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  1. Bonjour, Voici un article du Grand Continent, permettant d'appréhender la pensée géostratégique russe - si tant est qu'on la qualifie de pensée et de stratégie. « La guerre est dans les gènes des Russes » : un entretien inédit avec Sergueï Karaganov, l’architecte de la géopolitique de Poutine https://legrandcontinent.eu/fr/2025/06/07/entretien-avec-serguei-karaganov-larchitecte-de-la-geopolitique-de-poutine/ Quelques commentaires, au fil des lignes : Pourtant écarté des hautes sphères du pouvoir, le mage du Kremlin fait ici part d'un objectif gouvernemental. Quel cynisme d'évoquer ses meilleurs enfants. Quant à une hypothétique dissuasion nucléaire plus active, j'ai du mal à saisir le concept. Rejouer sur les zones grises du nucléaire tactique ? Employer à nouveau des missiles balistiques ultra-coûteux - à l'instar de l'Orechnik - chargés d'ogives conventionnelles ? A mon sens, les éléments de langage ne trompent pas, le paragraphe est destiné aux populations européennes, très peu aux "décideurs". L'idée est toujours d'influer la souveraineté populaire, pas étatique. D'abord, il est intéressant de relever les dissensions internes au sein de l'appareil politico-stratégique russe. Une purge néo-stalinienne a permis l'éviction des éléments les plus récalcitrants - attention balcons glissants et stalactites cocasses -, motivée par l'invasion de l'Ukraine. Cette critique des décideurs russes apparaît désuète tant le narratif est intériorisé au sein de l'actuelle classe dirigeante. Ensuite, et comme relevé par le Grand Continent, l'OTAN est un fourre-tout, le catalyseur d'un Occident en perte de repères, valeurs, traditions, ... Les spécificités géopolitiques de chacun sont effacées au prisme de l'opposition. Nombre de chercheurs se sont intéressés à la théorie de la "désintégration européenne". Il est - évidemment - extrêmement simplificateur de synthétiser le projet européen en un échec aussi latent qu'inaltérable. L'hypothétique préparatif à un suicide rapide relève d'un fantasme narré aussi lentement qu'insidieusement en direction des populations européennes - occidentalo-déviantes à l'épiderme, mais normalo-traditionnalistes à l'hypoderme ? Je retiens que la Russie n'appréhende pas l'Union européenne en tant qu'objet sui generis. Elle la considère davantage comme un ordre politique incohérent, à la société Janus bifrons - le peuple sauvable et le politique irrécupérable. C'est peut-être là que réside l'erreur russe, la simplification facilite l'ingérence mais limite l'analyse objective. Concept flou d'eurofascisme, présenté pêle-mêle. Les sémantiques de fascisme et de libéralisme sont torturées jusqu'à un paradoxe majeur : la concaténation de ces deux courants. Cela m'évoque pleinement le révisionnisme historique à la russe, et plus particulièrement les concepts de dénazification, ukronazis, etc... En effet, il faudrait être dément pour refuser de rejoindre une sphère dirigée par une puissance impérialiste, agressive et cleptocratique. Sortir de l'eurofascisme en passant par l'autoritarisme. Un néo-despostisme éclairé, qui à défaut d'être motivé par le bien commun se gargariserait d'une identité post-soviétique et nationaliste : la Russie. Il faut ici souligner la stratégie dont témoigne l'emploi de la tragédie : l'héroïsation. L'idéologie nationaliste post-soviétique transforme le sang en un rempart intemporel contre les menaces extérieures - si ce n'est la menace, l'Occident. Cet entretien m'apparaît comme un aveu de faiblesse de l'idéologie russe. L'invasion de l'Ukraine est appréhendée comme une fin en soi ; le résultat d'une destinée guerrière. L'état final recherché semble celui de la capitulation de l'Ukraine, au coût annoncé extrême, voire prohibitif. On ne peut donc pas parler de stratégie - en tout cas militaire, politique ou diplomatique. La perpétuation de la guerre n'offre aucun sens politique, il n'y a aucune recherche de vecteur entre le conflit - système dégradé - et la paix - système nominal. L'entretien marque clairement la reconnaissance de l'attrition des troupes russes au gré de cette invasion. Néanmoins, cet usage de la force sur l'autel de la vie reste à apprécier au prisme des limites sécuritaires européennes. L'absence d'une stratégie claire et définie n'admet pas une réduction de la menace, à l'image de l'effet stochastique d'un rayon gamma sur l'ADN. Enfin, s'il n'y a pas ici de stratégie au sens classique du terme, l'entretien s'inscrit parfaitement dans une stratégie d'agression informationnelle de la sphère européenne. Combien plieraient, et plieront, face à ces mots ? Il est aisé de se courber devant le mysticisme d'une vérité évidente. Au plaisir de vous lire
  2. Bonjour piranha, Merci pour votre remarque éclairante. Je me permets de rebondir sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Voici le témoignage d'un opérateur au sein du corps des Marines ukrainiens - peut-être la 144e brigade de drones d'attaque ? Je suis preneur de votre avis en la matière. J'ai eu l'occasion de remarquer quelques variantes sur la base de drones terrestres, à l'instar de : Cependant, je n'ai pas vu d'images ou témoignages de ces pratiques depuis quelque temps (approx. début 2024). Avez-vous des exemples plus récents de ces méthodes opérationnelles ? Si j'aurais tendance à justifier l'abandon de cette méthode via des blindés - en dépit d'immenses stocks, un blindé requiert une coûteuse logistique -, je ne saurais pas totalement expliquer l'absence de recrudescence de drones terrestres chargés d'explosifs. Est-ce lié à un guidage trop hasardeux ? Aux champs de mines ? Pourtant, une plateforme terrestre m'apparaît susceptible de ne pas activer certaines mines - possibilité de châssis en polymères, poids allégé, roues peu larges, très faible hauteur, ... - tout en pouvant transporter avec aisance une bonne centaine de kilomètres de fibres optiques - a contratio d'un drone volant -, évitant ainsi les brouillages. Sur ce dernier point, je n'ai jamais remarqué l'existence d'un drone terrestre équipé de fibre optique. Ce matériau n'étant pas complexe à produire et peu cher, je reste étonné de l'absence de tels dispositifs. Enfin, pour compléter ce sous sujet, voici quelques exemples de drones terrestres russes - très récents : Au plaisir de vous lire
  3. Bonjour Phoeniix, Je me permets de réagir à votre prise d'électrolytes - boisson isotonique. Il me paraît inapproprié de prendre ces compléments pour de simples courses à pied. Elles sont chargées en calories, sucres, additifs, et autres joyeusetés. Pourquoi ne pas faire confiance à votre corps ? L'eau est largement suffisante, y compris pour l'achèvement des 42,195km d'un marathon - témoignage empirique. Vous n'êtes pas en tort, les communications modernes sur l'effort physique s'accompagnent majoritairement de compléments en tout genre - protéine pour les uns, créatine pour les autres, glucides artificiels pour les plus enrôlés. Gardez à l'esprit que le corps humain est une machine tout à fait extraordinaire, capable de grandes choses sans absorption d'aliments (sur)transformés. Peu atteignent les performances de François d'Haene, Kilian Jornet ou Mathieu Blanchard. Cela peut constituer un voeu pieux, qui doit commencer avec le conditionnement de son corps, pas d'artifices. Attention aux placebos - surtout lorsque onéreux -, acquérir les dernières Hoka GreenCarbonXY154RaptorPlus et ingurgiter trois gourdes de gel TrailExtraLongRaspberryEnergyX ne constitue pas un vecteur de performances. Dans cette lignée, je vous invite à lire Sylvain Tesson, et plus particulièrement sur les chemins noirs - n'hésitez pas à découvrir ses autres oeuvres. Au Tibet et dans l'Himalaya, Sylvain se nourrit principalement de tsampa, cette farine d'orge pré grillée et broyée à la base de l'alimentation tibétaine traditionnelle. Il la mélange avec un peu d'eau chaude, de thé, d'huile de sucre et de morceaux de fromage de yack déshydraté, pour obtenir une boule compacte dont il se nourrit deux fois par jour. Un carburant exceptionnel selon Sylvain qui s'étonne que ce produit n'ait pas encore été commercialisé par une marque de montagne. - https://www.expemag.com/article/recit/sylvain-tesson-les-chemins-de-la-liberte Au plaisir de vous lire
  4. Bonjour BTX, Doctrine différente du nouveau gouvernement américain : https://www.lemonde.fr/international/article/2025/09/03/les-etats-unis-affirment-avoir-tue-11-trafiquants-de-drogue-dans-une-frappe-sur-un-bateau-au-large-du-venezuela_6638492_3210.html Que penser de l'usage de frappes "chirurgicales" sur des (narco)trafiquants ? C'est une nouvelle dichotomie entre les sphères européenne et américaine. La première mise sur le droit au prix de l'engagement physique de ses militaires, lorsque la seconde limite l'attrition de ses GI's au risque de sacrifier ledit droit. Au plaisir de vous lire
  5. Voici quelques archives photographiques et vidéographiques, entre 1917 et 1948, de troupes de montagne en phase d'escalade, d'ascension et de franchissement. C'est toujours un immense plaisir de flâner sur le site ImageDefense de l'ECPAD. [photo] Vallée de Béla Réka, 1917 : https://imagesdefense.gouv.fr/fr/vallee-de-la-bela-reka-legende-d-origine-1.html Sauf erreur de ma part, le soldat en pleine escalade dans la vallée de Béla Réka s'inscrit dans le contexte front d'Orient, peu médiatisé en témoigne Clémenceau et ses "jardiniers de Salonique", en dépit d'une extraordinaire difficulté après l'échec de la bataille des Dardanelles. Gare à la perte d'adhérence, les groles sont calées en pointe et en flanc. [vidéo] Troupes de montagne dans le massif du mont blanc, 1939 : https://imagesdefense.gouv.fr/fr/17922.html Sacré dispositif que voilà, une treuil assisté de bras pour monter sur corde tendue ce qui sera le premier téléphérique de l'aiguille du midi ! Fort heureusement pour nos touristes, l'encordement par noeud simple en [faisant] passer cette boucle autour du corps en la remontant des pieds jusqu'au-dessous des bras, puis rapprocher le nœud de l'aisselle gauche, en le serrant assez pour que la corde ne glisse pas, mais de façon toutefois qu'elle laisse la respiration libre n'est plus nécessaire au XIXème siècle. Source : Manuel de montagne et d’alpinisme militaire, 1940, Ministère de la défense nationale et de la guerre, §2.3 page 88, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96249309.texteImage J'invite quiconque d'intéressé à l'alpinisme à lire l'ouvrage ci-dessus. Une mine d'or aussi riche qu'effrayante. On remarque à 03:30, l'aiguillette d'Argentière, dans le massif des Aiguilles Rouges. [vidéo] Escalade libre, 1948 : https://imagesdefense.gouv.fr/fr/technique-du-rocher-1e-partie-l-escalade-libre.html Il est toujours fascinant d'observer des rappels à la méthode Dülfer, c'est-à-dire sans frein ni baudrier (21:50). La seule friction entre la corde et le corps de l'alpiniste permet un contrôle de la descente. Gare à ne pas perdre les pieds, ni les mains ! Gros plan sur une bonne grole de montagne à 07:02, vale les paires en vibram taille 38 - pour un pied en 42 -, ici pas question de tâter du graton. Enfin, très belle escalade en fissure à partir de 17:40, sans coincements mais en opposition. La varappe, la vraie, sans protection ?! [vidéo] Techniques sur rocher, 1948 : https://imagesdefense.gouv.fr/fr/technique-du-rocher-2e-partie-emploi-de-la-corde.html On notera l'insertion de pitons (17:10), puis l'utilisation d'étriers (21:44), s'opposant ainsi à une définition stricto sensu d'escalade libre - on parle alors d'escalade artificielle. Mention spéciale pour la traversée sur deux cordes tendues à partir de 22:45, les parcours d'adresse ne viennent pas de nulle part ! Il faut aussi souligner le type de corde employée, décrite à partir 03:10, une corde à base de chanvre d'Italie, tressée s'il vous plait. Avec ces cordes dites statiques, tout facteur de chute supérieur - voire égal - à 2 est impardonnable. Plus largement, tomber était à minima synonyme de grosses blessures, surtout lorsqu'au dessus de son point d'assurage - soit plus de la moitié du temps de progression verticale ! Les cordes dynamiques sont apparues autour des années 50, avec de premières commercialisations dans les années 60. [photo] escalade sur dalle, 1939 : https://imagesdefense.gouv.fr/fr/des-eclaireurs-du-199e-bchm-escaladent-l-aiguillette-d-argentiere.html Magnifique cliché que voilà. On devine à peine la corde avec progression en tête du grimpeur. A nouveau, tomber c'est se blesser, pas le droit à l'erreur ! [photo] Arrivée sur l'aiguillette d'Argentière, massif des Aiguilles Rouges, 1939 : https://imagesdefense.gouv.fr/fr/des-eclaireurs-du-199e-bchm-escaladent-l-aiguillette-d-argentiere-3.html Trois compères, assez de gaz, peu de marge de manoeuvre... C'est la recette pour une course d'alpinisme réussie. [photo] Rappel en S, 1942 : https://imagesdefense.gouv.fr/fr/seance-de-descente-en-rappel-pour-la-ses-du-27e-bca-dans-le-massif-du-semnoz.html Belle descente en rappel au corps. La méthode est d'antan, mais toujours utilisable aujourd'hui en cas d'extrême urgence. Encore faudrait-il tomber à court de mousqueton, baudrier, ficelle, ... Postulat peu probable, tant mieux pour les troupes de montagne de nos jours ! N'hésitez pas à transmettre, sous cette publication, d'autres archives de cet ordre. Je serais ravi de découvrir d'autres clichés, films, manuels, guides, etc... Au plaisir de vous lire. PS : Si la publication n'est pas dans le bon registre, je vous prie de m'en excuser. Je n'ai pas trouvé de sous-partie histoire ou archives.
  6. Bonjour Phoeniix, La corde à sauter est un très bon exercice, largement pratiqué dans le monde de la boxe. Elle constitue une solution d'entraînement efficiente. Je n'ai cependant aucun retour d'expérience sur l'impact de la corde à sauter sur les performances en course à pied. De mon point de vue, elle me permet de rester en forme, y compris lorsqu'en déplacement, par tout temps, tout en assurant un très bon échauffement avant une séance de boxe. Attention cependant à augmenter la charge graduellement, à l'instar de la course à pied, sous peine de se blesser. En effet, la périostite est un mal récurrent chez les pratiquants novices. Je vous conseille de commencer sur un sol assez mou (type tatami), ou sur un sol plus dur avec des chaussures de running assez absorbante. Si vous avez des périostites récurrentes, n'hésitez pas à cumuler le port de chaussures à un sol mou. Si vous avez assez d'expérience - capable de tenir 20 minutes de corde légère sans arrêt -, vous pouvez passer sur une corde lourde, à la thaïlandaise : https://dragonbleu.fr/products/corde-a-sauter-thai?srsltid=AfmBOorxgSB8b8fDarw1mZ1RFFtaj586OmJSZau7tfWzC365G--r5Xj3 Elle sollicite davantage les avant-bras et accentue l'aspect "cardio" de l'exercice. Vous aurez sûrement des ampoules aux mains les premières fois en raison des poignées en bois - rien de bien méchant. Il est possible de faire du 15/15, puis 30/30, afin de travailler en fractionné. Vous pouvez aussi combiner des montées de genoux pour rendre l'exercice plus énergivore. Enfin, prière de bien travailler la technique en privilégiant des appuis légers sur vos pointes. Au plaisir de vous lire.
  7. Bonjour Yann pryomane, L'article souligne le zeitenwende allemand, prononcé par le chancelier Scholz en février 2022 et vecteur - théorique - d'investissements dans la BITD(E). Corollaire, l'enjeu que représente la production d'obus de 155mm semble désormais intériorisé par nombre d'Etats européens. L'initiative ReArm Europe lancée par la Commission européenne en mars 2025 rejoint ces élans industriels. Cependant, il convient d'apprécier ces développements. D'abord, les coups de sifflet ont été nombreux (2008, 2014, 2022, ...). Les expéditions d'obus en Ukraine n'ont pas suivi les engagements initialement contractés en 2023, puis en 2024, avec des retards de livraison flagrants. L'année 2025 laisse apparaître une amélioration, fort heureusement : https://kyivindependent.com/eu-secures-two-thirds-of-2-million-rounds-for-ukraine-kallas-says/ Ensuite, les obus ne sont pas suffisants. La dualité doit constituer une priorité afin de renforcer la compétitivité européenne sur les marchés civil et militaire. Quid des semiconducteurs, batteries, capteurs, ... - dont les initiatives sont encore bien faibles à mon goût -, reposants très largement sur des chaines de valeurs étirées. L'autonomie stratégique est une priorité, compatible avec une compétitivité paneuropéenne. Les nombreux offsets, ou procédures de compensation, intégrés aux appels d'offres entre Etats de l'Union européenne sont des freins majeurs à un marché commun abouti - ce dernier étant pourtant largement reconnu comme multiplicateur de la compétitivité. Je ne crois pas en l'existence de systèmes d'armes bouleversants, l'attrition met ainsi en exergue la force du volume face à la qualité. L'Ukraine a - empiriquement - mis au point une technologie disruptive sur le champ de bataille, appréhendée par la Russie jusqu'à mise en place d'unités de production performantes. Avoir de bonnes idées ne suffit pas, il faut être capable de laisser place à l'innovation, sans sacrifice sur l'autel du volume - et réciproquement. Enfin, quelle déception de lire ces lignes : Le partenariat transatlantique est structurel pour les parties prenantes, et cela sur bien des aspects - économie, recherche, diplomatie, renseignements, ... Mais assister à une perpétuation des dépendances du pilier politique et économique de l'Europe ne présage pas de concrétisation d'une défense unifiée. Les dissensions intra-européennes, et plus particulièrement du couple franco-allemand, ont toujours été limitantes. Se reposer sur Lockheed Martin, une entreprise qui repose exclusivement sur un gouvernement américain instable, dans un contexte tonitruant de nationalisation partielle de l'entreprise Intel, me stupéfait. N'y a-t-il pas des fleurons européens à prioriser pour le développement de moteurs-fusées, permettant de répondre aux inquiétudes du rapport Draghi tout en exprimant une véritable autonomie stratégique ? Au plaisir de vous lire
  8. Bonjour Clairon, Merci pour la correction, mea culpa. Bonne journée
  9. Bonjour Yann pyromane et Levy Pierre, Les dissensions israéliennes sont multiples entre le gouvernement, l'Aman, le Mossad et le Shin Bet. Cette décision - occupation militaire de l'enclave - a sûrement entraîné de nouvelles accroches intra-intelligence. Sur l'aspect militaire, le mobilisation d'une brigade blindée témoigne de la doctrine israélienne en matière de progression en milieu urbain. Le Merkava mk4 est considéré comme un rempart d'acier par Israël puisqu'il accompagne l'infanterie - sauf exceptions tactiques désagréables, tant l'espérance de vie d'un char mal accompagné est faible en zone urbaine. Plus encore, et en dépit d'une forte mobilisation au sein de la population israélienne, l'attrition humaine est inimaginable pour l'Etat hébreu - approx. 10 million d'habitants -, faisant du char un fusible légitime. Sur ce sujet, voici un très intéressant podcast d'Alexandre Jubelin et de Marc Chassillan - ce dernier étant, je crois, le créateur de blablachars - sur l'avenir des chars d'assaut : https://lerubicon.org/lavenir-des-chars-dassaut/ Enfin l'on peut questionner le droit international, matrice d'origine européenne aux vertus stabilisatrices, et sa délégitimation continue aux échelles extra et intra. A titre très personnel, je trouve stratégiquement désagréable d'accompagner la fragilisation des normes post-WW2. Face à un bloc multipolaire agressif le droit constitue un levier aussi puissant que moral, dont l'inexploitation m'est fâcheuse. Au plaisir de vous lire.
  10. Bonjour Clarion, Charles Kahn, h2M, Levy Pierre et BTX, Merci pour vos réponses. J'ai cru comprendre l'exact inverse à l'écoute du CeR rencontré. Selon ses dires, il est inutile de "faire du direct" pour solliciter / motiver une intégration. Néanmoins, il est peu engageant de tenter une prise de contact, j'essaierais en cas d'échec. J'ai la chance d'avoir toujours pratiqué des activités sportives - orientées montagne. Les tractions et la course à pieds ne sont pas des problèmes, j'ai effectué quelques essais convaincants "à blanc" type CSO (enchainement luc léger, tractions, killy). En revanche j'ai décidé d'améliorer mes performances en natation. Passer sous les 1:48 au 100m nage libre serait préférable j'imagine - dahu n'est pas truite. Ma plus grande inquiétude physique : tenir l'énorme charge que semble représenter le parcours du 13ème RDP. Il ne faut pas se blesser, sans pour autant ralentir la cadence. Plus encore, et en dépit d'être quelque peu habitué aux treks en 60+10 litres, je n'ai aucune idée du niveau exigé en matière de port de charges lourdes (60kg voire plus, sur combien de km ? Cela me paraît énorme). Je vais tenter quelques expérimentations type "rucking". Ensuite, il n'y aura plus qu'à donner le meilleur, ça passe ou ça casse. Vous me confirmez donc qu'il est possible de devenir analyste au sein du 7ème escadron par la voie EVAT, une très bonne nouvelle. Je vais reprendre rendez-vous au CIRFA pour octobre afin d'y livrer mon dossier complet, puis d'y planifier une date pour le CSO. Auriez-vous de plus amples informations sur le parcours d'intégration au 7ème escadron ? Merci pour ces encouragements. Malheureusement, j'ai toujours eu un très grand attrait pour l'humain. J'ai beaucoup de mal à m'imaginer dans un cadre cyber. L'observation de "l'autre" sans filtre m'a toujours plu, à l'instar de l'opération Kra. Aussi, peut-être suis-je moins informé sur la filière cyberdéfense. Intégrer les forces spéciales constituerait un sérieux accomplissement. Chaque chose en son temps, mais je prends bien note de votre remarque. Bonne journée
  11. Bonjour BTX, Les ingérences azerbaïdjanaises sont d'une étonnante continuité. La relation franco-arménienne et la politique étrangère post-ottomane d'Erdogan - oeuvre de l'universitaire Ahmet Davutoglu - semblent constituer des accélérateurs. Le - léger ? - soutien français à l'intention des forces arméniennes lors de la guerre du Haut-Karabagh a sûrement constitué une phase charnière. Voilà une relation aux dynamiques complexes pour des raisons géographique - pivot - et géopolitique - la Russie reste l'antagoniste de l'Azerbaïdjan. Bonne journée, au plaisir de vous lire.
  12. Bonjour à toutes et à tous, Ingénieur dans le civil muni d'un parcours atypique, dans la vingtaine et motivé par les enjeux de défense, je rejoins ce forum avec entrain. Très intéressé par le ROHUM, le ROSO et le GEOINT, j'apprécie entretenir une veille informationnelle sur ces domaines. Aussi passionné de montagne depuis très jeune j'éprouve une forte admiration pour les bataillons de chasseurs alpins (un grand merci à ces belles rencontres du 13ème BCA entre Margeriaz et Prapoutel, du Nivolet au Granier). Lecteur sur cette plateforme depuis quelque temps, en sous-marin, j'ai désormais besoin de quelques conseils avisés. J'opte désormais pour une reconversion du civil vers le militaire. J'ai hâte de lire divers échanges, et qui sait, peut-être d'alimenter certaines conversations. Cordialement
  13. Bonjour, Agé de 25 ans, diplômé d'une école d'ingénieurs (spé. électronique) ainsi que d'un IEP (spé. géopolitique), j'envisage une reconversion - tardive ? - au profit de l'Armée de terre. Pris de passion par les enjeux contemporains de la défense dès ma jeunesse, j'ai initié la construction d'une modeste carrière qui m'a permis de graviter autour du régalien. Désireux d'apprendre j'ai complété mes compétences "techniques" de compétences universitaires dites "humaines et sociales" via un master 2 en sciences politiques. Au gré de mon évolution personnelle, entre désirs et faits d'actualité, l'attirance que j'éprouve à l'égard des institutions militaires ne fait que s'accentuer. Plus encore, la collecte de renseignements m'apparaît comme tout à fait extraordinaire aux prismes de l'humain et de la technique. Le sens politique de la collecte de l'information, puis de son traitement, me convainc à l'idée rejoindre le prestigieux 13ème régiment de dragons parachutistes. J'avais envisagé de passer le concours d'OST, mais ai préféré ne pas me présenter. En effet, adjoindre de nouvelles études supérieures à des fonctions dans le privé m'a laissé trop peu de place pour se préparer sérieusement à un concours exigeant, qui ne peut pas être considéré avec légèreté. L'admission sur titre m'est donc désormais impossible pour des raisons temporelles. Passionné de montagne (escalade sportive, humble alpinisme, bivouac et traversée solitaires, ...), je pense trouver une vocation dans l'alignement de compétences physiques et intellectuelles très exigeantes. Ces éléments m'ont mené vers une nouvelle arête, dont l'une des faces serait un engagement au sein des forces armées. J'envisage d'abord de candidater en tant qu'EVAT, sans lésiner les modalités OSC-S/E. Cependant plusieurs questions subsistent, en dépit de les avoir adressées au CIRFA - dont je souligne l'extrême amabilité ainsi que la clarté des réponses exprimées, autant que faire se peut - : - Être âgé de 25, voire 26 ans au moment de la sélection pourrait-il s'avérer être un problème concret ? Il y a les lois, les adages et la pratique. Je ressens un vivier très jeune au sein des forces spéciales. Si j'espère capitaliser sur la maturité comme facteur discriminant, je ne veux pas qu'elle se transforme en une idée corollaire d'inflexibilité. - Très attiré par la récolte et le traitement du renseignement, notamment d'origine humaine, paraît-il cohérent d'expliciter dès les premiers entretiens au CSO mes voeux d'intégrer le 5ème escadron de recherche ? - Ma casquette d'ingénieur dans le domaine de l'électronique pourrait-elle orienter naturellement une - très - hypothétique sélection vers le 6ème escadron de recherche technique ? - Quid du 7ème escadron ? La voie EVAT permet-elle de rejoindre les rangs de cet escadron ? - Si non, faut-il envisager une candidature en tant qu'EVSO, voire OSC-E/S - avec une difficulté proportionnelle à un extrême potentiel de l'aléatoire - dans l'objectif d'une intégration au sein du 7ème escadron ? - Muni de deux titres RNCP 7 (Master), candidater en tant qu'EVAT pourrait-il m'être fortement reproché au point d'écarter ma candidature ? La formation des équipiers du 13ème RDP est extrêmement exigeante d'un point de vue théorique, mais la société tend à assimiler les profils bac+5 à des "managers". Enfin, quelques questions qui dépassent le cadre du 13ème RDP : - Le CeR a explicité l'inexistence d'OSC-S "exploitation du renseignement". Intégrer les 44ème ou 54ème régiments de transmissions en tant qu'OSC-E pourrait-il mener à un poste d'analyste ? Idem pour l'admirable 2ème régiment de hussards ? - Il m'a aussi été présenté des offres typiques OSC-S. Le CeR a souligné la pertinence de mon profil pour la spécialisation en guerre électronique mais n'avait pas d'autres idées en matière de secteur transversal aux renseignements. Me conseillez-vous d'attendre avec patience les offres OSC-S au fil des mois, pour in fine se positionner sur un rôle focalisé renseignements ? Ce domaine d'activités lui était relativement malheureusement inconnu. - Auriez-vous des ouvrages, articles universitaires et/ou de presse, témoignages (notables) à me partager sur la nébuleuse des renseignements militaires ? - En cas d'échec de l'agrément FS, voire plus tard de la formation prodiguée par le 13ème RDP, quelles sont les possibilités de rebond pour une EVAT de mon acabit ? Cela m'étonnerait que l'on puisse transitionner vers l'EVSO voire l'OSC. - Intégrer un bataillon de chasseurs alpins pourrait-il permettre de pratiquer l'acquisition et/ou l'exploitation de renseignements in fine ? Merci pour votre temps, au plaisir de vous lire.

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