Encore salut,
Je poste encore et encore, afin de tout rassembler dans le même topic, voici un autre document officiel, qui divulgue en détail les valeurs d'aptitude médicale :
http://www.defense.gouv.fr/sante/mediatheque/documents-de-reference/determination-de-l-aptitude-medicale-a-servir-bulletin-officiel-des-armees
J’y fais un bref résumé des critères d'évaluation :
En intro (p. 20, art. 4), les différents points sur lesquels l'aptitude est notée et leurs sigles :
S : ceinture scapulaire et membres supérieurs. I : ceinture pelvienne et membres inférieurs. G : état général. Y : yeux et vision. C : sens chromatique. O : oreilles et audition. P : psychisme.
Un sujet commence avec un coefficient 0 (aptitude totale). Des coefficients de 1 à 6 qualifient chacune des contraintes physiques ou psychologiques selon la gravité, le niveau de rétablissement, les séquelles et l’évolution (p. 20-22, art. 5, 6, 7 et 8) :
S, I, G, Y, C, O 1 : aptitude à tous les emplois des armées
P 1 : aptitude à tous les emplois des armées avant la fin de la période probatoire.
S, I, G, Y, C, O 2 : autorise la plupart des emplois militaires.
P 2 : limitation partielle et temporaire de l’aptitude.
S 3 : limitation importante du potentiel fonctionnel du membre supérieur.
I 3 et G 3 : restriction appréciable de l'entraînement physique au combat. Limite l'éventail des emplois.
Y, C, O 3 : autorise la plupart des emplois militaires. P 3 : inaptitudes temporaires.
S, I ou G 4 : exempte de tout entraînement physique au combat et limite l'affectation des sujets à des activités essentiellement sédentaires. Y 4 et O : normes minimales pour la conduite des véhicules du groupe II (poids lourds…). P 4 : inaptitude définitive à servir.
S, I, G, O 5 : réduit l’aptitude à des emplois sédentaires. Y 5 : rend incompatible avec de nombreux emplois opérationnels. Reste compatible avec la majorité des emplois de soutien. P 5 : inaptitude totale et définitive.
S, I, G, Y, C, O, P 6 : inaptitude totale.
D’autres éléments sont à prendre en compte, bien évidemment. Comme l’indice T (temporaire), par exemple, qui peut être affecté à une contrainte susceptible de guérir ou d’évoluer favorablement ou qui marque un doute quant à la réalité des syndromes fonctionnels (p. 22, art. 9). C’est pour cela que le document doit être parcouru en long, en large et en travers si on veut vraiment en savoir plus.
On a, ici, quelques indices sur l’évaluation et on peut se faire une idée de ce qui nous attend mais on ne peut s’auto-diagnostiquer. Là encore, tout repose sur l’évaluation du médecin militaire à l’instant T.
Sur ce, bonnes évaluations à toutes et à tous.