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  1. https://www.opex360.com/2025/06/04/a-djibouti-larmee-de-terre-remplace-ses-helicopteres-puma-par-quatre-helicopteres-nh-90-caiman/ Ces derniers jours, le Parlement examine l’accord signé en juillet 2024 afin de prolonger et de « rénover » le Traité de coopération en matière de défense [TCMD] liant la France à Djibouti. Valable pendant vingt ans, ce texte maintient la clause de sécurité, non automatique, et détaille, dans son article 4, les engagements de Paris sur la plan militaire à l’égard de ce pays stratégique au regard de sa situation géographique. « La Partie française participe avec la Partie djiboutienne à la police de l’espace aérien djiboutien et à la coordination du trafic aérien militaire selon des modalités précisées par voie d’accords ou d’arrangements particuliers », stipule cet accord, dont l’article 9 prévoit la mise en place d’un nouveau dispositif d’alerte permanent afin de contrer les éventuelles menaces contre Djibouti. Le TCMD vise aussi à faire en sorte que Djibouti puisse servir de point d’appui pour les forces françaises susceptibles d’être « projetées » vers la région de l’Indopacifique ainsi que pour les opérations menées en mer Rouge, voire dans l’océan Indien, notamment pour protéger le trafic maritime. Le caractère stratégique de Djibouti fait que d’autres pays, comme la Chine, les États-Unis et le Japon, y sont présents militairement. Cette « concurrence » a conduit à revoir à la hausse la contribution financière de la France pour y maintenir ses forces, celle-ci devant passer de 30 millions à 85 millions d’euros par an. Ces dispositions supposent que la France maintienne des capacités militaires relativement importantes à Djibouti. Ayant été fortement réduites en 2011, celles-ci reposent actuellement sur le 5e Régiment interarmes d’outre-mer [5e RIAOM], un détachement de l’Aviation légère de l’armée de Terre [DETALAT], la base aérienne 188 « colonel Massart », laquelle abrite notamment 4 Mirage 2000-5, une base navale et le Centre d’entraînement au combat et d’aguerrissement au désert de Djibouti [CECAD]. Plus encore, les moyens mis en œuvre par les Forces françaises stationnées à Djibouti [FFDj] doivent progressivement être modernisés. Ainsi, les AMX-10RC et autres VAB céderont la place aux engins blindés de reconnaissance et de combat [EBRC] Jaguar et aux véhicules blindés multirôles [VBMR]. L’arrivée du Rafale n’est qu’une question de temps, le Mirage 2000-5 devant être bientôt retiré du service. Ce renouvellement capacitaire vient d’être amorcé avec l’arrivée à Djibouti de deux premiers hélicoptères NH-90 Caïman TTH de l’Aviation légère de l’armée de Terre [ALAT], afin de remplacer les quatre vénérables Puma du DETALAT. « Le 1er juin 2025 marque un tournant historique dans le ciel djiboutien : après plus de trois décennies de service fidèle, les hélicoptères Puma du détachement ALAT des forces françaises à Djibouti [5e RIAOM/DETALAT] cèdent la place à une nouvelle génération : les Caïman », a en effet annoncé l’ALAT, via les réseaux sociaux, le 3 juin. « Ces appareils de dernière génération ont été acheminés depuis la métropole à bord d’avions-cargo ukrainiens Antonov AN-124 », a-t-elle précisé. Au total, quatre NH-90 Caïman TTH seront affectés au DETALAT de Djibouti, deux autres devant arriver en août prochain. Ces appareils proviennent des 1er et 3e Régiments d’hélicoptères de combat [RHC] de Phalsbourg et d’Étain. « Désormais basés à Djibouti, les nouveaux hélicoptères assureront le soutien des forces françaises prépositionnées en Afrique, avec plus de puissance, de mobilité et de modernité », a souligné l’ALAT. « Le Puma rentre à la base, pour qu’aujourd’hui le Caïman prenne son envol dans le ciel de Djibouti », a-t-elle conclu. Par ailleurs, les trois autres SA330 Puma mis en œuvre par l’Escadron de transport d’outre-mer 88 « Larzac » depuis la BA 188 seront aussi prochainement remplacés, mais par deux Caracal EC725 AP « OLA » de l’armée de l’Air & de l’Espace. Photo : ALAT
  2. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/augmenter-de-1-les-depenses-militaires-en-pourcentage-du-pib-augmente-les-emissions-de-gaz-a-effet-de-serre-ges-de-2/ Des M60A3 de l’armée taïwanaise à l’entrainement (Photo by Annabelle Chih / GETTY IMAGES ASIAPAC / Getty Images via AFP) Investir dans la Défense pour réarmer un Etat a un coût. Financier bien sûr (entre 2021 et 2024, les dépenses militaires totales des États membres de l’UE ont augmenté de plus de 30 %) mais aussi environnemental. Les forces armées mondiales et leurs chaînes d’approvisionnement pèsent 2 750 millions de tonnes CO2e (équivalent CO2), cela représente environ 5,5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, comme l’estiment le Conflict and Environment Observatory (CEOBS) et l’organisation Scientists for Global Responsibility. A mesure que les dépenses militaires augmentent et que le reste de la société se décarbone, cette proportion est appelée à augmenter. 5,5%, c’est davantage que l’ensemble des émissions du continent africain (3,7 %), ainsi que celles des secteurs mondiaux de l’aviation et du transport maritime (2,5 % et 2 % respectivement). L’estimation est sous-évaluée car elle ne tient pas compte des émissions dues à des conflits actifs (comme en Ukraine où s’ajoute une nouvelle forme de pollution liée à la multiplication des drones filaires) ou à la reconstruction après un conflit. Ces chiffres sont confirmés par le Conflict and Environment Observatory qui vient de publier (le 30 mai) une nouvelle étude: « How increasing global military expenditure threatens SDG 13 on Climate action ». Ses recherches suggèrent qu’une augmentation de 1 % des dépenses militaires en pourcentage du PIB augmente les émissions nationales de gaz à effet de serre (GES) jusqu’à 2 %. La défense, « angle mort de la transition » Une autre étude de Greenly, spécialiste de la comptabilité carbone, met plus spécifiquement en lumière les conséquences climatiques du réarmement européen. Evidemment, elle affirme/confirme que les investissements militaires des pays membres de l’OTAN génèrent une empreinte carbone croissante (chiffrée en CO2e ou équivalent CO2), largement absente des bilans climatiques nationaux et des engagements de réduction d’émissions. Pour réaliser son étude, Greenly a appliqué un facteur d’émission moyen de 174 MtCO2e/1 000 milliards de dollars de dépenses militaires, basé sur les données 2023 de l’OTAN. Ainsi, les dépenses militaires de l’OTAN en 2024 sont de 1 470 milliards de dollars, soit 256 MtCO2e estimées, soit 5 fois les émissions annuelles de la Grèce en 2023 (51,67 MtCO2e). Pour les 23 pays de l’UE membres de l’OTAN en 2024, ce sont 457 milliards de dollars dépensés, soit 79,5 MtCO2e estimées. La projection prévue pour 2025 est passée à 466 milliards de dollars, soit une hausse des émissions estimées à 81,1 MtCO2e. Avec son plan « ReArm Europe », poussé à 800 Mds €, c’est environ 150 Mt CO₂e émis, soit l’équivalent des émissions annuelles des Pays-Bas. L’étude souligne une contradiction croissante : les États européens renforcent leurs engagements climatiques tout en augmentant massivement leurs dépenses militaires, sans que ces dernières soient intégrées aux objectifs de réduction. Pour Alexis Normand, CEO & cofondateur de Greenly : « Si la sécurité européenne est une priorité évidente, il ne faut toutefois pas perdre de vue nos engagements environnementaux, pour éviter que le secteur de la défense ne devienne un angle mort de la transition ».
  3. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/a-lagenda-du-19-juillet-le-triomphe-2025-a-lacademie-militaire-de-saint-cyr-coetquidan/ A l’agenda du 19 juillet: le Triomphe 2025 à l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan La fête du Triomphe est l’une des traditions les plus anciennes des saint-cyriens. Sous le 1er Empire, cette manifestation joyeuse et spontanée s’organisait chaque fois qu’un tireur habile touchait un tonneau-cible au cours d’une séance de tir au canon, ce qui n’était pas courant à l’époque. De nos jours, le Triomphe a perdu cette signification initiale et est devenu la fête traditionnelle de fin d’année, associée au baptême des jeunes élèves-officiers. La journée comporte également un spectacle organisé et conduit par l’encadrement et joué, en majeure partie, par les élèves-officiers sur le Marchfeld. Au programme: Activités du Triomphe 10h-20h visite du Musée de l’Officier incluant une exposition consacrée aux 80 ans de présence de l’AMSCC à Coëtquidan ; festival International du Livre Militaire (FILM) ; forum de l’Innovation ; baptême d’hélicoptère ; stands ludiques (baptême poney, parcours d’obstacles enfant, etc.) ; exposition de véhicules de l’armée de Terre. Spectacle traditionnel 14h00-15h50 aubade musicale ; sauts en parachute ; démonstration de matériels militaires ; tableaux des trois écoles (parrain ESM1 / historique EMAC / combat aéroterrestre EMIA) ; triomphe du tonneau sur le thème des 80 ans de présence de l’AMSCC à Coëtquidan. Cérémonie militaire nocturne 22h20-23h45 avec le baptême des promotions ESM / EMIA / ODS ; le défilé des promotions sortantes et le feu d’artifice. Pratique Pour toute inscription ou tout renseignement concernant le Triomphe 2025, prendre contact à l’adresse e-mail suivante : triomphestcyr@gmail.com L’entrée sur le site de Coëtquidan est gratuite. Une autorisation d’accès individuelle (AAI) est néanmoins obligatoire via une inscription en ligne. Elle est à réaliser à l’aide de ce lien.
  4. Le ministère de la Défense belge a commandé un nouveau lot de radios SYNAPS auprès de son fabricant, le groupe français Thales. Des postes qui rejoindront ceux livrés depuis cette année à la Composante Terre. Acté avec la filiale belge du groupe français, ce contrat de près de 62 M€ prévoit la livraison de 600 postes véhiculaires (SYNAPS-V). Cette déclinaison export de la radio CONTACT française équipera essentiellement les nouveaux véhicules SCORPION acquis dans le cadre du partenariat franco-belge CaMo, à savoir les Griffon, Griffon MEPAC, Jaguar et, une fois son acquisition confirmée, le Serval. Engagé en décembre 2024 et seulement annoncé ce matin, ce nouveau contrat précédait de peu la livraison des premiers postes véhiculaires et portables (SYNAPS-H) acquis en 2020. Une fois les manuels techniques rédigés et les experts formés, les premiers utilisateurs basculeront sur cette radio logicielle au second semestre 2025, annonçait la Défense belge en février dernier. Un processus soutenu par la France, qui prêtera une plateforme mobile utilisée auparavant pour former les régiments français à l’utilisation du système d’information du combat SCORPION (SICS). Les radios SYNAPS et leurs premiers utilisateurs seront mis à l’épreuve en fin d’année lors de l’exercice « Small Joint Operation » organisé en France. Focalisée sur l’infovalorisation, l’expérimentation tactico-opérationnelle (EXTO) SJO 25 s’inscrit dans la foulée des exercices GTIA 21 et BIA 23. Côté belge, ce nouveau jalon capacitaire impliquera notamment le 1er/3e bataillon de Lanciers. Crédits image : Défense belge / Thomas Van Coillie
  5. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/06/rafale-pour-linde-mirage-pour-le.html Rafale pour l’Inde, Mirage pour le Pakistan Opération Sindoor contre opération Mur de plomb. Indian Air Force contre Pakistan Air Force. De cette courte confrontation aérienne, début mai, nous n’avons retenu, ici en France, qu’une image, qu’une information. Que les réseaux sociaux pakistanais avaient trouvé leur cible : les Rafale qui équipent l’armée de l’air indienne. Un nouvel exemple, sur un autre théâtre, de l’utilisation accrue par les puissances belligérantes, de l’arme informationnelle. Avec, pour le Pakistan, essayer de transformer un échec stratégique en succès de communication (voir post du 31 mai). Entreprise peu ou prou réussie car la presse s’est intéressée à ces nouvelles attaques menées contre la France. Mais au-delà de l’angle politique et de l’effet d’opportunité, l’histoire retient pourtant que la France et le Pakistan ont noué des liens commerciaux militaires depuis la deuxième partie du XXe siècle. Plus récents avec l’Inde. Et qu’Islamabad a toujours été friand de chasseurs français. Avions Dassault En effet, on trouve dans les deux camps des aéronefs tricolores. 36 Rafale au sein de l’armée de l’air indienne*. Mirage, opérés par sa rivale pakistanaise. 159 y sont actuellement considérés comme actifs (69 Mirage III et 90 Mirage V). 42 auraient été engagés dans cette récente crise. Et sur les réseaux sociaux indiens, en particulier, est fait état de la destruction d’un ou deux Mirage. « C’est la plus ancienne flotte de Mirage dans le monde » commente un diplomate qui a été en poste à Islamabad. « Ils sont bichonnés et dotés de matériels performants » ajoute un expert militaire. « « Nous avons atteint un tel niveau de capacité que nos experts peuvent intégrer n’importe quel système récent dans nos vieux Mirage » se félicitait, il y a quelques années, un officier général pakistanais, cité par l’AFP. Islamabad a d’ailleurs construit, au siècle dernier, une usine de reconstruction des Mirage (MRF). 1971 Premier emploi par les Pakistanais des avions construits par Dassault : la guerre perdue face à l’Inde en 1971. L’une des plus courtes de l’histoire ; celle-ci n’a, en effet, duré que 13 jours et a conduit à la création du Bangladesh (partie orientale du Pakistan). Le Rafale qui équipe aujourd’hui l’ennemi indien ayant été jugé trop onéreux et les contraintes logistiques lourdes, le Pakistan a noué un partenariat avec la Chine voisine et les deux pays travaillent sur le développement d’appareils tel le JF-17. Les Chinois sont très présents dans le pays mais Pékin est perçu comme un pesant allié. Pour leur part, les Mirage continuent leur très longue vie… *New Delhi vient de passer commande de 26 Rafale pour sa marine Photo : Mirage V de la Pakistan Air Force. @PAF
  6. Bienvenue Amateur de bandes dessinées d'Hergé Viva Tapioca BTX
  7. Impeccable ! Bienvenue BTX
  8. La couleur du ruban de la croix de compagnon de la libération n'est pas sans rappeler celle de la croix de guerre 1939-1940 attribuée par le gouvernement de Vichy et interdite de port en 1944 à la Libération. BTX
  9. https://www.opex360.com/2025/06/03/le-senat-sinterroge-sur-labsence-de-commandes-du-ministere-des-armees-aupres-de-lindustrie-de-la-defense/ Ces dernières semaines, la communication de la Direction générale de l’armement [DGA] est plutôt atone… et les rares commandes qu’elle a annoncées ont pour la plupart été notifiées à la fin de l’année 2024, comme celle portant sur l’acquisition de 530 véhicules blindés Serval « Appui SCORPION » au profit de l’armée de Terre. Pourtant, avec un budget porté à 50,5 milliards d’euros [+ 3,3 milliards par rapport à l’exercice précédent], dont 20,2 milliards « d’engagements juridiques » et 10,6 milliards de crédits de paiement [+ 16 %] pour les programmes à effet majeur [PEM], hors dissuasion, on aurait pu s’attendre à une succession d’annonces sur des commandes et des livraisons de nouveaux équipements. Cela étant, les négociations avec les industriels étant souvent longues [quand elles ne sont pas âpres], la DGA a pour pratique de notifier les commandes importantes en fin d’exercice, ce qui, par ailleurs, coïncide généralement avec le déblocage des crédits gelés en début d’année au titre de la réserve de précaution. Une autre raison pouvant expliquer l’attentisme actuel tient aux recommandations que contiendra la Revue stratégique actualisée, laquelle est susceptible de revoir les priorités de la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30. Mais elle n’est apparemment pas la seule. Fin mai, la commission sénatoriale des Affaires étrangères et des Forces armées s’est penchée sur le rapport sur les « Perspectives de financement des objectifs fixés par la LPM 2024-30 », publié par le sénateur Dominique de Legge et dont les conclusions rejoignent peu ou prou celles de la Cour des comptes sur l’exécution du budget 2024. Ce rapport fait état de trois points d’attention majeurs. Le premier porte sur le report de charges qui, pour rappel, est une astuce comptable consistant à ne payer les factures que l’année suivante, des intérêts moratoires étant versés aux créanciers en contrepartie. Or, en 2024, le niveau de ce report de charges a atteint le niveau – inédit – de 8 milliards d’euros. « Cela relève purement et simplement de la cavalerie budgétaire », a dénoncé M. de Legge devant ses collègues de la commission des Affaires étrangères et des Forces armées. En outre, le total des autorisations d’engagement [AE] non couvertes par des crédits de paiement [CP] s’élève à 99 milliards d’euros, soit l’équivalent « de deux années de crédits budgétaires », a relevé M. de Legge. Résultat : « 90 % des crédits 2025, hors personnels, vont servir à payer des dépenses décidées les années antérieures, ne laissant que 10 % de marges de manœuvre pour financer des orientations nouvelles », a-t-il ajouté. Le dernier point d’attention concerne les recettes exceptionnelles [REX], qui représentent 13 milliards sur les 413 prévus par la LPM 2024-30. Or, elles sont, par définition, incertaines. « Un tiers sont des remboursements aux services de santé et donc existent, un tiers sont des dividendes de participation de l’État dans des entreprises, dont en 2024 on n’a pas vu la couleur, même si on nous dit que cela sera mieux en 2025 et le dernier tiers, ce sont les fameux reports de charges qui constituent bien une dépense ! », a détaillé le rapporteur. En outre, faisant observer que « 3,2 milliards ont été gelés » par l’exécutif, M. de Legge s’est demandé si l’on pouvait « vraiment parler d’économie de guerre » quand, en plus, « le gouvernement n’exécute pas la LPM en fin de gestion comme votée ». Et d’insister : « Entre les crédits annulés, débloqués, dégelés et le financement des surcoûts, le budget des armées y est pour 1,2 milliard de sa poche ». C’est ce qui expliquerait, selon lui, la raison pour laquelle les « industriels se plaignent de ne pas avoir de visibilité sur les commandes annoncées mais non confirmées ». Ce constat a été partagé par la sénatrice Hélène Conway-Mouret. « Je confirme que les industriels sont très inquiets. On leur demande de faire plus et plus vite, mais un industriel me racontait récemment que c’était la première fois de sa carrière qu’il n’avait pas de commande depuis 5 mois », a-t-elle réagi. « On se retrouve avec des entreprises qui sont en difficulté car les commandes ne sont pas au rendez-vous », a abondé le sénateur Pascal Allizard, qui s’est notamment intéressé au financement des entreprises de la Base industrielle et technologique de défense [BITD] durant ces dernières années. Pour le président de la commission des Affaires étrangères et des Forces armées, Cédric Perrin, il est nécessaire que le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, et que le Délégué général pour l’armement [DGA], Emmanuel Chiva, viennent donner quelques explications. « Nous avons, si l’on peut dire, laissé sa chance au produit en espérant que des bonnes nouvelles arrivent. […] Mais force est de constater que nous faisons face à un double mur : celui de la dette et celui de l’absence de commandes », a-t-il dit. « Les entreprises de la BITD ont pris sur leur trésorerie en attendant les commandes. Beaucoup d’entreprises qui ont répondu positivement à la demande du chef de l’État de produire davantage et plus vite et qui ont mis en place des dispositifs de production ne peuvent survivre qu’avec des commandes », a souligné M. Perrin. Aussi, a-t-il continué, « il faut organiser une audition du ministre et du DGA pour évoquer les suites » car « on ne peut pas dire aux PME et aux ETI, voire aux grands groupes, qu’il faut être plus agile, plus réactif et produire plus vite sans commandes ».
  10. Certaines lignes bougent en coulisses dans le domaine moins visible du camouflage. D’un côté, l’armée de Terre s’apprête à franchir un cap dans l’adoption d’un nouveau système de camouflage tactique (CAMTAC) pour ses véhicules. De l’autre, le bariolage multi-environnement (BME) est progressivement étendu à d’autres effets d’habillement que le treillis F3 en cours de diffusion dans les armées françaises. Après des années de recherches et d’expérimentations, le CAMTAC destiné aux véhicules de l’armée de Terre semble mûr pour un déploiement à grande échelle. Un appel d’offres vient en effet d’être lancé pour la production et la fourniture de ce système à base de formes géométriques adhésives. Des formes géométriques, ou plutôt un ensemble de triangles équilatéraux de différentes couleurs dont l’agencement sur le fond brun terre de France est optimisé selon le véhicule. Des formes adhésives, car CAMTAC a été conçu pour être retiré et remplacé rapidement selon l’environnement de la mission. Trois déclinaisons ont progressivement fait leur apparition : l’une pour les terrains enneigés, une autre pour l’environnement désertique et la troisième, de loin la plus répandue jusqu’à présent, pour les plaines européennes. Piloté par la Direction générale de l’armement, ce processus d’acquisition devrait aboutir sur un accord-cadre conclu pour une durée de sept ans. Rien ou presque ne filtre à propos du besoin, à l’exception du volume estimé et de l’agenda : 52 000 poches de 100 adhésifs livrées à compter de fin 2026. Ce CAMTAC, les observateurs affûtés en retrouveront un écho dans le BME, ce nouveau bariolage bientôt élargi à d’autres effets d’habillement que le treillis F3. Derrière la tenue NRBC du futur ensemble de protection individuel des armées (EPIA), une nouvelle combinaison est aujourd’hui en développement dans les ateliers du Centre interarmées du soutien équipements commissariat (CIEC) au profit des troupes aéroportées (TAP), mais pas seulement. Le CIEC recevait dès 2023 une fiche d’expression de besoin visant à la modernisation de l’actuelle combinaison de saut des TAP. Tant les technologies que la morphologie de cette population spécifique ont évolué au cours des dernières décennies. Derrière l’adoption d’un BME remplaçant les camouflages Centre-Europe et désert, cette combinaison se devait également d’être adaptée au personnel féminin via une variante jusqu’alors inexistante. Lancés début 2024, les travaux ont abouti à de premiers essais sur plusieurs prototypes à l’été 2024 pour la version masculine, puis à l’automne d’après pour la version féminine. Le CIEC y aura intégré quelques exigences spécifiques, dont un déshabillage rapide, des rangements adaptés, la conservation des renforts de genoux ou encore l’ajout d’une ouverture physiologique en plus pour satisfaire plus facilement et rapidement les besoins naturels. Le tissu sélectionné est majoritairement à base de coton et ne présentera donc pas la résistance au feu du treillis F3, rendu thermostable par le recours à un tissu en fibre aramide-viscose. Les premiers résultats ont été présentés mi-mai à Pau à l’occasion de la 2ème édition de la Journée innovation des troupes aéroportées (JITAP). Les équipes du CIEC se penchent dorénavant sur la validation des derniers détails pour ensuite formaliser l’étude, figer le produit et rédiger la documentation technique qui servira de base à la sélection des futurs fournisseurs. Suivra une phase de contractualisation puis de production qui devrait conduire à sortir les premières tenues à l’hiver 2026. Cette combinaison ne se limitera pas aux parachutistes. Les largueurs en bénéficieront à leur tour, tandis qu’un élargissement aux démineurs est à l’étude. S’il a été mobilisé pour ce projet, le CIEC sait aussi être force de proposition. Ses spécialistes planchent ainsi sur une autre combinaison cette fois orientée vers les équipages de chars de combat et d’engins blindés des régiments de cavalerie de l’armée de Terre. Crédits image : armée de Terre https://www.forcesoperations.com/camtac-bme-du-neuf-dans-le-camouflage-de-larmee-de-terre/
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  11. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/06/le-pakistan-complique.html Le Pakistan compliqué Aujourd’hui, le Rafale et l’industrie de défense française sont la cible des réseaux sociaux pakistanais (voir post du 31 mai). « Il ne s’agit là que d’un nouvel épisode des relations bilatérales complexes » rappelle un diplomate, solide connaisseur de la région. « Les Pakistanais qui cultivent une obsession anti-indienne considèrent souvent que la France a fait son choix « ajoute notre interlocuteur. D’où cette nouvelle campagne. Savamment orchestrée ? « L’ISI utilise évidemment des trolls » réagit un spécialiste français de la guerre informationnelle. L’ISI, c’est l’Inter-Services Intelligence, le plus puissant des services de renseignement, contrôlé par les militaires. C’est-à-dire les hommes les plus influents du Pakistan. « Ce sont eux qui décident ce qui est bien ou pas bien pour le pays » précise le diplomate français. Le sentiment anti-français En 2021, le parti islamiste radical Tehrik-e-Labbaik Pakistan (TLP), avait appelé les Français à quitter le territoire et ses partisans avaient bloqué partiellement plusieurs métropoles. Des Français bien peu nombreux dans ce pays d’Asie du Sud de plus de 215 millions d’habitants. Moins de 1 000 inscrits sur les registres consulaires, dont beaucoup sont des bi-nationaux. Cette surexcitation fanatique avait, officiellement, été causée par la réédition des caricatures de Mahomet par Charlie Hebdo lors de l’ouverture, le 3 septembre 2020, du procès des attentats de janvier 2015. Quelques semaines plus tard à l’occasion de la cérémonie d’hommage à Samuel Paty, le président de la République avait, dans son discours, affirmé : « Nous ne renoncerons pas aux caricatures. » Le Premier ministre pakistanais d’alors, Imran Khan*, avait accusé Emmanuel Macron « d'attaquer l’islam ». Déclarations outrancières Dans ce pays où le blasphème est une question sensible, le chef du gouvernement « essayait ainsi de ne pas être débordé, mais ce n’était là que des calculs politiques à courte vue » précise le diplomate interrogé. Les autorités d’Islamabad avaient ensuite convoqué l’ambassadeur français qui avait également été la cible de menaces de mort. Les réseaux sociaux locaux diffusaient ad nauseam un tweet de la ministre des droits de l’homme qui expliquait que : « Macron fait aux musulmans ce que les nazis infligeaient aux juifs. » Les ministres français ne se bousculent pas pour se rendre à Islamabad. A suivre. * En août 2023 M. Khan a été placé en détention, cité dans 200 affaires, a été condamné, en janvier dernier, à 14 ans de prison pour corruption. Illustration : © logo ISI Facebook
  12. https://www.terre.defense.gouv.fr/amscc/actualites/ceremonie-douverture-ledition-2025-2027-cordees-reussite Direction : AMSCC / Publié le : 21 mai 2025 « Alors, à mes jeunes saint-cyriens, je dis : partagez aujourd’hui votre engagement. Expliquez pourquoi vous avez opté pour la voie des armes alors que vous étiez à la place de ces élèves il y a peu de temps encore. Pourquoi l’extraordinaire vous a attiré et pourquoi ce qui semble exceptionnel est prenable sous peine de motivation et de travail ». Cérémonie d’ouverture de l’édition 2025-2027 des Cordées de la réussite. - © AMSCC Près de cinquante lycéens ont été « encordés » à l’un de nos élèves-officiers en première année de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. Grâce aux Cordées de la réussite, ces jeunes - venus d’établissements de voie générale en réseau d’éducation prioritaire, ou technologiques et professionnels -, partageront pendant trois ans des activités culturelles, mémorielles ou militaires avec #NosJeunesOPS.
  13. https://www.terre.defense.gouv.fr/amscc/actualites/50-eleves-officiers-reservistes-ont-recu-leurs-galons-lieutenant-que-leur-sabre Direction : AMSCC / Publié le : 15 mai 2025 Ils sont médecins, chefs d’entreprise, enseignants, kinésithérapeutes ou cadres dans la finance. Tous ont fait le choix d’allier leur parcours professionnel à un engagement fort : servir la France en tant qu’officier de réserve. Chaque année, l’EMAC forme près de 250 élèves-officiers de réserve. - © AMSCC À l’issue de leur formation initiale d’officier de réserve (FIOR), dispensée à l’École militaire des aspirants de Coëtquidan (EMAC), plus de 50 élèves-officiers réservistes ont reçu, avec fierté, leurs galons de sous-lieutenant ainsi que leur sabre des mains de leur parrain, symboles de leur entrée dans le corps des officiers. Cette cérémonie vient conclure deux semaines de formation exigeante, au cours desquelles les réservistes ont acquis les savoir-faire tactiques et techniques nécessaires à l’exercice de leur fonction. Chaque année, l’EMAC forme près de 250 élèves-officiers de réserve destinés à renforcer les forces opérationnelles au cœur des unités.
  14. https://www.terre.defense.gouv.fr/drhat/actualites/enseignants-surveillants-mis-lhonneur Direction : DRHAT / Publié le : 23 mai 2025 À l’occasion d’une cérémonie, le jeudi 15 mai 2025 à l’Hôtel du Grand Commandement de Tours, le général commandant le Pôle formation de l’armée de Terre, Alain VIDAL, a mis à l’honneur des enseignants et surveillants de l’armée de Terre. Des enseignants et des surveillants mis à l'honneur - © armée de Terre/Défense Ils étaient 20, exerçant au sein des lycées de la Défense - Terre, de l’École militaire préparatoire technique ou encore des écoles de formation initiale, à recevoir, de la main du général Vidal, une médaille en reconnaissance de leur engagement éducatif et pédagogique. Décernée devant les chefs de corps des écoles, les directeurs d’enseignements et les proviseurs, des professeurs agrégés et certifiés, des personnels de direction et d’éducation ainsi que des surveillants, cette distinction honore leur dévouement et leur contribution à la formation et à l’épanouissement des élèves. Un engagement exceptionnel Cette cérémonie, témoignage de reconnaissance et de gratitude de l’institution, était une occasion unique de rendre hommage à ceux qui jouent un rôle crucial dans la formation des lycéens et des jeunes militaires. Leur engagement est primordial pour la réussite et l’épanouissement des élèves. Nous félicitons chaleureusement le personnel éducatif pour son travail exceptionnel et son engagement continu au service de l’éducation et de la formation des jeunes au sein de l’armée de Terre Des enseignants et des surveillants mis à l’honneur - © armée de Terre/Défense
  15. https://www.terre.defense.gouv.fr/drhat/actualites/pourquoi-souscrire-contrat-protection-sociale-complementaire-prevoyance Direction : DRHAT / Publié le : 22 mai 2025 Depuis le 1er janvier 2025 un contrat obligatoire en protection sociale complémentaire (PSC) santé est mis en place au sein du ministère des armées. Un contrat PSC pour la prévoyance, facultatif, sera offert le 1er janvier 2026. Illustration prévoyance - © armée de Terre/Défense L’assurance maladie (CNMSS pour les militaires), la complémentaire santé (UNEO depuis le 1er janvier 2025) et la prévoyance ne couvrent pas les mêmes domaines. La sécurité sociale et la mutuelle remboursent les frais de santé (maternité, maladie ou accident). La prévoyance permet de se protéger ainsi que sa famille, des conséquences financières dues aux aléas de la vie courante. Un accident de la vie peut rapidement déstabiliser l’équilibre familial. L’assurance prévoyance garantit une solution financière pour compenser la perte de revenus ; elle préserve le niveau de vie et celui de la famille en cas de maladie ou d’accident ne permettant pas de travailler temporairement (incapacité) ou définitivement (invalidité), et bien sûr en cas de décès. Les risques couverts La prévoyance est un contrat qui couvre une éventuelle dégradation de l’état de santé entrainant une diminution ou une perte de revenus. Les principaux risques couverts sont : l’arrêt de travail pour maladie ou accident (incapacité temporaire de travail) ; l’invalidité (partielle ou totale et permanente) ; le décès. Elle peut également couvrir les risques de dépendance, notamment la nécessité de recours à une tierce personne. La compensation de la perte de revenu La perte de revenu est compensée[1] par le versement d’indemnités journalières pendant une période d’arrêt de travail (congé maladie ordinaire) ou par le versement d’une rente périodique pour compléter les ressources en cas d’invalidité partielle ou totale. En cas de décès, un « capital décès » est versé aux bénéficiaires désignés. Le contrat peut aussi prévoir le versement d’une rente de conjoint survivant ou d’une rente éducation au profit des enfants à charge. Souscrire à un contrat de prévoyance permet donc de : compléter les prestations du régime obligatoire ; se protéger financièrement des conséquences d’une maladie ou d’un accident ; mettre son entourage à l’abri du besoin en cas de décès. Un contrat de prévoyance est donc indispensable pour couvrir tous ces besoins. Toutefois le statut militaire étant déjà très protecteur, le futur contrat de prévoyance sera adapté à la singularité militaire. Le contenu de la future offre prévoyance statutaire sera détaillé ultérieurement. Logo prévoyance - © Défense [1] Sans pouvoir excéder le revenu perçu préalablement.

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