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  1. PIRANHA c'est de la comm' point barre. Je te suis ce n'est pas le village de combat de La Courtine qui a appris aux légionnaires comment il fallait se déplacer dans Sarajevo en 1993. BTX
  2. Ne multiplions pas les posts on s'y perd. Votre présentation et son contenu suffisent pour que les membres de ce forum vous livrent leurs conseils. BTX
  3. Voilà ce qu'il convient d'appeler une "présentation". J'atteste que vous n'êtes ni un ectoplasme (regardez la définition) ni un adolescent en mal de reconnaissance, mais une jeune homme pas trop familiarisé avec les us et coutumes de ce forum. Dont acte. Si votre dossier est représenté pour la spécialité COMLOG............cela signifie qu'en cas d'agrément vous rejoindrez Maistrance dans cette spécialité. Si COMLOG ne vous plait pas, dites le à votre CeR en ne sachant pas comment il acceptera ce refus. Si on vous propose COMLOG c'est qu'il y a des besoins dans cette spécialité. A vous de voir où se situe votre intérêt. BTX
  4. https://rh-terre.defense.gouv.fr/sommaire-actualite/99-le-ciada-2025-une-formation-intensive-pour-les-lieutenants-en-annee-de-specialisation Le Camp interarmes des divisions d’application © armée de Terre/Défense Le Camp interarmes des divisions d’application (CIADA) est un événement annuel majeur pour les lieutenants de l’armée de Terre en année de spécialisation. La session 2025 s’est déroulée sur le pôle Champagne-Picardie (Mourmelon, Suippes, Sissonne), du 28 avril au 23 mai dernier, regroupant près de 900 militaires. Pour ces jeunes chefs en formation, l’événement est une occasion privilégiée de renforcer leurs compétences et de promouvoir la coopération interarmes. Une immersion totale dans la complexité du combat moderne Durant plusieurs semaines, les lieutenants mettent leurs compétences spécifiques au service de la manœuvre interarmes. Les scénarios des exercices tactiques au CENTAC et au CENZUB sont conçus pour offrir un entraînement au combat moderne. Les lieutenants et les unités partenaires sont confrontés à des situations complexes et variées, leur permettant de développer leurs compétences tactiques dans des conditions réalistes. L’approche multidimensionnelle permet aux participants de mieux comprendre les défis de la guerre moderne. Ils apprennent à identifier, évaluer et répondre aux menaces, tout en assurant la sécurité de leurs troupes. Les exercices de lutte anti-drones sont également au cœur de la formation, préparant les militaires à faire face à cette menace croissante. Prêts à relever les défis futurs Le CIADA 2025 est une étape importante dans la préparation des forces armées françaises. Cet entraînement contribue à renforcer les compétences et la coopération interarmes, essentielles pour la réussite des missions futures. Les lieutenants et les unités partenaires qui y participent, reviennent avec des connaissances et des expériences précieuses, prêts à relever les défis de demain.
  5. https://rh-terre.defense.gouv.fr/sommaire-actualite/98-famille-des-armees-le-reseau-social-au-service-des-militaires-et-de-leurs-familles Famille des Armées © armée de Terre/Défense En 2025, FDA entre dans sa dernière phase de déploiement. D’ici l’automne, toutes les unités de l’armée de Terre auront eu une information sur son utilisation et disposeront de leur propre page sur cette plateforme. Lancé en 2022, Famille des Armées (FDA) est le premier réseau social dédié aux ressortissants du ministère des Armées et à leur familles, accessible à la fois, sur internet et application mobile. Déployée progressivement, FDA est aujourd’hui utilisé par plus de 110 unités et comprend plus de 25 000 membres (Communauté Terre), signe d’un véritable intérêt des unités. Retour sur les usages, les innovations et les perspectives de cet outil fédérateur. Répond à un besoin concret Créé pour renforcer le lien entre les unités et les familles, le réseau FDA s’est rapidement installé dans le paysage militaire comme une réponse adaptée à une double attente : mieux informer et sécuriser les échanges. La simplicité d’utilisation et la fiabilité de l’outil séduisent les régiments. De plus en plus d’unités accélèrent leur ouverture pour bénéficier rapidement de ses atouts : information centralisée, communication directe et un espace sécurisé et souverain. « FDA regroupe toutes les informations et services pratiques qui répondent aux besoins spécifiques des militaires. Il permet de diffuser l’information de manière simple auprès des militaires et de leurs familles », explique l’adjudant-chef Fabien. « Quand on me demande une info, mon premier réflexe est de rechercher la réponse sur la plateforme, et je la trouve systématiquement. » Au service de l’opérationnel Au-delà de l’accompagnement des familles, cette plateforme permet aux unités de s’en emparer pour répondre à leurs propres besoins opérationnels. De nombreuses sphères spécifiques ont vu le jour : « Liban », « Daman », « Aigle », etc. Ces espaces permettent de maintenir un lien sécurisé avec les familles en période de projection sans compromettre la confidentialité. « Lors de notre récente projection au Liban, il a permis de diffuser des informations officielles et rassurantes, de manière fluide et contrôlée, auprès des conjoints, parents et proches des spahis engagés. » précise le capitaine Romain. A la main, entre autres, des bureaux environnement humain (BEH), FDA est devenu rapidement un levier essentiel pour garder un contact permanent avec les ressortissants et leurs familles, y compris dans des contextes sensibles. Un outil aux multiples facettes FDA est bien plus qu’un simple site d’information ! Cette plateforme, conçue pour être un réseau social voit ses fonctionnalités s’accroitre chaque jour. Elle offre un espace de visioconférence, une messagerie instantanée comparable aux outils grand public (type Skype ou Messenger). Et dernièrement une nouveauté très attendue a vu le jour : l’espace “Petites annonces”, surnommé le « Boncoin des armées ». Les utilisateurs pourront publier leurs annonces : • à l’échelle locale (dans leur unité) • ou à l’échelle nationale (au niveau interarmées). Ce nouveau service renforce l’esprit communautaire de FDA tout en répondant à des besoins très concrets, notamment en cas de mutation, de départ en OPEX ou de changement de garnison. Vers un déploiement complet d’ici fin 2025 En forte croissance, avec des fonctionnalités en évolution et des usages qui s’adaptent aux réalités du terrain, FDA s’est vu rapidement devenir un outil du quotidien dans la vie des ressortissants et de leur familles. « Famille des Armées s’est imposé comme un outil de communication interne incontournable. Il permet de maintenir le lien avec les familles, d’accompagner efficacement l’arrivée des futurs affectés en centralisant les informations utiles à leur intégration, en d’autres termes, il contribue à renforcer la résilience des familles face aux sujétions de la vie militaire, en favorisant l'esprit de corps, l’information et la fraternité. » affirme le BEH du 1er RS. Comme tout nouvel outil, son appropriation par les utilisateurs demande parfois un temps incompressible d’adaptation et d’appropriation qu’il faut accorder. « FDA, c’est un bel outil qu’il faut s’approprier », confie la conjointe d’un chef de corps. La dernière phase de déploiement est en cours : d’ici fin 2025, chaque unité de l’armée de Terre disposera de son propre espace sur FDA. Un seul objectif : renforcer le lien, faciliter la vie et sécuriser les échanges au sein de la communauté Terre ! = > Famille des Armées
  6. https://rh-terre.defense.gouv.fr/sommaire-actualite/97-administration-du-personnel-le-nouveau-modele-bientot-generalise Administration du personnel : le nouveau modèle bientôt généralisé Administration du personnel © armée de Terre/Défense La transformation de l’administration du personnel militaire (ADP) de l’armée de Terre se poursuit. Au 1er juillet 2025, 95 formations de l’armée de Terre deviendront à leur tour autonomes en matière de RH. Quatre nouveaux échelons locaux de gestion administrative (ELGA) commandés par la DRHAT seront également déployés à Metz, Lyon, Marseille et Bordeaux. Un modèle qui replace l’armée de Terre au cœur de l’administration de ses soldats Dans les régiments et écoles, la chaîne d’administration, détentrice des dossiers individuels, est intégrée au bureau ressources humaines et réalise les actes RH de bout en bout. Pour les militaires qui servent dans les directions et services interarmées, l’interlocuteur RH reste le groupe RH de l’unité, qui correspond avec l’échelon local de gestion administrative Ce modèle d’administration du personnel est déjà déployé en zones de défense Ouest et Nord depuis juillet 2024. Cette première phase a été couronnée de succès grâce à la mobilisation de tous les acteurs de la chaine RH et l’adaptabilité des unités concernées. Elle a montré l’efficacité du nouveau modèle. La généralisation à l’été 2025, à l’exception de la plaque parisienne, constitue la seconde phase du déploiement. Mobilisation de la chaîne RH Concrètement, les bureaux RH des unités seront renforcés en effectifs mais un effort initial de montée en compétences sera nécessaire. En accompagnement de ce mouvement d’ampleur, la DRHAT a mis en place un dispositif de formation sur les emplois clés (solde ou traitement des pensions par ex). Le rôle du centre expert des ressources humaines et de la solde (CERHS) sera également renforcé puisqu’il centralisera la très grande majorité des saisies solde avant de devenir progressivement un acteur central dans la fiabilisation des pensions. Des services RH en ligne plus adaptés pour les militaires Avec le portail Internet RH-Terre, le militaire pourra directement, via son smartphone par exemple, transmettre des documents liés à son évolution de situation familiale ou de logement. Le saviez-vous ? Début 2025, RH-terre a évolué pour offrir des services RH avec une sécurité renforcée et une navigation simplifiée. Accès via un compte MINDEF connect V2. Vous êtes militaire de l’armée de Terre (hors plaque parisienne) et êtes concerné par la transformation de l’administration du personnel au 1er juillet 2025, retrouvez toutes les informations sur le flyer
  7. Nouveau calendrier de l’aptitude médicale à servir pour le personnel militaire © BCISSA / Défense En avril dernier, l’arrêté relatif à la détermination et au contrôle de l’aptitude médicale à servir pour le personnel militaire a été modifié. Cet arrêté datant du 21 avril 2025 avait pour but de modifier le calendrier des périodicités des visites médicales d’aptitude et le simplifier. Parce que la santé des militaires reste la priorité du Service de Santé des Armées (SSA), ce nouveau calendrier vise à la préserver efficacement. Voici le nouveau tempo à prendre en compte : Première VMP : Elle est à effectuer dans les 12 mois suivant l'incorporation. Visites suivantes : les visites sont à réaliser au maximum tous les 48 mois, ou plus fréquemment si nécessaire. Visite avant départ en OPEX : Une visite médicale est systématiquement requise avant chaque mission, même si la VMP n'est pas à échéance. Ce nouveau calendrier permet de réduire les démarches administratives et d’offrir plus de flexibilité, sans compromettre la santé des militaires. En revanche, il reste toujours possible pour les militaires de consulter leur Centre Médical des Armées (CMA) à tout moment s'ils en ressentent le besoin. De plus, chaque militaire peut être convoqué par son CMA pour des bilans spécifiques ou des vaccinations.
  8. Salut Il eût été préférable avant que de poser sa question, de se présenter : je suis, je fais, je m'oriente et j'attends ou qui, que, quoi, où et pour quoi ? En l'état, je ne fais aucune différence avec un éventuel ectoplasme ou un adolescent en mal de reconnaissance. Bref, on attend. BTX
  9. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/apres-les-bradley-et-les-hawk-un-feu-vert-us-pour-le-mco-des-canons-de-155mm-m109-et-de-la-dca-des-ukrainiens/ Après les Bradley et les Hawk, un feu vert US pour le MCO des canons de 155mm M109 et de la DCA des Ukrainiens Un M109 de l’armée ukrainienne sur le front de l’Est (Photo by Chris McGrath / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images via AFP) Il aura fallu attendre le mercredi 23 juillet, soit six mois depuis la prise de fonction de Donald Trump, pour que les premières mesures de soutien technique à l’armée ukrainienne soient confirmées par Washington. La Maison-Blanche avait déjà annoncé l’intention présidentielle de livrer, ou de contribuer à faire livrer, des batteries de missiles sol-air Patriot. Désormais, quatre avis officiels de la Defense Security Cooperation Agency (DSCA) validés par le département d’État (le DoS), confirment la reprise du soutien militaire américain. D’abord, les États-Unis vont fournir des prestations de maintien en condition opérationnelle (MCO) au profit des quelque 300 blindés chenillés Bradley, déjà fournis à Kiev. Ce transfert annoncé par le Pentagone a été approuvé par le DoS. L’annonce précise que « tous les travaux seront réalisés en Europe ». La première tranche a une valeur de 9 millions de dollars, sur une enveloppe totale de 150 millions. Le DoS a aussi annoncé avoir approuvé la fourniture de prestations de maintien en condition opérationnelle du système de missiles sol-air de moyenne portée HAWK Phase III qui équipe l’armée de Kiev, pour un coût estimé à 172 millions de dollars. Le contrat comprend des camions de transport de cinq tonnes, des pièces détachées, ainsi que la remise en état et la révision des unités de tir de défense aérienne. La mise en œuvre des prestations nécessitera la présence en Ukraine de cinq représentants du gouvernement américain et de quinze employés contractuels. Troisième avis, celui de jeudi soir portant sur le MCO des canons de 155 mm M109 (voir l’annonce de la DSCA qui précise que « le gouvernement ukrainien a demandé l’achat d’équipements et de services pour la remise à neuf des obusiers automoteurs M109, ainsi que l’assistance technique, la formation, les publications et d’autres éléments connexes de soutien logistique et de programme. Le coût total est estimé à 150 millions de dollars. » A noter que « la mise en œuvre de cette vente ne nécessitera pas l’affectation de représentants supplémentaires du gouvernement américain ou d’entrepreneurs en Ukraine », ce qui signifie que des personnels de BAE Systems, Daimler Truck North America et Allison Transmission Inc. sont déjà déployés à proximité et/ou sur le théâtre. Dernière annonce en date du 24 juillet, celle portant sur le MCO des systèmes de DCA. Les principaux entrepreneurs concernés sont les sociétés US Sierra Nevada Corporation, et V2X, Inc.; et les sociétés ukrainiennes Radionix et Systems Electronic Export. Enfin, Donald Trump a prévenu : comme pour les Patriot, in fine, ce sont les Européens qui paieront l’addition. Qui s’élève donc déjà à 652 millions de dollars. A noter que selon Volodymyr Zelensky, l’Ukraine travaille au financement de dix systèmes de défense aérienne Patriot, le financement de trois de ces systèmes de défense étant déjà assuré.
  10. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/12-de-departs-en-moins-lattrition-en-baisse-dans-les-armees/ Selon le Rapport social unique 2024, pour la première fois depuis quatre ans, le ministère des Armées a atteint sa cible en effectifs, bénéficiant notamment d’une nette diminution du nombre de départs. Les 26 518 recrutements réalisés en 2024 au sein du ministère des Armées, correspondent à la trajectoire prévue. Ils ont été complétés par une meilleure fidélisation des compétences : les départs ont diminué de 12% par rapport à l’année 2023 (à noter que dans le rapport figure le chiffre de 15%. Voir ci-dessous). « Ce nouvel élan atteste de la pertinence de la démarche de renforcement de l’attractivité et de la fidélisation du personnel militaire et civil du ministère des Armées, qui s’appuie majoritairement sur deux piliers : la nouvelle politique de rémunération des militaires (NPRM) et la démarche Fidélisation 360° »; précise le ministère. La nouvelle politique de rémunération des militaires (NPRM), qui est entrée en rythme de croisière en 2024, continue de produire ses effets. Résultat d’un effort budgétaire significatif, le dispositif valorise la singularité militaire, l’engagement opérationnel, l’exercice de responsabilités, le parcours professionnel et les compétences spécifiques, tout en constituant une solde plus simple et lisible. En parallèle, le ministre des Armées a lancé en mars 2024 la démarche « Fidélisation 360 » destinée à mieux compenser les sujétions, simplifier et renforcer l’accompagnement des mobilités, améliorer les conditions de vie et d’exercice dans les emprises militaires ou encore individualiser et dynamiser les parcours.
  11. Ni Rafale, ni Mirage 2000 pour cet escadron de chasse d’un nouveau genre. Bien ancrée au sol, cette unité imaginée et armée par les Marsouins du 1er régiment d’infanterie de marine (1er RIMa) entend exploiter tout le potentiel offert par les drones, avec une expérimentation en cours d’ores et déjà prometteuse. Ruches, reines et ouvrières L’un après l’autre, une dizaine de drones s’envolent de boites installées à l’arrière de deux pick-up. Trois minutes plus tard, cette meute aura neutralisé la quasi-totalité d’une section blindée de reconnaissance adverse. Inédite, la séquence ne se joue pas en Ukraine mais bien dans le nord-est de la France et devant un parterre d’industriels et de gradés emmenés par le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Pierre Schill. À Sissonne plus précisément, camp retenu par le Commandement du combat futur (CCF) pour accueillir la première édition du forum Techterre. « L’observation des conflits nous a rapidement mené à la conclusion que nous devions disposer de drones armés en grande quantité intégrés dans une unité de mêlée apte à suivre la manœuvre au contact », indique l’un des initiateurs de l’expérimentation. En découle cet escadron de drones de chasse, unité expérimentale ad-hoc conçue par le 1er RIMa à partir d’un ancien escadron blindé autrefois sur AMX 10RC. L’atout de cet EDC (= escadron de drones de chasse) ? Sa capacité à « concentrer les effets des drones pour emporter la décision ». Capable de manoeuvrer auprès des unités de contact, « il se révèle particulièrement performant pour redonner de la mobilité au GTIA quand la manoeuvre se fige, pour brécher un dispositif de défense, provoquer un effet de sidération et désorganiser la chaine de commandement ennemi ». Cet EDC se construit autour de cinq pelotons. En plus du peloton de commandement et de logistique assurant la transmission des ordres, la cohérence tactique de l’action et le soutien logistique, il agrège : - un peloton d’acquisition et de surveillance qui, dans la frange des 0 à 20 km, renseigne et discrimine l’ami de l’ennemi et désigne des objectifs, - ainsi qu’un peloton de munititions téléopérées (MTo) capable de détruire des objectifs à haute valeur ajoutée jusqu’à 30 km. - S’y ajoutent deux pelotons de drones de contact capables de neutraliser des unités légères ou des blindés ennemis en autonomie dans un rayon de 10 km. Parrot Anafi USA, Ebee Vision, Black Hornet 3 et autres drones de contact « maison » : l’EDC mobilise l’essentiel du parc dont dispose les unités de mêlée de l’armée de Terre. Loin d’être figée, la structure de l’escadron est appelée à être définie selon la mission. Crédit image : EMA Chaque peloton de drones de contact rassemble trois patrouilles, deux de drones et une de commandement. Et chaque patrouille de drones repose sur deux véhicules emmenant chacun un chef de bord, un pilote et un télépilote chargé d’affecter des missions soit à chaque drone, soit à l’ensemble de l’essaim au sein de la « kill box » désignée par le peloton d’acquisition et de surveillance. Ces télépilotes « de frappe » opèrent des essaims décollant d’un véhicule baptisé « ruche ». Chaque ruche emporte deux types drones. Non armée, la « reine » aura pour rôle de détecter et de désigner. Autonomes ou subordonnées aux reines, les « ouvrières » se chargeront de détruire les objectifs par frappe directe ou par largage. Celles-ci peuvent être récupérées et réutilisées en cas de non déclenchement. La bascule de l’escadron blindé vers l’EDC est toujours en cours, mais la ressource humaine s’avère déjà suffisante pour parvenir à une unité « bonne de chasse ». Formés en régiment et auprès des industriels, les « marsouins télépilotes » sont aussi davantage responsabilisés qu’auparavant, explique le capitaine Bastien. « Un caporal sera en mesure de conduire une mission de frappe en autonomie », détaille-t-il. Plus léger, plus rapide, l’EDC amène aussi d’emblée une allonge de 50 km aujourd’hui inatteignable par un sous-GTIA blindé depuis sa ligne de départ. L’EDC amène par ailleurs une capacité de saturation. Si les expérimentations conduisent pour l’instant à constituer des essaims d’une dizaine de drones en moyenne, la limite supérieure envisagée est au-delà. Les Marsouins ont de la marge, chaque ruche pouvant emporter à terme jusqu’à quatre ou cinq rayons pour monter jusqu’à 100 drones. Ou l’équivalent de 600 drones disponibles à l’échelle de l’escadron, toutes applications confondues. Une équipe d’industriels partenaires engagés pour aider à défricher le concept L’équipe d’innovateurs du régiment s’est appuyée sur plusieurs partenaires industriels. Comme les Marsouins l’indiquent, « la réflexion autour de l’EDC est centrée sur la capacité, plus que sur les équipements en tant que tels, avec des choix qui ont été faits aujourd’hui de partenaires industriels qui nous accompagnent, tout en se gardant la liberté de choisir d’autres partenaires dans les prochains mois, si nécessaire ». Pour les ruches de drones, le 1er RIMa s’est rapproché de Naval Group qui a développé depuis 2023 des « drones swarn boxes ». Ces caissons permettent d’accueillir une dizaine de micro-drones, de différents modèles, mis sur des rayons. Intégrées à l’origine sur des drones navals développés par la direction Drones, Systèmes autonomes et Armes sous-marines (DSA) et de la filiale Sirenha du systèmier naval français (ici plutôt d’ailleurs équipementier), ces boites permettent de réduire l’agression du milieu maritime (sel, vent…) ou terrestre (vent, poussière, végétation…) et de garantir un décollage rapide des drones par le haut. Modulaires à l’intérieur, elles permettent d’embarquer différents types de drones en faisant évoluer la taille des rayonnages internes. Dans le cadre des réflexions sur l’aspect amphibie de l’EDC, cela permet également d’apporter quelques garanties. Tout comme Naval Group pour ses expérimentations, le 1er RIMa décidé d’avancer avec le droniste français Parrot, et ses drones Anafi aujourd’hui déployés dans un certain nombre de régiments, dont le 1er RIMa, et ce déjà avant les premières réflexions sur l’EDC. D’une masse de 500 gr et doté d’une caméra jour/nuit, ce drone dispose d’une autonomie d’une trentaine de minutes, et offre des garanties d’une prise en main rapide pour les opérateurs. Ce sont ces drones qui sont dans les rayons des ruches. Pour la partie surveillance et observation, l’EDC utilise les ailes delta des drones eBee, d’un poids de 1,6 kg et d’une autonomie d’un peu plus d’une heure. Doté d’un zoom x32, il apporte des images d’une qualité suffisante pour y appliquer des algorithmes de détection et d’identification. Ces algorithmes dits de DRI (détection, reconnaissance et identification) sont ceux de la prometteuse start-up française Alta Ares. En s’appuyant sur l’expérience acquise directement en Ukraine où les équipes ont passé et passent beaucoup de temps, ces algorithmes légers permettent de déceler et de préciser les véhicules et autres objets remarquables passant dans les senseurs des drones, puis de garantir un guidage terminal optimal. Avec une expertise en traitement des données images et radar, et en s’appuyant sur des données opérationnelles pour le « fine-tuning » des algorithmes (la finalisation de l’apprentissage), ils garantissent un niveau d’identification particulièrement élevé, pour faire remonter, via des paquets réduits de données, au niveau des opérateurs puis des chefs d’unité une situation tactique améliorée. Les algorithmes sont enrichies pour intégrer des matériels différents de ceux présents en Ukraine et améliorés face au brouillard de la guerre pour une identification qu’importe la situation et les contre-mesures prises (camouflage, leurrage…). Enfin, le dernier partenaire industriel est Icarus Swarms, spécialiste français des essaims de drones à grande échelle, c’est-à-dire pouvant potentiellement monter à plusieurs milliers. L’objectif est ici d’avoir un opérateur pouvant superviser (et non piloter) un grand nombre de drones, tout en travaillant par l’intention plus que par une mission qui serait conduite point par point. Il s’agit alors par exemple de déterminer une zone de chasse, avec des drones qui, via les algorithmes d’essaim, s’organisent pour couvrir au mieux la zone, de manière la plus régulière possible, pour faire remonter au plus vite les informations (même si certains drones tombent du fait de mauvais fonctionnement ou de l’action de l’adversaire), tout en se répartissant les cibles désignées par l’opérateur, etc. Travaillant de manière agnostique sur les plateformes, ils se pluggent sur les softwares des drones en limitant autant que possible les échanges de données qui remontent vers les opérateurs. Une montée en maturité à finaliser Avant d’être présenté au CEMAT, l’EDC a pu monter en compétence lors d’exercices en France et à l’étranger. L’exercice à double action Hedgehog, conduit au printemps en Estonie, aura ainsi « permis de confirmer la pertinence tactique d’une telle unité ». Le 1er RIMa y aura déployé un échantillon au sein d’un GTIA, soit une patrouille d’acquisition et de surveillance et une patrouille de drones de contact. Derrière ces premières expériences, d’autres jalons à venir ont été identifiés avec le CCF, argentier via un budget dédié et pilote du projet interne remonté via l’utilisation de la plateforme de référencement des idées (hAPPI). Les réflexions ne manquent pas concernant l’autonomie, l’énergie ou encore la logistique. À commencer par un porteur à requestionner, pointe le lieutenant-colonel Rémi du bureau opération instruction du 1er RIMa. L’idée repose aujourd’hui sur un Ford Ranger en couleur de gamme civile, utile pour son large plateau à l’arrière pour accueillir des ruches calées de manière encore un peu artisanale et pour ses capacités 4×4. Une approche plus tactique pourrait être privilégiée dans les mois à venir dès lors que les ruches, que ce soient celles actuellement utilisées ou de nouvelles, peuvent être accueillies. Ensuite sur la logistique, avec des réflexions à mener sur le bon ajustement des lots de pièces de rechanges (hélices, batteries, etc.) et sur la facilité à réparer au plus bas échelon tel ou tel drone. La production d’énergie est aussi un sujet à travailler, à la fois pour le rechargement des batteries des drones et l’alimentation des systèmes utilisés : antennes, tablettes tactiques… Parmi les réflexions en cours, l’une porte sur l’adaptation du porteur d’essaims (Crédit image : EMA) « Très vite, il va falloir se poser la question de la charge militaire », note le lieutenant-colonel Rémi. De fait, le sujet des munitions largables pour les drones frappeurs est en cours de réflexion pour basculer de la grenade factice à une charge réelle, dimensionner au juste niveau les stocks embarqués par les patrouilles, et pour fiabiliser la chaîne d’approvisionnement pyrotechnique, entre les moyens de l’avant et de l’arrière, le tout en sécurité. Au-delà des mises à jour régulières des algorithmes d’essaims ou de DRI, la partie des systèmes d’information et de communication est aussi un sujet en perpétuelle évolution, entre la nécessaire résistance au brouillage, la définition des justes capacités en termes d’élongation, la discrétion obligatoire, les capacités de navigation des drones, la remontée au bon niveau des informations, etc. « On aura toujours besoin d’avoir le GPS », explique l’officier du 1er RIMa, tout en annonçant « s’associer avec d’autres industriels pour être les plus durcis possibles ». Le fruit de ces travaux permettra de parvenir prochainement à la fin de l’expérimentation pour inscrire le modèle de l’escadron de drones de chasse dans la doctrine française, via la publication à l’automne prochain d’un document de doctrine par la Direction des Etudes et de la Prospective de l’École de Cavalerie de Saumur, s’intégrant dans les réflexions en cours sur la définition de la Brigade amphibie médiane 2027, pendant spécialisé de la BIA (Brigade Interarmes) Scorpion 2027 plus générique. « Le 1er RIMa, dans ce domaine, est le porte-étendard de l’innovation », rappelle le lieutenant-colonel Rémi. Pour les Marsouins, il s’agira de pousser le projet le plus loin possible pour en évaluer la pertinence. Jusqu’à l’exercice majeur ORION 2026, aboutissement choisi pour statuer sur l’idée et envisager une éventuelle opérationnalisation. Qu’importe la décision, la démarche aura eu le mérite de « faire avancer la réflexion », relève le lieutenant-colonel Rémi. Quitte, en cas de succès, à l’étendre à d’autres partenaires ? Elle n’aura en tout cas pas manqué d’attirer l’attention de l’officier belge inséré à Saumur, représentant d’une Force Terrestre qui, justement, recrée progressivement deux bataillons de cavalerie en suivant le modèle français. Crédits image : EMA https://www.forcesoperations.com/ruches-reines-et-ouvrieres-quand-la-chasse-sinvite-dans-larmee-de-terre/
  12. Pour répondre à YANN https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/07/le-depart-concerte-du-chef-detat-major.html Le départ concerté du chef d’état-major des armées Depuis l’annonce mercredi, à l’issue du conseil des ministres, du départ du général Burkhard et de son remplacement comme chef d’état-major des armées par le général Mandon, beaucoup de commentaires circulent dans la sphère informationnelle. La majorité salue cet officier général qui comme me le rappelait hier l’un de ses anciens chefs, a la particularité de « faire l’unanimité » notamment grâce à ses qualités humaines. D’autres soutiennent que le CEMA a été démis de ses fonctions en raison de ses déclarations sur la Russie lors de sa conférence de presse du 11 juillet dernier ou affirment que le président de la République se serait volontairement séparé d’un collaborateur exécutant sagement ses instructions. Sur cette dernière affirmation, c’est vraiment très mal connaître le général Burkhard… Le contexte Le CEMA devait initialement quitter ses fonctions à l’été 2024. Mais à la demande du chef de l’Etat, celui-ci avait accepté de prolonger son mandat d’une année supplémentaire « dans un souci de continuité stratégique » avait-on expliqué alors au ministère des Armées. En outre, il est également admis que les relations professionnelles entre Emmanuel Macron et le général Thierry Burkhard ont toujours été cordiales. Ces derniers mois, il y a eu beaucoup de spéculations autour de son maintien pour une nouvelle année, à la tête des armées. Mais lui, selon nos informations, n’envisageait pas de rester. Rappelons qu’il est également de tradition de ne pas faire coïncider les nominations militaires avec les alternances politiques. Il est ainsi important que le prochain chef de l’Etat ait face à lui un CEMA suffisamment installé afin d'assurer la transition. Ce départ était donc réfléchi et concerté. Une déception pour les amateurs de sensationnalisme et de complotisme ou pour les soutiens indéfectibles du Kremlin qui ont crié à la démission ou pire au limogeage. C’est cette dernière idée qui a, par exemple, été exploitée mercredi en Russie par le site du quotidien Izvestia. La conférence de presse Les mêmes ont donc lié ce départ aux propos tenus par le général Burkhard lors de sa conférence de presse exceptionnelle du 11 juillet, assurant que la Russie a fait de la France « son principal adversaire en Europe ». Une phrase qui n’est surtout pas une improvisation de l’instant. Il s’agit évidemment de la traduction, approuvée par le politique, de la situation née de l’augmentation des manœuvres hybrides conduites par la Russie contre les intérêts français. Rappelons que cette conférence de presse a été organisée à la demande du chef de l’Etat. Enfin certains des jugements les plus critiques et définitifs sont publiés, sans surprises, sur X par des juges impitoyables qui avancent confortablement masqués sous pseudonymes. Photo : ©X 14 juillet 2025.
  13. Bienvenue Vous avez eu beaucoup de chance de ne pas vous être fait straffer par Le Grain. Il est en vacances avec Martine.
  14. OKI BTX
  15. Je ne sais pas ce qu'est devenue Lucienne. Peut être est-ce........... BTX

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