Je me permets d'intervenir pour rebondir sur votre vision du gendarme départemental "au bord des routes".
En premier lieu, il faut savoir que l'activité type police de la route, représente que 10 à 15% de l'activité du gendarme départemental.
La grande part du travail est l'enquête judiciaire (violences, vols, escroqueries, agressions sexuelles; il s'agit des thèmes récurrents) et vient ensuite la surveillance générale (patrouilles à pieds ou en véhicule à la recherche du flagrant délit, contacts avec la population et entreprises, etc).
Ensuite il y a les interventions diverses et variées (en majorité différents de voisinage, bagarres, accidents de la route).
Bien entendu, en fonction de votre affectation, il y a plus ou moins de charge de travail imposée. Plus ou moins d'enquêtes, plus ou moins d'interventions, etc.
Le gendarme départemental est étrangement le plus confronté aux interventions. Il est parfois appuyé par le PSIG (malheureusement vu l'assiette territoriale de ce dernier, ils arrivent souvent trop tard et c'est à la brigade de gérer l'intervention) lorsque c'est "chaud". Le PSIG contribue toutefois aux opérations particulières (interpellations à risques surtout) mais presque toujours avec la brigade territorialement compétente.
Si vous avez des questions, n'hésitez pas. Il y a beaucoup à dire sur la gendarmerie car il y a évidemment pas mal d'ombres à ce joli tableau.