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  2. https://www.forcesoperations.com/ce-que-larmee-de-terre-attend-de-la-sur-marche-budgetaire-de-2026/ Quels seront les effets de la sur-marche pour les armées ? Pour l’armée de Terre, cette enveloppe supplémentaire de 3,5 Md€ pour 2026 jusqu’alors peu lisible trouvait un début d’éclaircissement à l’occasion d’une audition sénatoriale de son chef, le général Pierre Schill. Munitions, drones, guerre électronique, logistique, etc. : les grands domaines d’effort alimentés par la sur-marche sont connus. Manquaient quelques exemples chiffrés, pour la première fois détaillés par le CEMAT. « Il y a un effet d’accélération. Sur les seuls crédits pour l’armée de Terre, ce sont 160 millions d’euros de surmarche », indiquait-il début novembre devant les Sénateurs de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées. L’inflexion est tout particulièrement orientée vers le recomplètement ou le renforcement des stocks de munition, segment pour vers lequel sont fléchés plus de 2,4 Md€ de crédits dans le projet de loi de finances. Côté terrestre, cela se traduit premièrement par 450 missiles moyenne portée (Akeron MP) supplémentaires, un volume rarement évoqué pour un programme dont la cible est désormais confidentielle. Ce sont également 20 M€ consacrés à l’achat de roquettes de 68 mm, 10 M€ à la commande d’obus de mortier de 120 mm ainsi que « des munitions diverses et des mines pour une dizaine de millions d’euros ». Ce sont aussi 50 000 obus d’artillerie de 155 mm au travers d’un programme de « munitions gros calibre » auquel le ministère consacre près de 900 M€ en autorisations d’engagement en 2026. La sur-marche permettra par ailleurs de commander « 3 500 munitions téléopérées ». Soit plus de sept fois la cible du premier marché notifié dans ce segment. Baptisé « MTO CP », il avait permis d’acquérir une tranche de 460 MTO Damoclès dont les 30 premiers exemplaires ont finalement été livrés dernièrement et non cet été. Le reste doit arriver dans les forces d’ici à début 2026, les régiments d’infanterie et de cavalerie de l’armée de Terre étant prioritaires sur le sujet. Toujours dans les drones, la sur-marche soutiendra la commande de jusqu’à 1000 drones du combattant et drones spécialisé, 30 systèmes de drone tactique léger (SDTL) et 300 vecteurs logistiques. Autre domaine exigeant un effort majeur, l’épaississement du bouclier anti-aérien se traduirait par l’acquisition de 44 des 50 systèmes PROTEUS standard 2 envisagés. Six premiers exemplaires sont attendus à l’été 2026. S’y ajoutent 16 radars en bande X, l’armée de Terre ne cachant pas son intérêt pour le modèle Giraffe 1X de Saab, de même que des « kits de protection antidrone » pour les chars Leclerc et « plus de 300 000 Mistral ». Le dernier exemple relève certainement d’une coquille de retranscription. Produire un tel volume de ce qui semble être des missiles MISTRAL 3 demanderait plus de 600 ans à MBDA France au rythme actuel de 40 unités par mois. Quelques zéros peuvent donc être retirés pour s’approcher de la cible réelle, probablement établie à 300 exemplaires. L’enjeu de la connectivité n’est pas oublié, avec une rallonge permettant de commander des accès à la constellation satellitaire OneWeb pour garantir l’hybridation des communications. En tout, 500 terminaux seraient livrés pour parvenir à connecter 5000 « objets ». L’armée de Terre pourra, finalement, s’offrir des « chiffreurs haut débit » et 2000 postes de radio CONTACT supplémentaires. D’autres mesures de réarmement relevant de l’évolution de certains VBCI, l’augmentation du parc de CAESAR ou encore le déploiement de clouds projetables sont annoncées mais n’ont pas encore été précisées. Reste que, pour produire ses effets, ce sursaut financier en avant doit encore être voté par le Parlement avant le 31 décembre. Rien n’est joué, mais un premier signal positif a été envoyé ce mercredi par des députés ayant approuvé à une large majorité une déclaration gouvernementale sur la stratégie de défense nationale, les moyens supplémentaires et les efforts industriels à engager. Crédits image : 35e RAP / armée de Terrre
  3. Hier
  4. https://www.facebook.com/photo/?fbid=888953903792527&set=pcb.888954193792498&locale=fr_FR L a photo donne une idée de l'effectif à la remise des képis .Bravo les paras !
  5. https://www.opex360.com/2025/12/12/la-cote-divoire-demande-le-deploiement-davions-de-renseignement-americains-pour-contrer-les-groupes-jihadistes/ En février 2021, Bernard Émié, alors Directeur général de la sécurité extérieure [DGSE] expliqua, preuves à l’appui, que les jihadistes sahéliens du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM ou JNIM], d’al-Qaïda au Maghreb islamique [AQMI] et de la katiba Macina avaient l’objectif d’étendre le « jihad » vers le golfe de Guinée, et en particulier à la Côte d’Ivoire et au Bénin. Et c’est ce qui est en train de se produire… Depuis, suite aux coups d’État survenus à Bamako, à Ouagadougou et à Niamey, la Russie a gagné en influence au Sahel, via notamment le groupe paramilitaire Wagner, tandis que la France a été contrainte de mettre un terme à l’opération Barkhane et que les États-Unis ont dû laisser la base aérienne d’Agadez, utilisée pour des missions ISR [renseignement, surveillance, reconnaissance] menées depuis le centre du Niger. Résultat : l’État islamique au grand Sahara [EIGS] est en train de consolider sa présence au Niger et d’effectuer une jonction avec l’État islamique en Afrique de l’Ouest [ISWAP], bien implanté au Nigéria. Dans le même temps, selon un rapport des Nations unies publié en juillet, le GSIM et ses alliés ont atteint un nouveau niveau de capacité opérationnelle en menant des attaques complexes à l’aide de drones, d’engins explosifs improvisés et d’un grand nombre de combattants contre des casernes bien défendues » tant au Mali qu’au Burkina Faso. En outre, et au-delà de sa volonté d’instaurer un blocus économique de Bamako, l’organisation jihadiste serait « prête à étendre ses opérations au nord du Togo, au Bénin et à la région de Sokoto [Nigéria], où son allié ‘Ansarul Muslimina Fi Biladis Sudan’ [Avant-garde pour la protection des musulmans en Afrique noire, ou Ansaru] pourrait reprendre ses activités violentes, ce qui étendrait ses ambitions territoriales ». Signe que la situation s’est significativement détériorée, plusieurs pays, dont la France et les États-Unis, ont récemment recommandé à leurs ressortissants de quitter le Mali sans délai. Par ailleurs, dans une étude diffusée ce 12 décembre, l’ONG américaine ACLED [Armed Conflict Location & Event Data] avance que les violences commises par les jihadistes ont « causé la mort de 10 000 personnes au Burkina Faso, au Mali et au Niger » en 2025. Au-delà du bilan humain, ACLED dit observer « la consolidation d’un nouveau front dans les zones frontalières du Bénin, du Niger et du Nigeria, qui revêt désormais une importance stratégique tant pour les groupes jihadistes sahéliens que nigérians ». Et d’ajouter que la « convergence croissante entre les jihadistes sahéliens et nigérians marque un tournant, car les théâtres d’opérations sahéliens et nigérians, auparavant distincts, fusionnent progressivement en un seul et même espace interconnecté de violence s’étendant du Mali à l’ouest du Nigeria ». Ce qui est cohérent avec les observations des Nations unies. Parmi les pays du golfe de Guinée, le Bénin est probablement le plus exposé à la menace jihadiste. D’ailleurs, depuis 2021, il a déjà dû faire face à plusieurs attaques terroristes, dont une a fait une cinquantaine de tués dans les rangs de ses forces armées, en avril dernier. Et cela malgré l’opération « Mirador » qui, mobilisant 3 000 soldats, mêle actions militaires et stratégies de développement au profit de la population civile. Seulement, cette situation est propice à l’instabilité politique, comme en témoigne la tentative de putsch menée par le lieutenant-colonel Tigri Pascal, le 7 décembre. Ce désormais ancien commandant des forces spéciales de la Garde nationale béninoise a motivé son passage à l’acte en évoquant la « dégradation de la situation au nord du Bénin », la « négligence » de l’État à l’égard des familles des soldats « tombés au front », la « promotion à des grades supérieurs de certains militaires au détriment des plus méritants » et la « mise à la retraite d’office de nombreux militaires et paramilitaires […] sur fond de règlement de compte et de haine ». Cette tentative de coup d’État contre le président béninois, Patrice Talon, a-t-elle été encouragée par des puissances extérieures ? Difficile à dire… En tout cas, elle a été abondamment commentée sur les réseaux sociaux par des comptes influents passant pour être favorables à l’Alliance des États du Sahel [Niger, Burkina Faso et Mali]. Reste que, si le putsch a échoué, c’est parce que le président Talon a demandé l’appui du Nigéria [qui a dépêché des avions de combat pour frapper les positions des mutins, retranchés au camp militaire de Togbin, près de Cotonou] ainsi que celui de la France. Selon le président Macron, Paris a fourni un soutien « en termes de surveillance et d’observation et de soutien logistique ». Plus précisément, et cela montre que la France garde un œil sur la région, un avion King Air 350 Extended Range, appartenant à CAE Aviation mais utilisé par les forces françaises pour des missions de renseignement [il est considéré comme étant un avion militaire selon un décret publié en 2019, ndlr], a été repéré dans la région de Cotonou, le jour du putsch, par le site Flightradar24. Plus tard, à l’antenne de RFI, le commandant de la Garde républicaine béninoise, le colonel Dieudonné Djimon Tévoédjrè, a confirmé le rôle tenu par ce King Air 350. « [Il nous a] permis, en fin de journée, de déterminer exactement les positions des mutins et nous a renseignés de manière précise sur leurs positions », a-t-il dit. Et d’ajouter que des forces spéciales françaises, venues de Port-Bouët [Côte d’Ivoire], avaient également été sollicitées. Ce que Paris n’a pas confirmé. La Côte d’Ivoire, justement. Ayant déjà connu plusieurs attaques jihadistes, ce pays s’inquiète de l’instabilité dans ses régions frontalières avec le Burkina Faso. Instabilité qui se manifeste, entre autres, par le vol de bétail… pour financer les activités du GSIM. Selon l’Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée [GI-TOC], l’ampleur de ce phénomène a doublé entre 2023 et 2024. Cela étant, assurent les autorités ivoiriennes, la situation « y est certes préoccupante mais elle est sous contrôle ». Pour combien de temps ? Pour prévenir toute dégradation, la Côte d’Ivoire ne compte pas seulement son allié français, qui a d’ailleurs réduit sa présence militaire dans le pays, après la rétrocession du camp de Port-Bouët, en début d’année. En effet, d’après l’agence Reuters, elle aurait sollicité l’aide des États-Unis dans le domaine du renseignement, afin de mener des opérations transfrontalières dans le nord. Plus précisément, les autorités ivoiriennes ont demandé le déploiement d’avions de renseignement américains pour surveiller les régions frontalières avec le Burkina Faso et le Mali. Un haut responsable du contre-terrorisme a précisé, auprès de Reuters, qu’Abidjan et Washington « s’accordaient sur les besoins sécuritaires régionaux » et que « seul calendrier restait à définir ». De son côté, le département d’État a seulement affirmé que les États-Unis « continueraient activement à poursuivre leur objectifs en matière de contre-terrorisme là où ils recoupent leurs intérêts ». L’Afrique de l’Ouest et le Sahel pourraient en faire partie. En tout cas, c’est ce que fait valoir Jim Risch, le président [républicain] de la commission des Affaires étrangères du Sénat. Selon lui, les « États-Unis ne peuvent ignorer le danger grandissant : l’EI, le GSIM et leurs affiliés resserrent leur emprise sur le Sahel et l’Afrique de l’Ouest ». Qui plus est, en novembre, le président Trump a menacé le Nigéria d’une intervention militaire après l’avoir accusé de « tolérer » les exactions commises contre les chrétiens. Enfin, Washington entend reprendre pied au Mali, où Rudolph Atallah, le responsable de la lutte antiterroriste à la Maison Blanche, s’est rendu en juillet pour évoquer un « renforcement de la coopération économique et sécuritaire ».
  6. https://www.opex360.com/2025/12/11/un-avion-de-transport-a400m-francais-sera-base-en-permanence-aux-emirats-arabes-unis/ L’an passé, Sébastien Lecornu, alors ministre des Armées, fit savoir que la France allait renforcer sa présence militaire aux Émirats arabes unis en 2025. « Nous avons décidé d’y déployer en permanence une compagnie d’infanterie – une centaine d’hommes – au sein du 5e Régiment de Cuirassiers, qui dispose déjà de chars Leclerc et de CAESAr », avait-il confié au quotidien L’Opinion. « C’est une manière de faire vivre opérationnellement notre accord de défense avec les Émirats arabes unis », avait-il ajouté. Ce renforcement va aussi concerner l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE]. Actuellement, ses capacités aux Émirats arabes unies reposent sur six Rafale de l’escadron de chasse 1/7 Provence, lequel tient ses quartiers sur la base aérienne [BA] 104 « Lieutenant-colonel Charles Pijeaud », à Al-Dhafra. Désormais, elles seront complétées par un avion de transport A400M « Atlas ». En effet, c’est ce que l’AAE a annoncé le 10 décembre, évoquant un « nouvel ancrage stratégique pour l’A400M », que l’on a vu régulièrement aux Émirats arabes unis au cours de ces dernières semaines, notamment pour participer à des exercices d’évacuation de ressortissants [RESEVAC] et effectuer des posés d’assaut en milieu désertique. Selon les explications données par l’AAE, ce déploiement permanent d’un A400M sur la BA 104 vise à garantir une « capacité de mobilité aérienne permanente » aux zones de responsabilités relevant des Forces françaises aux Émirats arabes unis [FFEAU], aux Forces françaises stationnées à Djibouti [FFDj] et les Forces armées de la zone sud de l’océan Indien [FAZSOI]. « L’A400M apporte ainsi toute la palette de la puissance militaire aérospatiale au profit de la manœuvre aérienne dans la région », à savoir une flexibilité logistique accrue, une coopération opérationnelle renforcée et la capacité à apporter une « réponse immédiate aux crises et à la dégradation de l’environnement sécuritaire ». « Du transport tactique au ravitaillement en vol en passant par sa participation aux activités de coopération opérationnelle avec nos partenaires et alliés, l’A400M soutiendra nos opérations ainsi que celles des FFDJ et des FAZSOI », ont résumé les FFEAU, via le média social X. La prochaine étape devrait prendre la forme d’un déploiement permanent d’A400M dans les outre-mer. Cette hypothèse avait en effet été évoquée par le général Jérôme Bellanger, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], en 2024. « L’action par les airs permet aussi de réagir avec réactivité pour assurer la continuité de l’État dans les situations exceptionnelles, comme en Nouvelle Calédonie. […] L’ambition de l’armée de l’Air est de renforcer, dans un premier temps, sa présence outre-mer par des passages plus réguliers et de plus en plus longs d’A400M, coordonnés bien sûr, avec les COMSUP, pour aboutir, à terme, à un détachement permanent », avait-il confié, lors d’une audition parlementaire. Quoi qu’il en soit, cette présence permanente d’un A400M français à Al-Dhafra peut servir un autre dessein etant donné qu’Airbus attend une commande émirienne pour son avion de transport. À cette fin, le groupe européen a récemment signé des accords de coopération industrielle avec deux entreprises locales, à savoir Calidus et Mubadala, dans le cas où elle finirait par se concrétiser. Photo : armée de l’Air & de l’Espace
  7. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/lirlande-sinquiete-de-sa-faible-defense-et-dope-son-budget-militaire/ L’Irlande s’inquiète de sa faible défense et dope son budget militaire La ministre Helen Mcentee, lors de sa visite aux troupes jeudi. Jugée, sur le plan militaire, comme l’un des maillons les plus vulnérables du continent européen, dotée d’une armée sous-financée (son budget militaire est très faible: 1,5 milliards d’euros en 2026, soit 0,25% du PIB), située hors de l’Alliance atlantique et comptant sur le Royaume-Uni pour sa défense, l’Irlande cumule les fragilités stratégiques. Mais à son tour, le pays a décidé d’augmenter son budget de la Défense. La ministre de la Défense Helen McEntee a annoncé jeudi une hausse de 55% des dépenses militaires, avec des investissements dans des technologies anti-drones, quelques jours après la détection d’engins non identifiés lors de la visite du président ukrainien Zelensky à Dublin. Le budget de la Défense pour les années 2026-2030 s’élève désormais à un total de 1,7 milliard d’euros, selon le « National Development Plan Review 2025: Securing Ireland’s Future Sectoral Investment Plan« . Les détails du plan de dépenses ont été présentés par la ministre Helen McEntee lors d’une visite au camp militaire de Curragh, dans la région de Kildare à l’ouest de la capitale. Les « technologies anti-drones » annoncées devraient être opérationnelles d’ici l’été prochain, lorsque l’Irlande assurera la présidence tournante de l’Union européenne. Elles permettront « de détecter, d’identifier et de neutraliser tout drone susceptible de représenter une menace », a-t-elle déclaré. Helen McEntee a indiqué que le plan de dépenses comprendrait aussi « des investissements importants dans l’achat de nouveaux avions et transporteurs » pour les troupes. Elle a également annoncé que des fonds serviraient à améliorer les « capacités des sonars » pour surveiller les fonds et protéger les câbles sous-marins (il existe actuellement quatre câbles sous-marins reliant l’île d’Irlande aux États-Unis et huit systèmes reliant l’île à la Grande-Bretagne).
  8. https://www.forcesoperations.com/contrat-record-pour-exosens/ Plus de 500 M€, c’est la valeur des 200 000 tubes intensificateurs de lumière que le groupe bordelais Exosens livrera pour équiper les jumelles de vision nocturne MIKRON commandées cette semaine par l’armée allemande auprès du consortium formé par l’allemand Hensoldt Optronics et le grec Theon Sensors. Pour Exosens, « il s’agit du contrat le plus important jamais conclu dans l’histoire de la technologie de vision nocturne ». Cette commande record, c’est le résultat d’une « première révision » du marché « Night Vision Google » (NVC) conclu par l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAr) avec Hensoldt et Theon au nom de la Belgique et de l’Allemagne. Cette nouvelle tranche valorisée à 1 Md€ verra les deux industriels livrer 100 000 paires supplémentaires à l’armée allemande, ainsi que 4000 binoculaires de plus à la Belgique. Elle prolonge au passage les activités de soutien en service. Plus de 50 000 exemplaires ont déjà été livrés depuis 2021 dans le cadre du programme NVC, dont 8050 à la Belgique. Avec ce nouvel investissement, plus de 178 000 paires de JVN devraient avoir été fournies d’ici fin 2030. « Je suis extrêmement fier d’annoncer ce contrat, qui constitue une reconnaissance importante de la technologie de vision nocturne d’Exosens et de la qualité de nos tubes intensificateurs de lumière 16 mm. Alliant un design très compact et léger à des performances exceptionnelles, nos tubes, qui sont au cœur des jumelles Mikron de Theon, offriront à chaque soldat une meilleure perception de la situation nocturne et une sécurité accrue », a déclaré Frédéric Guilhem, directeur commercial vision nocturne d’Exosens, dans un communiqué. « Cette révision de contrat représente l’achat unitaire de JVN le plus important de l’histoire d’un membre européen de l’OTAN, voire le plus important jamais réalisé au niveau mondial. L’accélération prévue des commandes s’est déjà traduite par des accords-cadres à long terme annoncés ces dernières semaines », indiquait le fondateur et CEO de Theon, Christian Hadjiminas. Une semaine plus tôt, Exosens et Theon ont en effet acté la prolongation d’un accord de long terme « pour garantir les capacités de production des tubes intensificateurs de lumière dans un marché porté par une demande en plein essor ». Jusqu’alors fixé à 2027, l’horizon de ce partenariat est désormais repoussé à 2030. Pour Theon, il s’agira d’affermir les options fixées pour 2027-2028. L’entreprise grecque prévoit ainsi d’acheter plus de 400 000 tubes d’ici la fin de la décennie. Pour Exosens, c’est l’assurance d’une visibilité accrue sur les volumes tout en s’assurant d’absorber « une part significative » de l’augmentation des capacités de production opérationnelle à compter de 2027. Des capacités que la stabilité acquise en matière de production contribuera à développer davantage. Crédits image : Bundeswehr / Kraatz
  9. Un projet ? Je n'en vois qu'un = celui de vous présenter rapidement sous peine de quitter le forum. BTX
  10. Quand, dans une nécrologie, Moscou déplore la « mort subite » d’un haut fonctionnaire, cadre politique ou autre personnage public, les réseaux sociaux ironisent souvent. Tant la formule, d'un usage large, définit de très différentes réalités. Des moins avouables aux plus banales. Sans être adepte de la théorie du complot et pour résumer, la formule suscite interrogations et hypothèses. Ainsi en est-il de l'annonce de la disparition d’Alexandre Matsegora, ambassadeur de Russie en Corée du Nord depuis 11 ans. Pour laquelle aucune explication n’est fournie par son employeur, le ministère des affaires étrangères russe. Dans un message de condoléances au président Vladimir Poutine, le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un parle de « décès soudain ». Le journal Komsomolskaya Pravda se limite également a évoquer une « mort soudaine »… Faute d'explications, nous nous contenterons donc de la locution latine « mors ultima ratio », la mort est la raison ultime. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/12/mort-subite-dun-ambassadeur-russe.html Photo : © DR
  11. Comme dans toute spécialité , il y a des niveaux de compétence . Au début ils te mettront à l place qui correspond à ton profil .Après à toi d'évoluer par des stages internes .Si tu as été recruté c'est qu'ils ont des besoins comme indiqué c'est le genre de spécialité très "bankable" dans le civil donc le turn over se fait naturellement .
  12. Je viens mettre à jour l'avancé de mon projet sur le forum. Je n'ai malheureusement pas été accepté pour MEARM ni ELARM. Ils me proposent la spé MECAN, que j'accepté car comme je le sais le BAT pour MEARM est over bouqué et devenir MOMACHINE pour rester bloqué... Bref Mais je ne comprends pas le choix de la commission, je n'ai aucune connaissance en mécanique (excepté en armements compte tenu de mon ancien travail) Comment ce passe la formation de spécialité? L'apprentissage en 4 mois me paraît court, il y a un binômage une fois affecté sur bâtiment ? Respectueusement
  13. https://www.facebook.com/GroupeInterventionGendarmerieNationale?locale=fr_FR Un beau parcours pour ce futur Général le 01 Janvier 2026.
  14. Sympa la réorientation ! Une filière très convoitée dans le civil
  15. Il y a plusieurs échelons de maintenance, donc tu feras ce que tu auras appris, mais tu ne vas pas non plus démonter tout un moteur ! Donc t’inquiète pas trop, tu vas être formé à la méthode et à ton emploi, par la suite tu peux évoluer, mais là encore il y aura des formations.
  16. Bonjour à tous ! Je me présente brièvement, Ewen, précédemment militaire au sein de l'armée de terre, 5 ans comme Fantassin. Je viens de terminer mon contrat récemment et je me réengage dans la Marine. J'ai effectué mes tests au CSO et j'ai obtenu des résultats favorable pour MECAN à Maistrance J'avais initialement demandé la spé MEARM ou ELARM et me voilà contraint de faire cette spé, qui pourrait me plaire mais la formation de spécialisation me paraît très courte pour une personne qui n'a aucune expérience en mécanique. C'est abordable pour un profil comme le miens ? Comment ce passe la formation de spécialisation ? Respectueusement Ewen
  17. Bonjour à tous, Je suis prochainement destinée à rejoindre l’ENSOA et j’ai été orientée vers le domaine de spécialité 2009 – Mouvement/Ravitaillement. J’ai parcouru le forum mais je n’ai pas trouvé de réponse vraiment claire à ma question. D’après ce que j’ai compris, ce domaine est plutôt associé aux régiments du Train. Cependant, j’ai vu ici que certains ont réussi à intégrer d’autres régiments malgré ce même domaine de spécialité. Comme je m’engage avec un domaine de spécialité et non une arme (qui, si j’ai bien compris, sera choisie plus tard à la sortie de Saint-Maixent), je me demande donc : - Est-il possible de rejoindre un autre régiment qu’un régiment du Train avec le domaine 2009 Mouvement/Ravitaillement ? Sachant que pratiquement tous les régiments disposent d’un service ou d’une cellule liée à ce type de compétences, j’aimerais savoir si cela ouvre malgré tout des possibilités hors Train. Merci d’avance pour vos éclaircissements !
  18. La dernière semaine
  19. Il faut divorcer, qu’est-ce qu'on s'en fiche de la coopération européenne pour un avion de combat avec dissuasion nucléaire en prime donc on supportera le coût seul de toutes manières. Je ne vois aucun intérêt à ce projet depuis le début, et tout tend à confirmer que c'était une idée farfelue. Il faut laisser nos industries en paix et faire ce qu'ils savent faire, aucun besoin d'aide pour faire un avion, nous avons déjà les compétences.
  20. https://www.opex360.com/2025/12/11/le-puissant-syndicat-allemand-ig-metall-demande-dexclure-dassault-aviation-du-projet-scaf/ Le puissant syndicat allemand IG Metall demande d’exclure Dassault Aviation du projet SCAF Cela fait des mois que Dassault Aviation réclame un changement dans la gouvernance du projet de Système de combat aérien du futur [SCAF], mené dans le cadre d’une coopération entre la France, l’Allemagne et l’Espagne. Et plus précisément au niveau du développement d’un avion de combat de nouvelle génération [NGF – New Generation Fighter], pour lequel il a été désigné maître d’œuvre. En effet, l’industriel français ne dispose pas des leviers nécessaires pour tenir son rôle face à Airbus, dont la voix compte double grâce à l’implication de ses filiales allemande et espagnole dans ce projet. « Ce mode de gouvernance où, tout en étant leader, on n’a qu’un tiers de la décision, fait que la raison industrielle peut buter sur d’autres intérêts, il y a beaucoup de tractations, c’est un processus long et difficile », avait ainsi expliqué Éric Trappier, le PDG de Dassault Aviation. En clair, il s’agit de faire en sorte que ce dernier puisse avoir le choix des sous-traitants. « Cela ne signifie pas que tout le travail doit être fait en France, mais qu’il faut pouvoir choisir les meilleurs pour réaliser le meilleur avion », avait-il précisé. Détail qui a son importance : le NGF devra avoir la capacité d’emporter le futur missile nucléaire ASN4G français et pouvoir être mis en œuvre depuis un porte-avions. Or, seul Dassault Aviation a les compétences pour répondre à ces deux besoins, lesquels sont « non négociables » pour la France. Seulement, Airbus s’oppose résolument à tout changement de gouvernance en raison de son attachement au modèle de coopération mis en place pour l’Eurofighter EF2000/Typhoon. Certes, au cours de ses multiples interventions, M. Trappier n’a pas toujours fait preuve d’une grande diplomatie. Mais depuis qu’il réclame ce changement de gouvernance, Dassault Aviation est violemment attaqué en Allemagne, y compris au moyen de fausses informations. Ainsi, en juillet, le site spécialisé Hartpunkt a avancé que le constructeur français exigeait une « participation de 80 % dans le projet d’avion de combat de nouvelle génération ». Ce qui s’est révélé totalement faux, comme l’a souligné Emmanuel Chiva, lors de sa dernière audition à l’Assemblée nationale en tant que Délégué général pour l’armement [DGA]. « Dassault demande 51 % du pilier n° 1 et donc un leadership clair sur l’architecture de l’avion. Je rappelle que ce programme est sous direction française. Il s’agit donc simplement d’avoir une gouvernance simplifiée plutôt que d’avoir quelque chose qui, à chaque fois, suscite des discussions entre les différents sous-traitants », a-t-il expliqué. À la même époque, et dans un autre registre, le président du comité d’entreprise d’Airbus Defence and Space en Allemagne, Thomas Pretzl, a suggéré d’écarter Dassault Aviation du SCAF, estimant qu’il n’était pas « le bon partenaire ». Et d’ajouter : « Un partenariat repose sur la coopération, et non sur la concurrence. Il existe des partenaires plus attractifs et plus adaptés en Europe ». À noter qu’il a depuis réaffirmé cette position à plusieurs reprises. En août, la lettre spécialisée allemande Griephan Briefe a rapporté que Michael Schoellhorn, le PDG d’Airbus Defence & Space, aurait dit au chancelier allemand, Friedrich Merz, qu’il ne verrait « plus aucune raison de continuer le SCAF » si Dassault Aviation obtenait gain de cause sur la gouvernance. Ce qui a sans doute eu son petit effet car, quelques semaines après, l’agence Reuters a évoqué un document budgétaire qui, émanant du ministère allemand de la Défense, mettait en garde « contre de graves conséquences pour les capacités du futur avion de combat et la participation de l’industrie allemande si des concessions étaient accordées à l’industrie française ». Puis, en septembre, se basant sur des sources allemandes « proches du dossier », Politico a révélé que Berlin envisagerait une « coopération plus étroite avec la Suède ou le Royaume-Uni, voire de faire cavalier seul avec l’Espagne » pour développer un nouvel avion de combat. Et donc d’écarter la France d’un projet qu’elle a lancé. Là encore, certains sites spécialisés allemands [Hartpunkt, ESUT] ont embrayé en faisant valoir que l’Allemagne pouvait très bien se passer de la France pour développer un chasseur-bombardier de nouvelle génération. Et cela grâce à son industrie et, surtout, aux sommes colossales qu’elle est prête à investir dans sa défense. Cet avis est partagé au Bundestag. En tout cas, il l’est ouvertement par le député Volker Mayer-Lay, rapporteur pour la Luftwaffe au sein de la commission de la défense. En novembre, c’est l’Association allemande des industries aérospatiales [Bundesverband der Deutschen Luft- und Raumfahrtindustrie – BDLI] qui est passée à l’offensive contre Dassault Aviation. Ainsi, dans une note évoquée par Hartpunkt, celle-ci a accusé l’avionneur français d’être à l’origine du retard pris par le SCAF à cause de « son dogmatisme sur son droit à un contrôle exclusif de la conception de l’appareil et du choix des fournisseurs participants ». Et d’insister : « L’argent des contribuables allemands servirait à consolider unilatéralement l’industrie aérospatiale européenne en France. Ce serait ni plus ni moins que la fin de la production allemande d’avions de chasse ». Alors que l’on devrait être bientôt fixé sur l’avenir du SCAF, dont le périmètre pourrait finalement se limiter au « cloud de combat », et que les ministres de la défense des pays concernés vont se réunir ce 11 décembre, le puissant syndicat IG Metall [plus de deux millions d’adhérents, ndlr] a lancé une nouvelle salve contre Dassault Aviation. En effet, dans une lettre adressée au gouvernement allemand, IG Metall a fait savoir qu’il refusait de coopérer avec l’industriel français dans le cadre du SCAF. « Nous sommes heureux de collaborer avec des entreprises françaises, mais pas avec Dassault », a en effet écrit Jürgen Kerner, le numéro deux d’IG Metall, dans une missive datée du 8 décembre et évoquée par l’agence Reuters ainsi que le quotidien Les Échos. « Nous défendons la coopération européenne et l’amitié franco-allemande. Mais Dassault bafoue les deux pour des raisons égoïstes », a-t-il poursuivi. À noter que le ministère allemand de la Défense a confirmé avoir reçu cette lettre mais a refusé de commenter son contenu. Cela étant, on n’a pas beaucoup entendu IG Metall quand Dassault Aviation s’est associé au constructeur allemand de satellites OHB, dans le cadre de son projet d’avion spatial Vortex. Mais comme l’a souligné le journal Les Échos, ce « partenariat est fondé sur les meilleures compétences de chacun, en vue de donner à l’Europe un capital de vol en orbite basse ». C’est exactement le principe que M. Trappier défend pour le NGF.
  21. https://www.forcesoperations.com/la-lituanie-reprend-du-caesar-mk-ii/ La Lituanie reprend du CAESAR Mk II Second succès de rang en moins d’une semaine pour KNDS France, qui livrera 30 systèmes d’artillerie CAESAR Mk II supplémentaires à la Lituanie. Annoncé aujourd’hui, le contrat s’élève à 252 M€. « Il s’agit du deuxième achat pour ces systèmes et, en même temps, de la plus importante acquisition réalisée par la Lituanie auprès de la France », commentait aujourd’hui le ministère de la Défense lituanien. Ce dernier avait déjà commandé 18 CAESAR Mk II en 2022, devenant au passage le premier client étranger de ce système de nouvelle génération. Avec ce nouveau lot livré à compter de 2027, la Lituanie disposera non seulement d’une capacité suffisante pour appuyer une division à l’horizon 2030 mais également de la plus grande flotte après celle attendue par la France, établie à 109 exemplaires. Tout comme la Croatie et la Bulgarie, Vilnius a choisi de s’appuyer sur la ligne de crédit de plus de 6,3 Md€ allouée au travers du dispositif européen SAFE pour financer ce contrat. « Le choix du CAESAR Mk II constitue une étape importante dans le renforcement de la défense lituanienne et un signal clair du renforcement de la coopération avec la France. Ces systèmes modernes offriront aux forces armées lituaniennes une mobilité et une puissance de feu accrues, et un partenariat plus étroit avec le secteur de la défense français consolidera nos liens avec un allié de premier plan », déclarait le ministre de la Défense nationale, Robertas Kaunas, dans un communiqué. L’investissement s’accompagne d’un renforcement de la coopération industrielle bilatérale. Selon l’accord signé, KNDS France investira ainsi 12 M€ dans la construction et l’outillage d’un atelier de maintenance sur le sol lituanien. Ces CAESAR seront par ailleurs compatibles des obus de 155 mm que la Lituanie compte produire localement et avec l’appui du groupe allemand Rheinmetall à compter de 2027. Crédits image : KNDS France
  22. https://www.opex360.com/2025/12/10/larmee-de-lair-de-lespace-a-fait-decoller-onze-de-ses-douze-avions-ravitailleurs-a330-mrtt-en-meme-temps/ Dans la nuit du 9 au 10 décembre, plusieurs avions ravitailleurs A330 MRTT ont décollé de la base aérienne [BA] 125 d’Istres pour la quatrième, et donc dernière, édition de l’exercice « Poker » de l’année. Mais pas seulement puisque, selon les sites permettant de suivre le trafic aérien, un appareil de ce type s’est envolé depuis la BA 105 d’Évreux, ce qui est inhabituel. Pour rappel, mené par les Forces aériennes stratégiques [FAS] de l’armée de l’Air & de l’Espace [FAS], un exercice Poker consiste à reproduire un raid nucléaire, ce qui suppose pour les Rafale B de la 4e Escadre de chasse de se jouer d’une force aérienne adverse et des dispositifs de défense aérienne. Aussi qu’il y ait jusqu’à sept ou huit A330 MRTT en l’air pendant plusieurs heures pour ce genre d’exercice n’a rien d’étonnant. En revanche, le 1er décembre dernier, la quasi-totalité de la flotte d’A330 MRTT de la 31ème Escadre Aérienne de Ravitaillement et de Transport Stratégiques [EARTS] a visiblement été sollicitée pour un exercice inédit. En effet, selon les données ADS-B [Automatic dependent surveillance-broadcast], pas moins de onze avions ravitailleurs – sur les douze dont elle dispose actuellement – ont décollé en même temps depuis trois bases différentes, à savoir celles d’Istres, d’Avord et d’Évreux, les deux premières étant, pour rappel, à vocation nucléaire. La dernière fois qu’autant d’A330 MRTT ont été vus en vol remonte à mai 2024, lors des émeutes en Nouvelle-Calédonie. « À un moment donné, durant la crise […], neuf MRTT sur douze volaient pour acheminer plus de 4 000 passagers », a en effet récemment confié le général Jérôme Bellanger, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE]. Quoi qu’il en soit, l’exercice du 1er décembre n’est pas sans rappeler celui qu’avait mené la Brigade aérienne de l’aviation de chasse [BAAC] en avril dernier. Appelé JADE [pour JAillissement D’Escadre], il avait consisté à faire décoller, sans préavis, l’ensemble des Mirage 2000D RMC et des Mirage 2000B de la 3e Escadre de chasse depuis la base aérienne de Nancy-Ochey pour ensuite les « disperser » vers celles de Salon-de-Provence, d’Avord, de Luxeuil, de Rochefort et d’Orléans. « Dans le cas des MRTT, tous sont retournés sur leurs bases de départ au même moment, après moins de deux heures de vol à effectuer des hippodromes à proximité d’Avord et d’Istres », a relevé Étienne Marcuz, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique [FRS], via le média social X. Pour le moment, et même si elle n’a pas pu empêcher que cet exercice passe inaperçu [les données ADS-B en font foi], l’AAE n’a fait aucune communication au sujet de cet exercice inédit, qui, au passage, a démontré l’excellente disponibilité des A330 MRTT, dont les missions ne se limitent pas au seul ravitaillement en vol mais aussi au transport aérien stratégique, comme l’a rappelé le CEMAAE. Cela étant, lors de ses récentes auditions parlementaires, ce dernier a expliqué que l’une de ses grandes priorités était le « combat de l’arrière », c’est-à-dire la protection des bases aériennes et des sites sensibles. Ce qui peut passer par la « dispersion de nos moyens, de façon programmée, comme lorsque nous projetons nos flottes de combat en Suède, en Pologne ou en Croatie, ou de façon inopinée, dans l’urgence, comme lorsque nous avons fait décoller trente Mirage 2000 depuis Nancy pour se redéployer partout en France », avait-il dit. Photo : armée de l’Air & de l’Espace
  23. https://www.opex360.com/2025/12/10/le-ministere-britannique-de-la-defense-a-annonce-la-mort-de-lun-de-ses-militaires-en-ukraine/ Le ministère britannique de la Défense a annoncé la mort de l’un de ses militaires en Ukraine En février 2024, en plein débat sur un éventuel déploiement de troupes occidentales en Ukraine, comme l’avait suggéré le président Macron, Olaf Scholz, alors à la tête du gouvernement allemand, commit un impair en justifiant son refus de livrer des missiles de croisière air-sol KEPD-350 Taurus à Kiev. « C’est une arme de très grande portée, et ce qui est fait en termes de ciblage et d’accompagnement par les Britanniques et les Français ne peut pas être fait par l’Allemagne. Ce ne serait pas responsable si nous participions de la même manière », avait-il déclaré lors d’un entretien accordé à l’agence DPA, dans une allusion aux missiles SCALP/Storm Shadow livrés aux forces ukrainiennes par Paris et Londres. N’ayant sans doute pas conscience qu’il venait de dire des choses qu’il valait mieux ne pas évoquer, M. Scholz enfonça le clou. « Ce que d’autres pays font, qui ont d’autres traditions et d’autres institutions constitutionnelles, est quelque chose que nous ne pouvons pas faire avec la même ampleur », avait-il ajouté. Cette « sortie » d’Olaf Scholz fut diversement appréciée. En France, elle ne fut que très peu commentée… Contrairement au Royaume-Uni où le responsable allemand ne fut guère ménagé par la presse. Cela étant, Londres confirma la présence d’un « petit nombre » de soldats en Ukraine, précisant que certains participaient à des formations médicales quand d’autres étaient chargés d’assurer la protection du personnel diplomatique. Cet aveu visait surtout à ne pas donner à Moscou l’occasion d’exploiter les propos de l’ex-chancelier allemand. Seulement, le 9 décembre, le ministère britannique de la Défense [MoD] a annoncé le décès, en Ukraine, de l’un de ses militaires, à la suite d’un accident survenu lors de l’essai d’une nouvelle arme mené par les forces ukrainiennes « loin de la ligne de front ». « C’est avec un profond regret que nous devons annoncer le décès d’un membre des forces armées britanniques en Ukraine ce matin, mardi 9 décembre. Il a été blessé dans un tragique accident alors qu’il observait les forces ukrainiennes en train de tester une nouvelle capacité défensive, loin des lignes de front », a en effet déclaré un porte-parole du MoD. « J’adresse mes plus sincères condoléances à la famille du membre de nos forces armées qui a malheureusement perdu la vie aujourd’hui », a réagi Keir Starmer, le Premier ministre britannique. « Je suis profondément attristé par la mort d’un militaire britannique en Ukraine. Mes pensées vont à sa famille, ses amis et ses collègues endeuillés. Nous leur témoignons toute notre sympathie », a témoigné John Healey, le secrétaire à la Défense. « Ce tragique incident nous rappelle brutalement les risques auxquels sont confrontés ceux qui servent notre pays, même loin des lignes de front. Je salue leur professionnalisme et leur engagement », a commenté Tanmanjeet Singh Dhesi, le président du Comité de la défense de la chambre des Communes. Selon le quotidien The Guardian, un mémorial ukrainien recense actuellement « quarante britanniques morts en défendant l’Ukraine ». Mais « aucun n’était en service dans les forces armées » du Royaume-Uni au moment de leur décès. Aussi, c’est la première fois que la mort d’un militaire britannique en Ukraine est annoncée publiquement depuis le début de la guerre. Pour le moment, le MoD n’a livré aucun détail sur les circonstances exactes de cet accident. Le grade, la fonction et l’unité du militaire décédé n’ont pas non plus été précisés. « Ce décès met en lumière, de façon rare, le travail peu évoqué des militaires britanniques » en Ukraine, a souligné SkyNews. Et pour cause : une telle discrétion est de mise pour ne pas prêter le flanc au narratif russe. Reste que, poursuit SkyNews, le « Kremlin va probablement exploiter cette tragédie pour amplifier de fausses allégations concernant le déploiement de forces de l’Otan en Ukraine ». MàJ – 10/12/2025 – 14h25 – Le MoD a précisé l’identité du soldat décédé. Il s’agit du caporal George Hooley, 28 ans, du Parachute Regiment
  24. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/la-maison-blanche-cree-un-u-s-army-western-hemisphere-command-pour-ses-operations-dans-les-ameriques/ La Maison Blanche crée un « U.S. Army Western Hemisphere Command » pour ses opérations dans les Amériques Le LTG Stephen Smith, numéro 2 de l’US Army WHC L’U.S. Army Western Hemisphere Command a officiellement été créé le 5 décembre, lors d’une cérémonie à Fort Bragg, en Caroline du Nord. C’est le premier commandement opérationnel dirigé par un officier général quatre étoiles de l’armée de Terre basé sur le territoire continental des États-Unis (CONUS). Le Commandement de l’hémisphère occidental devrait atteindre sa capacité opérationnelle initiale en février, ce qui entraînera la dissolution des Commandements de l’armée de Terre du Nord et du Sud et la dissolution du FORSCOM (lire un peu plus bas). Selon le Pentagone, cette unification permettra d’harmoniser les capacités de réaction nationale et l’expertise régionale de ces commandements, ainsi que la supervision de l’état de préparation à grande échelle assurée par le Commandement des forces. Le commandement devrait atteindre sa pleine capacité opérationnelle en juin 2026. Comme le montre le document officiel ci-dessous, il regroupe trois entités en un commandement unique, le WHC: Dirigé par le général Joseph Ryan, qui occupait jusqu’à récemment le poste de chef d’état-major adjoint de l’armée de Terre (US Army) pour les opérations, la planification et l’entraînement (G-3/5/7), ce nouveau commandement a son quartier général à Fort Bragg et un poste de commandement avancé sur la base interarmées de San Antonio. Le général Ryan a reçu sa quatrième étoile quelques heures avant la cérémonie du 5 décembre, qui a également marqué la dissolution du Commandement des forces terrestres américaines (US Army Forces Command), dont les responsabilités relèvent désormais du nouveau commandement opérationnel. Ce nouveau commandement de l’US Army s’ajoute au Commandement de l’armée de Terre américaine du Pacifique (US Army Pacific) basé à Fort Shafter, à Hawaï, et au Commandement de l’Armée de terre américaine d’Europe et d’Afrique (US Army Europe and Africa) basé à la caserne Clay de Wiesbaden, en Allemagne. Voir ici la présentation officielle de ce nouveau Commandement. Le cap à l’ouest de la National Security Strategy A 14 reprises dans le document diffusé la semaine dernière par la Maison Blanche figurent les termes « Western Hemisphere », signe tangible de cette restructuration géopolitique et organisationnelle en cours. Il s’agit donc bien d’un « corollaire Trump » à la doctrine Monroe; ce corollaire réorganise les théâtres autour de trois menaces dans l’hémisphère occidental : les migrations, le trafic de drogue et la criminalité, et la Chine. La stratégie de sécurité nationale 2025 de l’administration Trump réoriente donc résolument les États-Unis vers l’hémisphère occidental, affirmant de fait une présence néo-impérialiste dans la région. Or, cette conception des intérêts et du rôle des États-Unis – et le refus de s’excuser pour toute action passée du pays – alimente depuis longtemps un profond ressentiment à l’égard des États-Unis et entrave leur politique. La nouvelle doctrine érige l’hémisphère occidental en priorité géographique dominante. Mais on notera que le terme « western » ne s’applique plus géographiquement à l’Ouest (celui de la Guerre froide et de l’après-chute du Mur de Berlin). Ce constat s’inscrit dans la nouvelle logique US regardant l’Europe. Comme l’a annoncé Reuters, les États-Unis souhaitent que l’Europe prenne en charge la majeure partie des capacités de défense conventionnelles de l’OTAN, du renseignement à la défense anti-missiles, d’ici 2027. Un délai serré jugé irréaliste par certains responsables européens. Si l’Europe est sortie de l’Ouest, le Groenland et l’Islande en font eux bien partie. Signes, bien sûr, des appétits géographico-stratégiques de l’administration Trump.
  25. https://www.forcesoperations.com/nouveau-jalon-franchi-pour-les-caesar-tcheques/ Nouveau jalon franchi pour les CAESAR tchèques Essai transformé pour le futur CAESAR 8×8 de l’armée tchèque, qui achève une nouvelle campagne de tests visant à le connecter au système de conduite de tir ADLER III du futur utilisateur. Une manoeuvre réalisée conjointement avec l’Institut technique militaire (VTÚ), entreprise étatique chargée d’intégrer cet outil dans la chaîne des feux tchèque. « Les résultats peuvent être considérés comme concluants », déclarait ce lundi l’institut tchèque. Mi-novembre, celui-ci a conduit une campagne de cinq jours au sein du site de Bourges de KNDS France, là d’où sortira l’essentiel des 62 CAESAR commandés par la République tchèque. Plus de 70 tests ont été effectués en collaboration avec KNDS et le fournisseur du système ADLER III, l’entité ESG du groupe allemand Hensoldt. Résultat du premier essai de cette envergure : plus des deux-tiers des tests se sont déroulés sans la moindre défaillance. L’interconnexion entre l’ordinateur balistique du CAESAR et le système ADLER III a été démontrée, échange de messages pour l’exécution de futurs tirs à la clef, indique VTÚ. « Les résultats des tests montrent clairement que le processus d’intégration progresse dans la bonne direction », a confirmé Marek Hajn, représentant de VTÚ. Ce succès en poche, « il est réaliste d’envisager que le système sera prêt pour les essais utilisateurs menés par l’armée de Terre tchèque dans les délais prévus, c’est-à-dire au deuxième trimestre 2026 », ajoutait-il. Deux autres sessions de tests sont prévues d’ici là par VTÚ. Ces systèmes d’artillerie sont attendus d’ici à 2028 par la République tchèque, qui a récemment accueilli la 3ème réunion du « CAESAR User Club ». VTÚ est quant à lui également impliqué dans d’autres tests d’intégration visant à garantir la bonne communication entre différents « pions » de la chaîne de conduite des feux, dont certains TITUS en service dans l’armée tchèque. Crédits image : ministère de la Défense tchèque
  26. C'est tout le jeu, après c'est aussi possible de voir des gens qui s’amusent vu que maintenant les drones sont très facilement accessibles et ça peut être un jeu, même pour des enfants !
  27. Salut ! Non personne de ma promo n'avait la spé 2027. Je ne peux pas t'aider sur les affectations qui sortent. Alors les guillemets servent à mettre en avant que contrairement au CFIM où il y a 12 cadres de ton régiment pour ~30 EVI, à l'ENSOA il y a 3 cadres pour 30+ EVSO. Cela implique beaucoup de sacrifices notamment sur la partie discipline, les cadres ne peuvent pas fliquer et surveiller h24 les EVSO. De plus au CFIM ils sont présent 24h sur 24, on mange avec, on se lave avec, ils dorment dans la chambre voisine. A l'ENSOA, a partir de 18H il y a plus de cadre, et souvent ne sont pas présent avec nous la journée pour certaines activités. Cela est du à au grade que tu auras après, l'EVSO est "sensé" être plus autonome car futur sergent dans les faits, seulement que beaucoup ne le sont pas. Beaucoup ont simulé la blessure ou la maladie pour pas aller sur le terrain… ou alors qui abandonne le 2eme jour de l'aguerrissement. Ne t'en fais pas pour les maths et le Français, il y a quasi pas de math et il n'y a plus besoin tout est en QCM… (je suis très mauvais en orthographe heureusement)
  28. https://www.opex360.com/2025/12/08/pour-contrer-les-operations-sous-marines-russes-londres-mise-sur-le-programme-atlantic-bastion/ Lors du salon de l’armement DSEI 2023, organisé à Londres, en septembre, le commandant de la Royal Navy, le général Gwen Jenkins [issu des Royal Marines], avait dit vouloir déployer des navires sans équipages « autant que possible » et des navires avec équipage « seulement si c’est nécessaire ». Et cela afin de doter le Royaume-Uni d’une marine plus grande, plus meurtrière, plus agile et plus résiliente ». « Il ne s’agit pas seulement d’un changement technologique : c’est une transformation stratégique dans la manière dont nous projetons notre puissance, préservons des vies et nous adaptons au rythme de la guerre moderne », avait-il fait valoir. Cela étant, le recours à des drones navals est aussi un moyen de compenser à la fois la réduction du format de la Royal Navy, laquelle ne dispose plus que de treize navires de premier rang alors qu’elle en comptait trente-et-un il y a vingt ans, sa lente modernisation et les problèmes récurrents de disponibilité de sa flotte. Quoi qu’il en soit, cette dronisation doit d’abord concerner les opérations sous-marines, dans le cadre du concept « Atlantic Bastion », lequel consiste à déployer un « bouclier » en Atlantique Nord pour protéger les infrastructures critiques [câbles, gazoducs, pipelines, etc.] et les routes maritimes contre une éventuelle menace russe. Mettant l’accent sur les opérations multidomaines, ce « bouclier » reposera sur un réseau de capteurs multicouches ainsi que sur des plateformes « avec et sans équipage ». Le programme Atlantic Bastion « vise à créer un système de systèmes qui nous permettra de trouver, de suivre et, si nécessaire, d’agir contre nos adversaires, ajoutant à la fois de la masse et de la létalité à nos sous-marins, navires et avions opérant dans l’Atlantique Nord », avait ainsi expliqué le général Jenkins. Ce 8 décembre, le ministère britannique de la Défense [MoD] a dévoilé les premières briques technologiques développées dans le cadre de ce programme, lequel a fait l’objet d’un premier investissement de 14 millions de livres sterling en 2025. « Atlantic Bastion combinera des navires autonomes et l’intelligence artificielle [IA] avec des navires de guerre et des aéronefs pour créer une force hybride hautement avancée afin de protéger les câbles et les pipelines sous-marins », a expliqué le MoD, en évoquant une « augmentation des activités sous-marines russes » ainsi que l’activité du navire espion Yantar, lequel semble s’intéresser particulièrement aux infrastructures critiques sous-marines (ci-dessous). Cette « force navale hybride de pointe » permettra de « défendre le Royaume-Uni et ses alliés de l’Otan contre des menaces en constante évolution » étant donné qu’elle sera en mesure « de localiser, de suivre et, si nécessaire, de neutraliser ses adversaires avec une efficacité sans précédent sur de vastes étendues océaniques », a insisté le MoD. Selon le général Jenkins, Atlantic Bastion sera un « réseau sous-marin révolutionnaire » qui sera mis en place de la dorsale médio-atlantique à la mer de Norvège ». Cela étant, l’histoire enseigne qu’il faut être prudent avec les annonces faites avec emphase par le ministère britannique [le cas du blindé Ajax en est un exemple récent]. Reste que pour John Healey, le secrétaire britannique à la Défense, le programme Atlantic Bastion est « un modèle pour l’avenir de la Royal Navy » car il « combine les technologies les plus récentes en matière d’engins autonomes et d’intelligence artificielle avec des navires de guerre et des aéronefs de pointe ». Selon le MoD, plusieurs dizaines d’entreprises britanniques et européennes ont déjà soumis des propositions pour mettre au point des capteurs et des démonstrateurs technologiques. Mais dans son communiqué, il n’en a cité que trois : BAE Systems Defence Solutions, Anduril UK et Helsing. Ainsi, la solution proposée par BAE Systems [et développée en partenariat avec l’entreprise canadienne Cellula Robotics] repose sur le drone sous-marin autonome de très grande taille [XLUUV] Herne, dévoilé lors de l’édition 2022 du salon Euronaval. Cet engin a été spécialement conçu pour la lutte anti-sous-marine, la protection des infrastructures critiques et les missions ISR [renseignement, surveillance et reconnaissance]. Quant à la filiale britannique du groupe américain Anduril, elle propose le Seabed Sentry, un système basé sur un robot sous-marin pouvant naviguer à plus de 500 mètres de profondeur pendant plusieurs mois. L’une de ses particularités est d’être doté d’un sonar de nouvelle génération décrit comme étant capable de détecter des mouvements sous-marins avec une « précision inégalée ». Il peut être utilisé pour la lutte anti-sous-marine, la lutte antisurface, la cartographie des fonds marins, la protection des infrastructures critiques ou bien encore la sécurisation portuaire. Enfin, Helsing va déployer le système Lura/SG-1 Fathom, lequel associe un algorithme d’IA à un essaim de planeurs sous-marins, pouvant rester sous l’eau pendant trois mois, sans interruption. L’entreprise assure que sa solution permettrait de détecter des engins « dix fois plus silencieux » que les capacités existantes… et quarante fois plus rapidement que l’oreille humaine. De quoi rendre les océans « transparents ». Cependant, en France, le chef d’état-major de la Marine nationale, l’amiral Nicolas Vaujour, s’est dit sceptique. « Helsing fait de la publicité, non pas mensongère mais très optimiste » car « en passif pur, vous ne détectez pas tout. Un SNLE, aujourd’hui, n’émet pas. Détecter un SNLE avec un glider, je ne veux pas dire qu’on n’y est pas encore mais il y a quand même loin de la coupe aux lèvres », avait-il dit, en mai dernier.
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