C’est quand même dommage d’en arriver là.
Qu’on soit d’accord ou non avec leurs opinions, ces généraux ont tout de même le droit d’exprimer leurs idéaux. On parle de personnes qui ont servi leur pays toute leur vie, parfois dans l’ombre, parfois au prix de sacrifices personnels immenses.
Et pourtant, au lieu de débattre, de dialoguer ou même simplement d’ignorer, on préfère les discréditer publiquement. On les cloue au pilori médiatique, comme s’ils représentaient un danger insupportable à la pensée unique. Socialement fusillés pour l’exemple, comme pour dissuader toute autre voix dissonante de s’élever.
Ce genre de réaction ne fait que mettre en lumière une certaine fragilité du pouvoir en place. Un gouvernement sûr de lui n’a pas besoin de bâillonner ceux qui ne pensent pas comme lui, il peut affronter les idées avec des idées, pas avec de la censure sociale.
Qu’ils prennent une retraite paisible, loin de ces querelles. C’est plus que mérité.