Aller au contenu
Aumilitaire

Toute l’activité

Ce flux se met à jour automatiquement

  1. Hier
  2. Bonjour à toutes et à tous, Je suis étudiant en Classes Préparatoires aux Grandes Écoles (CPGE) scientifique ainsi que réserviste opérationnel depuis bientôt 4 ans dans l'armée de terre (j'occupe désormais les fonctions de chef de groupe). -- REMARQUE IMPORTANTE -- J'ai bon espoir que l'ensemble des personnes qui participeront à ce sujet ne le feront pas afin de rappeler aux lecteurs combien l'accès, les sélections ainsi que le maintien dans ce type d'unités est difficile et sélectif car je considère que ceux qui liront ce sujet sont déjà suffisamment avertis, et que ,si ce n'est pas le cas, quoi qu'il arrive, l'objectif est ici de répondre à des questions et non pas d'en poser de nouvelles. -- FIN DE REMARQUE -- J'ai l'intention d'intégrer l'armée d'active avec pour objectif principal de rejoindre un régiment de Forces Spéciales (FS) ainsi que l'espoir d'être un jour être accepté au sein du Service Action de la DGSE (chose loin d'être aisée je l'entends). Je vous contacte car en passant cette année les concours j'ai raté l'admissibilité à l'ESM St-Cyr et l'Ecole Navale (EN) de peu de points (ce qui me fait espérer qu'en travaillant une année de plus, je pourrai y accéder). Cependant, au cours des années que j'ai passé à côtoyer des militaires d'actives ainsi que des réservistes, j'ai eu l'occasion de poser bien des questions concernant les FS à différentes personnes faisant tant parties du BOI (OSC/Cyrards/...etc) que de Sous-Officiers avec de longues expériences opérationnelles. J'ai lu de nombreux livres sur le Service Action ainsi que sur les différentes FS. Mes recherches sur internet et mes rencontres m'ont permis de comprendre la difficulté qui règne quant à l'accessibilité de ces unités ainsi que le flou qui y règne (volontairement pour certaines parties, ce qui va de soi). Mais l'expérience en réserve m'a appris ce qu'était vraiment l'armée ainsi que la frustration qui peut exister vis à vis de l'importance des grades quant à l'accès aux formations. Par exemple, il existe des fonctions auxquelles un militaire du rang (MDR) ne pourra jamais accéder du seul fait de son grade. J'ai compris que si je souhaitais accéder à l'ensemble des formations existantes il valait mieux être officier subalterne afin de pouvoir accéder à l'ensemble des formations accessibles par les sous-officiers (SO) ainsi que les MDR. Cependant, si l'accès à des unités de FS ainsi qu'au SA ne sont en rien fermées aux officiers semi-directs possédant une forte expérience opérationnelle, je suis dans le flou concernant l'accès à ces mêmes unités pour un officier direct sorti d'école (ESM ou EN). Et c'est ici que se trouve mon dilemme qui me force à m'interroger sur la manière dont j'intègrerai l'institution. Nombre fois l'ont ma dit que mon profil correspondait parfaitement à celui d'un futur officier. Pourtant, nombre de fois m'a-t-on également expliqué qu'un officier direct ne pourra jamais intégrer une unité opérationnelle de FS (et encore moins au SA) en tant qu'opérateur car ne possédant pas l'expérience requise peut importe sa motivation. De ce que j'ai compris à travers la lecture des sujets auxquels vous avez participé, certains membres actifs sont d'anciens Nageurs de Combat (NC), d'autres sont actuellement officiers ingénieurs, et d'autres instructeurs à l'ENSOA, j'ai donc bon espoir que vous ayez participé au recrutement de certains opérateurs arrivant tant pour le Commando Hubert (CH) que pour le CPEOM (SA) venant des écoles d'officiers que sont l'ESM et l'EN ainsi que la vue sur leur possibilité de carrière. -- Mes questions sont donc les suivantes -- Dans quelle mesure un St-Cyrien ou un Bordache peut-il espérer accéder à un poste opérationnel au sein du Service Action de la DGSE ou des Forces Spéciales du COS ? Sinon, un officier direct (donc sorti d'école et non d'EMIA ou autre recrutement semi-direct) est-il condamné à exercer de hautes fonctions de commandement (car ce serait soit-disant la meilleure voie pour un personnel ayant fait de longues études) ? -- Fin de question -- J'espère fortement obtenir une réponse de votre part car c'est réellement une question qui me tient à coeur. Bien à vous tous, JSL
  3. Mes respects, bonjour à tous, Je me présente brièvement, je suis actuellement d'actif dans la Marine nationale en tant que quartier maître de 1ère classe et je vais totalisé un peu plus de 11 ans et 2 mois de service d'ici fin novembre. Pour la petite histoire, je devais être en fin de lien au mois de juin 2024 et pour prétendre allé au cours BAT (septembre 2024), j'ai signé l'année dernière un contrat jusqu'en 2028 en attente d'accession à ce cours. Malheureusement un accident s'est produit entre temps, ce qui m'a valu d'être inapte à ma spécialité. Par conséquent mon contrat est devenu caduc et je devais me retrouver au chômage en juin 2024, date de fin de lien avant signature d'une prolongation en 2023. De plus la DPMM m'a proposé un avenant de 6 mois en juin 2024 (que j'ai signé en situation de tpst pour l'anecdote) pour m'amener RCA fin novembre 2024. Cependant je viens chercher ici les réponses que je n'arrive pas à avoir par ma hiérarchie (permission d'été oblige) et l'échéance de fin arrive bientôt. Je me pose la question de savoir si je peux prétendre à l'IDPNO en ayant légèrement dépassé les 11 ans de service, sachant que pour le moment je n'ai aucune idée sur la position de mon AGE et de DPMM sur la possibilité ou pas de continuer dans l'institution (ce que je souhaiterais) et éventuellement résigné par la suite. En espérant que quelques âmes perdu ayant ou pas vécu l'expérience pourront me répondre, en attendant repos vous pouvez fumer. Respectueusement, cordialement
  4. Rennes , Nantes , Bordeaux ...villes gangrénées par la peste LFISTE.
  5. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/raids-raids-aviation-dsi-un-peu-de-lecture-pour-finir-juillet/ Voici la présentation de trois revues qui viennent de sortir. La première est DSI n° 172 de Juillet-Août 2024 (116 pages, 7,95 €) qui fait sa « une » et la part belle à la « Marine royale néerlandaise : cap au large ». Voici le sommaire de ce numéro: Éditorial La carte. Le Hezbollah. Du sanctuaire libanais à l’échiquier mondial, par Laura Margueritte, rédactrice-cartographe, Carto Chronique « Penser le renseignement ». La lutte contre le narcotrafic, nouvelle forme de contre-ingérence, par Roger Noël, spécialiste des questions de renseignement VEILLES CONTRE-TERRORISTES Chronique « Penser la stratégie ». Ambiguïté « stratégique » ?, par Olivier Zajec, professeur des universités en science politique, université Jean-Moulin Lyon-III VEILLES STRATÉGIQUES Capacités européennes : progrès dans l’hypersonique Guerre d’Ukraine : Kiev cible le centre de gravité russe Guerre d’Ukraine : l’offensive de Kharkiv Israël : une situation stratégique délicate Chine : progrès navals et exercice de grande ampleur Chronique Économie de défense. « L’économie russe face à l’opération militaire spéciale, de guerre lasse ? », par Renaud Bellais, chercheur associé en sciences économiques à l’ENSTA Bretagne et à l’université Grenoble Alpes (CESICE) VEILLES INDUSTRIELLES Airbus Helicopters. Premier vol du RACER General Atomics. En pole position sur l’effecteur déporté CCA Kongsberg. Un missile antinavire supersonique KNDS. Le Luxembourg se scorpionise Leonardo. Nouvelles commandes pour l’Eurofighter ? Lockheed Martin. Le F-35 de nouveau sur la sellette Les flashs Les contrats: les 71 contrats majeurs du 16/04/2024 au 15/06/2024 ARMÉES Chronique « L’Europe et sa défense ». La France, la défense européenne… et les autres États européens, par Delphine Deschaux-Dutard, maître de conférences en science politique, CESICE-université Grenoble Alpes Quel avenir pour la Flotte de la mer Noire ?, par Benjamin Gravisse, politologue et auteur du blog Red Samovar (https://redsamovar.com) Point de situation. Les capacités aériennes grecques, par Philippe Langloit, chargé de recherche au CAPRI Koninklijke Marine : cap sur la modernisation, par Joseph Henrotin, directeur de recherche au CAPRI Tableau de bord. La Koninklijke Marine, par Philippe Langloit, chargé de recherche au CAPRI ART DE LA GUERRE: Chronique « Penser la guerre ». Remontée en puissance militaire et formation de la nation (2e partie), par Laure Bardiès, sociologue à l’ENS Rennes, enseignante-chercheuse aux Écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan de 2001 à 2017 Chronique « Penser les opérations ». Le retour de la guerre populaire, par Michel Goya, colonel des troupes de marine ®, animateur du blog La Voie de l’Épée La FINUL : le sursaut nécessaire, par Samuel Jocsan, officier de l’armée de Terre, lauréat de l’École de guerre projeté au sein de la FINUL Guerre d’Ukraine. La longue traîne de l’histoire militaire russe, entretien avec Boris Laurent, historien spécialiste en histoire des relations internationales et en histoire militaire et auteur de Histoire de l’armée russe. Des tsars à Poutine Zones d’ombre sous un ciel de satellites, par Capitan Pól, officier de marine Chronique « Penser le cyber ». Lutte contre la cybercriminalité aux États-Unis : évolutions et enjeux Par Stéphane Taillat, maître de conférences HDR à l’Université Paris 8 détaché à l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, chercheur au centre de Géopolitique de la datasphère (GEODE) et au Centre de recherche de Saint-Cyr Coëtquidan (CREC) TECHNOLOGIES: Effecteurs déportés : derrière la bataille industrielle, les enjeux techniques, par Philippe Langloit, chargé de recherche au CAPRI Missilerie : l’enjeu de la courte portée antichar, par Jean-Jacques Mercier, spécialiste des questions de défense Défense aérienne tactique : le retour du canon, par Philippe Langloit, chargé de recherche au CAPRI Pas de semi-conducteurs, pas de guerre : usages militaires du semi-conducteur et vulnérabilités de la chaîne de valeur, par Roland Doise, spécialiste des questions de défense 2S35 Koalitsiya : le futur de l’artillerie russe ?, par Pierre Petit, expert en systèmes d’armes FICHES TECHNIQUES: 2S31 Vena Kaman SH-2G Super Seasprite SSK Type-218SG Fusil Mk13 CRITIQUES DE LECTURES: De sable et d’acier. Nouvelle histoire du débarquement, de Peter Caddick-Adams Révolutions spatiales. De Von Braun à Elon Musk, de Philippe Steiniger Espace, le nouveau front. Penser les contraintes opérationnelles de la bataille spatiale, d’Amaury Dufay Strategic Thoughts and Other Delusions, de Lars Wedin La chronique de Carl von C.: La déflexion du militaire par le politique, ou à peu près Après DSI, cap sur Raids et Raids Aviation Le n° 457 d’août 2024 de RAIDS (100 pages, 7,80€) s’intéresse à Eurosatory 2024, aux chars de combat, à l’armée de Terre suisse, à Celtic Uprise et s’entretient avec Yann Boivin, le rédacteur de Blablachars, le blog pertinent qui traite des blindés. Voici le sommaire: EN DIRECT DES ARMÉES FORCES SPÉCIALES . Les métiers de l’ombre pour les soldats de l’ombre (2e partie) EUROSATORY 2024 . Démonstrations à Eurosatory 2024 . Eurosatory 2024 POINTS CHAUDS CHARS DE COMBAT . Le marché des chars de combat, par Marc Chassillan FORCES ARMÉES . L’Armée de terre suisse ou la paix armée EXERCICE BILATÉRAL . L’exercice franco-belge « Celtic Uprise 2023 » ENTRETIEN . Guerre en Ukraine, avec Yann Boivin Je termine avec Raids Aviation, n° 73 d’août-septembre (84 pages, 7,90€) Voici le sommaire: Brèves France ARMÉE DE L’AIR ET DE L’ESPACE . Le plot MASA de Mérignac FORCES AÉRIENNES . JF-17 Thunder ARMÉE DE L’AIR ET DE L’ESPACE . ETAP-C RAIDS-AVIATION . Brèves internationales FORCES AÉRIENNES . USAFE-AFAFRICA (1re partie) MEETING . La Ferté-Alais 2024 FORCES AÉRIENNES . Visite exceptionnelle de l’usine Lockheed Martin ARMÉE DE L’AIR ET DE L’ESPACE . La lutte anti-drones . Le musée de l’Air et de l’Espace du Bourget PORTRAIT . Anatoly Kvochur, l’étoile rouge du Bourget s’est envolée
  6. https://www.opex360.com/2024/07/25/lutte-antidrone-le-systeme-laser-helma-p-sera-deploye-lors-des-jeux-olympiques-de-paris/ Développé par Thales et CS Group dans le cadre d’un marché de 350 millions d’euros notifié par la Direction générale de l’armement [DGA] en 2021, le système PARADE [Programme de protection déployAble modulaiRe Anti-DronEs] a beaucoup fait parler de lui au cours de ces dernières semaines… Mais pas en bien, en raison des difficultés qu’il a rencontrées lors des essais Coubertin 1 et 2, organisés en vue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. Ces problèmes ont d’ailleurs conduit la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées à ne pas rendre public le rapport sur la lutte antidrone qu’elle a rendu en avril et à auditionner, à huis clos, Sébastien Lecornu, le ministre des Armées. On sait seulement que ce dernier a demandé à l’industriel « de bien vouloir perfectionner [le système Parade] et de répondre précisément à toutes les demandes qui lui sont faites par les armées et par la DGA pour être prêt ». A priori, ces imperfections ont été gommées puisque PARADE fera bel et bien partie du dispositif particulier de sûreté aérienne qui sera mis en place à Paris et à Marseille pour les JO. Au même titre, d’ailleurs, que les systèmes BASSALT [BASSe ALTitude], MILAD [ mobiles de Lutte Anti-Drones], RapidEagle [un « drone intercepteur de drone »] et… Helma-P, comme vient de le confirmer l’Agence de l’innovation de défense [AID]. Développé depuis 2017 par la Compagnie industrielle des lasers [CILAS], Helma-P est une arme à énergie dirigée permettant « d’apporter une réponse graduée à la menace drone, depuis l’éblouissement des instruments d’observation jusqu’à la neutralisation par altération de la structure d’un mini ou d’un micro drone [c’est-à-dire de 100g à 25kg], entraînant sa chute en quelques secondes ». Un prototype opérationnel de ce système avait été commandé par la DGA en juin 2022, dans le cadre du marché L2AD [Laser de lutte anti-drones], doté de 10 millions d’euros. Puis, un an plus tard, il fit l’objet de tests – réussis – depuis la frégate de défense aérienne [FDA] Forbin. Depuis, la communication concernant Helma-P a été plutôt succincte… En tout cas, ce système sera donc au rendez-vous, comme l’a suggéré une image publiée par M. Lecornu à l’issue d’une présentation du dispositif de lutte antidrone sur la base aérienne de Villacoublay, le 23 juillet. « Nous nous préparons à faire face à des menaces de types terroriste, contestataire ou d’usagers qui voudraient aller filmer les épreuves avec leur propre drone », a récemment résumé le général Arnaud Bourguignon, le responsable de la sécurisation aérienne pour les Jeux. Ce qui représentera 20’000 heures de surveillance… Pour les JOP de Paris, le système Helma P devrait être installé sur un véhicule de type Sherpa Light. En théorie, il est capable de détecter, de suivre et de neutraliser des mini/micro drones à au moins 1000 mètres de distance. Le ministère des Armées suggère que son taux de réussite est de 100 %, à condition que les conditions météorologiques s’y prêtent. Par ailleurs, tous les dispositifs déployés au titre de la lutte antidrone seront reliés au logiciel SAP [Situation Aérienne Partagée] qui, mis au point par l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA] et Thales, est en mesure de « synthétiser les données issues de plusieurs capteurs, destiné à la conduite et à au commandement d’opérations complexes et à la prise de décision en temps réel ».
  7. https://www.opex360.com/2024/07/25/la-france-et-djibouti-ont-trouve-un-accord-pour-renover-et-renforcer-leur-cooperation-de-defense/ Occupant une position stratégique aux abords du détroit de Bab el-Mandeb [mer Rouge], Djibouti intéresse plusieurs pays, dont les États-Unis, la Chine, le Japon ou encore l’Italie. Pays qui ont été autorisés à y implanter des emprises militaires. Mais, depuis son indépendance, en 1977, ce petit État de la corne de l’Afrique cultive des relations étroites avec la France pour assurer sa défense. En 2011, le traité de coopération militaire entre Djibouti et Paris [TCMD] fut reconduit, la France ayant ainsi renouvelé, selon les termes du président Sarkozy, son « soutien ferme et indéfectible à la République de Djibouti ». Pour autant, les Forces françaises stationnées à Djibouti [FFDj] n’échappèrent pas aux coupes budgétaires, leur format ayant été réduit… Au point que, en 2014, un rapport remis par les députés Gwendal Rouillard et Yves Fromion s’inquiéta pour leur avenir, des plans visant à réduire leur effectif à seulement 950 hommes ayant circulé à l’époque. Et cela alors que le traité reconduit trois ans plus tôt allait entrer en vigueur pour une période de dix ans. Finalement, après que l’État-major des armées [EMA] fit valoir qu’il fallait garder « au moins » 1350 militaires à Djibouti pour permettre aux FFDj d’honorer leurs contrats opérationnels et de rester « crédibles », le plan évoqué par les deux parlementaires ne fut pas appliqué. En 2017, lors d’une audition parlementaire, le général François Lecointre, alors fraîchement nommé chef d’état-major des armées [CEMA], fut très clair. « Je n’ai pas l’intention de lâcher un pouce de terrain à Djibouti. La zone, où nous sommes implantés, est extrêmement sensible et je ne pense pas que nous devrons nous en désengager dans les décennies qui viennent », avait-il affirmé. Le TCMD devant arriver à échéance le 30 avril 2024, le président Macron et son homologue djiboutien, Ismaïl Omar Guelleh, lancèrent des discussions non seulement pour le reconduire mais aussi pour le renforcer. Il était alors question de signer un nouvel accord dans le courant de l’année 2023. Seulement, les négociations auront été plus compliquées que prévu. A priori, celles-ci ont buté sur des considérations financières, le gouvernement djiboutien ayant réclamé une hausse importante du loyer payé par la France pour ses emprises militaires dans le pays. Loyer d’une trentaine de millions d’euros par an, dont Paris a commencé à s’acquitter en 2003, soit après l’arrivée des forces américaines au Camp Lemonnier… La partie française a-t-elle cédé devant les exigences djiboutiennes ? En tout cas, comme l’avait souligné l’ex-député Jean-Charles Larsonneur, dans un avis budgétaire rendu en octobre 2023, le « positionnement des FFDj est stratégique, » car « il offre aux armées un avantage opérationnel conséquent avec une capacité de projection vers différentes zones [détroit de Bab-el-Mandeb, mer Rouge, océan Indien]. Et d’insister : « La France est ainsi le seul pays de l’Union européenne à posséder de telles capacités militaires dans cette zone dont toute l’Europe dépend pour son approvisionnement [flux économiques, énergétiques, numériques, métaux rares]. Quoi qu’il en soit, un accord a fini par être trouvé. Les président Macron et Guelleh « sont convenus de l’aboutissement des discussions autour de la réforme ambitieuse du traité de coopération en matière de défense [TCMD] qui unit la France et Djibouti », a fait savoir l’Élysée, le 24 juillet. « La version rénovée du TCMD reflète l’excellence de la relation qui prévaut entre nos deux pays ainsi que la convergence de nos intérêts stratégiques », a ajouté la présidence française qui n’a cependant pas évoqué la signature d’un accord à ce stade. Pour rappel, la France assure la protection de l’espace aérien de Djibouti, avec notamment 4 Mirage 2000-5 mis à la disposition de l’Escadron de chasse 3/11 Corse. Ces appareils sont régulièrement relevés afin de ménager leur potentiel… Aussi, la question de leur remplacement par un « plot » Rafale pourrait bientôt se poser si le projet de M. Macron de céder des Mirage 2000-5 à l’Ukraine se concrétise. Reste que l’arrivée de Rafale à Djibouti n’est qu’une question de temps. De même que le renouvellement capacitaire des FFDj, ces dernières devant être progressivement dotées d’hélicoptères NH-90 Caïman TTH [à partir de 2025, ndlr], de véhicules blindés multirôles [VBMR] Griffon, d’engins blindés de reconnaissance et de combat [EBRC] Jaguar et d’engins de débarquement amphibie standard [EDAS]. Et cela nécessitera de réaliser des travaux d’infrastructure pour les accueillir. Note : Les FFDj englobent le 5e Régiment interarmes d’outre-mer [5e RIAOM], un détachement de l’Aviation légère de l’armée de Terre [DETALAT] , la base aérienne 188 « colonel Massart », une base navale et le Centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti [CECAD].
  8. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2024/07/pas-de-treve-olympique.html Au Moyen-Age existait la trêve de Dieu instituée par l’Église. Qui limitait toutes les guerres privées, entre seigneurs, du mercredi soir au lundi matin à certaines époques de l’année. Hier soir, dans une interview diffusée sur France 2 et Radio France, le président de la République a appelé à une trêve olympique et politique le temps des JO. Si la formule* est mentionnée avant chaque Olympiade, elle est rarement respectée. Et pourtant, sur le plan national quelques jours sans vociférations, coups de menton, menaces, outrances et exigences politiques seraient tellement bons. A l'extérieur, les Russes considèrent que des Jeux en France sont une magnifique opportunité pour lancer fake news et narratifs qui trouveront toujours un écho. Ces dernières heures, une vidéo présentant un faux combattant du Hamas menaçant la France est apparue sur les réseaux sociaux. Les spécialistes y voient une opération de déstabilisation de Moscou. Hier, c'est un ressortissant russe qui a été mis en examen pour « intelligence avec une puissance étrangère en vue de susciter des hostilités en France ». Cet homme de 40 ans a été écroué. * Cette trêve existait dans l’Antiquité. Photo : COJO
  9. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2024/07/la-statue-du-general-de-monsabert.html Lorsque j'était enfant, ma grand-mère avait coutume de dire "aujourd'hui, on ne respecte plus rien !". On peut appliquer le même constat en 2024 lorsqu'on découvre la statue du général de Monsabert vandalisée et jetée à terre...place des Martyrs de la Résistance à Bordeaux*. Monsabert, c'est une part de l'histoire de l'armée d'Afrique qui, après le débarquement allié en Afrique du Nord, le 8 novembre 1942, commande la 3e Division d'Infanterie algérienne qu'il mène pendant la fin des opérations de Tunisie puis en Italie où en mai 1944 la 3e DIA emporte Castelforte, ouvrant la porte de Rome aux Alliés. L'unité débarquera ensuite près de Toulon qu'elle libérera. Nommé commandant du 2e corps d'armée de la 1ère Armée française le 31 août 1944, Joseph Goislard de Monsabert quitte la 3e DIA et participe activement à la libération de Saint-Etienne, Lyon, Mâcon, Chalon, Autun et Dijon avant de prendre part aux campagnes des Vosges et d'Alsace et à la défense de Strasbourg. Celui qui avait été déchu de la nationalité française par le gouvernement dit de Vichy, commandera ensuite des Forces Françaises en Allemagne, Grand'croix de la Légion d'honneur, Compagnon de la Libération, Monsabert sera ensuite député RPF (gaulliste) des Pyrénées-Atlantiques (1951-55). Celui ou ceux qui ont accompli cet acte méprisable, savait (ent)-il (s) cela ? *Cette statue avait été inaugurée en 1985 par Charles Hernu, alors ministre de la défense. Photo : © Radio France - Océane Boisseleau
  10. Non justement sans rémunération vu que j'ai épuisé la totalité des congés maladies ordinaire mais j'espère quand même que ma carrière dans l'armée ne s'arrêtera pas là pour une stupide blessure en service et que je pourrais revenir...
  11. Passer deux mois chez soi rémunéré faisant fi (je me répète) des avis des médecins, vous pouvez le croire. BTX
  12. Merci beaucoup. Aucun moyen donc de me guérir chez moi même sans solde, jusqu'à la fin de mon contrat et revenir dans l'institution même 2-3-4-6 mois après ?
  13. Vous semblez nier l'évidence : votre état physique ne vous permet pas de construire un avenir durable dans l'institution. L'avis du PEVAT est CONSULTATIF. La décision, après recueil de l'avis des médecins (spécialiste HIA de poids et médecin CMA), appartient au commandement. J'arrête-là le laîus en vous souhaitant bonne chance BTX
  14. Le PEVAT est de mon côté voyant vraiment mon envie mais je ne sais pas quel impact il peut avoir concrètement. Commission de réforme pour 2 mois restant sur mon contrat ? En sachant que si on me met en CLM admettons je n'ai pas le droit à une solde donc on ne me payera pas
  15. Vous allez droit vers le conseil de réforme. L'armée ne peut se payer le luxe "d'entretenir" mois après mois un garçon dans l'impossibilité physique d'assurer sa fonction. BTX
  16. Et nous on souhaiterait savoir qui se cache derrière ROMARIC ! ici
  17. Oui j'ai essayé d'être le plus clair possible merci de votre réponse ! Je comptais dans tout les cas me rendre à ces deux rendez vous. Ce qui m'inquiète le plus c'est l'après. Car le dernier médecin militaire que j'ai vu pour la première fois qui n'avait jamais vu mon dossier n'avait pas souhaité me mettre en arrêt et m'avait juste dit : "Soit réforme, soit HIA". J'ai bien sûr refuser la réforme souhaitant revenir dans l'armée plus tard. L'après c'est aussi le fait qu'actuellement je ne peux pas rebosser. Ça serait remettre mon genou à 0 comme si les séances de kiné n'avaient jamais été faites. En sachant que mon contrat se termine début octobre
  18. Très clair. Que dit l'instruction : " 2. CONGÉS DE LA POSITION D'ACTIVITÉ : LE CONGÉ DE MALADIE. 2.1. Définitions. Le congé de maladie, prévu à l'article 47 de la loi portant statut général des militaires est la situation du militaire qui interrompt son service en raison d'une maladie ou d'une blessure le plaçant dans l'impossibilité d'exercer ses fonctions. 2.2. Conditions d'attribution. Le congé de maladie est attribué sur demande ou d'office par le commandant de la formation administrative d'affectation ou d'emploi sur le fondement d'un certificat établi par le médecin, le chirurgien-dentiste ou la sage-femme qui en a prescrit la nécessité. La date de prise d'effet du congé de maladie est celle de la cessation du service. 2.3. Contrôle en cours de congé. Il peut être procédé au contrôle médical d'un militaire en congé de maladie afin de s'assurer que ce congé est médicalement justifié. A cet effet le commandant de la formation administrative ou d'emploi du militaire concerné transmet au directeur régional du service de santé dont il relève une demande de contrôle médical argumentée ainsi que les documents suivants : - une synthèse documentée du dossier médical, accompagnée d'un avis médical. Ces documents sont transmis sous pli confidentiel médical ; - un état signalétique des services ; - une copie du feuillet récapitulatif de congés liés à l'état de santé. Le directeur régional du service de santé fait procéder au contrôle médical de la façon suivante : - sur pièce par l'étude des documents transmis à l'appui de la demande ; - à l'adresse à laquelle le militaire a été autorisé à bénéficier de son congé. À l'issue d'un contrôle médical sur pièces, le directeur régional du service de santé peut, s'il le juge nécessaire faire convoquer le militaire dans un service médical d'unité. Dans ce cas, si le militaire n'est pas en mesure de se déplacer, le directeur régional peut être amené à organiser son transport vers le service médical désigné pour l'examiner. Le médecin désigné en charge du contrôle ne peut exercer dans la même formation que le militaire contrôlé. Dans tous les cas, le commandant de formation ou d'emploi à l'origine de la demande de contrôle reçoit du directeur régional du service de santé des armées les conclusions de celui-ci. 2.4. Cessation du congé maladie. Les droits à congé de maladie d'un militaire sont de 180 jours acquis sur une période calendaire de 12 mois immédiatement antérieure au premier jour de congé de maladie. Dès qu'il est à nouveau apte, le militaire reprend son service. Lorsqu'un militaire n'est pas apte à reprendre son service après avoir bénéficié de 180 jours de congés de maladie, il peut se voir attribuer un congé de la position de non activité. En conclusion, vous avez tout intérêt à vous rendre aux différentes convocations: le HIA de Bordeaux et le CMA. L'avis de votre kiné est une chose (au passage, il n'est pas médecin et oeuvre dans le privé). Celui du médecin militaire, une autre qui pèse très lourd sur votre avenir. BTX
  19. Bienvenue à vous Excellente idée que ce "RETEX". BTX
  20. Bonjour j'étais matin 4 ans sur le Charles de Gaulle. Je vais entreprendre un VAE et on me demande mon EGS (relevé de navigation) qui ne m'a pas était donné lors de mon débarquement. Pouvez me dire où je peux en faire la demande s'il vous plaît ? Merci beaucoup
  21. Bonjour à tous, je me permets de faire un post informatif le plus complet et à jour possible pour l'armée de l'air car je suis passé par là et je m'occupe actuellement d'une partie instruction en tant que réserviste. Généralités : Si vous souhaitez rejoindre la réserve de l'AAE, vous devez en général passer par un parcours en 2 phases : PM Air = Préparation Militaire Air (7 jours) et FMIR = Formation Militaire Initiale du Réserviste (2 fois 12 jours). En fonction du lieu où vous passez vos premières formations, elles peuvent se faire ou non dans la même année civile. Ouvertes aux personnes de plus de 17 ans (à signature du contrat ESR = Engagement à Servir dans la Réserve) elles se font très souvent pendant les vacances scolaires. Il faut savoir que les limites d'age pour la réserve ont toutes été revues à la hausse (manque de personnel) et donc vous pouvez postuler jusqu'à 40 ans et continuer la réserve jusqu'à 72 ans. En fonction de votre parcours et de vos diplômes, vous pouvez par exemple rentrer directement en tant qu'officier (Cf lien N°3). Qui contacter ? : Les contacts à privilégier pour le recrutement sont en général les CIRFA. Cependant comme les réformes pour la réserve bougent relativement souvent, ils ne sont pas toujours au courant des dernières informations et de ce qui se passe pour les recrutement. Il faudra donc contacter directement la Base Aérienne où vous souhaiter être posté (ou un EAR = élément rattaché air) pour obtenir les informations sur les dates de PMAir et FMIR ainsi que les documents à fournir. Le contact jusqu'à la fin 2024 est le CIIRAAE (centre d'instruction et d'information des réserves de l'armée de l'air et de l'espace) cependant celui-ci va être absorber par les BRH (Ressources Humaines) des Base aériennes. Donc N'hésitez pas à appeler l'accueil et à demander qu'on vous transfère au bon interlocuteur (normalement le chef BRH ou le chef de la Division Recrutement Jeunesse). Aussi, le Bureau réserve et Garde nationale (BRGN) est le bureau qui encadre la réserve militaire. Il peut être un interlocuteur possible et une adresse mail à récemment été mise en place. Cependant c'est une adresse générique (pas spécifique à une base aérienne) pour répondre aux questions réserve : drhaae-reserves-air.contact.fct@def.gouv.fr Pour des candidatures spontanées : drhaae-sdrrj-brgn.resp-recrut-reserves.fct@intradef.gouv.fr Des liens utiles : 1) ROC = réserviste opérationnel connecté -> site où vous pouvez retrouver les différents postes disponibles et en général les dates de PMAir et FMIR https://www.reservistes.defense.gouv.fr/lister-postes 2) Site interarmées de la réserve -> vous pouvez retrouver des informations générales (pas toujours à jour) https://www.reserve-operationnelle.ema.defense.gouv.fr/index.php/armee-de-l-air-et-de-l-espace/la-reserve/historique 3) Site de recrutement de l'AAE (Devenir Aviateur) -> Avec sa partie réserve, vous pouvez retrouver les différents parcours et les dernières informations de recrutement. https://devenir-aviateur.fr/la-reserve-operationnelle Réseaux sociaux : Vous avez Instagram et Facebook de possible pour suivre les actualités de la réserve air : https://www.instagram.com/reservesair/ https://www.facebook.com/reservesAir/ J'espère que cela pourra être utile et je reste disponible si vous avez des questions. En PJ, l'image explicative du cursus pour le recrutement et la formation du réserviste.
  22. Bonjour, depuis quand attendais tu ta réponse ? Car j’ai passée mes tests fin juin pour maistrance incorporation fin août et je n’ai toujours pas de réponse … Ça commence à m’inquiéter. Merci d’avance
  23. Bonjour, j'ai atteint les 180j d'arrêt de travail pour une grosse blessure pendant ma formation dont la guérison reste pour l'instant un mystère même si le kiné arrive à arranger les choses au fur et à mesure. Le dernier arrêt maladie d'un mois a été pris chez un médecin civil début juillet car cela faisait un peu plus d'un mois que je forçais sur ma blessure en prenant du tramadol et ça ne pouvait plus durer. (Le nouveau médecin militaire que je n'avais jamais vu, refusant de me prescrire un autre arrêt. J'en avais parlé à l'assistante sociale du régiment ainsi qu'au PEVAT.) J'ai donc reçu une lettre ce matin me disant que j'aurai atteint les 180j d'arrêt le 23 juillet (il y a deux jours) et que je serai compté en absence irrégulière à partir du 31 juillet par mon régiment. La période d'absence injustifiée sera soit décomptée de mes droits à permission soit ne sera pas rémunérée. On m'a ensuite dit que : "En application du code de la défense, vous serez rayé des contrôles dans les conditions prévues à l'article R. 4137-92 sans pouvoir bénéficier des garanties de la procédure disciplinaire" Toutefois, avant que ne soit prononcée la cessation de mon état militaire, je peux encore régulariser ma situation en me rendant au CMA de mon régiment le 2 août. Le fait est que je suis un peu perdu et tout ça me donne pas mal la boule au ventre. Que se passe t-il? Comment cela va t-il se passer ? Que dois je faire concrètement ? En sachant que je traîne cette blessure depuis la FGI et que j'ai eu des montagnes russes car quand ça allait mieux j'ai dû retourner travailler donc c'est reparti directement, j'avais dû reprendre et finir ma fgi ect... Mon kiné ne veut absolument pas que j'aille retourner travailler car je ne suis absolument pas en état et m'avait même demandé d'aller voir mon médecin traitant pour une prolongation d'arrêt. J'ai aussi un rdv à l'hôpital militaire Robert Piqué à bordeaux le 30 juillet qui avait été pris par le médecin militaire qui n'avait pas souhaité me prolonger mon arrêt malgré mes douleurs et qui a donc été pris par le CMA de mon régiment à sa demande. Car celle-ci me parlait de réforme définitive en alternative et je ne voulais pas. Je précise aussi que avant que mon médecin militaire habituel soit muté je devais être inapte à l'engagement pour bien me soigner chez moi puis revenir plus tard avec un nouveau contrat mais vu que je n'étais plus en période probatoire (contrat VDAT), ils se sont arrangé pour me faire un "emploi sédentaire strict". Belle connerie d'ailleurs ce terme vu que nous sommes autant en mouvement que les autres. Ça a donc causé un état pire qu'avant le début de mon arrêt (vu avec mon kiné par des comptes rendus écrit). C'est un peu long mais merci à vous ! C'est une situation administrative vraiment très stressante
  24. Bonjour à tous, Alex, réserviste dans l'armée de l'air. Après avoir feuilleté le forum qui m'a aidé dans mes recherches et démarches auparavant, j'ai finalement décidé de m'inscrire et à mon tour de partager des informations et des conseils (axés réserve). Je vais voir pour faire un post récapitulatif avec les dernières news si cela peut servir aux autres. N'hésitez pas à me contacter si besoin. Bonne journée.
  25. Bonjour, J’aimerais savoir le barème de natation du 100m + 10m sous l’eau ?
  26. Bonjour, je voulais savoir si il est possible de se spécialiser en tant que réserviste comme les militaires d’active ? PS: Je vais probablement faire ma réserve au 5RD
  1. Charger plus d’activité

© Aumilitaire - Contact - CGU

×
×
  • Créer...