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  1. Bonjour, Tout juste revenue d'une PMD à l'ENSOA, je vous partage le récapitulatif des épreuves et coefficients pour le recrutement direct en vue du CM1 tel qu'affiché dans les bataillons. J'ai constaté qu'il existait déjà un post de 2017 à ce sujet mais il semblerait y avoir eu quelques différences depuis. Sait-on jamais, peut-être que ça servira à quelqu'un...
  2. Bonjour, bonsoir, Actuellement candidate EVSO, j’ai été amenée il y a peu à effectuer une PMD à l’ENSOA et voici mon RETEX. Bonne lecture ! DIMANCHE Une navette surprise nous attend à la gare de Saint-Maixent pour nous amener à l’ENSOA. Nous sommes alors répartis dans deux PM différentes, la mienne étant constitué de 29 stagiaires dont 2 féminines, un des candidats ne s’étant jamais manifesté. La soirée est calme et se ponctue uniquement d’un cours sur les grades, simple révision pour la plupart d’entre nous. LUNDI La journée est à peu de choses près aussi calme que la veille avec un réveil syndical à 6h tapante au son du clairon. On découvre l’ordre du toit et l’OS, on passe en vitesse à la vitesse médicale (une simple feuille avec à peine dix questions à remplir et un test de grossesse pour les féminines) et surtout on reçoit notre paquetage ! Il était temps… On faisait bien tâche à l’ordinaire lors du petit-déjeuner en civil, cela dit on se distingue encore par nos « magnifiques » chapeaux de brousse. L’après-midi, certains perçoivent de l’armement (PAMAC 50, MAG 58, HK 416, lance-roquette) qu’on passera plusieurs heures à découvrir, monter et démonter. On découvre aussi notre chant de section (Nos Anciens du Liban) sur lequel on s’entraînera à chanter dès qu’une micro-pause se présentera. MARDI Les choses sérieuses commencent ! Au programme, parcours d’obstacles ! Après un bel échauffement à coups de relais et de burpees, on découvre les obstacles bas. Les féminines aussi peuvent s’entraîner sur tous (avec l’aide du sergent pour ma part, autrement je serais encore dans la fosse), mais 4 de ces obstacles ne sont pas pris en compte lors des évaluations (planche irlandaise, fosse, mur, gué). Dans l’ensemble, ce n’est pas clairement pas simple mais aucun de ces obstacles n’a l’air insurmontable. L’après-midi, nous percevons chacun un HK 416 et on s’entraîne au chargement, à la visée, au déchargement, on découvre les règles de l’ISTC mais toujours sans tirer. On commence aussi à chanter en marchant et personnellement je trouve ça plus simple mais au vu des difficultés chez certains qui relèvent presque de la psychomotricité, ce n’est pas un avis partagé par tous. On en aura pourtant passé des heures à marcher au pas… Au passage, les rangers commencent à se faire sentir… MERCREDI On commence la journée par le lever des couleurs en chantant la Marseillaise puis on enchaîne sur une séance de sport avec un petit footing de 35-40mn, des accélérations, du renforcement musculaire et du grimper de corde. On nous dispense ensuite un cours expéditif sur le renseignement et les différents véhicules de l’armée française puis on découvre l’OS en pas de gymnaste, vraiment sympa et pour le coup très facile à suivre, le simple fait de crier « 3, 4 » motive énormément. L’après-midi, la partie tant attendue de la PMD arrive : le terrain. Après avoir perçu notre petit paquetage (rations et red guns), on s’envole pour Avon où nous sommes répartis en trois groupes et alternons les ateliers : ramper jusqu’à une planque et identifier des véhicules avec jumelle, C4, orientation avec boussole. On installe ensuite notre campement avec des bâches dans la forêt mais finalement l’adjudant décidera de nous faire dormir dans les granges au vu de la météo terriblement peu clémente (à l’image de celle que l’on a eue toute la semaine). La soirée est de loin la plus tranquille de la semaine avec un dîner bien costaud mais la nuit à même le bitume à alterner les tours de garde en binôme sera quant à elle bien moins reposante. JEUDI Après une nuit pour le moins compliquée, le réveil est encore pire. Le sergent n’est clairement pas de bonne humeur après qu’un des gars (qui ne l’avait pas reconnu) lui ait sorti « File-moi ta lampe pour que je retrouve mon gun », ledit « gun » étant à toujours garder sur soi, et il nous le fait savoir. On enchaîne les punitions jusqu’à l’arrivée des véhicules. A jeun, contusionnés comme jamais et avec peu de sommeil à notre actif, c’est vraiment difficile. Heureusement, on nous accorde une pause de 40mn en guise de REMEC, du jamais vu, avant de nous envoyer faire de la course d’orientation relativement tranquille qui nous permettra surtout de mieux découvrir l’étendue de l’école. Aussi inattendu que cela puisse paraître, on a aussi eu une présentation des assurances et mutuelles militaires par Allianz. L’après-midi, nous avons l’occasion de découvrir le SITTAL. Faute de pouvoir s’entraîner au tir au HK (manque de munitions et de bouchons d’oreilles), on enchaîne les scénarios de tir avec le bon vieux FAMAS, clairement la meilleure activité de la semaine. Mais c’est aussi le moment de rendre les paquetages, exception faite des rangers et d’un treillis propre à garder pour la cérémonie du lendemain. Au passage, concernant les cérémonies, ce soir-là avait lieu la remise de galons chez une promotion. C’était vraiment sympa de voir tous ces uniformes de sortie. On nous libère dès 19h le soir, ils ont dû voir à quel point on était épuisés mais on profite de ce temps en plus pour s’entraîner à nouveau à chanter VENDREDI Le séjour touche à sa fin. La matinée est dédiée aux TIG à fond, aussi bien dans le bâtiment que sur la place d’armes (qu’est-ce-qu’on aime ramasser les feuilles mortes en plein automne) puis après un dernier entraînement à l’OS et au chant, c’est enfin l’heure de la cérémonie de fin devant le lieutenant-colonel puis celle de rendre le treillis. Un dernier repas à l’ordinaire en civil, comme à notre arrivée et la boucle est bouclée. Nous voilà en route à marcher sous la pluie mythique de Saint-Maixent direction la gare avec, on l’espère tous, un retour dans les prochains mois. Dans l’ensemble, les cadres nous ont vraiment ménage, l’idée n’étant pas de nous dégoûter. Si on avait dû faire des pompes ou du gainage à chaque fois qu’un gars était en retard ou avait son col mal mis, on y serait encore. A noter quand même que dès qu’on vous demande de faire ou d’aller chercher quelque chose, c’est forcément en courant. Tu marches, tu es mort. Le programme aura été complet et intense, les cadres essayant de nous en montrer un maximum en peu de temps et de nous inculquer les bases les plus rudimentaires. D’après les dires du sergent « Si vous n’êtes pas épuisés à la fin de la semaine, je n’aurai pas rempli ma mission ». Soyez rassuré sergent, nous sommes tous morts.
  3. Hello ! Mes deux premiers rdv ont aussi eu lieu en mai et en juin puis mon conseiller m’a recontacté en juillet pour me fournir le dossier à amener au CSO. Je ne connais pas les délais de traitement de dossier mais si effectivement ta commission était prévue en août, ça me semble serré. As-tu essayé de recontacter ton conseiller ? J’imagine que la période estivale est toujours un peu compliquée à gérer. Tu candidates aussi pour l’ENSOA ?
  4. Mais je vous en prie, j'ai bien conscience de l'utilité de ces RETEX pour en avoir moi-même lu plus qu'il n'en faut, autant en faire profiter les autres maintenant ! Quand sont prévus vos tests et quelle rentrée visez-vous ? Effectivement, je ne serais pas contre mais maintenant reste à en trouver. Je me doute bien que le niveau y est corsé mais il faut bien se challenger un peu de temps en temps ! Pour ce qui est de l'accessit, on verra. Dans l'immédiat, mon billet d'entrée pour Saint-Maixent me suffirait 😅.
  5. @Yann pyromane et @BTX merci beaucoup pour vos messages, j'avoue que je n'avais pas conscience que mon "niveau" puisse engendrer de tels commentaires mais en réalité la question d'une candidature en tant qu'OST ne s'est pas posée. J'envisageais de candidater pour cette filière l'année dernière mais des problèmes de santé m'en ont empêchée et pour cette année (dernière chance avant les 25 fatidiques), il aurait fallu ouvrir mon dossier avant le 10/01. Or à cette date, je parvenais à peine à remarcher et n'envisageais tout simplement de pouvoir retrouver une quelconque forme physique à temps pour les épreuves du mois d'avril. Effectivement, c'est dommage mais je ne peux rien y faire et je ne doute pas qu'un parcours via l'ENSOA soit tout aussi enrichissant, l'idée étant bien entendu d'enchaîner avec l'EMIA modulo les "quelques années dans la musette".
  6. Bonjour à toutes et à tous, Après avoir épluché une quantité astronomique de RETEX en tout genre sur le forum (merci mille fois pour cette mine d’or), il est temps pour moi d’apporter ma pierre à l’édifice avec un descriptif de mon passage au GRS NO de Rennes. Bonne lecture et bon courage pour les prochains ! Lundi matin Rendez-vous à 9h devant le GRS pour les Bretons, les autres étant arrivés la veille au soir Notre session comporte 13 candidats (7 Terre, 3 Air, 3 Marine) dont 3 féminines. Les profils sont vraiment variés (du maître-chien au commando en passant par la BSPP) mais comporte quasi-exclusivement des EVAT, seuls quelques sous-officiers et aucun officier. Le séjour commence par une séance d’information et de présentation des OPEX, OPINT, corps d’armes et insignes, le tout très centré sur l’AdT, et on en profite pour se présenter. Et là, stupéfaction générale quand le premier de notre session n’est déjà pas capable de donner sa spécialité. A noter qu’il était déjà arrivé 10mn en retard après sa pause clope, s’était endormi au début de la présentation et était constamment avachi à bailler à s’en décrocher la mâchoire. Je me demande toujours ce qu’il faisait là mais par la suite d’un commun accord le reste de la session le surnommera (affectueusement bien entendu) « le boulet ». On nous installe ensuite dans les dortoirs et direction l’ordinaire à 11h où on note une vraie scission entre les différentes armées qui semblent ne se mélanger sous aucun prétexte : la Terre à l’entrée, l’Air tout au fond et pas de Marin en vue. A noter, c’est un dessert par personne, ce qui n’empêchera bien entendu pas le boulet d’en prendre… 4, et de se faire reprendre haut et fort. Bon départ, camarade. Lundi après-midi Rendez-vous à 14h pour la visite médicale, c’est là que les choses sérieuses commencent. Bien entendu quand on vous dit 14h, c’est 13h55. Car comme l’a souligné notre caporal-chef, « un militaire à l’heure c’est un militaire en retard ». De toute façon, on a bien compris que l’ensemble du séjour consisterait à se dépêcher d’attendre. On commence tous par le test urinaire si millimétré que le processus aurait sa place dans une usine Ford et qui vise à vérifier le sang, le sucre et les protéines. La présence de stupéfiants n’est a priori vérifiée qu’à l’incorporation. Viennent ensuite : Visuel : Récitez 6 lettres en vous cachant l’œil droit puis le gauche (30s montre en main) Auditif : Un clic sur la manette à chaque son d’une fréquence pour l’oreille droite puis la gauche (attention ça démarre sans prévenir) Visuel bis : Regardez la montgolfière (pour voir à travers votre âme comme l’a dit l’ophtalmologue et apparemment ça se voit que je ne suis pas un bébé 2000, j’ai encore des bons yeux), test d’Ishihara pour la daltonisme, test de vision en relief avec des Pacman tournés dans tous les sens Mesure du poids, de la taille, de la tension et un ECG Après tout ça, vous aurez sans doute droit à une attente interminable (comptez jusqu’à 2h pour les moins chanceux) avant d’avoir à affronter le boss final : la visite médicale. Bien entendu, personne n’oublie son carnet médical, de toute façon il commencera par le lire ainsi que votre dossier pendant une bonne demi-heure avant de vous convoquer enfin dans son bureau. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’après avoir décortiqué tous vos antécédents aussi longtemps, ils vont droit au but. J’ai moi-même été accueillie par un charmant « Vous avez du croire que vous alliez mourir ? D’ailleurs vous avez failli mourir ! ». Ah mais bonjour à vous aussi mon colonel… Vous blablaterez aussi longtemps que nécessaire pour qu’il vérifie point par point chaque élément nécessaire à souhaits d’orientation. A savoir que le 2eRH requiert aussi l’habilitation chasseur alpin (en gros si vous faites 2m c’est mort). En réalité, il faut quand même un peu préparer cette visite car il vous demandera les mois exacts pour tel ou tel événement (opération, fracture, fin de la cigarette,…). Puis comme pour toute visite médicale, vous aurez le droit à une vérification de la colonne vertébrale, des genoux, du cœur, de la respiration… Plus une palpation intime pour les messieurs. Le bilan des courses est assez négatif chez nous et les quotas Terre/Air/Mer se rééquilibrent : Terre : 2 inaptes : Une évidence pour le boulet essoufflé rien que pour marcher jusqu’à l’ordinaire mais un coup de massue pour le second qui postulait au 35eRI (une sombre histoire de souffle au cœur qui a a priori 95% de chance de passer à l’expertise moyennant une attente de 4-6 mois (si tu passes par là n°3 de la team blanc, bon courage !). Air : 1 inapte temporaire qui a non seulement pu poursuivre les tests au CSO mais surtout à qui l'assistante médicale a directement pris rdv à Brest la semaine suivante quand elle a vu qu'il candidatait pour une incorpo en septembre (commando Air). Pour ma part, cette demi-journée était de loin la plus redoutait mais elle se finit en beauté avec un SIGYCOP de 1.1.2.1.1.1.0 malgré quelques documents manquants selon les dires du médecin sans pour autant qu’il n’apporte de précision. On fait alors chacun un bilan avec le caporal-chef qui nous demande des infos sur notre projet, situation familiale, travail, conso d’alcool, sports, hobbys et surtout nos objectifs pour le lendemain. Pour ma part, je me surprends à répondre palier 8 au LL, 30 tirages, 55 squats alors que je n’ai jamais atteint aucun de ces trois barèmes mais bon, il faut se fixer des objectifs. Ensuite plus le temps d’attendre, on se rend directement à l’ordinaire alors qu’il n’est que 17h45 pour embrayer sur une deuxième présentation des métiers et formations au sein des armées. A mon sens, la présentation n’avait pas vraiment de plus-value mais ce fut surtout le moment de me rendre compte que certains venaient VRAIMENT les mains dans les poches. Alors petit conseil aux futurs candidats qui passent par là. Sinon vous visez MDR, commencez par savoir ce que veut dire MDR. En bonus, soyons fous, renseignez-vous sur ce qu’est un CFIM et combien de temps vous y passerez (10 semaines, c’est cadeau). D’après l’adjudant-chef en charge de la présente, 50% des EVAT abandonnent dès le premier mois. Dans le même genre, chers camarades candidats EVSO, il est non seulement recommandé de savoir situer l’ENSOA sur la carte mais aussi de savoir que passerez aussi par une école de spécialité avant de rejoindre votre régiment. En définitive, beaucoup de candidats manquent cruellement d'informations sur leur projet. Sur ce, direction le dortoir avec extinction des feux à 22h (et oui les caporaux-chefs viennent vérifier). Mardi matin Le stress pointe le bout de son nez chez tout le monde, sans exception. Après un petit-déjeuner plus que frugale à 6h20, on assiste à une démonstration de levée des couleurs où un volontaire lit le texte nous expliquant en quoi consiste la cérémonie. Entre temps, nous avons pu retrouvé nos caporaux-chefs qui ont complètement changé de personnalité pendant la nuit. De froids et tout le temps en train de crier, ils sont devenus souriants et enchaînent les blagues. Ils doivent être contents de voir que nous sommes enfin capable de nous ranger en colonne par numéro de badge, ou peut-être essaient-ils juste de nous dérider un peu avant le sport. Car horaires d’été obligent, le Luc Léger ça ne se court qu’à la fraîche à 7h30 par ici. On nous répète les consignes au moins trois fois, on assiste au passage de la session nous précédant (une fille arrêtée au palier 5, deux gars tiennent jusqu’au 12) et ça y est, c’est à nous. A noter qu’il n’y a pas de ligne marquant la marge des 1m, c’est selon la propre appréciation du sergent et il se montre vraiment conciliant. Chez nous, les premiers gars craqueront à 9 (dont un qui se vantait la veille d’arriver au 15) et un marin tiendra jusqu’à la fin. On enchaîne avec les tractions et tirages verticaux sans plus de pause que le temps de marcher jusqu’à la salle de sport assez vétuste. Chez les mecs, le nombre de tractions réalisées va de 1 à 22 et le silence est de mise. Chez les filles, l’ambiance est aux encouragements. Nous ne sommes peut-être que 4 (2 sessions confondues) mais on n’entend plus que nous. Nous sommes notre propre fan club et ça paye. On explose toutes nos records, c’est du jamais vu pour ma part. On finit alors par les squats alors que les cuisses sont encore bien à vif. On passe par huit, chacun avec un évaluateur qui compte à côté de vous. Les consignes ont changé il y a quelques mois et il faut garder les bras tendus tout du long. Alors autant les sergents se sont montrés TRES indulgents pour le Luc Léger et le tirage, autant pour les squats, ça décompte sévère. Pour ma part, quand mon adjudant-chef m’a signalé la dixième, j’en étais déjà à 15 dans ma tête, et ça n’arrête pas mais au moins c’est pareil pour tout le monde. Une seule phrase résonne dans la salle : « remontez bien ». Au final, pour les féminines de ma session, les résultats sont on ne peut plus homogènes : LL : 8’15 / 8’15 / 8’15 Tirages : 61 (25kg) / 41 (30kg) / 40 (30kg) Squats : 45 / 55 / 60 Pour ma part 8’15, 41 tirages, 55 squats. J’ai tenu mes engagements vis-à-vis du caporal-chef et je ne pourrais pas être plus contente. C’est bien au-dessus de mes performances en entraînement (7’30, 26 tirages, 52 squats). Il n’y a rien de tel que la motivation du groupe. Quels que soient vos scores à la maison, ils n'en seront que meilleurs au CSO. J’en profite pour rappeler qu’au tirage le poids soulevé dépend de votre propre poids : <55kg 55-65kg >65kg 25kg 30kg 35kg La légende raconte qu’au CSO de Rennes, le record est de 200 tirages à 25kg et encore, ce sont les évaluateurs qui l’ont stoppée. De même, l’information étant difficile à trouver (tout le temps changeante ?), voici les paliers à atteindre pour avoir ce qu’ils appellent un dossier « supérieur » selon les critères de l’AdT : LL F 7 / M 10 Tirages 40 / Tractions 13 Squats F 53 / M 60 On parle beaucoup de la difficulté à réaliser les squats après le Luc Léger mais pas assez de la démarche bancale qu’on a tous pour marcher de la salle de sport jusqu'à l'hôtel des candidats. C’est une bonne chose qu’il n’y ait pas d’escalier sur la route. Là c’est 20mn pour se doucher avant d’enchaîner avec le test de personnalité de 241 questions (très répétitives) en 50mn. Il est clairement faisable en 20mn. Les aviateurs et les marins passent l’anglais dans la foulée puis on va déjeuner à 11h. Mardi après-midi On reprend nos places dans la salle de test et c’est parti pour les épreuves de tests psychotechniques avec brouillon, dans l’ordre : Test de logique (je n’avais pas compris la consigne et pensais qu’il fallait trouver la face opposée du dé pendant les 10 premières minutes, difficile de rattraper le retard…) Pivoter les formes à 10/10 Maths à 10/10 Mots synonymes / intrus à 10/10 Codage à 10/10 Et enfin, le test d’anglais de 150 questions en 50mn mais faisable en 15mn et surtout qui comporte au moins 4-5 erreurs selon les dires du major qui nous l’a fait passé, voire plus d’après le gars bilingue de notre session (140/150). D’après mon évaluateur, es candidats se répartissent en deux groupes : 0-50 (les MDR pour qui l'anglais ne comptent pas et qui répondent au pif), et les autres à 100-150. Pour ma part, ce seront 122 bonnes réponses. Et enfin, le Saint Graal après une nouvelle belle attente : l’entretien. Censé durer 30-40mn, il a pris 1h20 en ce qui me concerne. A priori vous passerez avec quelqu’un relativement familier de votre spécialité. Dans le groupe, deux gars ont mis une chemise, sinon l’ensemble du groupe à respecter l’adage de McDo "Venez comme vous êtes est respecté", même du côté des deux autres filles en crop-tops tout au long du séjour (j'avoue, je valide moyen). 1e partie : Se présenter, projet, hobbys, sport, motivation, travail,... 2e partie : Questions persos : Qu'est-ce-qui vous stresse / Qu'est-ce-qui vous met en colère / Pourquoi pas officier / Pourquoi l'armée / Comment réagissez-vous face à l'imprévu / Qu'est-ce-qui vous a le plus déplu à l'école / Qualités et défauts / Qu'est-ce-qui sera le plus difficile à Saint-Maixent / Que lisez-vous / Avez-vous beaucoup d'amis / Comment vous intégrez-vous dans un groupe d'inconnus / Pourquoi aimez-vous les sensations fortes / Avez-vous une expérience de la vie en communauté / Vous êtes-vous déjà faite harcelée / Avez-vous confiance en vous / Que vous a-t-on déjà reproché au travail / Si vous pouviez changer un aspect de votre personnalité, lequel serait-ce / Pourquoi faites-vous autant d’activités / Comment prendriez-vous une remarque constructive sur votre travail / Êtes-vous anxieuse au quotidien / Quelles situations vous mettent mal à l’aise 3e partie : Questions de connaissance : OPEX / OPINT en cours / Durée de Sentinelle / Que savez-vous du 2eRH / Quelle formation pour un sous-officier / Qu'est-ce-qu'un sous-officier / Quelles sont les qualités d'un sous-officier / Risques du métier / Contraintes du métier 4e partie : Que fais-je dans ces mises en situation : Si un MDR ne fait aucun effort / Si un chef a tort / Si un MDR est en-dessous du niveau mais y met de la bonne volonté 5e partie : Point sur mon profil : J'ai cartonné au sport (à ce point ?), résultats dignes d'un officier pour le psycho malgré ma bourde au 1e exo (je m'en veux encore), profil psychologique qualifié de peu fiable mais honnête et (apparemment ce n'est pas parce que j'ai menti vu qu'il a confirmé les différents points lors de l'entretien mais beaucoup de résultats sont soit neutres soit extrêmes), nickel en anglais, connaissances du domaine inespérées (au vu de ce que j’ai entendu des autres durant les points d’information, je peux comprendre son étonnement positif). D'après lui, c'est bon pour sous-officier et en particulier dans le renseignement mais il ne faut pas que je sois déçue si ça ne passe pas pour le 2eRH, il n'y a que 5-6 places par an et 95% rentrent en EVAT. Au final, c’était vraiment une super expérience dans un groupe avec une ambiance géniale et d’avoir pu discuter de mon projet et de l’armée avec d’autres candidats et militaires ne fait que renforcer mon souhait d’intégrer l’institution.
  7. ODD

    ODD

    Bonjour à toutes et à tous, Je suis une féminine de 24 ans, détentrice d’un diplôme d’ingénieur, actuellement employée comme prestataire pour le Ministère des Armées et je parle anglais, allemand, suédois ainsi que russe. J’en suis à ma troisième candidature depuis 2018, les deux premières ayant étant avortées pour raisons médicales, et je postule désormais en tant qu’EVSO dans le renseignement, notamment pour les spécialités suivantes : 1. Traitement de sources humaines (2eRH) 2. Topographie (28eGG) 3. Cartographie (28eGG) C’est tout pour ma présentation, plus qu’à espérer que cette fois-ci ce soit la bonne !

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