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  1. No problemo. Tenez nous au courant. BTX
  2. Un modèle de lettre à remodeler "à votre main". A adresser en RAR. M. Ludovic MICHOCO Marseille le 17 octobre 2024 15 rue de l’Académie 13002 MARSEILLE michocoL@gmail.com 06 28 14 19 05 Monsieur le colonel Bertrand DIAS Commandant le 1er régiment étranger de cavalerie Camp de Carpiagne BP 81460 13785 Aubagne cedex Mon colonel, Médecin réanimateur-anesthésiste, âgé de 31 ans le 28 octobre prochain, je souhaiterais suivre une formation militaire initiale du réserviste (FMIR) dans votre régiment et y servir en qualité de MDR-R. En effet, mon but est d’intégrer les rangs de l’institution ............................. Pour ce faire, j’ai tenté à plusieurs reprises de prendre contact avec le responsable de la cellule réserves du régiment, puis avec celui de la cellule recrutement. En vain, je n’ai obtenu ni correspondant, ni réponse. On m’a même communiqué le numéro du portable de la section de réserve. Là encore, point de réponse. Dépité, mon colonel, j’en viens à me demander s’il me sera possible un jour de parvenir à mon but. Souhaitant que cette lettre retienne votre attention et que les portes du 1er REC puissent s’entrouvrir à ma demande, je vous prie, mon colonel, de bien vouloir agréer l’expression de mes sentiments respectueux.
  3. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/londres-assigne-sa-4e-brigade-legere-a-la-defense-conjointe-de-lestonie/ Londres assigne sa 4e brigade légère à la défense conjointe de l’Estonie Héritière de la célèbre 4e brigade surnommée les « Black Rats » et formée en 1939, la 4th Light Brigade Combat Team britannique a été désignée pour assurer le renforcement d’une division estonienne à partir de juillet 2025 (au moment de la tenue de l’exercice Hedgehog). Cette brigade légère, l’héritière de la 4e brigade d’infanterie (ex-4e brigade mécanisée et avant cela, 4e brigade blindée), est actuellement basée à Catterick, dans le Yorkshire du Nord, et dépend de la 1re division (Royaume-Uni). Les « Black Rats » sont composés d’un régiment de cavalerie légère, de six bataillons d’infanterie légère, ainsi que d’unités spécialisées de réserve, notamment de l’artillerie et du génie. Pour remplir sa nouvelle mission de façon optimale, la 4e LBCT pourra être renforcée par des chars de bataille Challenger 3 et des véhicules blindés tels que le Boxer (ci-dessous). Elle sera également renforcée par des hélicoptères, des canons Archer, des systèmes de défense aérienne à courte portée et des lance-roquettes multiples guidés. On lira ici le communiqué conjoint des ministères britannique et estonien. Ce renforcement (sans projection permanente) avait déjà été annoncé. Il s’agit de se donner les moyens de doper les troupes engagées sur le flanc nord-est de l’Europe. En Estonie évolue un bataillon multinational sous commandement britannique (opération Cabrit) et auquel la France est associée (opération Lynx; avec un SGTIA de 300 soldats).
  4. https://www.opex360.com/2024/10/16/deux-fregates-de-type-la-fayette-vont-etre-converties-en-patrouilleurs-de-haute-mer/ Normalement, la Marine nationale devrait aligner quinze navires dits de « premier rang » afin de pouvoir tenir ses contrats opérationnels. Or, elle ne dispose actuellement que de huit frégates multimissions [FREMM, dont deux à capacité de défense aérienne renforcée], de deux frégates de défense aérienne [FDA] et de trois frégates de type La Fayette [FLF] rénovées. Sa cible capacitaire ne sera atteinte qu’une fois que les cinq frégates de défense et d’intervention [FDI] lui auront été remises. Si elle avait disposé des crédits budgétaires suffisants, probablement que la Marine nationale aurait modernisé toutes ses frégates de type La Fayette, en les dotant, notamment, d’un sonar de coque actif/passif à basse fréquence Kingklip Mk2. « J’aurais préféré en faire cinq, je ne le cache pas. Mais c’est comme ça. Choisir, c’est renoncer », a en effet déclaré, un brin fataliste, l’amiral Nicolas Vaujour, son chef d’état-major [CEMM], lors d’une audition à l’Assemblée nationale, ce 16 octobre. Pendant un temps, le sort des deux FLF non modernisés – le « Surcouf » et le « Guépratte » – fut incertain, l’idée de les revendre ayant même été avancée. Mais, comme l’a relaté l’amiral Vaujour, la Marine nationale s’y opposa en faisant valoir qu’elle en aurait sans doute besoin pour la « trame patrouilleur hauturier ». En effet, faute d’avoir pu lancer le programme BATSIMAR [Bâtiments de surveillance et d’intervention maritime] en temps et en heure, la Marine nationale a dû prolonger ses patrouilleurs de haute-mer [PHM ou avisos] de la classe d’Estienne d’Orves au-delà du raisonnable. Et les cinq derniers exemplaires encore en service auraient dû être désarmés il y a vingt ans. Aussi, par souci de sécurité, il n’est plus possible de les garder plus longtemps. L’an passé, la Direction générale de l’armement [DGA] a commandé les sept premiers « patrouilleurs océaniques » [sur dix prévus] censés les remplacer. Mais la première unité ne sera pas livrée à la Marine nationale avant 2027… D’où la perspective d’une rupture temporaire de capacité… que l’amiral Vaujour a l’intention d’éviter en ayant recours aux frégates de type La Fayette. « Pour faire le biseau entre les avisos que l’on va désarmer parce qu’on ne peut pas aller plus loin, j’ai besoin d’avoir un ‘magma’ d’objets qui vont me permettre d’assurer la transition : deux frégates [de type La Fayette] non rénovées, qui vont ‘descendre’ au niveau patrouilleur, et des patrouilleurs qui viennent d’outre-Mer, à savoir l’Arago et le Malin. On va aussi récupérer un patrouilleur de la gendarmerie. Cet ensemble va nous permettre de combler cette rupture capacitaire », a expliqué le CEMM. Seulement, les cinq derniers avisos de la classe d’Estienne d’Orves encore en service ont l’avantage de mettre en œuvre un sonar, en particulier pour « blanchir » les approches de la base navale de l’Île-Longue, qui abrite les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins. Or, le Guépratte en est dépourvu, de même que le Malin et l’Arago. « Ce n’est pas parce que ces FLF n’ont pas été rénovées qu’on n’est pas capable de mettre un petit système en plus quand il y a besoin de mettre un petit système en plus », a assuré l’amiral Vaujour. Quoi qu’il en soit, c’est bien la FLF rénovée « La Fayette » qui a été sollicitée dernièrement pour pallier temporairement le retrait des anciens avisos et renforcer les capacités « sonar » qui font défaut à Brest.
  5. https://www.opex360.com/2024/10/16/les-soucis-de-tourelle-sur-lengin-blinde-de-combat-jaguar-ont-en-partie-ete-regles/ En mai 2023, lors des débats sur la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, avait évoqué des « aléas » au sujet de l’Engin blindé de reconnaissance et de combat [EBRC] Jaguar, successeur de l’AMX-10RC au sein des régiments de cavalerie « légère » de l’armée de Terre. Et d’ajouter : « Il va falloir qu’on mette les bouts pour tenir les délais ». Développé dans le cadre du programme SCORPION [Synergie du contact renforcée par la polyvalence et l’infovalorisation], le Jaguar avait un problème au niveau de sa tourelle, laquelle n’était alors pas encore « stabilisée ». D’où des retards relativement importants dans les livraisons de ces engins à l’armée de Terre. Quelques semaines plus tard, lors d’une audition au Sénat, le général Pierre Schill, le chef d’état-major de l’armée de Terre [CEMAT], avait admis que des « ajustements » étaient nécessaires avant de déclarer le Jaguar opérationnel. Et d’annoncer qu’un nouveau standard de ce blindé serait prêt dans le courant du premier semestre 2024. Pour autant, en mai dernier, le 1er Régiment Étranger de Cavalerie [REC] a déployé quelques Jaguar en Estonie, au titre de la mission Lynx, menée dans le cadre des mesures de réassurance de l’Otan. Et cela alors que l’armée de Terre n’avait pas encore prononcé la pleine capacité opérationnelle de cet engin. Cependant, le problème de tourelle a été réglé. Ou, du moins, il est en passe de l’être. C’est en effet ce qu’a indiqué le général Schill, devant les députés de la commission de la Défense, ce 16 octobre. « Le Jaguar est un très bel engin. […] Nos soldats du 1er REC, du 1er Spahis, du RICM [Régiment d’Infanterie Chars de Marine] et du 1er RIMa [Régiment d’Infanterie de Marine], qui en sont dotés, aiment cet engin. Et ils sentent que ce sera un très bon engin », a d’abord tenu à souligner le général Schill. Toutefois, a-t-il continué, « compte tenu de l’intégration de tous ces systèmes que l’on appelle vétronique […], il a des difficultés de jeunesse ». Comme il l’avait indiqué l’an passé, la solution pour surmonter ces difficultés passe par le développement de nouvelles versions [ou incréments]. « Aujourd’hui, nous sommes en train de recevoir les chars de la version R2 et de rétrofiter » tous ceux précédemment livrés « dans cette version », a indiqué le CEMAT. « En fait, les évolutions sont logicielles », a-t-il précisé. Et d’ajouter : » Nous avons aujourd’hui des Jaguar qui tirent en mouvement sur des cibles en mouvement à partir de leur arme principale [le canon 40CTA, ndlr] et qui tirent en mouvement sur des cibles en mouvement simultanément à partir de leur arme secondaire [une mitrailleuse téléopérée de 7,62 mm, ndlr] ». Ces Jaguar « ont éliminé toute une partie des pannes ‘tourelle' » qui étaient liées à des problèmes électriques, a insisté le général Schill. Quant au déploiement de Jaguar en Estonie, le CEMAT l’a justifié en expliquant que l’armée de Terre a confiance » dans ce blindé « pour être au moins au niveau de l’AMX-10RC, même s’il n’est pas encore au niveau » de toutes les attentes placées en lui. Il le sera quand il aura la capacité à tirer des missiles antichars Akeron MP « au-delà de la vue directe », a-t-il dit.
  6. Des appareils moins nombreux et livrés plus tard : la Défense néerlandaise a revu sa copie concernant l’acquisition d’hélicoptères H225M Caracal. Un compromis nécessaire pour adapter les appareils aux desiderata des utilisateurs finaux, les forces spéciales. Exit les 14 Caracal annoncés en juin 2023, ce sont finalement 12 appareils qui viendront remplacer autant de Cougar en service depuis 1996. Les premiers exemplaires sont attendus pour début 2030 par les équipages du 300 Special Operations Squadron. La flotte sera au complet à l’horizon 2032, avec deux années de décalage par rapport au plan initial. Les raisons invoquées ? Des choix indispensables afin de rester dans l’enveloppe déterminée, de 1 à 2,5 Md€ pour l’ensemble du programme. « Il est devenu évident que le budget prévu à cet effet était insuffisant en raison des coûts supplémentaires liés à l’adaptation de l’hélicoptère Caracal aux besoins de la Défense pour les opérations des SOF », pointe le ministère de la Défense dans un document adressé ce mardi aux parlementaires néerlandais. Si le coeur du programme relève d’Airbus Helicopters, le client prévoit la passation « de nombreux petits contrats » portant sur les systèmes de mission nécessaires pour équiper entièrement neuf appareils. L’israélien Elbit Systems, par exemple, fournira une suite d’auto-protection déjà retenue pour le Gulfstream G650ER et pour les futurs avions de transport C390M de la Défense néerlandaise. Celle-ci prévoit également d’intégrer les équipements radio fournis par le groupe américain L3 Harris au travers du programme Foxtrot. En parallèle et en collaboration avec les Pays-Bas et l’Allemagne, Airbus planche actuellement sur un nouvel ordinateur de mission qui rassemblera tous les flux de données de l’appareil dans une seule vue d’ensemble. S’ajoutent des travaux d’infrastructure ainsi que l’acquisition de simulateurs d’entraînement via un programme distinct engagé l’an prochain. Ces outils de nouvelle génération seront mis à profit pour ménager le potentiel, la Défense néerlandaise prévoyant de passer de 700 heures d’entraînement sur simulateur pour le Cougar à 2000 à 3000 heures pour le Caracal. L’ajustement de la cible aura une incidence sur la capacité opérationnelle de l’unité. Le volume initial devait permettre la conduite de deux missions simultanées durant six mois. Le format finalement adopté réduit l’ambition à une mission de longue durée et « éventuellement une deuxième mission SOF pour une courte période ». Quant à l’écart calendaire, celui-ci découle à son tour de la « complexité technique de l’intégration de la grande quantité d’équipement de mission », mais aussi de « la forte pression sur les lignes de production du Caracal en raison des commandes internationales ». Des retards ne sont pas exclus, observe le ministère de la Défense. Un risque néanmoins atténué par des accords contractuels et, « dans le cas le plus extrême », par une prolongation de la durée de vie des Cougar. La phase préparatoire de l’acquisition désormais clôturée, la signature d’un accord avec Airbus Helicopters est envisagée au plus tard pour le mois prochain. https://www.forcesoperations.com/les-pays-bas-revoient-leur-copie-pour-lachat-dhelicopteres-caracal/
  7. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2024/10/kemi-seba-interpelle-paris.html Kémi Seba interpellé à Paris Pourfendeur de la politique de la France en Afrique, Kémi Séba a été arrêté lundi à Paris par la Direction générale de la sécurité intérieure. Son avocat, Juan Branco explique que son client est soupçonné par la DGSI « d'entretenir des intelligences avec une puissance étrangère en vue de susciter des hostilités ou des actes d'agression contre la France ». Son conseil a également expliqué que sa garde à vue pourrait être prolongée jusqu’à 96 heures avant qu’une éventuelle mise en examen ne soit prononcée. Un deuxième homme aurait également été interpellé. Conseiller spécial Le suprémaciste noir, racialiste, antisémite, déchu en juillet, de sa nationalité française était en possession d’un passeport diplomatique nigérien. M. Seba expliquait cet été sur Facebook être devenu « conseiller spécial » du chef de junte au pouvoir à Niamey (voir posts des 10 juillet et 7 août). De son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, Kémi Seba se présente comme un militant anti-colonial, dont les principaux adversaires sont l’Occident et plus précisément la France. Wagner noir Seba a aussi été un élément de la stratégie d’influence de Prigojine. Avec un centre de coûts dédié. Le site alleyesonwagner parle de 440 000 euros versés entre 2018 et 2019. Nathalie Yam, considérée comme un agent d’influence de la Russie, commente ainsi sur X l’arrestation de Kémi Séba « Après les indépendantistes kanak au mois de juin, ce sont maintenant Kemi Seba et Hery Djehuty qui ont rejoint les rangs d’un des prisonniers politiques d’un Etat raciste… » Photo : Facebook
  8. Cdan Arcueil pour Centre de la donnée et des applications numériques https://choisirleservicepublic.gouv.fr › offre-emploi › an... Ops dev cdad Rambouillet pour centre de développement des applications de la défense à Rambouillet Pour moi, habitué aux sous-bois verdoyants et aux oueds de Bankoualé, c'est dur, dur. Aucun avis si ce n'est que vous n'allez pas prendre froid. Perso, j'opterais pour la compagnie. BTX
  9. Pa fô ! A votre place, et si ça coince, je rédigerais une lettre à l'intention du chef de corps du "Royal Etranger". On ne refuse rien à un médecin réserviste ! BTX
  10. Sujet moult fois traité......................Moteur RECHERCHE SVP. BTX
  11. Heureusement ! Pauvre de nous sinon ! BTX
  12. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/airbus-confirme-la-suppression-de-jusqua-2500-postes-dans-sa-division-defence-and-space/ Airbus a vu son bénéfice divisé par deux au premier semestre. Pour faire face à cet « environnement économique difficile », l’équipementier a l’intention de supprimer jusqu’à 2500 postes dans sa division « Airbus Defence and Space » qui plombe ses performances financières. Cette annonce a été confirmée par la direction d’Airbus dans un communiqué. Le géant industriel européen y dit vouloir « rationaliser (son) organisation pour améliorer la compétitivité à l’avenir ». Ce plan de départ, qui concerne 7% des employés d’Airbus Defence & Space, s’étalera jusqu’à la mi-2026. Mais les modalités de ces réductions d’effectifs n’ont pas été précisées dans l’immédiat.
  13. https://www.opex360.com/2024/10/16/le-cellule-diplomatique-de-lelysee-aurait-envisage-de-livrer-des-rafale-a-lukraine/ La cellule diplomatique de l’Élysée aurait envisagé de livrer des Rafale à l’Ukraine En mai 2020, la force aérienne ukrainienne adopta le plan « Air Force Vision 2035 » afin de moderniser son aviation de chasse en la portant aux standards occidentaux, ce qui supposait évidemment de retirer du service l’ensemble de ses avions de combat hérités de son passé soviétique. Ce plan, doté d’environ 7,5 milliards d’euros, devait se dérouler en deux temps. Il s’agissait d’abord de se procurer six à douze chasseurs-bombardiers de génération 4,5 entre 2023 et 2025 afin de mener des essais et des évaluations opérationnelles. L’idée était, en quelque sorte, de préparer le terrain avant la mise en service d’une trentaine d’appareils supplémentaires entre 2025 et 2030. À l’époque, selon la presse ukrainienne, quatre modèles d’avions de combat étaient envisagés : le JAS-39 Gripen E/F, le F-16 Viper, le F/A-18 Super Hornet et le Rafale, dont la candidature était ardemment défendue par le président Macron. « Le dossier est ainsi tout en haut de l’agenda de la prochaine visite d’Emmanuel Macron en Ukraine », avait en effet écrit Intelligence Online, en mars 2021. Seulement, l’invasion de l’Ukraine par la Russie balaya ce projet… Cependant, afin de permettre à son aviation de chasse de faire face aux forces russes, Kiev demanda très vite des F-16 de conception américaine [et même des A-10 Warthog]. Mais les États-Unis furent réticents à donner une suite favorable à une telle requête. Finalement, la force aérienne ukrainienne obtint gain de cause, grâce aux Pays-Bas et au Danemark, ces deux pays ayant pris, en 2023, la tête de la « coalition F-16 pour l’Ukraine », rejointe ensuite par la Norvège et la Belgique. Cela étant, en janvier 2024, Kiev évoqua la possible livraison de Mirage 2000D français… Ce qui fut d’abord exclu par Sébastien Lecornu, le ministre des Armées. « Sur la question de l’aviation, de manière globale, on cherche là aussi à faire de l’utile. Pour être transparent, […] à la livraison de Mirage 2000, dont on en a peu et dont le MCO [maintien en condition opérationnelle] présenterait des défis terriblement compliqués, on a préféré démarrer la formation généraliste de pilotes », avait-il expliqué aux députés, quelques semaines plus tard. La suite est connue : en juin, le président Macron a finalement annoncé que la France livrerait des Mirage 2000-5F à l’Ukraine. Mais, d’après Le Monde, il aurait pu en aller autrement. En effet, dans un portrait de M. Lecornu publié dans son édition du 16 octobre, le quotidien révèle que la cellule diplomatique de l’Élysée a émis « un jour l’idée de déposséder l’armée de l’Air de ses précieux Rafale pour les envoyer à Kiev ». Sauf que le ministre des Armées y a mis son veto. Pour rappel, en 2021, l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE disposait de 102 Rafale. Mais cette flotte fut réduite de 24 unités pour honorer les commandes passées par la Grèce et la Croatie. Depuis, ces appareils ont été remplacés, grâce à la reprise des livraisons en janvier 2023. Et selon la dernière édition des « chiffres clés de la défense », l’AAE comptait 97 Rafale au début de cette année. La réduction temporaire de la flotte de Rafale avait mis l’AAE sous tension, notamment pour l’entraînement de ses équipages, le nombre annuel d’heures de vol étant passé 164 à environ 147. « Notre potentiel technique est moindre puisque nous disposons de moins d’avions et que le nombre de pilotes est le même », avait expliqué le général Parisot, alors numéro deux de l’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [EMAAE], en juillet 2022. Par ailleurs, si l’idée de livrer des Rafale à Kiev avait été suivie d’effet, alors la France aurait été le seul pays à se séparer d’avions de combat en service, les F-16 promis à l’Ukraine devant être remplacés par des F-35A.

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