La Belgique officiellement à bord de l’engin du génie de combat

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L’engin du génie de combat (EGC) est désormais un sujet franco-belge, un élargissement du partenariat CaMo officialisé par les chefs des deux forces terrestres dans le cadre du salon de défense Eurosatory.

 

Après l’infanterie, la future cavalerie et l’artillerie, le partenariat CaMo s’étend désormais au génie avec l’acquisition conjointe de l’EGC. Ce nouveau jalon, le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Pierre Schill, et son homologue belge, le général Jean-Pol Baugnée, l’ont franchi le 19 juin à Paris avec la signature d’un « objectif d’état-major » (OEM). Un document entériné en présence, entre autres, des patrons de KNDS France, Thales Belgium et FN Herstal. 

 

Les premières livraisons sont prévues pour 2030, indique la Composante Terre. Le besoin belge n’est pas détaillé mais s’élèverait à première vue à une trentaine d’exemplaires. Les cibles de la France sont quant à elles inscrites dans sa loi de programmation militaire pour 2024-2030. Cinq exemplaires devraient être en service à la fin de la décennie et 125 en 2035. 

Reste à consolider l’intention par le lancement d’un programme de développement commun. Les deux pays envisagent d’en confier la conduite à l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAR), déjà en charge de piloter la phase initiale du programme franco-belge de véhicule blindé d’aide à l’engagement (VBAE). 

 

Au moins un consortium s’est positionné en vue d’un appel d’offres. Composé de CNIM Systèmes Industriels, de KNDS France et de Texelis, il mise sur l’Auroch, un véhicule blindé de 28,6 tonnes construit sur une base roulante 8×8 et pour lequel l’intégration d’équipements belges est déjà à l’étude. 

 

Appelé à remplacer partiellement les chars pionniers, cet EGC est « une excellente nouvelle pour les troupes de génie », relève la Composante Terre. Des bataillons qui, après ceux de l’infanterie et de l’artillerie, ont récemment noué de nouveaux liens avec des unités françaises. Le mois dernier, les 4e et 11e bataillons de génie belges actaient ainsi leur rapprochement avec le 1er régiment étranger de génie et le 6e régiment du génie français. 

Crédits image : Composante Terre