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LimaAlphaMike

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  1. Le plus grand problème chez ces jeunes, c'est que malgré leur manque de savoir vivre, ils ont quelque chose de très important la connaissance de la "faiblesse de l'ennemi". C'est à dire que beaucoup ne voient que les rapports de force (celui qui tape le plus fort sera respecté), mais ils savent que personne n'a le droit de les toucher sous peine de sanctions... Alors ils profitent au maximum, ils peuvent tout se permettre, jamais leur vie ne sera mise en danger comme les soldats acceptent qu'elle soit quand ils sont en opex, ils sont surprotégés. Et les seuls qui se permettent de rétablir le rapport de force avec eux sont souvent seuls et se retrouvent à se défendre contre 20. Et les "pas en avant" souvent n'y changent rien, si on donne, ils prennent, mais n'en retiennent aucune leçon à part qu'ils ont un nouveau "pigeon" et que "plus ils feront de conneries, plus on fait d'efforts pour eux". Soit tout l'inverse de ce qu'on devrait enseigner aux gens. On m'a appris que plus je ferais d'efforts et plus le monde m'en remercierait. Au final, ces mecs sont remerciés tous les jours. On fait des aides sociales (à la base pour aider ceux dans le besoin mais vu qu'ils pourront jamais s'assumer et bah ils en profitent), on fait des aides à l'insertion pro alors qu'aucun ne veut bosser, on fait des classes spécialisées pour leur faire aimer l'école, alors qu'ils viennent juste aux sorties.... Si l'armée française est un outil de pression psychologique, nécessaire pour les négociations avec des pays hostiles, c'est par la crainte qu'elle inspire. Celle de savoir que si l'armée française doit frapper, elle frappera, alors autant négocier dès le départ. Imaginons maintenant qu'au lieu d'envoyer nos soldats, de bombarder des points stratégiques, on envoie des gens lambdas à poil et sans arme et on bombarde le territoire de coton. Ca sera la débandade, on sera la risée de tous les pays et toute négociation sera impossible. Eh bah c'est un peu ce qu'il se passe avec ces jeunes. (faire garderie n'est déjà pas le travail de l'armée, mais en plus on lui supprime tout moyen de pression)
  2. Merci pour l'accueil et à bientôt.
  3. Bonjour tout le monde. J'ai parcouru le forum, pris pas mal de renseignements grâce aux sujets existants, et je trouvais ça impoli d'agir en espion (sans me présenter) donc me voilà. J'aurais d'ailleurs peut-être la chance de participer à certains sujets ou d'ouvrir certaines questions. C'est un peu long, mais j'ai beaucoup appris en lisant sans rien donner en échange donc je rééquilibre. Bonne lecture. -Pourquoi ce pseudo? Code radio de l'OTAN des 3 premières lettres de mon nom. -Quel age? 20 ans (né en 1991). -Quel passé militaire? Pas grand chose sur ce point là. J'ai juste la JAPD et ai participé à un baptême de l'air. -Mon passé tout court : Baccalauréat scientifique suivit de tentatives d'études toutes avortées. Les études ne me plaisent pas, j'ai été patient jusqu'au bac, mais après j'ai mal aimé la transition avec les études sup. -Ma situation actuel : J'attends l'ouverture des dépôts de dossier pour la spécialité "moniteur de simulateur de vol" pour l'armée de l'air. En attendant, j'ai un CDD et je m’entraîne pour le CSO (et je pars de loin... Le constat de base que j'ai pu me faire : "Nul en sport... Bon comment on va faire pour améliorer tout ça". Depuis j'ai bien avancé : de 0 tractions je suis passé à 5, d'un palier 4-5 au LL j'arrive peu à peu au 6-7... Et je ne compte pas m'arrêter là). -Qu'est ce qui me plait dans l'armée? Le monde militaire en tant que tel. Des valeurs que je ne retrouve que peu dans le civil, un mode de vie unique, la nécessité d'être expert (dans un métier basique une erreur c'est quelques euros de perdus... Tant pis... Dans l'armée une erreur c'est des hommes en danger et là c'est impardonnable), la nécessité d'être complet (On est un soldat mais aussi un spécialiste dans son domaine; le tout à accorder avec une vie civile.), un recrutement à la hauteur de nos diplômes (Il n'y a que l'armée qui a su me dire "Un bac?! Mais c'est génial regarde le tas de métiers auxquels tu peux postuler, t'as même accès à certains métiers à haute responsabilité"). Bref c'est l'armée ou une vie déprimante. -Pourquoi ne pas avoir tenté plus tôt alors? Peu avant mon bac, j'avais eu quelques soucis (une dépression). C'était le signe que le chemin que j'avais tracé par sécurité (études-->boulot bien payé mais peu intéressant --> retraite... libération) était une mauvaise option et qu'avant de pouvoir souffler et être heureux j'aurais du subir ma vie chaque jours pendant les 40 prochaines années. Donc avant même de rentrer dans les études supérieurs, j'ai émis le souhait longtemps resté enfoui de vouloir rejoindre l'armée. Dans une famille qui ne porte pas l'armée dans son coeur, je vous laisse imaginer la réaction. Donc je commence tant bien que mal mes études. Entre temps coups de chance, je rencontre la femme parfaite, manque de pot elle déteste l'armée aussi. Choisir entre la famille et l'armée c'était impossible, mais la famille je l'avais et pour l'armée rien n'était sûr, alors j'ai mis mes projets en suspens... au moins le temps de faire accepter ce choix. Cette année, je suis allé au cirfa, prendre contact avec l'armée de terre, avec ma copine et l'espoir que, vu qu'elle ne m'écoutait pas, eux qui sont dans le métier pouvaient lui apporter les réponses nécessaire à la rassurer. Manque de bol, ça a produit l'effet inverse, elle a pris encore plus peur et voulait encore moins que j'y aille. Résultat mon projet était presque à l'eau. -Qu'est-ce qui a changé? Pendant cette visite, j'ai rempli un formulaire de contact. Et un soir, plusieurs mois après, j'ai reçu un appel du cirfa, des recruteurs de l'armée de l'air. Ils m'ont demandé si ça me disait toujours de rejoindre l'armée. Vu que je crois envers le fait de savoir saisir les opportunités, je n'ai pas laissé entendre au recruteur que j'allais passer (je n'aime pas dire des choses quand elles ne sont pas sûres). S'en est suivit une longue discution avec ma copine, toujours pas convaincue donc mauvaise nuit. Mais le jour suivant l'appel, j'étais au CIRFA "au moins, juste pour voir". Je savais que si le métier en lui même représentait trop de danger, trop d'opex... Je devrais choisir entre une femme heureuse et l'armée. Donc j'ai cherché les métiers de l'armée de l'air, qui feraient un bon compromis entre mes voeux et ceux de ma famille. De là en est ressorti le métier de moniteur de simulateur de vol. Que demander de plus : un métier technologique (mise en place du simulateur), d'enseignement, qui demande de parler Anglais (toujours utile pour se réinsérer), je serais militaire, au contact des pilotes d'engins à rendre fou, j'aurais même le droit à quelques vols de temps en temps et en plus ma copine et ma famille sont satisfaites. -Etat actuel : Plus motivé que jamais, peu de postes (environ 130), 15 postes distribués au dernier recrutement (qui venait juste de fermer au moment ou je suis venu au cirfa). Donc si on calcule, ça fait peu de chance qu'un poste pour cette spécialité soit ouvert d'ici septembre. Mais même s'il y en a qu'un, il faut que je donne le max pour l'avoir.

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