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  1. Past hour
  2. Le renseignement c'est assez large, un droniste fait aussi du renseignement ... donc les SRRI qui se mettent en place dans les BCA Au sein du 4e RCh, équipier sur VBL est un job plutôt de renseignement, quoique vous pouvez aussi vous retrouver pilote du VBL de commandement ... Et les observateurs d'artillerie, au sein du 93e RAM ... Mais tout ça sont des jobs qui ne sont pas en grande proportion à la sortie de FTS, donc aux places "plus chères". Donc si le but premier c'est montagne, engagez-vous dans une unité de montagne, après ça sera plus la chance ou le hasard qui pourra vous guider. Avoir des exigences trop précises peut amener des déceptions Clairon
  3. Today
  4. Salut, Merci beaucoup. Il me semble que oui. Pour avoir discuté avec l'autre candidat, il m'a dit qu'il faisait une école dédiée aux troupes de montagne. Après, pour le passage à Saint-Maixent, aucune idée.
  5. Salut! Bon boulot donc si j'ai bien compris l'emhm fait des tests complémentaires au socle commun car je sais qu'il n'y a plus de sous off montagne formés à Saint Maixent directement ils n'y font qu'un passage éclair..
  6. Bonjour à tous, Petit retex de mon passage au CSO de Lyon en mai, avec pour ma part un objectif qui est d'intégrer l'ENSOA. Je passe donc une candidature en tant que sous-off. Quelques petits conseils également pour les prochains qui y passeront 1er Jour : Arrivé au centre vers 19h ( penser à prendre de l'avance, c'est tout bête mais certains se font remarquer dès le début comme ça et par pitié enlever les mains de vos poches 😭 ). Prise en charge par le gradé de semaine qui sera notre encadrant. Pas beaucoup de choses seront faites ce soir-là à part l'installation en chambre + douche et la vérification de tous les documents administratifs demandés. Nous sommes en moyenne 4 à 6 par chambre. Je me retrouve avec 5 candidats pour l'Armée de Terre, 1 souhaitant intégrer les Chasseurs Alpins en tant que sous-off, 1 en Artillerie, 1 en Infanterie et deux autres qui ont vu une lumière allumée et sont venus voir ce qui s'y passait 😅. Ça nous donne un coucher relativement tôt aux alentours de 22h, même si comme tout le monde impossible de fermer l'œil si tôt. 2ème Jour : Réveil a 5h45 pour un rassemblement en direction de l'ordinaire a 6h30. Ensuite, on est réparti en 2 groupes de 20 pax environ afin de fluidifier la journée. Mon groupe commence par la visite d'aptitude médicale, ce que tout le monde redoute étant donné que l'on n'a aucun pouvoir dessus. Je serais finalement déclaré apte TAP et Troupe de Montagnes. On perd déjà 4-5 candidats sur cette "épreuve" car inaptes temporaires, 2 à cause du poids, 2 à cause des yeux et 1 des oreilles. Armée vous de patience car l'attente va être longue, surtout à cause des candidats armés de l'air qui sont privilégiés et qui vous passent devant 😂 Après un court passage à l'ordinaire, direction les tests psychotechniques ( Français, Anglais, Mathématiques, Logique, Spatialisation, ect... ) qui dureront toute la seconde partie de la journée et qui sont une formalité si vous les avez préparés. Si vous n'avez pas le temps de répondre à toutes les questions, ce n'est pas très grave, l'important c'est que l'évaluateur voit que vous avez compris l'exercice. Je dis ça parce que j'ai entendu d'autres candidats dire aux autres de répondre "au pif" le plus vite possible quand il vous reste 10 secondes. Ne faites pas ça, ça n'a aucun intérêt. 🫡 En discutant un peu avec les autres candidats je suis surpris de voir qu'en réalité seulement 10% à 15% se sont renseigné sur le cursus et savent vraiment ce qu'il viennent chercher a l'armée. Et petit conseil, évitez de vous la péter en disant "moi je fais palier 12 au Luc Léger, je veux aller au 1er RPIMA" pour impressionner les autres car bizarrement quand la bande son annonce palier 10, il n'y a plus grand monde😂. Fin de journée vers 20h30, ce qui me permet de me coucher tôt pour bien récupérer et être prêt pour les tests sportifs du lendemain. Ce qui n'est apparemment pas la priorité de tout le monde puisque à part l'autre candidat au 13e BCA, les 4 autres décident de scroller TikTok jusqu'à 00h00. Donc petit conseil, penser à ramener des bouchons anti-bruits 😉 3ème Jour : Réveil à 5h45 et direction l'ordinaire à 6h30, ne déjeunez pas trop, certains ont fait l'erreur de se gaver juste avant le sport. Spoil, ça n'a pas aidé pour les perfs 😇 Ensuite, place au sport. Il sera encadré par l'adjudant-chef Eugénie qui n'est pas là pour rigoler, donc écoutez bien les consignes. On débute par le luc léger. La moyenne sera autour du palier 6/7. Je validerais pour ma part un palier 11et 30s et 2 candidats feront palier 12. Petit conseil, ne faites pas comme moi qui ayant été prévenu 3 jours avant et qui a fait un trail assez exigeant. Laissez bien votre corp récupérer. Place au test de traction. La moyenne sera autour de 7/8. J'en validerais 15 avec 2 no rep car j'avais seulement les bras tendus et pas les épaules décontractées. Le meilleur en fera 25 🫠. Pour ce qui est du test de Killy, aucune idée pour la moyenne. J'ai glisser comme une m**de et fait 1m30 ( oui ca fout le seum, d'autant plus que je faisais 5mn facile chez moi 😭) donc prenez pas des chaussures plates et rester concentré. Ensuite, vers 9h, place aux entretiens. Le mien s'est bien passé. Si vous avez révisé et que vous vous êtes intéressé à l'armée en général ( OPEX, OPINT, etc...) c'est plus une discussion qu'un interrogatoire. Pour les résultats : - Tests psychotechnique : excellent - Test de personnalité : en adéquation avec le poste demandé - Test d'anglais : 120/150 ( si vous faite pas de candidature officier ca ne sert un rien, c'est juste un + ) - Test sportif : moyenne haute a cause du test de killy - Note de comportement exemplaire L'adjudant chef avec qui j'ai discuté m'a dit que ma candidature pour MDR était excellente. A contrario pour sous off ma candidature est juste "bonne" au lieu d'excellente a cause du killy raté. Sortie du centre vers 10h le 3ème jours. J'attends donc les résultats et je vous tiens au courant. Pour ceux qui ont des questions, n'hésitez pas, je me ferai un plaisir de vous répondre. En espérant en avoir aidé plus d'un.🫡 Respectueusement, Yuta
  7. Psychotechnique aucun problème, j'aime le travail en groupe mais je suis juste légèrement trop exigeant avec moi même ! Pour l'anglais,83/150, à priori résultat très bon !
  8. Bonjour, Félicitations pour vos résultats L'anglais, test psycho ça a donné quoi ? Pour une candidature EVSO tout est étudiée. Si vous vous en êtes bien sorti pour le reste, ça ne peut que matcher pour le métier que vous visez. Bonne chance 🤞
  9. Bonsoir à tous, Ca'didat a un réengagement en qualité d'evso, je viens de finir mes tests au GRS de Nancy. Voici la situation: -30 ans, EVSO en 2021 -sygicop 1121110 -10/10 aux psychotechnique - Palier 7, 7 tractions, 3'30 au gainage chaise Candidat au poste de chef d'escouade. Très bon entretien, n'en ressort que le fait que je soit trop intransigeant avec moi même ! Que pensez vous de cette candidature ? À vos avis 🥸
  10. Au final on a réussi tant bien que mal ... 😅
  11. Ok merci mais sans parler de gcm il y a des postes accessibles en fin de fts qui font du renseignement (si on part du principe qu’ils sont disponibles) ? Que ce soit BCA RAM OU RCH d’ailleurs.
  12. Je ne souhaite pas le dire mais c'est un régiment TAP. Comme l'a dit h2M je ne crois pas qu'il y ait une compagnie de réserve au 13 hors spécialistes, s'il habite à bordeaux d'ailleurs il a d'autres possibilités comme le 3 rmat qui ont le béret rouge aussi, le 17 est sans aucun doute un très bon choix, pour la route ce n'est pas dérangeant sauf si tu comptes prendre des gardes toutes les semaines, certains descendent de Paris en train...
  13. Un obus au prix d’un avion ? Pour en acheter dix, et repayer dix ans plus tard le prix d’un autre avion pour une simple révision ? Non merci. Cinq kilos de charge militaire ? C’est pour tirer sur des moineaux ou quoi ? Avec ce budget, on peut produire des wagons entiers d’obus classiques, les stocker, et obtenir des résultats concrets. On a déjà tenté le pari de "l’armement de précision en quantité limitée" — on s’est retrouvés avec trois jours de munitions devant une guerre d’attrition.
  14. Quand on sait le temps qu’il faut pour définir, développer, tester, qualifier et éprouver opérationnellement un nouvel équipement militaire, on peut légitimement être sceptique lorsqu’une entreprise technologique n’ayant que quelques années – si ce n’est quelques mois – d’existence annonce la mise sur le marché d’un système d’arme « révolutionnaire ». Et cela même si la mise en œuvre de nouveaux processus de développement, avec le recours à l’ingénierie numérique et à l’intelligence artificielle [IA], ouvre de nouvelles perspectives. Ainsi, fondée en 2022 par le « serial entrepreneur » américain Chad Steelberg, la société Tiberius Aerospace a profité de la conférence « Future Artillery », organisée à Londres, pour dévoiler une munition d’artillerie « révolutionnaire », baptisée « Sceptre TRBM 155HG« . Selon la description donnée par Tiberius Aerospace, Sceptre est une munition de 155 mm pouvant atteindre une cible située à 150 km de distance, en volant à la vitesse maximale de Mach 3,5 et avec une erreur circulaire probable inférieure à 5 mètres. Et cela, grâce à un statoréacteur, ce qui nécessite un réservoir de 7 litres pour le carburant [diesel, JP-4 ou JP-8]. D’une masse de 47,5 kg, cet obus / missile emporte une charge militaire de 5,2 kg. En outre, Tiberius Aerospace assure qu’il est résilient au brouillage électronique étant donné qu’il peut voler jusqu’à 65 000 pieds d’altitude, c’est-à-dire là où les dispositifs de guerre électronique sont censés être inopérants. Qui plus est, « en vol, le GPS embarqué et la centrale inertielle se synchronisent et exploitent une IA avancée pour corriger les erreurs jusqu’au niveau de confiance souhaité, permettant ainsi un fonctionnement dans des environnements dégradés ou sans GPS », explique l’entreprise. Enfin, malgré une longueur de 1,55 mètre, Sceptre serait compatible avec la plupart des systèmes d’artillerie de 155 mm conçus selon les normes de l’Otan. Cela étant, comme le soutient KNDS France, un élément crucial dans le domaine de l’artillerie est la maîtrise du couple arme / munition, laquelle « permet de tirer le maximum de l’une comme de l’autre au sens de la sécurité et de la performance ». « C’est grâce à cette maîtrise qu’on arrive, aujourd’hui, à un système CAESAr qui n’a pas d’incident de tir, avec des blessés ou des morts. Parce qu’on maîtrise parfaitement le comportement de la charge modulaire de la munition dans le tube, y compris après des centaines de tirs effectués. On sait quels sont les bons critères d’usure à prendre en compte », a en effet récemment expliqué Alexandre Dupuy, le directeur des activités « systèmes » de KNDS France, lors d’une audition parlementaire. Sur ce point, Tiberius Aerospace avance que Sceptre « a des points de contact limités » avec le canon, ce qui « minimise la dégradation » de ce dernier. Mais cela reste à démontrer… étant donné qu’aucun essai de cette nouvelle munition n’a été réalisé jusqu’à présent [du moins, l’entreprise n’a rien dit à ce sujet]. « Notre mission est de fournir des systèmes d’armes de nouvelle génération aux capacités exceptionnelles, alliant précision, évolutivité et efficacité. Le lancement de Sceptre […] répond à cet objectif et comble un manque critique de capacités en offrant des effets guidés à longue portée à moindre coût. Le portefeuille de produits et services innovants de Tiberius est conçu pour catalyser un bond stratégique en matière de défense, dotant le Royaume-Uni, les États-Unis et leurs alliés d’une agilité, d’une précision et d’une résilience à toute épreuve inégalées », a fait valoir Chad Steelberg. Photo : Tiberius Aerospace https://www.opex360.com/2025/05/22/tiberius-aerospace-devoile-une-munition-dartillerie-de-155-mm-revolutionnaire-dotee-dun-statoreacteur/
  15. https://www.opex360.com/2025/05/23/le-chantier-naval-francais-ocea-va-livrer-40-patrouilleurs-fpb-110-a-la-garde-cotiere-des-philippines/ Devant faire face aux visées de Pékin sur plusieurs de leurs îlots et récifs en mer de Chine méridionale, les Philippines ont entrepris de renforcer leurs capacités navales, longtemps négligées pour des raisons budgétaires. Ainsi, deux frégates de 2 600 tonnes, appartenant à la classe José Riza, ont été livrées à la marine philippine par Hyundai Heavy Industries en 2020 et en 2021. Puis, le 22 mai, le président philippin, Ferdinand Marcos Jr., a officiellement prononcé l’admission au service actif de la frégate BRP Miguel Malvar, un navire de 3 200 tonnes de conception sud-coréenne. Celui-ci devrait être bientôt suivi par un bâtiment similaire, le BRP Diego Silang. La modernisation de la marine philippine passe également par la mise en œuvre de drones de surface. Elle en dispose en effet d’au moins cinq exemplaires, à savoir quatre MANTAS T-12 et un Devil Ray T-38, fournis par Maritime Tactical Systems [MARTAC] grâce à une aide financière des États-Unis. Souhaitant établir une « intimité stratégique » avec les Philippines avec lesquelles elle partage la « même vision d’un Indopacifique libre et ouvert », la France est aussi impliquée dans le renforcement des capacités maritimes de l’archipel. Ainsi, en novembre dernier, la présidence philippine a validé l’achat de quarante patrouilleurs « rapides » pour la garde côtière, grâce à une « aide publique au développement de 25,8 milliards de pesos [environ 410 millions d’euros] » consentie par la France. Et de souligner que cette annonce « constituait un investissement important dans le renforcement de la défense maritime du pays ». L’industriel retenu pour ce commande n’avait pas été précisé à l’époque. Cependant, en raison de ses liens avec les Philippines, auxquelles il avait déjà fourni quatre patrouilleurs rapides de 24 mètres [classe Boracay] et un patrouilleur hauturier [classe Gabriela Silang], le français Ocea était donné favori. Effectivement. Via un communiqué publié le 22 mai, le chantier naval vendéen a fait savoir qu’il venait de signer un contrat visant à livrer quarante patrouilleurs de 35 mètres de type FPB 110 MKII à la garde côtière philippine. Le montant de cette commande, qui comprend également des services de logistique et de maintenance, n’a pas été précisé. Construit en aluminium [une spécificité d’Ocea, ndlr], le patrouilleur FPB 110 est mis en ְœuvre par un équipage de dix-sept marins. Pouvant naviguer à une vitesse maximale de 35 nœuds, il est équipé de radars associés à des systèmes optroniques ainsi que d’une embarcation semi-rigide pour effectuer les contrôles en mer. Son autonomie est de 700 nautiques [à la vitesse moyenne de 12 nœuds]. D’après le communiqué publié par Manille en novembre, vingt de ces patrouilleurs seront construits aux Philippines, où Ocea a déjà investi 25 millions d’euros dans un chantier naval. Selon le commandant de la Garde côtière des Philippines, l’amiral Ronnie Gavan, l’objectif est de disposer d’au moins deux patrouilleurs « suffisamment rapides » dans chaque district maritime afin de « lutter contre la contrebande, le trafic de drogue, la piraterie, la pêche illégale et d’autres formes de criminalité maritime ». https://www.linkedin.com/redir/redirect?url=https%3A%2F%2Flnkd.in%2FgAMXWrct&urlhash=FoB5&trk=public_post_embed-text Photo : OCEA
  16. https://www.opex360.com/2025/05/22/lpm-2024-30-la-marine-nationale-renonce-finalement-a-un-futur-batiment-de-transport-leger-pour-loutre-mer/ Comme l’avait souligné un rapport du Sénat publié en 2022, le retrait des Bâtiments de transport léger [BATRAL, classe Champlain] utilisés par la Marine nationale dans les outre-mer a constitué, dans les faits, une « rupture capacitaire qui ne dit pas son nom » étant donné que leurs successeurs, à savoir les Bâtiments de soutien et d’assistance outre-mer [BSAOM], ont une capacité de transport deux fois moindre et qu’ils n’ont pas été conçus pour des opérations amphibies basiques. Pour rappel, mis en œuvre par une quarantaine de marins, le BATRAL disposait d’une plateforme hélicoptère et de 2 chalands de débarquement type « engin de débarquement pour véhicule et personnel ». Son fond plat lui permettait de s’échouer sur une plage [plageage], et donc de s’affranchir de toute installation portuaire. « La disparition d’une capacité amphibie basique et immédiatement disponible intra-théâtre outre-mer posant de nombreux problèmes logistiques, le rétablissement de ces capacités amphibies est aujourd’hui primordial », avait estimé le rapport du Sénat. Si, en 2019, le ministère des Armées fit savoir que six des quatorze Engins de débarquement amphibie standard [EDA-S] commandés auprès des Constructions industrielles de la Méditerranée [CNIM] seraient déployés outre-Mer [dont 2 unités à Djibouti, les autres devant rejoindre Mayotte, les Antilles, la Guyane et la Nouvelle-Calédonie], la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30 précise qu’un « programme de navires de projection de force, de type BATRAL […] doit être envisagé pour disposer, lors de la prochaine décennie, de quatre unités stationnées dans nos outre-mer ». Cette disposition avait été introduite par un amendement soutenu par les députés Jean-Louis Thiériot, Yannick Chenevard, Jean-Charles Larsonneur et Fabien Lainé. « Nous proposons le lancement d’un programme qui nous permettrait de disposer à terme d’un Batral par aire d’outre-mer : un aux Antilles, un dans l’océan Indien – qui pourra intervenir à Mayotte […] – et deux dans le Pacifique, en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie », avait plaidé M. Thiériot, à l’époque. Et d’expliquer que de tels navires pourraient aussi avoir une « fonction militaire dissuasive » en permettant de déployer une compagnie de combat dans le cas où un « problème survenait demain aux îles Éparses, sur les îlots Matthew et Hunter ou dans d’autres territoires qui pourraient être contestés ». En outre, avait-il ajouté, ils seraient aussi utiles pour des « missions civilo-militaires » car « parfaitement adaptés » pour répondre à des « crises naturelles et climatiques ». Ayant de la suite dans les idées, M. Thiériot a profité de l’audition du chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], l’amiral Nicolas Vaujour, pour lui demander où en était la réflexion à ce sujet. Visiblement, le remplacement des BATRAL n’est pas d’actualité, alors qu’il avait été soutenu par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, lors des débats sur la LPM 2024-30. Il s’agira de mener « des études de faisabilité » car la « décision de mise en production ou d’acquisition, le cas échéant, se prendra ultérieurement », avait-il cependant prévenu. « Dans la LPM, il nous a été demandé de travailler sur le sujet. D’abord, les EDA-S arrivent (ci-dessous). Ce ne sont pas des BATRAL mais ils ont de vraies capacités pour faire du transport par la mer », a en effet répondu l’amiral Vaujour, le 21 mai. « Quatorze EDA-S ont été commandés : huit pour la métropole et six pour l’outre-mer. Le premier arrivera à Nouméa en 2025 », a poursuivi le CEMM. « On a fait en sorte qu’ils soient plus rustiques que les EDA-R [Engins de débarquement amphibie rapides], qui vont un peu plus loin mais qui, étant en alu, résistent un peu moins aux échouages ou au ‘gratte-cailloux' », a-t-il expliqué. Quoi qu’il en soit, a fait valoir l’amiral Vaujour, chaque « plot » d’outre-mer disposera, demain, d’un patrouilleur outre-mer [POM] doté d’un drone, d’une frégate de surveillance ou d’une corvette européenne de patrouille [EPC], d’avions de surveillance maritime Albatros, d’un EDA-S, d’un BSAOM et d’une trame satellitaire de surveillance maritime. « On aura des plots outre-mer qui seront relativement performants ou qui, en tout cas, auront démultiplié leurs capacités. […] Les EDA-S vont trouver leur place, même s’ils sont un peu plus petits que les BATRAL », a-t-il conclu. Dotés de deux moteurs Diesel, de deux hélices propulsives et d’un pump-jet à l’avant, les EDA-S sont des monocoques en acier, construits selon une architecture dite « Roll On – Roll Off » avec une rampe à l’avant et une autre, pliable, à l’arrière. Ayant une autonomie de 350 nautiques [650 km], ils ont une capacité de chargement de 80 tonnes. Photo : BATRAL Dumont d’Urville retiré du service en 2017 – Marine nationale
  17. Basé depuis vingt ans dans le port de Brest, le remorqueur de haute mer assurant la sécurité de la façade Atlantique, l’Abeille Bourbon, vient de changer de nom. Les explications de ma consoeur brestoise, Emmanuelle François: « L’Abeille Bourbon, emblématique remorqueur de 80 mètres basé à Brest (Finistère), s’appelle désormais VB Abeille Bretagne. Le nouveau nom de ce remorqueur, qui assure toute la sécurité de la façade Atlantique, et notamment du rail d’Ouessant, a été inauguré ce jeudi 22 mai 2025, au troisième éperon du port. VB, ce sont les initiales de Vicente Boluda, président du groupe espagnol Boluda, leader mondial du remorquage et propriétaire des Abeilles depuis juin 2024. « Bourbon » faisait référence à l’ancien propriétaire, que le groupe a décidé de modifier. « Les Abeilles ont des noms mythiques : Méditerranée, Normandie… Il nous paraissait logique que cela soit Abeille Bretagne », explique Vicente Boluda. » Son sujet est à lire en ligne ici. Ou dans notre édition de ce 23 mai, dans les pages de Brest: https://lignesdedefense.ouest-france.fr/lemblematique-remorqueur-de-haute-mer-base-a-brest-abeille-bourbon-renomme-vb-abeille-bretagne/
  18. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/dernier-survivant-des-combats-de-ninh-binh-1951-gerard-le-louer-est-mort-a-94-ans/ Gérard Le Louer, dernier rescapé des combats de Ninh Binh au nord du Vietnam pendant la guerre d’Indochine, est décédé jeudi 15 mai 2025, à l’âge de 94 ans. Un dernier hommage lui sera rendu ce vendredi 23 mai 2025, à 14 h 30 à l’église Notre-Dame, à Larmor-Plage (Morbihan). Né le 30 juin 1930, Gérard Le Louer s’était engagé en 1949 dans la Marine nationale et avait suivi le stage commando Flessingue en 1950, avant de rejoindre l’Indochine et le commando François. Après avoir résisté le 29 mai 1951, le commando sera anéanti à Ninh Binh, au nord du Vietnam. Gérard Le Louer a survécu aux mauvaises conditions de détention dans les camps des communistes du Viêt-Minh. Il a été libéré après onze mois de captivité. Il a poursuivi son engagement avec son affectation au commando Trépel de Lorient, de 1952 à 1953, puis à la Demi-brigade de fusiliers marins (DBFM), de 1956 à 1957. Il a terminé sa carrière comme premier-maître à la Base aéronavale de Lann-Bihoué (Morbihan). Il fut aussi un ancien professeur d’EPS au collège La Retraite à Lorient. Gérard Le Louer était chevalier de la Légion d’honneur, médaillé militaire, décoré de la Croix de guerre avec étoile de bronze, de la Croix de la valeur militaire avec étoile de vermeil, de la médaille coloniale, de la croix du combattant, des médailles commémoratives de la guerre d’Indochine et d’Algérie et de la médaille d’honneur de la jeunesse et des sports. https://x.com/MIRALLESMP/status/1925829549599629685?ref_src=twsrc^tfw|twcamp^tweetembed|twterm^1925829549599629685|twgr^590ccb0e930c3ca8372bc303ab2f510d959773d7|twcon^s1_c10&ref_url=https%3A%2F%2Flignesdedefense.ouest-france.fr%2Fdernier-survivant-des-combats-de-ninh-binh-1951-gerard-le-louer-est-mort-a-94-ans%2F
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  19. Au final, ma réponse sur la FTS n'a recueilli aucune remarque. C'est ballot. BTX
  20. Chacun des 3 BCA (7e, 13e, 27e), dispose d'une section GCM (+/- 30h) au sein de la CEA (Compagnie d'Eclairage et d'Appuis), c'est une section destinée à l'infiltration/renseignement/actions commandos, y accéder n'est pas facile et réservé aux meilleurs du bataillon, après une sélection sévère, et une expérience de 1 à 2 ans au minimum en compagnie de combat. Il se met en place aussi au sein de chaque BCA des SRRI (Sections de Robotique et de Renseignement de l'Infanterie) qui devrait mettre le focus sur l'emploi de drones d'observation et de reconnaissance. Le 4e Régiment de Chasseurs de Gap, dispose aussi actuellement de 2 escadrons de reconnaissance/Investigation, pas sûr qu'il continue à en avoir 2, on parle beaucoup de passer à un seul escadron de reconnaissance par RCL. Là on se retrouve typiquement dans une unité de reconnaissance blindée sur VBL. Le 93e RAM dispose aussi au sein de la batterie d'acquisition et de surveillance des sections d'observation dans la profondeur et de drones, destinés à renseigner les batteries feu du régiment (détection des rassemblements ennemis, envois de coordonnées de cibles, ...) Bien se rappeler qu'en tant qu'EVAT/MDR on ne choisit pas nécessairement sa spécialité à la fin de la FGI/FTS. Certains postes ne sont pas destinés à des primo-arrivants, il vous faudra parfois passer d'abord 1 à 2 ans en unité "classique", y montrer vos preuves, avant de pouvoir rejoindre l'unité espérée. De même le choix de la spécialité dépend aussi des besoins du bataillon/régiment à l'instant T, si au moment où vous faites votre formation initiale, le besoin se fait sentir pour des grenadiers voltigeurs et des servants des mortiers, et bien il y a de forte chance que vous deveniez l'un des deux. Clairon
  21. Mécaniquement tous les BCA dirai -je car plus nombreux , pour le boulot en lui même c'est pareil partout tu ne feras rien de plus que n'importe quel CEA d'un régiment d'infanterie classique il y a juste le cadre quotidien du travail qui change mais au niveau du GV moyen tu ne verras pas la différence ..certains c'est la montagne mes voisins du 21 rima c'est le débarquement avec les US marines ...Chacun son truc ..
  22. Tant pis pour eux , çà fait des places pour les autres .😁
  23. Bonjour à tous, J’ai pour projet de m’engager en tant que militaire du rang dans les troupes de montagnes. Je me suis donc renseigné sur les différents régiments de montagne et j’ai vu que certains avaient des escadrons/compagnies de renseignements. J’ai trouvé ça sur le site defense.gouv.fr: 4 rch 2 escadrons renseignement 7 bca 1 compagnie d’éclairage et d’appui 27 bca 1 compagnie d’éclairage et d’appui 93 ram 1 batterie d’acquisition et de surveillance J’ai plusieurs questions concernant ces escadrons/compagnies. Déjà font-ils tous le même boulot en terme de renseignement ? Sinon quelles sont les différences ? Et étant donné que mon but principal serait de faire du renseignement en montagne (pas la peine de citer le 2rh je veux vraiment montagne avant tout) quel régiment choisir pour avoir le plus de chance de faire ça ?
  24. Tu pourrais faire le recrutement semi-direct , tu n'es pas " condamné " à rester homme du rang .C'est pas plus facile mais c'est possible si tu fais l'affaire .
  25. J'aurais conseillé de s engager au 17 il fera de la reserve traditionnelle dans une compagnie de reserve dédiée (sentinelle, garde, instructions....). Au 13 il n'y a pas de compagnie de reserve et si il n'est pas spécialisé dans un domaine il se fera très chier (cyber, drone, administration, langue...)
  26. Officier ne m’intéresse pas du tout et j’ai raté les agréments EMHM donc EVSO c’est mort
  27. Bonjour à toutes et à tous, le premier stage du cycle d' instruction pour la préparation aux épreuves écrites (4 ou 5 /11 au CENTREX) s'est bien déroulé la semaine dernière et les élèves après des cours sur la note de synthèse et la question ouverte ont réalisé 3 NDS et plusieurs questions ouvertes en drill. Ce stage ,qui permet une communication permanente entre le "professeur" et ses élèves est unique en France , et les élèves venant d'horizons différents travaillent en commun dans un bon esprit . le deuxième stage aura lieu du 2 au 6 juin. Les personnels isolés et non préparés me contactent au plus tôt en MP pour y participer. CDT
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