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Hotel Tango

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Tout ce qui a été posté par Hotel Tango

  1. Amen. Merci du partage et bravo à la fillotte
  2. Un quart des recrues ne tiennent pas 6 mois... Si même les Teutons ne tolèrent plus la rigueur militaire, où va le monde ?
  3. C'est ce que j'ai essayé de défendre en plus long et moins clair. Merci d'avoir synthétiser 👌
  4. Absolument pas d'accord ? Ils ne tiennent pas les tranchées ? Ou s'effondrent-elles ? Sur le 2ème point, les jeunes seraient en meilleure condition physique que les vieux ? Et ne récupèreraient-ils pas mieux tant qu'on y est... Manquerait plus qu'ils soient plus beaux et plus fringants que leurs ainés ! Allons allons, restons sérieux, si tel était le cas, qui donc accepterait de vieillir ? Plus sérieusement, mais de manière anecdotique sur le 1er point. Dans ce reportage, il est demander au droniste si il avait déjà eu maille à partir directement avec les Russes. Je paraphrase "une fois, c'est pas passé loin d'avoir à le faire. Sinon non". Après reste bien sûr l'artillerie dont il reste à portée. Sur le 3ème point. L'Ukraine, de mémoire, n'a pas mobilisé en dessous de 25 ans (ce qui explique en partie la moyenne d'âge). Ce que la France fait (j'entends qu'on peut s'engager à 17ans 1/2). Pour finir, je suis curieux de connaître vos propositions réalistes pour se construire une armée digne de ce nom. Avant de jeter le bébé avec l'eau du bain de préférence 😉 Quelque chose me chiffonne... Qui de l'oeuf ou de la poule ? Si je vous suis, AdT opérationnelle (et bien) parce que bons soldats+bonne formation+expérience. Cela se conçoit. Mais je m'interroge sur la possibilité que bonne formation+expérience=bons soldats... Donc faut-il impérativement un bon niveau de recrutement pour faire un bon soldat, ou un candidat moyen peut-il devenir un bon soldat grâce à l'expérience de son unité et sa bonne formation ? Après, je suis totalement d'accord sur la solde. L'augmenter serait le moyen le plus simple pour avoir un vivier suffisant de candidats au niveau. Mais je suis d'avis que c'est trop simple pour que ce soit mis en place. De plus, pour avoir lu ici (je pense) que des FMIR ont été annulées faute de candidats par crainte d'aller faire un peu de tourisme en Ukraine, l'effort financier à fournir serait très, très important pour inverser la tendance. Donc peu probable. Après, pour conclure ma participation à ce sujet, je ne prétends pas avoir de solution magique. Comme tous, je déplore que la France soit dans cette position - de ne plus être capable d'avoir suffisamment de jeunes bien câblés pour garnir les rangs d'une armée de taille raisonnable (et pour occuper les emplois de haute valeur ajoutée dans le civil en génral, mais autre sujet) - de ne plus avoir suffisamment de jeunes aimant leur pays pour lui consacrer quelques années de leur vie - de ne plus avoir suffisamment de jeunes qui ne font pas des palpitations à l'idée d'aller passer une nuit dans la verte plutôt que devant Netflix Mais je crains que ce soit la triste réalité. Donc comme dans mon boulot dans le civil, je réfléchis à une situation en mode dégradé. Si nécessité de plus de recrutement, comment fait-on ? Augmenter le vivier ? L'idéal, mais peu probable. Abaisser les standards ? Pas optimal, mais réalisable. De là, sur quel critère lâcher du lest ? Physique, mental, moral ? Pour moi, plutôt dans cet ordre là.
  5. Je partage la première partie, et acquiesce à la conclusion. Cependant, j'ai malheureusement l'impression qu'on suit des chemins parallèles... Je me permets de vous poser une question. Mettons que vous ayez à choisir entre : - uniquement des candidats satisfaisants au niveau physique, mental et moral MAIS en nombre insuffisant. ou - un nombre suffisant de candidats MAIS en déficit sur au moins un niveau (que je vous laisse choisir). Pour ma part, entre les deux, je choisis un panel plus large de candidats avec, comme niveau déficient, le physique. Parce que je pense que c'est plus simple de monter quelqu'un côté physique que de lui apprendre à aimer la France ou faire comprendre ce qu'est l'abnégation... Après, comme vous, je déplore qu'on est à faire ce choix. Mais notre pays ayant à le faire, je réfléchis juste à quelle est la moins mauvaise solution
  6. Reportage de Charles Vila sur youtube dans une unité de dronistes en Ukraine. Un quarantenaire plus près de la bedaine que des abdos saillants qui n'a pas dû faire de tractions depuis des lustres l'accueillait. Cet ukrainien quand on lui a demandé son "palmarès", a hésité, puis répondu des centaines de tués, probablement bien plus de 500, et des véhicules détruits par dizaines. Son quotidien, au fond de son trou : écran, pause clope, écran, café, écran, écran, popote, pause clope, dodo interrompu par un peu d'écran etc (j'arrête là, j'imagine que vous avez compris le principe). Toujours en Ukraine, la moyenne d'âge des gars au front est passé de 33 ans au début du conflit à 43 ans aujourd'hui. Et simple supposition de ma part, s'agissant de boulangers, pharmaciens, comptables et autres, je doute qu'ils se soient depuis leurs 20 ans amusés à aligner les tours de stade ou les tractions chaque matin... Cela les empêche-t-il aujourd'hui de tenir les tranchées ? De même pour nos arrières-grands-pères en 14, combien de sportifs assidus ? Combien d'alcooliques ? De diabétiques ? De gars qui voyaient pas à 20 mètres ? Je comprends parfaitement vos avis, et les partage en principe. Mais je doute que la France soit capable de motiver aujourd'hui suffisamment de purs et durs pour monter en volume. Dès lors, soit on abaisse les standards (et oui, un jeune de surpoids, myope, qui n'est pas capable de faire une pompe peut en un mois abattre plus d'ennemis avec des drones que n'importe quel Rambo dans l'infanterie dans toute sa carrière), soit on se condamne à rester de taille réduite. Faut-il s'en réjouir ? Probablement pas. S'en désoler, comme souvent, ne servira qu'à se miner le moral. Autant donc se faire à l'idée et contribuer à tirer tout ça vers le haut...
  7. Pour ma part, vu la volonté d'augmenter considérablement les effectifs de la réserve, refuser un diabétique qu'on peut mettre derrière un bureau (avec son accord et selon ses compétences, bien évidemment) me paraît d'une autre époque. Faut peut-être se faire à l'idée que l'institution ne suscite plus assez de vocations. De là, optimiser l'utilisation de chaque candidat qui frappe à la porte devient, à mon sens, lucide et pertinent.
  8. Quel régiment visé ? Processus assez simple, j'ai éliminé la base aérienne la plus proche parce que mon neveu y est entré, afin d'éviter des situations loufoques... J'ai appelé le régiment le plus proche pour être sûr, pas de recrutement prévu. Le suivant, recrutement actif. Profil intéressant car varié. Je garde un oeil dessus. Derrière, les autres sont plus éloignés et présentent moins de spécialité, donc moins avantageux. En gros, j'ai regardé autour de chez moi et éliminé au fur et à mesure 😄
  9. Merci Levy Pierre de m'entraîner avant l'entretien 😄 Pourquoi si tard ? Honnêtement, cela aurait pu se faire dès ma sortie du milieu scolaire, après le bac, l'attrait pour l'armée étant déjà présent. Une méconnaissance de l'institution, quelques préjugés négatifs (appréhension du caporalisme par exemple 😅) m'ont fait rester éloigner. Je suis rentré dans l'emploi rapidement et derrière, ça déroule, le temps file... Dernièrement, c'est une banale conversation avec une autre personne engagée dans le parcours de réserviste qui a été le déclic. Quelques informations intéressantes, d'autres après recherche. Les communications annonçant la volonté de renforcer la réserve opérationnelle. Au final, je me suis dit "Pourquoi pas ? Pourquoi ne pas apporter modestement sa pierre à l'édifice...". Aujourd'hui, je suis installé, avec ma carrière dans le civil, donc je viens humblement prêter main-forte si l'institution le désire. Je ne prétends pas révolutionner le système, juste contribuer. Et l'avantage du recul, du fait d'être indépendant de l'armée, me fait bien moins redouter mon engagement. Que je tombe sur un mini-despote bien remonté, il ne pourra exercer ses méfaits que durant la FGIR ou les week-ends, bien moins contraignant que si je ne m'étais engagé dans l'active à 20 ans (hypothèse farfelue j'en conviens, nul petit chefaillon tyrannique dans la grande muette, évidemment !). Après je dis ça, mais je suis très optimiste, notamment après lecture ici de quelques Retex de FGIR, quand à la volonté des instructeurs de nous pousser/soutenir plutôt que de nous sortir. Bien entendu, si on accepte de rentrer dans le moule, ce que je suis prêt à faire.
  10. Je crée ce sujet pour partager mon expérience quant à mon parcours pour devenir réserviste. Même si il y aura forcément des différences selon les parcours, les armes, les régiments etc, je pense que cela pourra répondre à quelques interrogations. 1er conseil : ne pas hésiter à s'y prendre à l'avance. Bien à l'avance... Pour ma part, inscription sur le portail des réservistes fin décembre, pour un rendez-vous mi-mars. J'ai réalisé avoir perdu ma carte d'identité en réunissant les documents demandés lors de l'entretien téléphonique (j'y reviendrai). J'ai un emploi dans le civil, donc trouver un créneau dans une mairie pour faire la demande d'une nouvelle CI prend du temps. La recevoir prend du temps. On parle en semaines, à chaque fois. Et faut toujours après caler un rendez-vous en régiment. Là encore, en semaines. Donc le temps file vite, ne pas hésiter (si on est sûr de sa motivation, bien évidemment) à s'y prendre le plus tôt possible et anticiper. Là, je vais casser un mythe, désolé. L'histoire du "après votre dépôt de candidature, on vous appelle 3 fois (6 dans d'autres versions). Si vous ne répondez pas, c'est fini". Euh, non... J'imagine facilement que cela diffère d'un régiment à un autre, je ne fais pas de généralité, mais dans mon cas j'ai juste reçu un appel, non répondu, suivi d'un message me demandant de rappeler tel jour. Ce que j'ai fait. Prise de contact cordiale pour fixer un entretien, lister les documents demandés et expliquer les modalités d'entrée. Donc no stress, je pense que les "recruteurs" comprennent très bien que les candidats ont (encore) une vie en dehors de l'armée et qu'on ne peut être scotché à son téléphone h24. De plus, au vu des objectifs de recrutement de réserviste annoncés, se passer de candidatures potentiellement prometteuses pour un appel manqué... Je partage les documents qui m'ont été demandés. JAPD (parce que je suis ancien, pour les plus jeunes, l'équivalent), carte vitale, mutuelle, copie intégrale d'acte de naissance (à demander en mairie, si comme moi petite mairie de campagne avec des horaires d'ouverture le mardi de 10h30 à midi et le jeudi de 14h à 16h et que vous avez un emploi du temps serré, voir 1er conseil : Anticiper !), diplôme et attestation de formation (bac brevet, CACES ou autre, SST etc), 5 photos d'identité, permis de conduire (+carte grise du véhicule que vous emprunterez pour vous rendre au régiment) et une pièce d'identité (CI ou passeport). Prévoir dans mon cas une copie de la CI à laisser à l'entrée. En dernier et parce que ce n'est pas la motivation, un RIB pour... je vous laisse deviner. Voilà des éléments récents qui j'espère, pourront renseigner quelques futurs candidats. J'alimenterai ce sujet au fur et à mesure de l'évolution du dossier. Prochaine étape, l'entretien. A bientôt
  11. Bonjour à tous, J'ai parcouru ce forum pour chiner quelques informations. Avant de participer à diverses discussions, je me plie à la sacro-sainte présentation. Je suis d'un âge avancé (deuxième moitié de la trentaine... déjà!) en activité dans le civil, et ai entamé le parcours d'engagement en tant que réserviste. Je souhaite partager mon expérience à ce sujet. Bien à vous.

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