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  1. https://www.opex360.com/2025/06/23/lescadron-de-drones-de-chasse-du-1er-regiment-dinfanterie-de-marine-demontre-son-efficacite/ Dans leur récent rapport intitulé « Masse et haute technologie : quels équilibres pour les équipements militaires français », les députés Thomas Gassilloud et Damien Girard ont défendu l’idée de former chaque élève officier et sous-officier à l’assemblage et à l’utilisation d’un drone personnel FPV [à vue subjective] dès le début de leur cursus. « Cette mesure pourrait s’accomplir en parallèle d’une systématisation des formations drones, en s’appuyant sur l’exemple de l’École de drones ouverte récemment par l’armée de Terre, modèle qu’il conviendrait d’étendre à l’ensemble des armées et formations. L’usage de ces équipements serait personnel et discrétionnaire. Il pourrait également s’étendre au domaine civil, permettant aux élèves de développer leurs compétences durant leur temps libre », ont développé les rapporteurs. Cela étant, les militaires se sont rapidement appropriés cette capacité, comme en témoignent le récent défi organisé par le 13e Régiment de Dragons Parachutistes [RDP] autour des drones FPV et la récente création de l’escadron de drones de chasse au sein du 1e Régiment d’Infanterie de Marine [RIMa], dont les « innovations doctrinales » ont été saluées par l’Inspection générale de l’armée de Terre. Contrairement à ce que le nom peut suggérer, cet escadron n’a pas vocation à faire la « chasse » aux appareils télépilotés ennemis… mais plutôt à traquer l’adversaire grâce à des essaims de drones et à l’intelligence artificielle. Et ce concept a tenu ses promesses, à l’occasion de l’exercice Hedgehog 2025, organisé le mois dernier en Estonie. Dans le détail, un peloton « d’acquisition et de surveillance » est d’abord chargé de déployer des drones eBee Vision afin de repérer les mouvements ennemis. Pour cette tâche, les marsouins s’appuient sur des algorithmes d’intelligence artificielle [IA] censés faciliter la détection et l’identification de cibles potentielles. Les renseignements sont ensuite transmis, via une liaison Starlink, à un peloton de commandement, à des fins d’analyse et d’exploitation. Puis, le cas échéant, il revient à un peloton de « drones de contact » de détruire les objectifs qui lui ont été désignés. « Discret et mobile », cet escadron de drone de chasse « désorganise l’adversaire en provoquant la surprise. Le tout à coût maitrisé et en s’intégrant dans la manoeuvre tactique », souligne le 1er RIMA. Et de souligner que, « avec 5 % de la force vive du GTIA » [groupement tactique interarmes, ndlr], il est en mesure d’infliger 20 % des pertes chez l’ennemi ». Durant l’exercice, deux blindés Bradley ont ainsi été neutralisés [« à blanc », évidemment], sans avoir à utiliser autant de missiles antichar Akeron MP [dont le prix unitaire s’élève à environ 198 000 euros…]. Photo : EMA
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  2. https://www.opex360.com/2025/06/23/le-rafale-f5-pourra-emporter-18-missiles-smart-cruiser-pour-saturer-les-defenses-aeriennes-ennemies/ L’une des priorités de l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] est de retrouver, au plus tôt, la capacité de neutraliser les défenses aériennes adverses [SEAD – Suppression of Enemy Air Defenses]. Capacité qu’elle a en grande partie perdue avec le retrait du missile antiradar AS-37 MARTEL [Matra Anti-Radar TELévision], alors mis en œuvre par le chasseur-bombardier Jaguar. L’enjeu est de pouvoir contrer les moyens d’interdiction et de déni d’accès [A2/AD] susceptibles d’affecter la capacité des forces françaises à « entrer en premier » sur un nouveau théâtre ou de contrarier une frappe nucléaire d’ultime avertissement dans le cadre de la dissuasion. En février, le chef d’état-major de l’armée de l’Air & de l’Espace [CEMAAE], le général Jérôme Bellanger a indiqué que le Rafale porté au standard F5 disposerait d’une capacité SEAD avec une version antiradar du missile de croisière RJ10, développée par MBDA. Celle-ci doit être complétée par un imposant drone de combat [d’une masse à vide de 10 tonnes pour une envergure de 15 mètres], dérivé du démonstrateur nEUROn, mis au point dans les années 2000/10 sous la maîtrise d’œuvre de Dassault Aviation. Cela étant, à l’occasion du dernier salon international de l’aéronautique et de l’espace du Bourget, la Direction générale de l’armement [DGA] a indiqué que la capacité SEAD du Rafale F5 reposerait également sur le missile Smart Cruiser de MBDA. Comme l’a expliqué l’ingénieur en chef de l’Armement [ICA] responsable du segment « armements air-air et air-sol » au sein de l’unité de management « combat aérien », l’objectif est de permettre à un Rafale F5 de saturer les défenses sol-air ennemies, voire de les détruire, en tirant un grand nombre de missiles Smart Cruiser, ces derniers ayant la capacité de voler en essaim et de se disperser à l’approche des cibles qui leur auront été désignées. Pour cela, le Rafale F5 sera doté de trois systèmes « hexalauncher » pouvant chacun embarquer six Smart Cruiser. Soit un total de dix-huit missiles, qui, par ailleurs, resteront en liaison avec l’avion – soit pour donner des informations à l’équipage, soit pour recevoir de nouvelles instructions en fonction de l’évolution tactique – jusqu’à leur objectif final. « Dans le cadre du programme Armement Air-Sol Futur [AASF], le missile Smart Cruiser doit contribuer à donner au Rafale F5 une capacité de suppression des défenses aériennes ennemies et donc renforcer sa capacité d’entrer en premier », a résumé la DGA. Photo : MBDA
  3. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/un-sondage-revele-un-large-soutien-dans-toute-leurope-en-faveur-dune-augmentation-des-depenses-de-defense/ En amont du sommet de l’Otan, des 24 et 25 juin à La Haye, le Conseil européen des relations internationales (ECFR) a réalisé un sondage multi-pays. Réalisé par les instituts de sondage YouGov, Datapraxis et Norstat, ce sondage multinational a été mené dans 12 pays européens: Allemagne, Danemark, Espagne, Estonie, France, Hongrie, Italie, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni et Suisse. Il révèle un large soutien dans toute l’Europe en faveur d’une augmentation des dépenses de défense (50 % en moyenne dans les 12 pays sondés contre 24 % d’opposants), d’un engagement à maintenir le soutien militaire à l’Ukraine en cas de retrait des États-Unis (59 %) et d’un soutien au développement d’une force de dissuasion nucléaire européenne alternative qui ne dépende pas des États-Unis (54 %). Les principales conclusions de l’enquête multinationale menée par l’ECFR sont les suivantes : ● Il existe un large consensus en Europe sur la nécessité d’augmenter les dépenses de défense. Une majorité de la population en Pologne (70 %), au Danemark (70 %), au Royaume-Uni (57 %), en Estonie (56 %) et au Portugal (54 %) soutient (soit « fortement », soit « dans une certaine mesure ») l’idée d’augmenter les dépenses nationales de défense. Une majorité en Danemark et en Estonie (les deux seuls pays où l’autre question a été posée) est également favorable à une augmentation des dépenses de défense à 5 % du PIB national. Des pluralités en Roumanie (50 %), en Espagne (46 %), en France (45 %), en Hongrie (45 %), en Allemagne (47 %) et en Suisse (40 %) se sont également déclarées favorable à une augmentation des dépenses de défense. L’Italie fait toutefois figure d’exception à cette tendance, avec une majorité de 57 % qui s’oppose à cette idée « dans une certaine mesure » ou « fortement », et seulement 17 % qui la soutient. ● Une majorité des personnes interrogées est également favorable à la réintroduction du service militaire obligatoire. Les personnes interrogées en France (62 %), en Allemagne (53 %) et en Pologne (51 %) sont les plus favorables à cette mesure, tandis que le soutien le plus faible provient de Hongrie (32 %), d’Espagne (37 %) et du Royaume-Uni (37 %) (cette question n’a pas été posée au Danemark, en Estonie et en Suisse, car le service militaire y est déjà obligatoire). Les personnes âgées de 60 à 69 ans et de 70 ans et plus sont les plus favorables à l’idée d’un service militaire obligatoire (avec respectivement 54 % et 58 % de soutien). Ce soutien chute toutefois lorsqu’il s’agit du groupe démographique le plus jeune (les 18-29 ans). En moyenne, seuls 27 % de ce groupe, qui est en âge de partir en guerre, se sont déclarés favorables, tandis qu’une majorité, 57 %, a indiqué qu’elle s’opposerait à une telle mesure. ● Les Européens sont déterminés à soutenir l’Ukraine, quelle que soit la politique américaine. Les données de l’ECFR montrent que dans onze des douze pays sondés, une majorité ou une pluralité de la population s’oppose à l’idée que l’Europe retire son soutien militaire à l’Ukraine, qu’elle incite l’Ukraine à renoncer aux territoires occupés par la Russie ou qu’elle lève les sanctions économiques contre la Russie, indépendamment d’un éventuel changement de politique américaine sur ces points. Les personnes interrogées au Danemark (78 %), au Portugal (74 %), au Royaume-Uni (73 %) et en Estonie (68 %) sont les plus fervents partisans du maintien du soutien militaire en cas de retrait des États-Unis. De même, les personnes sondées au Danemark (72 %), au Portugal (71 %), au Royaume-Uni (69 %) et en Estonie (68 %) sont les plus opposées à l’idée de pousser l’Ukraine à renoncer aux territoires occupés, si les États-Unis adoptaient une telle approche ; et sont également les plus farouchement opposées à la levée des sanctions économiques contre la Russie, si les États-Unis agissaient de la sorte (Danemark, 77 % ; Royaume-Uni, 71 % ; Estonie, 69 % ; et Pologne, 68 %). ● L’hostilité de Trump envers l’Europe suscite un sentiment anti-américain. C’est particulièrement vrai au Danemark, où 86 % des personnes interrogées pensent que le système politique américain est « défaillant » et où la part de la population qui considère la réélection de Trump comme une mauvaise chose pour les citoyens américains est passée de 54 % à 76 % en seulement six mois. On observe une situation similaire parmi les citoyens portugais, où 70 % considèrent aujourd’hui que le système politique américain est « défaillant », contre seulement 60 % lorsque l’ECFR a posé la même question en novembre 2020, après l’élection de Joe Biden. Au Royaume-Uni et en Allemagne, des majorités respectives de 74 % et 67 % pensent également que le système américain est défaillant. Et même en Pologne, traditionnellement pro-américaine, la part des citoyens partageant cet avis est passée de 25 % à 36 % depuis novembre 2020 ● Il règne un certain scepticisme quant à la capacité de l’UE à s’affranchir efficacement des États-Unis en matière de défense et de sécurité. Les personnes interrogées au Danemark et au Portugal sont les plus optimistes à cet égard, avec respectivement 52 % et 50 % des citoyens estimant qu’il est « possible » pour l’UE de devenir indépendante des États-Unis en matière de défense et de sécurité au cours des cinq prochaines années. Ce scepticisme est le plus prononcé en Italie et en Hongrie, où respectivement 54 % et 51 % des personnes interrogées considèrent que l’autonomie de l’UE en matière de sécurité et de défense est « très difficile » ou « pratiquement impossible » à atteindre au cours des cinq prochaines années. Ailleurs, les avis sont partagés, notamment en Roumanie (45 % pensent que c’est possible contre 39 % qui pensent que c’est difficile ou impossible), en France (44 % contre 39 %), en Allemagne (44 % contre 45 %), en Pologne (38 % contre 48 %) en Estonie (41 % contre 49 %) et en Espagne (43 % contre 47 %). Les Européens sont également sceptiques quant à la capacité de l’UE à mettre de côté ses divergences internes et à devenir une puissance mondiale capable de rivaliser économiquement avec les États-Unis et la Chine. La conviction que l’UE peut devenir un tel acteur est faible et minoritaire dans onze des douze pays sondés par l’ECFR (les Danois étant les seuls à faire exception par leur optimisme). ● Beaucoup pensent également que l’alliance transatlantique sera rétablie une fois que Trump aura quitté ses fonctions. L’opinion selon laquelle les relations transatlantiques s’amélioreront après le départ de Trump est largement répandue, notamment au Danemark (62 %), au Portugal (54 %), en Allemagne et en Espagne (52 %) et en France (50 %). Ce point de vue est le moins répandu en Hongrie (20 %) et en Roumanie (28 %), où une proportion relativement importante de personnes (respectivement 24 % et 19 %) estime que Donald Trump n’a pas vraiment nui aux relations transatlantiques. Seule une minorité dans chaque pays (22 % en moyenne dans les 12 pays sondés) estime non seulement que Donald Trump a nui aux relations entre l’Europe et les États-Unis, mais aussi que « les dommages persisteront probablement même après son départ ». En outre, l’opinion dominante dans les douze pays étudiés par l’ECFR est que l’Europe peut continuer à compter sur la dissuasion nucléaire américaine (48 % des citoyens, en moyenne sur l’ensemble des pays sondés, partagent cette opinion), qu’il faut maintenir la présence militaire américaine sur le continent (55 %) et qu’il faut éviter une guerre commerciale avec Washington (54 %). ● Trump 2.0 a provoqué une révolution non seulement dans la géopolitique européenne, mais aussi dans l’identité politique de ses principaux partis politiques. Le retour au pouvoir de Trump semble avoir déclenché une vague de « travestissement politique » en Europe. Les partisans des partis populistes ne sont plus exclusivement opposés au statu quo : ils sont désormais favorables au contre-projet trumpien. Et ceux qui soutiennent les partis traditionnels ne sont plus simplement favorables au statu quo : ils puisent désormais de plus en plus leur énergie dans leur rôle de défenseurs de la souveraineté nationale contre Trump. En conséquence, l’opinion publique européenne est actuellement fortement polarisée dans sa perception du système politique américain. Par exemple, les électeurs des partis de droite, Fidesz (Hongrie), PiS (Pologne), Frères d’Italie (Italie), AfD (Allemagne) et Vox (Espagne), ont une opinion majoritairement positive des États-Unis, tandis que les électeurs traditionnels de ces pays ont une opinion majoritairement négative du système politique américain. De plus, le fait de pouvoir considérer les États-Unis comme un modèle semble permettre aux électeurs d’extrême droite de critiquer encore plus ouvertement l’UE. Cela représente un bond en avant considérable pour les partisans de certains partis populistes, tels que le PiS (Pologne), Vox (Espagne) ou Chega (Portugal), où l’idée que l’UE est défaillante est désormais majoritaire, alors qu’elle n’était auparavant partagée que par une minorité de leurs électeurs. À l’inverse, les électeurs des partis traditionnels semblent se rallier autour du drapeau européen, notamment en Allemagne et en France. Ces différents changements dans l’opinion publique ont pour conséquence l’émergence d’une relation inverse dans la perception des États-Unis et de l’UE, qui n’existait pas auparavant.
  4. https://www.forcesoperations.com/la-bulgarie-et-lalbanie-soffrent-des-radars-gm400/ La Bulgarie et l’Albanie ont officialisé l’acquisition de radars Ground Master 400 pour renforcer la surveillance de leur espace aérien respectif. Côté bulgare, cette commande annoncée de longue date se concrétisera au travers d’un nouveau mécanisme d’achats conjoints lancé par la France. La 55e édition du salon du Bourget s’achève avec un carnet de commandes épaissi pour Thales Land & Air Systems (Thales LAS). La division du groupe français rajoute deux clients à son portfolio d’utilisateurs de la gamme GM400, vendu à plus de 115 exemplaires de part le monde. Tirana a ainsi officialisé l’acquisition d’un radar GM400α, « une étape importante vers le renforcement de l’infrastructure de défense de l’Albanie » saluée par son ministre de la Défense, Pirro Vengu. Version la plus avancée de la gamme, le GM400α offre une portée allant jusqu’à 515 km. Ce radar sera livré à l’Albanie dans les 14 mois, résultat d’un effort consenti par Thales pour garantir la montée en puissance de son outil industriel et, entre autres, tripler les capacités dédiées aux radars Ground Master en France. Le groupe européen est désormais en mesure de livrer jusqu’à 30 radars par an. « Avec la montée en puissance de nos capacités de production et le soutien d’un écosystème de partenaires, nous sommes en mesure de répondre rapidement aux demandes opérationnelles urgentes. Le Ground Master 400 alpha offre une fiabilité et des performances supérieures, avec un haut niveau de mobilité, qui répondent aux besoins de l’Albanie en termes de surveillance aérienne et de souveraineté », déclarait Eric Huber, vice-président Radars de Surface au sein du groupe français. L’accord signé le 16 juin par le ministre de la Défense bulgare, Atanas Zaprianov, et son homologue français permettra à la Bulgarie de « rejoindre prochainement les sept pays de l’UE et de l’OTAN déjà utilisateurs des radars GM400 de Thales », a annoncé le ministère des Armées dans un communiqué. Sept radars et des services de soutien seront commandés au travers de la Direction générale de l’armement (DGA) et sur base d’un mécanisme d’achats communs identique à celui mis en place auparavant pour les missiles MISTRAL 3 et les systèmes d’artillerie CAESAR. « D’autres pays ont d’ores et déjà manifesté un fort intérêt pour la démarche et devraient prochainement, avec le soutien des pays partenaires initiaux, rejoindre la coopération », expliquait le ministère des Armées dans un communiqué. Une coopération qui ne se limite pas à la famille GM400 mais s’étend à l’ensemble des radars militaires proposés par Thales. Le partenariat franco-bulgare pose par ailleurs les bases d’accès à un éventuel appui financier accordé dans le cadre du programme européen « Agir pour la sécurité de l’Europe » (SAFE). Adopté fin mai, ce dispositif prévoit de mobiliser jusqu’à 150 Md€ sur le marché des capitaux pour soutenir les achats conjoints d’équipements militaires via l’octroi de prêts avantageux pour les pays moins bien « notés », à l’exemple de la Bulgarie. Crédits image : Yann Bourdin / Thales
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  6. Bienvenue BTX
  7. A 3'10 le capitaine (er) Joseph ESTOUP, ancien du 1er REP. Fors l'Honneur ! BTX
  8. https://www.revueconflits.com/gbu-57-la-bombe-de-la-demesure/ GBU-57 : la bombe de la démesure La GBU-57 MOP est l’arme la plus puissante au monde. Employée par les États-Unis pour détruire les usines iraniennes de Fordo, elle symbolise la puissance et la force américaine. Explication La GBU-57A/B, surnommée Massive Ordnance Penetrator (MOP), est l’une des bombes conventionnelles les plus puissantes jamais développées par les États-Unis. Conçue pour détruire des bunkers profondément enfouis ou des installations fortifiées souterraines, elle incarne la suprématie technologique militaire dans la guerre moderne contre des cibles durcies ou enterrées. Caractéristiques techniques Poids total : environ 13 600 kg Longueur : environ 6,2 mètres Diamètre : environ 80 cm Charge explosive : environ 2 400 kg d’explosifs de type H-6 Pénétration : jusqu’à 60 mètres de béton armé ou 60 mètres de sol rocheux Guidage : système de guidage GPS de haute précision Plateforme de lancement : principalement le bombardier furtif B-2 Spirit Origines et développement Le développement de la GBU-57 a commencé dans les années 2000, en réponse au besoin de frapper des cibles hautement protégées comme les installations nucléaires souterraines en Corée du Nord ou en Iran. Elle a été conçue par Boeing pour le compte de la Defense Threat Reduction Agency (DTRA), une agence du Pentagone spécialisée dans la lutte contre les menaces nucléaires. La MOP se distingue de son prédécesseur, la GBU-28 (utilisée pendant la guerre du Golfe), par sa masse beaucoup plus importante et sa capacité de pénétration inégalée dans des structures souterraines extrêmement profondes. Objectifs stratégiques Son emploi est envisagé dans des scénarios où des installations ennemies critiques (centres de commandement, silos de missiles, laboratoires nucléaires) sont enfouies à des profondeurs rendant inutiles les armes conventionnelles classiques. Elle permet de neutraliser des infrastructures souterraines stratégiques. Capacité opérationnelle et limites La GBU-57 est actuellement opérationnelle mais limitée à une poignée de plateformes capables de la transporter, notamment le bombardier furtif B-2. Cela restreint sa flexibilité d’utilisation mais renforce son rôle comme outil de frappe chirurgicale contre des cibles très spécifiques. La GBU-57 MOP est bien plus qu’une bombe géante : c’est un outil stratégique de précision, au service d’une doctrine militaire orientée vers la neutralisation des menaces souterraines sans recourir à l’arme nucléaire. Son existence seule contribue à la dissuasion face à des adversaires potentiels, soulignant la volonté des États-Unis de maintenir leur capacité de frappe profonde et précise, même contre les cibles les plus protégées du globe.
  9. En DA, les groupes de chasseurs (GC Méca) et tous les régiments d'infanterie stationnés à l'Est et qui composaient le puissant CBM ou corps blindé mécanisé avaient le "vent en poupe". La chenille ! La Légion non ! Des tueurs, des salopards, à fuir ! BTX
  10. Ca ne nous rajeunit pas ! Le Pluton et les prestigieux RAN.................Quelle époque comme dirait l'autre. BTX
  11. Sacré Le Grain ! Dès que j'ai le dos tourné, hop il exécute ! BTX
  12. https://www.opex360.com/2025/06/22/la-portee-de-larmement-air-sol-modulaire-utilise-par-le-rafale-va-doubler-grace-a-lajout-dun-petit-reacteur/ Développé par Safran et utilisé pour la première fois au combat en 2008, en Afghanistan, l’Armement air-sol modulaire [AASM ou « Hammer »] se compose d’un kit de guidage et d’un kit d’augmentation de portée montés sur le corps d’une bombe. Il permet ainsi à un chasseur-bombardier, comme le Rafale, de détruire une cible, avec une grande précision, à environ 70 km de distance et quelles que soient les conditions météorologiques. L’AASM se décline selon trois versions : SBU-38 Hammer [INS/GPS – inertiel et GPS], SBU-54 Hammer [INS/GPS/IR, associé à un guidage terminal à imageur infrarouge] et SBU-64 Hammer [INS/GPS complété d’un guidage terminal laser] pour viser les cibles en mouvement. Depuis sa mise en service, l’AASM a largement démontré son efficacité au combat, comme encore en Ukraine, où il est utilisé par les Su-25, MiG-29 et autres Su-27 ukrainiens. En 2022, la Direction générale de l’armement [DGA] a prononcé la qualification de l’AASM 1000 à guidage GPS et inertiel [ou SBU-31], monté sur le corps d’une bombe de 1 000 kg [comme Mk84, la BLU109 ou encore la BA84]. Puis, l’an passé, elle en a fait de même avec la SBU-56, qui correspond à la version INS/GPS/Laser de l’AASM 1000. C’est en effet ce qu’a rappelé l’ingénieur de l’armement [IGA] Arvind Badrinath, dans les pages du dernier numéro d’Air Fan. Ces deux versions de l’AASM 1000 tiennent leurs promesses. Ainsi, a-t-il expliqué, le Centre d’expertise aérienne militaire [CEAM] de Mont-de-Marsan a récemment réalisé une expérimentation reposant sur un scénario dit de « Air Interdiction ». Trois SBU-31 et SBU-56 ont « été tirées en salve à moyenne altitude, avec des erreurs volontaires de positionnement des cibles, les munitions devant rattraper automatiquement ces décalages de coordonnées ». Résultat : « Ce test grandeur nature particulièrement exigeant a été un franc succès, avec trois coups au but directs », s’est félicité l’IGA Badrinath. Pour autant, la Direction générale de l’armement [DGA] n’entend pas en rester là. En effet, afin d’accroître la résilience de la munition face au brouillage électronique, il est question de développer un AASM 250 [monté sur un corps de bombe de 250 kg, ndlr] doté « d’un autodirecteur bimode laser et infrarouge, en complément du système de navigation inertiel et GPS », a avancé l’IGA Badrinath. « Cela en fera une arme très polyvalente, offrant […] tous les modes de tir en un même kit pour davantage de flexibilité opérationnelle », a-t-il dit. Un autre enjeu est d’augmenter la portée de l’AASM, actuellement doté d’un propulseur à poudre fourni par Roxel. D’où le projet de développer l’AASM 250 XLR, qui devrait être opérationnel à partir de 2028. L’idée est de remplacer le propulseur à poudre par un « petit réacteur » afin d’obtenir une « portée plus que doublée », a expliqué l’IGA Badrinath. En clair, un Rafale armé de l’AASM 250 XLR pourrait détruire une cible située à au moins 140 km de distance. « C’est un véritable tour de force car la forme de la munition reste quasiment inchangée malgré la nécessité d’implanter une entrée d’air [pour le mini réacteur, ndlr]. Le logiciel de navigation évoluera aussi pour prendre en compte cette portée accrue », a expliqué l’officier. Cet AASM 250 XLR ne devrait être disponible que pour le Rafale, son intégration sur le Mirage 2000D n’étant pas envisagée à ce stade. « Mais tout reste possible si la situation l’exige », a conclu l’IGA Badrinath Photo : AASM 1000 – DGA
  13. Les 30 premières munitions téléopérées Damocles seront livrées le mois prochain aux armées françaises, a annoncé la Direction générale de l’armement (DGA) à l’occasion du salon du Bourget. Une première capacité conçue dès l’origine comme une MTO et qui permettra à certains de se faire la main sur un objet désormais incontournable. Douze mois auront suffit pour basculer de la contractualisation à la livraison. Tant la DGA que le duo industriel en charge du marché, Delair et KNDS France, auront su capitaliser sur l’expérience acquise au travers du projet Colibri pour avancer à marche forcée vers cette première MTO de courte portée « Made in France ». À quelques semaines de l’entame des livraisons, les deux acolytes se sont dits « extrêmement fiers d’être les premiers fournisseurs français d’une MTO à nos armées ». Les principales caractéristique de la MTO Damoclès sont connues. Hormis un rayon pour l’instant fixé à 10 km, ce sont une autonomie de 40 minutes, une tête militaire d’environ 500 grammes héritée de Colibri et calibrée pour les cibles anti-personnels et non protégées. Cette munition intègre une capacité de repli. Dit autrement, l’architecture en quadricoptère permet une récupération en sécurité en cas de non déclenchement de la charge. Un indicateur assure en amont à l’opérateur la complète désactivation de la charge. Navigation, observation et visée reposent sur une boule optronique à deux voies optiques, l’une « grand champ » plutôt axée vers le pilotage et l’autre « petit champ » orientée vers l’observation à longue distance. Une voie infrarouge complète le tout pour permettre d’opérer de nuit. Le tout pour un poids limité à 3 kg et un coût unitaire proche de celui imposé à l’époque par le projet Colibri. Damoclès est opérée depuis une tablette durcie dans laquelle ont été implémentés trois modes de vol. Le premier relève d’un mode automatique « classique » à base de points de passage. Le second, un mode « go to », adjuge un point de chute. Le troisième comprend deux sous-modes manuels, l’un simplifié et l’autre, avancé, davantage orienté vers le personnel formé pour un pilotage de type FPV. Tout dépendra du contexte d’emploi et de l’habilité du tireur. En tout, 460 MTO Damoclès seront livrées en tranches successives d’ici à fin 2025. Délais contraints obligent, la DGA a prôné une approche incrémentale pour son processus de qualification tout en limitant le cahier des charges. Dès l’origine, il s’agissait de « qualifier en tirant au plus bas nos exigences et notre manière de faire, en faisant autrement ». Le jalon initial se focalisera donc sur des aspects de sécurité prioritaires pour garantir une prise en main rapide par les forces. Après les nombreux vols réalisés sur base d’un système inerte, cette phase de qualification se clôturera fin juin par un unique tir à charge active sur le site de DGA Techniques terrestres de Bourges. De quoi entrevoir une validation début juillet et embrayer dans la foulée sur les premières livraisons. La DGA se concentrera ensuite sur la qualification des performances. Damoclès partage quelques communalités avec la MTO Oskar, dérivation du drone UX-11 de Delair livrée à l’Ukraine et embarquant la même tête militaire. Cette MTO héritée du projet Colibri, les militaires français en ont eux aussi reçues quelques-unes à des fins d’évaluation, une première prise en main qui vient se combiner aux RETEX visiblement positifs remontés des forces ukrainiennes. La livraison des premières MTO Damoclès permettra de progresser dans les réflexions, les scénarios d’emploi et d’alimenter la doctrine en cours d’écriture. Le premier destinataire ? L’armée de Terre, à commencer par ses unités de mêlées. Voilà un moment que l’infanterie et la cavalerie se sont emparées du sujet, foisonnement d’idées innovantes à la clef. Leurs futures MTO ne seront d’ailleurs pas tant axées vers des dronistes que vers des personnels spécialisés dans le tir de munitions complexes. Avec leur poids contenu, deux MTO Damoclès peuvent ainsi être accrochées à la musette FELIN d’un fantassin, indique la DGA à titre d’exemple. Il ne lui restera qu’à dégainer la tablette de contrôle pour être prêt au tir en moins de cinq minutes. L’armée de Terre a, dès le départ, été associée aux travaux au travers des experts de sa section technique (STAT). Ce dialogue constant avec les opérationnels aura permis d’écrire le besoin ensemble et d’amener des modifications en conduite, dont la simplification de l’interface homme-machine. Les capacités de brouillage adverses évoluant rapidement, cette MTO ne restera pas figée longtemps. « À nous de prendre le RETEX opérationnel sur les prochains trimestres, prochains semestres pour faire évoluer le système », explique la DGA. La survivabilité des liaisons de données et des systèmes de navigation sont en effet des défis constants. « Il y toutes les chances pour que, demain, nous cherchions à la rendre filaire, par exemple, ou que l’on fasse évoluer les liaisons de données si l’on restait en non filaire grâce à des solutions très intéressantes proposées par la BITD française », pointe la DGA. Et si la tête militaire se conçoit sur le temps long, rien n’empêche de la faire évoluer elle aussi par la suite tout en construisant au passage une gamme standardisée, relève KNDS France. D’autres tranches devraient suivre, le ministère des Armées ayant exprimé un besoin pour 2000 MTO pour la durée de la loi de programmation militaire 2024-2030. Le contexte aidant, aucune cible n’est réellement figée. Ce plafond fixé en 2023 sera certainement franchi, l’heure étant à la prise de masse dans un segment tant low-cost qu’évolutif. Cet enjeu de montée en cadence est aujourd’hui clairement identifié par la filière industrielle. Partenariats et discussions contribuent ainsi à rapprocher le monde militaire d’un secteur civil nativement ancré dans la production de masse. D’autres se suffisent à eux-mêmes. Habituée au volume, la division munitionnaire de KNDS France, par exemple, est d’ores et déjà prédisposée à augmenter le rythme au coup de sifflet. Son site de La Chapelle-Saint-Ursin pourrait ainsi monter en puissance pour sortir quelques centaines de têtes militaires par mois. Du moins, dans un premier temps. Reste que, si les trois armées françaises cherchent à s’approprier au plus vite cette capacité de courte portée, il ne s’agira pas tant de stocker à l’infini que de faire évoluer l’éventail de moyens sur un pas régulier en privilégiant les acquisitions en quantités limitées mais relevant de systèmes à jour dans leur capacité à générer les effets demandés et à affronter les dernières menaces. https://www.forcesoperations.com/les-premieres-mto-damocles-sur-le-point-datterrir-dans-les-armees-francaises/

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