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  1. RETEX viviufiant ! On lui souhaite de poursuivre avec cette même énergie et cet optimisme. Cela lui permettra d'affronter les vicissitudes de la vie de soldat. On met en évidence et on épingle. BTX
  2. Actuellement, pour ses missions relevant de l’action de l’État en mer, la Gendarmerie maritime dispose notamment de vingt-quatre vedettes côtières de surveillance maritime [VCSM] de type « Élorn », conçues par Raidco Marine et construites par les Chantiers Navals Bordelais [CNB] au début des années 2000. Du moins était-ce le cas avant le passage du cyclone Chido à Mayotte, en décembre, puisque deux d’entre-elles, à savoir le Verdon [P602] et l’Odet [P611] sont désormais hors service. D’une longueur de dix-neuf mètres et affichant un déplacement de 41 tonnes [à pleine charge], une VCSM est dotée d’une mitrailleuse de 7,62 mm, d’un canon à eau et d’un radar Furuni. Mise en œuvre par huit marins gendarmes, elle peut naviguer à la vitesse de vingt-cinq nœuds. Son rayon d’action est d’environ 400 nautiques. En 2019, la Direction générale de l’armement avait amorcé leur remplacement en lançant un appel d’offres dans le cadre du programme « Vedettes côtières de surveillance maritime de nouvelle génération » [VCSM NG]. Le chantier naval Socarenam fut retenu pour construire trois exemplaires, dont deux devaient rejoindre la Guyane. Finalement, les plans changèrent par la suite car deux premières unités – le Maroni et l’Oyapock – ont respectivement été affectées à Dunkerque et Boulogne. Quant à la troisième, l’Aber Ildut, elle a rejoint Cherbourg alors qu’elle était initialement destinée à Roscoff. Cela étant, les VCSM de type « Élorn » arrivant bientôt en fin de vie, la DGA vient d’émettre un nouvel appel d’offres pour les remplacer. Les caractéristiques de ces futures vedettes seront peu ou proches de celles des VCSM de nouvelle génération. Ainsi, selon les termes de cet appel d’offres, publié le 13 février, il est question d’acquérir vingt-quatre vedettes côtières de 22 mètres de long et capables de naviguer à la vitesse minimale de 22 nœuds par un « état de mer 4 inclus ». « Elles seront capables de réaliser des traversées en 3ème catégorie selon le règlement de la marine marchande », précise le texte. En outre, elles devront être « armées au maximum par 7 personnes » et équipées d’un système optronique stabilisé très longue portée capable d’opérer le jour, la nuit et au crépuscule », poursuit-il. Par ailleurs, ces vedettes seront en mesure de naviguer à « vitesse maximale » pendant plusieurs heures et d’assurer une « phase d’exploitation pouvant aller jusqu’à 60 % du temps de navigation, à la vitesse de 8 nœuds ». Aussi, elles disposeront d’une propulsion diesel avec un « dispositif de marche lente ». Enfin, la « nature des matériaux de coque et superstructures n’est pas imposée ». À noter que l’armement de ces futures vedettes n’est pas évoqué dans cet appel d’offres. Pour répondre à cet appel d’offres, les industriels intéressés devront apporter la preuve qu’ils ont « notamment la capacité à fournir 24 vedettes neuves […] avec une cadence en production de 2 vedettes tous les 6 mois ». Pour rappel, la Gendarmerie maritime est l’une des formations spécialisées de la gendarmerie nationale. Elle est placée pour emploi auprès du chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM]. Photo : VCSM NG – Ministère des Armées / DGA https://www.opex360.com/2025/02/16/la-dga-a-lance-un-appel-doffres-pour-acquerir-24-nouvelles-vedettes-cotiere-de-surveillance-maritime/
  3. https://www.opex360.com/2025/02/15/jeanne-darc-2025-le-porte-helicopteres-mistral-mettra-le-cap-vers-le-cercle-polaire-pour-la-premiere-fois/ Pour la seconde année consécutive, la mission Jeanne d’Arc, instituée pour que les élèves officiers de marine puissent effectuer leur stage d’application à bord d’un porte-hélicoptère amphibie [PHA], fera l’impasse sur l’Indopacifique, région pourtant considérée comme prioritaire au regard de ses multiples enjeux. Probablement que la situation en mer Rouge et le déploiement du groupe aéronaval du porte-avions Charles de Gaulle dans l’océan Pacifique en sont les raisons. Pour rappel, outre la formation des élèves officiers de l’École navale, la mission Jeanne d’Arc contribue à la « défense de l’avant » ainsi qu’à la fonction « connaissance / anticipation », tout en soutenant les coopérations interarmées et interalliées. Elle vise aussi à soutenir l’action diplomatique, voire à soutenir les exportations [fonction « influence »]. L’an passé, la mission Jeanne d’Arc avait mis l’accent sur les Amériques, avec le passage du Cap Horn, des escales au Chili et au Pérou, un transit via le canal de Panama et la participation à l’exercice « Chesapeake 24 » aux États-Unis. Le profil de l’édition 2025 présente quelques similitudes. En effet, le 24 février prochain, le PHA Mistral appareillera de Toulon avec, à son bord, 151 élèves officiers [dont 78 de l’École navale], un groupement tactique embarqué [GTE], dirigé par la 13e Demi-brigade de Légion étrangère [DBLE], un détachement aéromobile fourni par le 5e Régiment d’hélicoptères de combat [RHC], un Dauphin de la flottille 35F et un drone S-100 Camcopter « Serval » de la 36F. Ce navire sera accompagné par la frégate de type La Fayette « Surcouf ». Passé le détroit de Gibraltar, le PHA Mistral et sa conserve rejoindront le golfe de Guinée, afin de prendre part à l’opération Corymbe. Puis, après une escale en Côte d’Ivoire, les deux navires mettront le cap vers le Brésil pour l’exercice Fortaleza 25, avant de se rendre en Guyane et en Guadeloupe. Ensuite, à l’issue d’une coopération opérationnelle, axée sur la lutte contre les trafics, avec la marine colombienne, le Mistral et le Surcouf prendront la direction des États-Unis, avec des escales à la Nouvelle-Orléans et à New York. Entretemps, ils participeront à l’édition 2025 de l’exercice Chesapeake qui, organisé par l’US Marine Corps [USMC], se déroulera au large de Camp Lejeune. Après cette séquence américaine, les deux bâtiments se rendront à Québec, puis à Saint-Pierre-et-Miquelon, où ils retrouveront le patrouilleur Fulmar (ci-dessus), qui vient de renouer avec son cycle opérationnel après un arrêt technique de cinq semaines. Si elle évoque le film « Le crabe tambour », cette séquence se concentrera surtout sur les coopérations opérationnelles avec les pays du Grand Nord. D’ailleurs, pour la première fois depuis qu’elle existe sous cette forme, la mission Jeanne d’Arc ira au-delà du cercle polaire [ce qui sera aussi une première pour le PHA Mistral]. « L’Atlantique nord a vu son importance stratégique croître depuis les années 2010. À cet égard, la France suit l’évolution des dynamiques à l’œuvre tout en maintenant une coopération active avec les pays scandinaves », explique la Marine nationale. Et notamment avec la Norvège qui, souligne-t-elle, est un « partenaire privilégié dans la zone », en particulier dans le « domaine maritime ». Le Mistral et le Surcouf participeront à l’exercice bilatéral Njord25. Des escales à Reykjavik [Islande], Tromsø, Narvik [Norvège], Malmö [Suède] et Copenhague [Danemark] sont au programme. Plus largement, cet intérêt pour l’Arctique s’explique par l’accélération de sa militarisation, observée depuis plusieurs années. « C’est une conséquence de l’évolution du contexte international et de l’arrivée de nouveaux acteurs dans la zone [comme la Chine]. L’océan Arctique est une zone riche d’un point de vue stratégique, en particulier pour le déploiement des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins russes », a ainsi récemment rappelé le vice-amiral d’escadre Jean-François Quérat, commandant de la zone maritime Atlantique [CECLANT], dans les pages de Cols Bleus. Enfin, la mission Jeanne d’Arc 2025 se terminera par l’exercice de synthèse « Étendard », dans le golfe de Gascogne. Le retour du Mistral et du Surcouf à Toulon est prévu pour la mi-juillet.
  4. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/02/le-colonel-de-la-legion-et.html Ce dimanche, en achetant des huîtres au marché Notre-Dame de Versailles, les clients retiendront certainement le sourire du vendeur et sûrement, ultérieurement, la qualité du produit de la Maison La Destriée. D’octobre à avril, chaque fin de semaine, ce néo-ostréiculteur quadragénaire parcourt 480 km et quitte Larmor-Baden (Morbihan) pour Versailles (Yvelines) afin de commercialiser huîtres et coquillages. Même si beaucoup de militaires vivent dans le chef-lieu du département, il passera relativement inaperçu avec sa vareuse, sa casquette et son foulard coloré. 29 ans, 4 mois, 26 jours Il y a peu, cet « agriculteur des côtes maritimes » était l’un d’entre eux. « 29 ans, 4 mois et 26 jours » dans l’armée, détaille-t-il. Ajoutant « vous voyez, je compte comme un légionnaire... ». En 1995, bac philo en poche ce fils d’éleveur qui a grandi à Vannes, intègre l’école des sous-officiers d’active. Option « contrôleur de sécurité aérienne. » Il aurait bien aimé être journaliste mais « j’avais envie de rentrer rapidement dans la vie active. » Vingt ans plus tard, c’est l’une de ses filles qui exerce dans une rédaction. La 13 Après sa formation, l’ancien scout marin sert au 1er Régiment d’hélicoptères de combat (RHC) à Phalsbourg (Moselle) puis intègre l’EMIA* afin de devenir officier. Pierre-Henri Aubry trace ensuite son chemin à la Légion étrangère : 4e RE (1 an), 2e REP** (7 ans) où il sera notamment à la tête des commandos parachutistes. Un détour de 2 ans à Metz au commandement des forces aériennes (CFA) puis l‘Ecole de guerre où, quelques années plus tard, il enseignera. Le lieutenant-colonel breveté s’installe une première fois au Larzac comme chef du BOI de la 13e DBLE*** puis le colonel Aubry y revient comme chef de corps (2020-2022). Avant de partir à Nîmes diriger l’état-major de la 6e BLB****. La Bretagne Le 26 août 2024, PHA porte l’uniforme pour la dernière fois. Un choix assumé : « je voulais être autonome, créer, faire plaisir aux gens...et j’avais envie de Bretagne » explique-t-il. Et rajoute-t-il « je n’étais pas forcément d’accord avec toutes les orientations de la politique de défense. » Fin d’une première vie. A 48 ans. La deuxième s’écrit dans une exploitation ostréicole de 14 ha dans le golfe du Morbihan. D’un régiment, la 13, de 1 200 hommes, il est passé à 4 salariés. A l’artisanat assumé et à la production « 70 tonnes d’huîtres en 2024 et nous misons sur la qualité. » L’ancien officier qui enseigna à l’université Saint-Joseph à Beyrouth lors d’un séjour en coopération dans la capitale libanaise, semble épanoui dans cette nouvelle vie. Concentré sur l’entreprise, guidé par son mentor et ami, Roger Brabec qui cherchait un repreneur. Des modèles et des amitiés Mais la Légion n’est pas si loin. En 2020, celui qui avait été projeté en Afghanistan et au Mali, racontait avec huit autres officiers servant à la Légion « l’état de vie » des hommes au combat. Aimant écrire Pierre-Henry Aubry avait en 2015, signé une biographie du général Lanrezac. Un roman historique serait en préparation. Avant de nous quitter, il me parle longuement d’hommes qu’il admire « que je respecte énormément et qui m’ont inspiré » : les généraux Burkhard, Seiler, Ozanne, Meunier, Passerat de la Chapelle, Jean Maurin...et d’anciens subordonnés, Morrison, Mitu, Cirme Lemos, Vass, Leloup, Testanière, Brooks. » Des hommes comme lui qui ont appris le métier en opération, dans lesquelles des camarades sont restés. « Vous savez, je pense souvent à Rygiel, mort en 2010 en Afghanistan et Vormezeele, tué au Mali en 2013... » *Ecole militaire interarmes **2e régiment étranger de parachutistes ***13e demi-brigade de Légion étrangère ****6e brigade légère blindée Photo : DR
  5. https://www.opex360.com/2025/02/15/marine-nationale-la-strategie-francaise-de-maitrise-des-fonds-marins-comporte-un-volet-offensif/ Réorganisation du Centre expert dans la plongée humaine et l’intervention sous la mer [CEPHISMER], expérimentations de nouvelles capacités, missions Calliope, acquisition de drones et robots sous-marins, partenariat avec l’IFREMER, etc. Ces derniers mois, la Marine nationale se met en ordre de marche pour être en mesure de mener des opérations dans les grandes profondeurs [jusqu’à moins 6 000 mètres], conformément aux orientations de la stragégie ministérielle de maîtrise des fonds marins, dévoilée en février 2022. Cette dernière se résume en trois points : connaître, surveiller et agir. Ainsi, il s’agit de cartographier les fonds marins, de mesurer les variations du champ de gravité de la Terre [on parle de gravimétrie], lesquelles peuvent avoir une influence sur les centrales inertielles, ou encore de collecter des informations sur les sédiments, qui, selon leur nature, sont susceptibles d’avoir des effets sur la propagation des ondes acoustiques. En clair, la fonction « connaissance » a des implications au niveau opérationnel. Elle « permettra d’améliorer l’efficacité de nos moyens dans les grandes profondeurs et de faciliter leur navigation au sein de notre Zone économique exclusive et de nos zones d’intérêt », souligne la stratégie ministérielle. La fonction « surveillance » concerne évidemment les infrastructures sous-marines sensibles [câbles de télécommunication, gazoduc, etc.], lesquelles sont susceptibles de faire l’objet d’actes malveillants, dans le cadre de ce que l’on appelle la « guerre hybride ». D’où la nécessité de disposer de moyens d’action pour intervenir si nécessaire. « À l’instar de la surveillance et de la recherche, notre capacité à agir doit également être élargie afin de pouvoir opérer jusqu’à 6 000 m de profondeur. Il sera nécessaire de doter la Marine de capacités militaires complémentaires aux programmes d’armement actuels afin de pouvoir intervenir, même en milieu contesté », est-il expliqué dans la stratégie ministérielle. Cela étant, cette capacité d’intervention a généralement été présentée comme étant défensive ou comme devant permettre de récupérer des objets « sensibles » dans les grandes profondeurs. Or, elle comporte un volet « offensif ». C’est en effet ce qu’a indiqué le contre-amiral Cédric Chetaille, coordonnateur central pour la maîtrise des fonds marins, lors du dernier point presse du ministère des Armées, le 13 février. « Agir, ça veut dire aussi être en mesure de neutraliser ou de détruire des cibles chez l’adversaire puisque la maîtrise ne vise pas seulement un volet défensif mais développe aussi des options offensives au profit du chef d’état-major des armées [CEMA] et des opérations qu’il décidera », a affirmé le contre-amiral Chetaille. « Donc, on s’entraîne, lors des missions Calliope, pour en être capable le jour où cela sera nécessaire et décidé », a-t-il ajouté, sans évidemment donner plus de détails, sensibilité du sujet oblige. Cependant, le contre-amiral Chetaille a laissé entendre que les fonctions « connaissance » et « surveillance » contribuaient également à ce volet offensif étant donné qu’elle permettent de « collecter » des « informations sur l’infrastructure, les points de faiblesse ou les systèmes militarisés adverses posés sur les fonds marins ». Justement, ces « systèmes militarisés », qui sont une source de « préoccupation », pourraient faire l’objet « d’actions offensives » menées par « nos futurs robots, des actions spéciales navales ou par des moyens de minage », a-t-il conclu. Photo : Ministère des Armées
  6. https://www.forcesoperations.com/la-france-a-bord-de-deux-nouvelles-initiatives-de-lotan/ Comme annoncé par le ministère des Armées, la France a rejoint deux nouvelles initiatives capacitaires lancées hier à Bruxelles lors d’une réunion des ministres de la Défense de l’OTAN. Entérinées par la signature d’une lettre d’intention (LoI), toutes deux visent à muscler la surveillance et la protection de l’espace aérien. Baptisée « More efficient solutions against lower level air threats », la première initiative se concentrera sur le traitement des menaces évoluant dans la tranche des 0 à 150 mètres d’altitude, celle où sévissent notamment les microdrones, drones FPV et autres munitions téléopérées. Autant d’objets face auxquels les armées françaises tentent une montée en gamme et en masse en faisant parfois preuve d’inventivité et pour lesquels quinze pays* plancheront sur « des solutions plus efficaces ». Autre effort multinational matérialisé par une LoI, « Passive air surveillance sensors » entend cette fois renforcer une capacité de surveillance passive « essentielle pour l’identification des menaces entrantes ». Seul exemple mentionné, la détection acoustique de menaces aériennes serait complémentaire de satellites et de radars « rayonnants » et permettrait d’exploiter d’autres faiblesses des systèmes adverses. « La guerre en Ukraine a mis en évidence l’efficacité et la dangerosité de technologies comme celle des drones de petite taille dans un conflit. Il est essentiel pour l’Alliance d’accroître sa capacité à détecter ces nouvelles menaces, à les identifier, à les suivre et à y réagir tout en exploitant les progrès de la technologie pour renforcer son dispositif de dissuasion et de défense », déclare l’OTAN dans un communiqué. Derrière la perspective d’acquisitions conjointes, les deux efforts devront participer à accroître l’interopérabilité « tout en dépensant moins et en retirant des avantages plus importants sur le plan opérationnel ». Le lancement de ces projets est un écho direct à une politique de défense anti-aérienne et anti-missile intégrée (IAMD) dont les directives ont été pour la première fois rendues publiques hier par l’OTAN. « La menace posée par les drones de classe I (aéronefs sans pilote d’une masse inférieure à 150 kg) présente un nouvel ensemble de défis pour opérer dans un environnement multi-domaines, tant parmi les environnements opérationnels nationaux qu’étrangers », indique l’Alliance tout en ajoutant que « des mesures passives de défense anti-aérienne et anti-missile doivent être mises en place afin de minimiser la vulnérabilité des infrastructures et des moyens critiques et/ou les conséquences de l’impact généré par les menaces aériennes et les missiles, en complément des mesures actives ». *Belgique, Danemark, Estonie, Finlande, France, Grèce, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Roumanie, Espagne, Turquie et Royaume-Uni Crédits image : 40e RA
  7. Il y a quelques heures, un avion américain de type Mitsubishi Challenger a atterri à l'aéroport Vnukovo, à Moscou. A bord, Alexandre Vinnik,(ci-dessous) libéré d’une prison américaine, information confirmée, quelques heures plus tôt, par son avocat français, Me Frédéric Belot. Blanchiment A l’été 2022, A. Vinnik, expert en informatique avait été extradé de Grèce vers les États-Unis, pour « association de malfaiteurs en vue de faire du blanchiment d'argent » via la plate-forme d'échange de cryptomonnaies BTC-e, fermée en 2017 dont il semblait être l’un des « opérateurs ». M. Vinnik condamné en 2022 à cinq ans de prison pour blanchiment par la justice française, avait plaidé coupable aux Etats-Unis. Remerciements Si les premiers mots d’Alexandre Vinnik furent destinés à Vladimir Poutine « J'aimerais dire merci à tous, avant tout au président Vladimir Vladimirovitch Poutine », ceux de l’américain Marc Fogel, libéré en milieu de semaine, furent à destination de Donald Trump.* Détenu en Russie depuis 2021, cet enseignant américain qui travaillait dans une école américaine à Moscou, avait été condamné en juin 2022 par un tribunal russe à quatorze ans de prison pour avoir importé du cannabis à usage, selon lui, médical. Illustration : ChatGPT https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/02/fogel-contre-vinnik.html
  8. Un membre du commando Hubert se jette à la mer depuis un avion lors d'un entraînement en Méditerranée. MARINE NATIONALE AFP
  9. L’une et l’autre ayant respectivement mis l’accent sur la « réparation » et la « cohérence », les deux dernières Lois de programmation militaire votées par le Parlement pour les périodes 2019-25 et 2024-30 n’ont pas jugé utile de revoir à la hausse le format des armées, lequel avait été défini par le Livre blanc sur la Défense et la sécurité nationale de 2013. Et, le moins que l’on puisse dire est que ce document n’aura pas été d’une grande clairvoyance sur l’évolution de la conflictualité. Military first aid kits Cela étant, seule l’armée de Terre a pu augmenter l’effectif de sa Force opérationnelle terrestre [FOT] après les attentats de janvier 2015. Quant à la Marine nationale et l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE], il leur a fallu consacrer des ressources pour prendre en compte de nouveaux champs de conflictualité tout en modernisant certaines de leurs capacités clés, sans toutefois aller jusqu’à la renforcer. Ainsi, avec seulement quinze navires dits de premier rang [en comptant les cinq frégates de type La Fayette, aux capacités limitées], l’activité de la Marine nationale va bien au-delà de son contrat opérationnel depuis maintenant plus de dix ans. Pour tenir ses engagements, elle n’a d’autre choix que d’augmenter le nombre de jours passés en mer grâce à un Maintien en condition opérationnel [MCO] performant et au concept de double équipage. Cependant, cette pratique a ses limites, comme l’a rappelé, encore une fois, le député Yannick Chenevard qui, dans son dernier avis budgétaire, a estimé nécessaire de porter à dix-huit le nombre de frégates de premier rang mis en œuvre par la Marine nationale. Et encore s’agit-il d’un minimum, l’idéal étant de vingt-trois navires. « Les erreurs du passé se paient encore aujourd’hui » alors que les menaces sont non seulement plus nombreuses mais aussi plus « intenses », avait-il affirmé. S’agissant de l’AAE, la LPM 2024-30 prévoit qu’elle ne comptera que 185 avions de combat [137 Rafale et 48 Mirage 2000D Rénovés] en 2035, contre à peine 200 actuellement, en tenant compte des Mirage 2000-5F. Or, pour remplir l’ensemble d ses missions, il lui faudrait un minimum de 225 appareils. Quoi qu’il en soit, une hausse des formats de la Marine nationale et de l’aviation de chasse n’est désormais plus exclue. En tout cas, c’est ce qu’a laissé entendre Sébastien Lecornu, le ministre des Armées, à l’antenne de BFMTV, le 13 février. Après avoir rappelé que son ministère bénéficierait d’un total de 413 milliards d’euros sur la période 2024-30, M. Lecornu a estimé qu’il faudrait revoir le « rythme » de ce réarmement étant donné que l’on « va vers un monde très difficile ». En effet, reprenant à son compte des propos tenus par le président Macron lors de ses vœux aux Armées, le mois dernier, le ministre s’est demandé « si, au fond, notre réarmement était suffisant ». Et d’ajouter : « Poser la question, c’est commencer à y répondre. Je pense effectivement que nous devons accélérer ». « Le nombre de nos frégates – quinze – est un peu juste » et « on est sur une trame, pour nos avions de chasse; à plus de 200. Il en manque probablement une trentaine », a ensuite développé M. Lecornu. « Je pense qu’il y a des corrections à apporter. Après, ça impose des choix politiques, parce que, par définition, c’est plus d’argent public. C’est donc aussi faire des choix pour le budget de la Nation », a-t-il conclu. Naval Group et Dassault Aviation doivent-ils s’attendre à recevoir des commandes pour des FDI et Rafale supplémentaires ? Le problème est que les finances publiques sont loin d’être florissantes. Et faute de faire le nécessaire pour y remédier, la France va au devant de graves difficultés, comme l’a souligné la Cour des comptes, dans un rapport publié le 13 février. « Nous ne pouvons plus nous permettre de reporter nos efforts. Si nous ne le faisons pas de manière volontaire, nous finirons par y être contraints », a résumé Pierre Moscovici, son premier président. Pour la rue Cambon, ce ne sont pas des recettes fiscales moindres que prévu qui sont la cause du dérapage budgétaire constaté en 2024, comme l’a affirmé le gouvernement… mais la hausse de la dépense publique qui, selon M. Moscovici, « n’est pas tenue ». « Ce que nous appelons le cœur de la dépense a progressé de 2,7 %. C’est la progression la plus importante des quinze dernières années », a-t-il fait observer. Quant à l’objectif de ramener le déficit à 5,4 % du PIB en 2025, comme le prévoit le budget récemment adopté, rien ne dit qu’il sera tenu. « On est déjà sur le fil du rasoir », a-t-il encore averti. Cependant, sous la pression de l’administration Trump [il n’est plus question de prendre l’oncle Sam pour l’oncle Sucker », a dit le Pete Hegseth, le nouveau chef du Pentagone, en référence à une expression assimilant le gouvernement américain à une personne exploitée par des gens sans scrupule], les pays à la fois membres de l’Otan et de l’Union européenne vont devoir trouver des marges de manœuvres pour augmenter significativement leurs budgets militaires. Aussi, l’idée d’exclure les dépenses de défense du déficit public, qui ne doit pas excéder 3 % du PIB selon les règles européennes, est soudainement devenue intéressante… alors que, déjà proposée par la France, elle avait été écarté il y a près de dix ans. « Au vu des défis sécuritaires, l’interprétation de l’augmentation des investissements en matière de défense devrait être large. Elle devrait inclure non seulement l’achat d’équipements militaires, mais aussi le soutien en capital aux usines d’armement et de munitions afin de renforcer les capacités de défense », indique en effet un document de l’UE et auquel l’agence Reuters a eu accès. Cette option, si elle est confirmée, donnerait à la France plus de marge de latitude pour financer son « réarmement », sans risquer pour autant d’être sanctionnée pour ses manquements aux règles budgétaires européennes. À condition, évidemment, que les autres dépenses publiques soient « tenues ». Photo : Frégate de défense et d’intervention [FDI] Amiral Ronarc’h https://www.opex360.com/2025/02/14/pour-m-lecornu-la-france-manque-de-fregates-de-premier-rang-et-dune-trentaine-davions-de-combat/
  10. https://www.opex360.com/2025/02/13/le-ministere-des-armees-deploie-sa-propre-solution-dintelligence-artificielle-generative/ Au regard des importants volumes de données dont elles ont besoin pour fonctionner, les applications d’intelligence artificielle dite générative, comme ChatGPT, peuvent présenter une menace pour la sécurité nationale. Tel est le cas de celle développée par l’éditeur chinois DeepSeek, celle-ci ayant fait l’objet de restrictions dans certains pays, quand elle n’a pas été interdite, comme à Taïwan. Cela étant, si une application française d’intelligence artificielle générative existe grâce à Mistral AI, le ministère des Armées s’est lancé dans le développement de sa propre solution « sécurisée et souveraine ». Solution qui, appelée GenIAI, est désormais accessible sur son réseau interne « Intradef ». « Les équipes du Centre d’expertise données et IA [CEDIA] du Secrétariat général pour l’administration [SGA] ont développé depuis 2022 cette plateforme de services IA, portée par l’État-major des armées [EMA]. La Direction générale du numérique [DGNUM], la Direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information [DIRISI], l’Agence du numérique de défense [AND] et l’Agence ministérielle pour l’intelligence artificielle de défense [AMIAD] ont permis sa mise en service », a annoncé le ministère des Armées, via un communiqué diffusé le 12 février. Cette application d’intelligence artificielle générative a fait l’objet d’expérimentations pendant plusieurs mois. Devant être déployée progressivement, elle va permettre aux armées, directions et services d’optimiser certaines de leurs activités quotidiennes et d’alléger les « tâches répétitives » et / ou « chronophages ». Cette IA générative compte au moins cinq « premières » fonctionnalités, dont un « agent conversationnel » capable de répondre aux questions et d’offrir une aide à la rédaction de textes. Ce qui sera certainement appréciable quand on connaît l’appétence du ministère des Armées pour les sigles et autres acronymes… Elle propose également un « synthétiseur » pour « extraire » les idées et les informations importantes d’un texte ainsi qu’un traducteur. Enfin, elle peut retranscrire automatiquement des contenus audio et convertir « automatiquement des textuels d’une image en un fichier texte ». D’autres fonctionnalités sont en cours de développement. Elles devraient être disponibles dans le courant de cette année, promet le ministère des Armées. Pour le chef du C2LAB IA à l’EMA, Olivier Aguillon, cet outil vise « à réallouer le temps économisé au profit des étapes critiques du processus d’état-major qui nécessitent un plus fort investissement en réflexion ».
  11. https://www.forcesoperations.com/les-premiers-drones-dt46-livres-aux-artilleurs-francais/ Deux systèmes DT46 Tactical sont arrivés cette semaine au 93e régiment d’artillerie de montagne (93e RAM), première et probablement seule unité de la 27e brigade d’infanterie de montagne dotée de ce drone acquis l’an dernier auprès du droniste toulousain Delair. Destiné aux batteries d’acquisition et de surveillance des régiments d’artillerie, le DT46 « illustre le développement de la composante drones de l’armée de Terre », expliquait ce matin le ministère des Armées lors de son point presse hebdomadaire. Drone spécialisé de renseignement et d’observation, le DT46 viendra renforcer les capacités d’acquisition d’objectifs des BAS oeuvrant au profit d’une brigade interarmes ou d’une brigade d’artillerie. L’armée de Terre a fixé sa cible à 50 systèmes. Après les premières perceptions, place aux formations pour les artilleurs de montagne de Varces. Quatre télépilotes et autant d’aides-télépilotes seront formés de fin février à début mars à l’École des drones de Chaumont (Haute-Marne), adossée au 61e régiment d’artillerie. Répartie sur trois semaines, cette formation combine une semaine de théorie suivie de deux semaines de pratique. Elle s’achèvera juste à temps pour permettre au 93e RAM de déployer son nouvel équipement lors d’un exercice conduit fin mars sur le camp de Canjuers, dans le Var. Après le 93e RAM, leur déploiement dans les forces se poursuivra avec le 11e régiment d’artillerie de marine, attendu à Chaumont à la mi-avril. Il sera suivi un mois plus tard du 3e régiment d’artillerie de marine. Précurseur, le 68e régiment d’artillerie d’Afrique a quant à lui perçu le DT46 en décembre dernier. Le 68e RAA le déploie actuellement en Roumanie dans le cadre de la mission Aigle, où il sera l’objet de plusieurs validations réalisées avec la Section technique de l’armée de Terre (STAT). Symbolique d’une accélération de la captation de l’innovation au sein de l’armée de Terre, le DT46 se démarque notamment par un mode de décollage vertical (VTOL) renforçant la flexibilité opérationnelle, son rayon d’action d’une centaine de kilomètres et son intégration à la bulle aéroterrestre SCORPION via la liaison ATLAS. Crédits image : Section technique de l’armée de Terre
  12. La Corée du Nord aurait envoyé 200 pièces d'artillerie à son allié russe Outre 11 000 soldats envoyés en soutien de la Russie, la Corée du Nord aurait fourni à son allié 200 pièces d’artillerie à longue portée ainsi « qu’un volume considérable de munitions » a annoncé à Séoul, le ministère sud-coréen de la Défense. Selon celui-ci, il est pensable que le Nord ait reçu de l'aide technologique de la Russie en échange de ce soutien militaire, notamment des technologies à destination des sous-marins à propulsion nucléaire ou pour la rentrée atmosphérique des missiles balistiques intercontinentaux. En décembre dernier, Pyongyang aurait livré 100 systèmes d'artillerie à Moscou (lance-roquettes multiples de 240 mm M-1991 et canons automoteurs de 170 mm M-1989.) Par ailleurs, le Service national du renseignement (NIS, Corée du Sud) estime que dans le premier contingent envoyé participer à « l’opération militaire spéciale » en Ukraine, 300 militaires nord-coréens auraient été tués et 2 700 blessés. Illustration : iStock https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/02/la-coree-du-nord-aurait-envoye-son.html

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