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  1. Ils sont 50. Prêtres diocésains, religieux (Ordre des frères mineurs, Compagnie de Jésus), séminaristes ou laïcs (Scouts de France, Jeunesse ouvrière chrétienne), ces « martyrs français de l’apostolat » pour reprendre les termes du père Bernard Ardura, postulateur de la cause de canonisation, sont morts il y a 80 ans pour la plupart, à Buchenwald, Dachau, Mauthausen, Flossenbürg, Neuengamme, Dresde, Ravensbrück et dans d’autres lieux de supplice nazis et viennent d’être béatifiés. C’était le 23 décembre en la cathédrale Notre-Dame à Paris. Le 20 juin dernier, le pape Léon XIV a signé un décret du dicastère des Causes des Saints reconnaissant « le martyre de ces hommes par haine de leur foi sous le régime nazi en 1944 et 1945 » précise le Diocèse aux armées. Victor Dillard Ainsi Victor Dillard, qui entre chez les Jésuites en 1919 après s’être battu lors de la Première Guerre mondiale. Capitaine d’artillerie en 1940, il est fait prisonnier mais parvient à s’évader. Lors de la création du Service du travail obligatoire (STO) en 1943, il décide de partir afin de créer une aumônerie clandestine. Arrivé comme électricien, il est trahi, arrêté et interné à Dachau où il meurt le 12 janvier 1945, à l’âge de 47 ans. Dans son Journal, en septembre 1943, il écrit : « Je n’ai pas de difficulté sur la mort, je ne vois pas de quoi j’aurais à me détacher, ma vie a été donnée une fois pour toutes. Qu’elle n’ait pas encore été prise, c’est un hasard ou plutôt une grâce. » Ordonnance Kaltenbrunner Le 3 décembre 1943 est publiée l’ordonnance Kaltenbrunner qui vise à éliminer tous ceux qui menent une activité religieuse auprès des jeunes travailleurs civils français, en particulier issus de l’église catholique. Cette activité est considérée comme anti-allemande. La sanction pouvant être la peine de mort. Jean Batiffol Ordonné prêtre en 1938, Jean Batiffol rejoint un an plus tard le 26e régiment d'artillerie (RA) comme officier. Fait prisonnier en juin 40, il est envoyé dans un oflag en Autriche. En 1943, « autorisé à quitter le camp, il refuse le confort du retour » détaille le Diocèse aux armées. « Il choisit de servir les "réquisitionnés" en Autriche ». Arrêté en décembre 44, il est déporté à Mauthausen où il meurt d’épuisement…le 8 mai 1945, à l’âge de 48 ans. Photo : messe de béatification le 23 décembre présidée par le cardinal Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg et légat du pape ©Notre-Dame de Paris.
  2. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/12/nadege-baptista-la-lieutenante-de.html Il y a un mois paraissait aux éditions de l’Aube « l’égalité des chances en mots et en actions ». Son auteur, Nadège Baptista qui sait de quoi elle parle car elle fut préfète déléguée à l’égalité des chances auprès des préfets de Seine-et-Marne (2020) puis des Hauts-de-Seine (2022). Cette scientifique est aujourd’hui la représentante de l’Etat en Mayenne. Au service de l’Etat Avant d’être préfète à Laval (depuis quatre mois), cette scientifique multi diplômée qui aime à dire qu’elle « repousse les cloisons » a été directrice générale des services de Chartres Métropole (2011) et de Châteauroux métropole (2014). Mais aussi militaire. Plus précisément dans la Marine comme officier, ingénieure spécialisée en énergie et propulsion navale. Ingénieure en génie atomique Issue de l’Ecole Navale, promotion 98. Nadège Baptista a été cheffe de secteur chaufferie de propulsion nucléaire sur le porte-avions Charles de Gaulle puis officier de sécurité nucléaire du port de Toulon. La lieutenante de vaisseau est également ingénieure en génie atomique. Photo : ©X
  3. Selon un rapport, le coût unitaire de l’Eurofighter serait deux fois plus élevé que celui du Rafale Le 19 décembre, un porte-parole du gouvernement allemand a déclaré qu’il restait encore « beaucoup de temps » avant la fin de l’année pour débloquer le projet de Système de combat aérien du futur [SCAF], mené dans la cadre d’une coopération entre la France, l’Allemagne et l’Espagne. Ce qui veut dire que les dernières réunions entre les responsables des pays concernés n’ont pas permis de faire avancer ce dossier. Pour rappel, le désaccord porte sur le développement d’un avion de combat de nouvelle génération [NGF – New Generation Fighter]. Désigné maître d’œuvre, Dassault Aviation réclame un changement de gouvernance afin d’être en position d’imposer ses décisions à Airbus, dont la voix compte double grâce à la participation de ses filiales allemande et espagnole à ce projet. Ce que le groupe européen refuse catégoriquement, comme, du reste, les industriels d’outre-Rhin. D’où les échanges souvent musclés auxquels on a assisté au cours de ces derniers mois. Lors d’une audition au Sénat, en juin dernier, Éric Trappier, le PDG de Dassault Aviation, avait expliqué que son intention était d’établir une coopération basée sur celle qui avait permis à six industriels européens de développer le démonstrateur de drone de combat nEUROn, dans des délais relativement rapides et, surtout, à des coûts maîtrisés [moins de 500 millions d’euros]. « Cette coopération a réussi, ensuite, parce que nos partenaires ont reconnu la France, et Dassault en particulier, comme leader dans le domaine des avions de combat, et la répartition du travail s’est faite sur cette base. Nos amis suédois ont réalisé l’intégralité de l’avion que nous avions dessiné, nos amis italiens et espagnols ont fait leur travail, il n’y a pas eu de conflit de préséance, tout s’est fait dans une ambiance de confiance et de respect des compétences de chacun. Personne n’a prétendu être calife à la place du calife. La Direction générale de l’armement a contracté au nom des six pays : il y avait une agence exécutive, maître d’ouvrage, représentant les intérêts des six États », avait en effet détaillé M. Trappier. En revanche, le modèle de coopération que défend Airbus est celui qui avait été mis en place pour le développement de l’Eurofighter Typhoon/EF2000 par le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne. « Si les gens veulent que le SCAF existe, nous savons tous comment le faire. Il suffit de revenir à ce qui a été convenu et de s’y tenir. Mais si les gens pensent que nous devons revenir à la case départ et recommencer toute la discussion, ce n’est pas acceptable », s’était d’ailleurs agacé Michael Schoellhorn, le PDG d’Airbus Defence & Space. Or, pour M. Trappier, un tel modèle de coopération ne permet pas de travailler efficacement. « La gouvernance d’Eurofighter consiste à faire un JV [joint venture ou coentreprise], tout le monde met sa propriété intellectuelle au milieu, on donne tout à tout le monde et puis on fait un avion qui, finalement, répond aux besoins de chaque industriel », avait-il dit aux sénateurs, avant de souligner que l’Eurofighter était beaucoup plus cher que le Rafale. « C’est factuel : c’est ce qu’ont dit les cours des comptes » des pays impliqués, avait-il insisté. Et c’est précisément ce qu’un rapport sur la Base industrielle et technologique de défense européenne [BITDE], récemment publié par le Sénat, vient de confirmer. « Notre regard sur le fonctionnement de la BITDE doit changer afin de mieux articuler les logiques d’entreprise avec les priorités politiques. Les objectifs financiers et industriels doivent retrouver toute leur place lors de l’élaboration des coopérations européennes. Cela doit conduire à réexaminer les grands programmes initiés par les États qui se révèlent coûteux, plus longs à mettre en oeuvre et moins performants technologiquement compte tenu des compromis auxquels ils conduisent », ont d’abord estimé les sénateurs Pascal Allizard et Hélène Conway-Mouret, les deux auteurs de ce rapport. Et de prendre l’exemple de la coopération ayant abouti à l’Eurofighter Typhoon/EF2000. « La Cour des comptes britannique a ainsi estimé que les Eurofighter acquis par le Royaume-Uni avaient coûté au total 43,6 milliards d’euros, soit un surcoût de 75 % par rapport aux estimations initiales, et un coût unitaire de près de deux fois supérieur à celui du Rafale, selon les chiffres de la Cour des comptes française », ont en effet relevé les deux rapporteurs. Selon eux, le surcoût de l’Eurofighter s’explique par les coûts de négociation », qui ont engendré des retards, « la multiplication des chaînes d’assemblage et le fait que certains partenaires ont voulu profiter du projet pour acquérir des compétences dont ils étaient dépourvus ». Et de rappeler, pour enfoncer le clou, que la « Cour des comptes allemande a estimé que les coûts de maintenance de l’Eurofighter seraient sur l’ensemble de son cycle de vie deux fois supérieurs à l’estimation initiale ». Quoi qu’il en soit, il ne reste plus qu’une semaine aux responsables français, allemands et espagnols pour décider de l’avenir du SCAF. https://www.opex360.com/2025/12/25/selon-un-rapport-le-cout-unitaire-de-leurofighter-est-deux-fois-plus-eleve-que-celui-du-rafale/
  4. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/12/maria.html A l’occasion de son anniversaire, aussi symbolique soit-il, le porte-parole du Quai d’Orsay n’aura vraisemblablement pas l’honneur de la presse. Au contraire de son homologue russe, Maria Zakharova, qui fête aujourd’hui ses 50 ans. Le quotidien Komsomolskaïa Pravda célèbre « la belle dame de la diplomatie russe », celle qui ironisait ainsi le 28 février dernier après l’humiliation subie par Volodymyr Zélensky dans le bureau ovale de la Blanche « La façon dont Trump et Vance se sont contenus et n’ont pas giflé cette ordure relève du miracle de retenue ». Message fort peu diplomatique posté sur Telegram. Le journal présente avec emphase la directrice de l'information et de la presse, porte-parole du Ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie : « Elle peut danser une danse folklorique russe en talons, émerveiller les gens avec sa poésie et souhaiter la bonne année aux Chinois dans la langue de l’Empire Céleste ! ». Nous apprenons également que celle qui a joué, lors de ses études, dans une série télévisée chinoise est jugée une incomparable professionnelle par le rédacteur de l’article : « Aucun de ses collègues occidentaux ne peut rivaliser avec Zakharova en termes de clarté de ses analyses ». Photo : ©MID
  5. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/trump-lance-sa-golden-fleet-pour-concurrences-la-marine-chinoise/ Trump lance sa « Golden Fleet » pour concurrencer la marine chinoise Vue USN du projet FF(X) Flanqué du Secrétaire à la Guerre Pete Hegseth et du secrétaire à la Marine John Phelan, le président Donald Trump fera une annonce ce lundi soir depuis sa résidence de Mar-a-Lago, en Floride. Une annonce qui devrait concerner la construction navale militaire, le renforcement des capacités industrielles des chantiers navals américains, l’accroissement de la flotte de l’US Navy et des Garde-Côtes, le tout pour mieux concurrencer la marine chinoise (la PLAN). Toute la journée de lundi, les spéculations sont allées bon train sur le contenu d’une annonce présidentielle prévue pour 22 h 30 (heure française). Certains commentateurs penchaient pour des développements militaires relatifs à de probables opérations militaires contre le Venezuela. Le week-end dernier, le renforcement des moyens aériens américains s’étant poursuivi dans les Caraïbes. D’autres experts associaient pétrole et Venezuela, Trump et ses deux Secrétaires pouvant détailler la saisie, au cours du week-end, de trois tankers soupçonnés de transporter du pétrole vénézuélien soumis à des sanctions. Sur une production d’environ un million de barils par jour, le Venezuela en exporte environ la moitié sur le marché noir, principalement vers l’Asie. Conséquence de ces saisies : le prix du brut a grimpé, « reflétant une nouvelle incertitude quant à l’approvisionnement après ces mesures », selon les analystes d’UBS. En effet, « ces dernières manœuvres » constituent selon eux « une escalade et un signal de la volonté de l’administration Trump de réduire les exportations de pétrole vénézuélien à court terme ». Les derniers pariaient eux sur le choix du nom de « Donald Trump » pour baptiser le prochain porte-avions de l’US Navy. Doper les capacités navales Selon des indiscrétions venant de la Maison-Blanche et confirmant des confidences faites au Wall Street Journal, la décision annoncée porte sur l’augmentation des capacités navales et aéronavales des États-Unis face à la Chine. Les États-Unis gardent, selon les experts, une force de projection en mer sensiblement supérieure à celle de la Chine, mais cette dernière a entrepris de moderniser sa marine à grande vitesse. D’où la volonté US d’être en mesure de rester en mesure de surpasser la PLAN dans le Pacifique et autour des îles d’Asie du Sud-Est. L’annonce de ce lundi suit de peu celle de la Marine américaine, le 19 décembre, de l’annulation du programme Constellation (10 unités commandées) et son remplacement par un nouveau projet de bâtiment militaire de petite taille, pour l’instant appelé le FF (X). Les frégates de type Constellation étaient conçues comme des frégates lance-missiles multimissions capables de suivre le rythme des porte-avions et de leurs groupes aéronavals. Le nouveau type de bâtiments sera basé sur les patrouilleurs des Garde-Côtes de la classe Legend. Ces futures frégates sont conçues, selon la Navy, comme des compléments polyvalents et très mobiles à la flotte existante – que le président américain veut transformer en « Flotte d’or » (Golden Fleet), un concept encore flou, faisant écho à sa promesse de faire entrer l’Amérique dans un « âge d’or ». L’objectif, selon la Marine américaine, est de mettre à l’eau le premier de ces nouveaux vaisseaux en 2028. « Les récentes opérations menées de la mer Rouge aux Caraïbes rendent ce besoin indéniable : notre flotte de petits bâtiments de combat de surface ne représente qu’un tiers de nos besoins », a expliqué l’amiral Daryl Caudle, chef des opérations navales, précisant que les besoins étaient estimés à 73 unités. « Nous avons besoin de bâtiments de combat de surface plus performants pour la haute mer afin de combler l’écart et permettre à nos destroyers de se concentrer sur les combats de haute intensité. »
  6. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/la-finlande-va-relever-lage-limite-de-ses-reservistes-a-65-ans-en-2026/ La Finlande a annoncé lundi qu’elle relèvera l’âge limite des réservistes de son armée de 60 à 65 ans l’année prochaine. Son objectif: renforcer la préparation militaire du pays face à la menace posée par la Russie voisine. Le ministre de la Défense, Antti Hakkanen, a déclaré que la réforme, qui entrera en vigueur le 1er janvier après avoir été promulguée par le Président, entraînera une augmentation du nombre des rappelables de 125 000 sur cinq ans. « Le nombre de réservistes finlandais sera d’environ un million en 2031 », a précisé Hakkanen. « Cette mesure, ainsi que les autres mesures que nous prenons pour renforcer notre défense, montrent que la Finlande prend en charge sa sécurité, aujourd’hui et à l’avenir », a ajouté le ministre. La réserve finlandaise compte actuellement environ 900 000 citoyens, et ce pays situé sur le flanc oriental de l’Otan dispose d’un effectif en temps de guerre de 280 000 soldats, les effectifs d’active des armées s’élevant à 25 550 personnels, dont 13 550 conscrits qui effectuent un service de 6 à 12 mois. Le service militaire est obligatoire pour tous les hommes en Finlande lorsqu’ils atteignent 18 ans. Il se fait sur la base du volontariat pour les femmes. Les conscrits peuvent effectuer un service militaire de six, neuf ou 12 mois selon leur formation. La nouvelle limite d’âge s’appliquera aux personnes assujetties au service militaire dès l’entrée en vigueur de la loi. En vertu des nouvelles règles, la disponibilité des conscrits sera prolongée de 15 ans pour les simples soldats et de cinq ans pour les sous-officiers et les officiers.
  7. L’imprévisible et pitoyablement fantasque Donald Trump a annoncé lundi le lancement d’une nouvelle classe de navires de guerre de grande taille qui portera son nom, un fait extrêmement inhabituel pour un président en exercice mais dont Trump est en train de devenir coutumier: n’a-t-il pas en effet fait rebaptiser le Kennedy Center en ajoutant son nom à celui de l’ancien président sur la façade de la célèbre salle de spectacles de Washington, communément appelée Kennedy Center? Les navires promis seront « les meilleurs du monde », a assuré, sans plaisanter, le président américain pendant une conférence de presse depuis sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, précisant que deux de ces bâtiments de ligne de la « Trump Class USS Defiant » seraient construits pour commencer (10 pourraient l’être). Le président républicain a par ailleurs dit vouloir s’impliquer personnellement dans la conception des nouveaux bateaux, « parce que je suis une personne très portée sur l’esthétique ». Trump a aussi déclaré qu’il rencontrerait la semaine prochaine en Floride les représentants des entreprises de défense afin de discuter de l’accélération du calendrier de production des navires de guerre; son administration serait même prête à sanctionner les entreprises trop lentes. « Ils ne les produisent pas assez vite », a-t-il affirmé. Flanqué du Secrétaire à la Guerre, Peter Hegseth, son roquet fana-mili, Donald Trump a invoqué le souvenir des grands cuirassés américains qui se sont illustrés pendant la Deuxième guerre mondiale pour présenter ces bâtiments qui seront équipés de canons et de lasers, et qui pourraient porter des armes hypersoniques et nucléaires. Pour rappel, l’US Navy a désarmé ses derniers véritables cuirassés, les USS Missouri et USS Wisconsin de la classe Iowa, datant de la Seconde Guerre mondiale, entre 1990 et 1992. « Nous allons redonner toute leur grandeur aux groupes aéronavals », a ajouté le secrétaire Phelan. « Le cuirassé USS Defiant inspirera l’admiration et le respect du drapeau américain à chaque fois qu’il accostera dans un port étranger. Il sera une source de fierté pour chaque Américain. » Les réactions, tantôt effarées, tantôt laudatrices, alternent. En voici une, française, que j’aime bien: https://lignesdedefense.ouest-france.fr/lus-navy-sera-equipee-de-croiseurs-de-la-classe-trump/
  8. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/12/le-lieutenant-general-sarvarov-tue-dans.html Le lieutenant-général Sarvarov tué dans une explosion à Moscou Fanil Sarvarov, 56 ans, dirigeait le département de l’entrainement opérationnel des forces armées russes à Moscou. Vers 7h, ce matin, alors qu’il s’apprêtait à quitter la cour de son immeuble au volant d’un Kia Sorento, celui-ci a explosé. Possiblement une mine magnétique placée sous la voiture. Transporté à l’hôpital dans un état grave, il y est décédé, rapporte la presse locale. Pour qui ce sont « des terroristes, probablement liés aux services de renseignement ukrainiens » qui auraient placé l’engin explosif. Le lieutenant-général Sarvarov, né dans l’oblast de Perm, diplômé de l’Ecole supérieure de commandement des chars de Kazan « Drapeau Rouge » et de plusieurs académies militaires, a participé à des opérations lors du conflit ossète-ingouche, à la guerre en Tchétchénie, à l’intervention en Syrie et à « l’opération militaire spéciale » en Ukraine. Photo : ©ministère russe de la défense.
  9. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/12/gilles-lefrancois-legionnaire.html Les pages se tournent pour Gilles Lefrançois. Le 31 décembre, il prendra sa retraite. A 64 ans. Ce natif du Puy-en-Velay (Haute-Loire), dont il conserve l’accent intact, a, il y a 25 ans, clos un premier chapitre, militaire. En 1983, le jeune homme de 22 ans s’était engagé à la Légion étrangère. 2e REP (15 ans), 13e DBLE, 2e REG. L’adjudant Lefrançois négocia alors un complexe retour à la vie civile. La forêt Ce 2e chapitre a pour cadre l’Ariège où il devient ouvrier sylviculteur dans la forêt de Bélesta. Au fil du temps l’autodidacte est devenu gestionnaire forestier (après avoir obtenu un BTS). L’engagement ne s’est pas arrêté là puisque l’ancien sous-officier est également devenu maire de sa commune, Limbrassac, 120 habitants (2008-2014). Témoigner Mais dans cette vie multiple, il y a d’autres pages. Celles de Forestiers de montagne, un autre monde, ouvrage en autoédition sorti il y a quelques mois et bâti autour des quatre saisons. « L’image du forestier dans la société ne correspond pas à celle que je connais » explique Gilles Lefrançois. Alors, la parole a été donnée à 26 d’entre eux exerçant dans les départements pyrénéens. Hommes, femmes, « des gens passionnés, du CAP à Bac +9 » qui parlent de leur métier. Poésie Ainsi Yohann, bûcheron, « Couper un arbre est une dure décision. Il faut le faire en conscience, savoir pourquoi on a choisi d’être devant lui, avec un tronçonneuse ». Ou Diane, la gestionnaire forestière qui explique que « la forêt brandit la force cruelle et obstinée de l’existence, elle invite à la modestie ». La centaine de pages du livre contient autant de photos (120) en noir et blanc réalisées par Gilles Lefrançois. Le tout côtoie la poésie. Géraldine, gérante d’une scierie et contributrice dit : « Ce métier qui nous tient tant à cœur nous a permis de participer modestement à la reconstruction de la charpente de la flèche de Notre-Dame de Paris ». Un ouvrage de passion ! Contact : gilles@limbrassac.com
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  10. SoS_MadMax Sorti de l'EMIA en quelle année ? Désormais capitaine may be ? BTX
  11. https://www.opex360.com/2025/12/22/permanence-aeronavale-la-commande-dun-eventuel-second-porte-avions-devra-etre-notifiee-avant-2029/ La commande d’un éventuel second porte-avions devra être notifiée avant 2029 Depuis les Émirats arabes unis, comme annoncé par la Loi de finances 2025, le président Macron a confirmé le lancement en réalisation du porte-avions de nouvelle génération [PANG], dont la construction a d’ailleurs déjà commencé. « À l’heure des prédateurs, nous devons être forts pour être craints et en particulier forts sur les mers. Voilà pourquoi conformément aux deux dernières Lois de programmation militaire et après un examen complet et minutieux, j’ai décidé de doter la France d’un nouveau porte-avions. La décision de lancer en réalisation ce très grand programme a été prise cette semaine. […] Ce nouveau porte-avions sera l’illustration de la puissance de notre nation, puissance de l’industrie, de la technique, puissance au service de la liberté sur les mers et dans les remous du temps », a en effet déclaré M. Macron. Pour rappel, ce nouveau porte-avions aura un déplacement de 80 000 tonnes pour une longueur de 310 mètres. Doté d’une propulsion reposant sur deux chaufferies nucléaires K22, il devra être en mesure de naviguer à la vitesse maximale de 30 nœuds, de mettre en œuvre des armes à énergie dirigée, des brouilleurs de forte puissance et, surtout, trois catapultes électromagnétiques [EMALS] associées à un dispositif de récupération des aéronefs appelé AAG [Advanced Arresting Gear]. Cela étant, la question de la « permanence d’alerte » des capacités aéronavales reste encore à trancher… alors que, selon le général Fabien Mandon, le chef d’état-major des armées [CEMA], elle devait être prise en compte dans les travaux préparatoires au lancement en réalisation du PA NG. « Au plan militaire, j’ai besoin de permanence. Un outil de combat qui est disponible 65 % du temps, ce n’est pas l’idéal. En tout cas, pour moi, soit il est disponible quand j’en ai besoin, soit il n’est pas disponible. Donc, la détermination du futur porte-avions, dans sa géométrie, son volume et son coût, est essentielle. On est en train de terminer ces travaux, qui vont être présentés à notre ministre », avait en effet affirmé le CEMA, devant la commission sénatoriale des Affaires étrangères et de la Défense. « On doit réfléchir à l’évolution de ce système. On est en train de terminer ce travail […] . J’espère avoir la permanence », avait-il insisté. Une « permanence d’alerte » suppose de disposer de deux porte-avions. Comme l’a expliqué l’amiral Nicolas Vaujour, le chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], lors d’une récente audition au Sénat [*], deux solutions souveraines sont possibles. La plus évidente consisterait à maintenir le porte-avions Charles de Gaulle en service plus longtemps que prévu. « Si vous privilégiez la rapidité, car vous estimez qu’il faut à notre pays cet outil souverain de puissance et de supériorité aéromaritime, il convient de prolonger le Charles-de-Gaulle et d’avancer le plus vite possible sur le PA NG. Le cas échéant, la France serait dotée de deux porte-avions en 2038 », a-t-il dit. Mais encore faut-il que le porte-avions Charles de Gaulle puisse être prolongé. « Nous le saurons en 2029, au moment de [son] arrêt technique », a souligné le CEMM. Plus précisément, le troisième arrêt technique majeur [ATM] du Charles de Gaulle est prévu en 2027 et devrait durer entre 18 et 24 mois. Ce n’est qu’à cette occasion qu’il sera possible de regarder l’état des cuves de ses deux réacteurs nucléaires K15 et, le cas échéant de de changer leur cœur. Cette affaire relève de la Direction des applications militaires [DAM] du Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives [CEA]. Quant au coût d’une telle opération, il s’élèverait à environ 1 milliard d’euros. En tout cas, la prolongation du Charles de Gaulle, qui est opérationnel depuis 25 ans, est une hypothèse crédible. Admis au service en 1975, le porte-avions américains USS Nimitz vient ainsi de terminer son ultime mission, au bout de 50 ans de service et après avoir été intensivement sollicité et connu des déploiements de très longue durée, comme en 2020, avec 11 mois passés en mer [et plus de 180 000 km parcourus. La seconde solution avancée par l’amiral Vaujour passerait par la commande d’un second PA NG, identique au premier. Cette option est « la plus cohérente et la plus efficiente » pour « atteindre la permanence en 2042-43 », a-t-il fait valoir. Seulement, pour qu’elle le soit effectivement, il n’y a guère de temps à perdre. « L’optimum, du point de vue de l’outil industriel, consisterait à commander un deuxième porte-avions quatre ans après la première commande, soit en 2029 », a avancé le CEMM. L’idée de réaliser un porte-avions européen, encore proposée par l’ancien commissaire européen Thierry Breton à l’antenne de CNews, ce 22 décembre, l’amiral Vaujour l’a écartée catégoriquement. « Le porte-avions européen, je n’y crois pas, car il sera impossible de partager la décision d’emploi », a-t-il dit. En revanche, selon lui, une coordination étroite avec des partenaires européens paraît « une perspective plus crédible » étant donné qu’il « s’agit de garantir qu’un porte-avions européen soit toujours disponible » pour une zone d’opération donnée, comme l’Indopacifique. « Quand nous avons envoyé le Charles-de-Gaulle dans l’Indopacifique, nous avons succédé à un porte-avions italien et un porte-avions britannique nous a suivis. Cette synchronisation n’était pas le fruit du hasard : elle était le résultat d’une coopération trilatérale entre le First Sea Lord, le chef d’état-major de la marine italienne et moi-même », a dit le CEMM. Or, « ce que nous avons fait au niveau militaire, il est possible de le faire, en cas de crise majeure, au niveau politique », a-t-il estimé. Au passage, anticipant les éventuelles critiques sur la construction du PA NG, l’amiral Vaujour a suggéré que le porte-avions a encore de beaux jours devant lui. « En 2010, il y avait 27 porte-avions dans le monde. En 2030, il y en aura 37. On assiste à une prolifération dans ce domaine : les Turcs veulent en construire, les Espagnols veulent en obtenir, les Italiens veulent construire un porte-avions nucléaire, les Indiens veulent passer au porte-avions à catapulte, les Chinois ont reçu leur troisième en construisent leur quatrième et veulent aller à six, les Américains en sont toujours à onze. Seuls les Russes n’en ont pas, c’est une de leurs faiblesses, qu’il nous faut exploiter : ils n’ont jamais réussi à mettre en œuvre durablement cet outil de supériorité aéromaritime », a-t-il fait observer. [*] Tenue à huis clos, son compte rendu vient d’être publié
  12. L'arrêté dispose = " L’évaluation de l’aptitude médicale en cas d’asthme nécessite au préalable l’optimisation du traitement. Si nécessaire, le médecin examinateur adressera l’intéressé à son pneumologue traitant pour adapter le traitement avant de statuer sur le classement G. L'aptitude au service dans les troupes aéroportées (TAP) doit être discutée en cas d'allergie aux pollens de graminées et autres allergènes végétaux. La notion d'un séjour en réanimation, d'une corticothérapie orale prolongée (plus de 15 jours), d'un traitement anti IgE contre-indique l'engagement initial dans les armées. Nota. – La réalisation d'un test à la métacholine reste du ressort du spécialiste. 1. Notion d'asthme de l'enfance avec absence de symptômes et de prise de traitement depuis plus de 3 ans, examen clinique actuel normal et spirométrie actuelle normale. G = 2 2. Antécédent d'asthme et existence d'un trouble ventilatoire obstructif. G = 6 3. Asthme avec contrôle optimal selon les critères GINA (global initiative for asthma) sans traitement de fond, examen clinique et spirométrie normaux en intercritique. G = 3 4. Asthme avec contrôle optimal selon les critères GINA, sans traitement de fond, examen clinique et spirométrie normaux en intercritique et crises très rares et déclenchées exclusivement par un facteur évitable ou contrôlable. G = 2 à 3 5. Asthme nécessitant un traitement de fond pour obtenir un contrôle optimal selon les critères GINA, avec spirométrie normale en intercritique. G = 4 6. Asthme avec contrôle partiel ou insuffisant selon les critères GINA. G = 5 7. Bronchospasme induit par l’exercice isolé, sans symptôme en dehors des efforts, avec spirométrie normale. G = 2 à 3 8. Asthme avec symptômes au repos et à l’effort G = 3 à 4 9. Asthme sévère G = 6 10. Asthme et allergie alimentaire : - si aliment identifié et excluable ; G = 3 - si aliment non excluable ou non identifié. G = 6
  13. https://www.ifri.org/fr/notes/la-politique-russe-de-recrutement-de-combattants-et-douvrieres-en-afrique-subsaharienne La guerre russo-ukrainienne, déclenchée le 24 février 2022, s’est rapidement internationalisée. La Russie et l’Ukraine se sont très vite efforcées de mobiliser leurs alliés afin d’obtenir un soutien politique et diplomatique, ainsi que des ressources militaires et économiques. Mais les deux belligérants ont aussi cherché à recruter des étrangers à titre privé pour soutenir leurs efforts de guerre respectifs. Cette politique est globale et s’étend de l’Amérique latine à l’Extrême-Orient. L’Afrique subsaharienne, dans ce panorama, présente un intérêt particulier car elle constitue un vivier de recrutement vaste et facilement accessible, en raison de taux de pauvreté élevés dans la plupart des pays de la zone conjugués à un important désir d’émigration. Soldat de l’armée russe en uniforme de camouflage avec une mitrailleuse Alex Vog/Shutterstock Cette étude sur la politique de recrutement russe en Afrique subsaharienne met en lumière les éléments suivants : La Russie mène une campagne de recrutement de main-d’œuvre féminine et de combattants non professionnels en Afrique subsaharienne pour soutenir son effort de guerre ; Cette campagne est orchestrée par des réseaux russo-africains et est particulièrement attractive pour une jeunesse urbaine pauvre qui conçoit l’émigration économique comme une solution pour une vie meilleure et comprend que l’Europe est une destination de plus en plus inaccessible ; Majoritairement animées par une motivation économique, les personnes recrutées sont souvent trompées par des offres de formation et d’emploi mensongères ; Ces recrutements abusifs et trompeurs s’apparentent à une forme de trafic d’êtres humains dont la conséquence la plus tragique est l’envoi sur le front de mercenaires amateurs comme « chair à canon ». Pour certains, cette aventure migratoire dans une guerre étrangère est un aller sans retour et, pour beaucoup, la guerre est un piège qui se referme sur eux ; Les gouvernements africains commencent désormais à réagir contre cette politique de recrutement abusif. Si la plupart des gouvernements ont oscillé entre indifférence et évitement du problème, depuis cet automne des enquêtes ont été déclenchées dans plusieurs pays et les gouvernements kenyan et sud-africain ont réclamé à Moscou le rapatriement de leurs concitoyens servant dans l’armée russe. D’autres gouvernements africains les suivront certainement, ce qui va exposer davantage la politique de recrutement russe. Contenu disponible en : Français Thématiques et régions Thématiques analyses Sécurité - Défense Guerres et conflits armés Armement et technologies de défense Politique de défense et forces armées Alliances militaires Régions Afrique subsaharienne Afrique de l'Ouest Afrique Centrale Afrique de l'Est Europe Europe centrale et orientale Russie - Eurasie Russie Défense russe Ukraine Guerre en Ukraine ISBN / ISSN 979-10-373-1142-9 Utilisation Comment citer cette publication Partager Téléchargez l'analyse complète Cette page ne contient qu'un résumé de notre travail. Si vous souhaitez avoir accès à toutes les informations de notre recherche sur le sujet, vous pouvez télécharger la version complète au format PDF. La politique russe de recrutement de combattants et d’ouvrières en Afrique subsaharienne Télécharger .pdf (728.3 Ko)
  14. https://www.bvoltaire.fr/en-roumanie-quatre-militaires-francais-interviennent-sur-un-grave-accident/ © Capture écran - 503e régiment du train Ça pourrait être une belle histoire de Noël, mais c’est tout simplement un acte de bravoure bien réel. Il a eu lieu à l’étranger et hors d’une zone de guerre, mais implique tout de même quatre soldats français du 503ème Régiment du Train, stationné près de Nîmes. Seule la presse régionale (le Midi Libre et Ici, l'ex-France Bleu) en a parlé, ce qui est bien dommage. Réparons cet oubli, alors que les vacances commencent. Décorés de la médaille de Saint Georges L’armée française est déployée en Roumanie, dans le cadre de la mission Aigle : à la tête d’une force multinationale, les Français ont pris position dans la base militaire de Cincu en 2022, en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Depuis, les troupes de l’OTAN s’entraînent ensemble, et avec les Roumains, lors de manœuvres de blindés ou d’éléments d’artillerie, entre autres. C’est dans ce cadre que les quatre militaires étaient en Roumanie, ce 11 décembre 2025 -précisément sur l’autoroute A3, non loin de Bucarest. Ils ont alors été témoins d’un très grave accident de la route : un semi-remorque, couché sur le flanc au milieu de l’autoroute, perdait du carburant, tandis que son conducteur était prisonnier du véhicule. Les images, impressionnantes, montrent que les soldats ont réagi comme à l’entraînement : tandis qu’une partie du détachement faisait ralentir les véhicules pour éviter le suraccident, l’un des soldats a brisé la vitre du camion à mains nues pour pouvoir extraire le chauffeur routier. Le 17 décembre, le gouvernement roumain a remis à ces quatre héros ordinaires la médaille de Saint-Georges, « emblème du mérite des forces terrestres ». Dévouement silencieux Pour comprendre qui sont ces héros ordinaires, il faut faire quelques recherches historiques. L’appellation de « régiment du Train » remonte au « Train des Equipages » créé sous Napoléon, dont la mission était d’assurer le transport et le ravitaillement des troupes, mieux que la société civile qui en était chargée et s’en acquittait mal. Une sorte de réinternalisation, si on veut. Depuis, les soldats du Train se sont illustrés à El Parras, en compagnie de la Légion, pendant la guerre du Mexique, mais aussi à Verdun, où la « Voie Sacrée » des convois logistiques a permis aux Poilus de tenir. On les retrouve sur les ponts de Saumur, où les lieutenants du Train et de la Cavalerie tiennent héroïquement face aux Allemands, puis dernièrement en Afghanistan et au Mali, où les « tringlots » ouvrent les itinéraires, souvent piégés, en zone de guerre, contre les talibans ou les djihadistes du Sahel. Par un étrange snobisme, il semble pourtant que l’on ne parle pas beaucoup d’eux dans les armées, malgré leur héroïsme jamais démenti. Pas assez noble, la logistique, apparemment : un char qui ne fonctionne pas sera toujours plus chic qu’un camion blindé qui traverse le désert. Très français, non ? On apprend par ailleurs que le « fier 503 », comme il se surnomme, est installé à Garons, près de Nîmes, dans un quartier justement baptisé…El Parras. La boucle est en quelque sorte bouclée. Dévouement silencieux, attention accordée à autrui, exemplarité à l’étranger, voila autant de choses que l’on aimerait pouvoir apprécier plus souvent. La période de Noël va bien à ces belles histoires. La page facebook du 503ème Régiment du Train indique, pour finir, que la devise du régiment est « Labor omnia vincit », « Par l’effort la victoire toujours ». C’est un assez beau programme.
  15. En juillet, dans le droit fil de la déclaration de Chequers de 1995 et des accords de défense de Lancaster House, signés en novembre 2010, la France et le Royaume-Uni sont convenus de coordonner leurs forces nucléaires en cas de « menaces extrêmes » contre l’Europe, tout en insistant sur le fait que leurs moyens respectifs de dissuasion resteraient indépendants. « Tout adversaire menaçant les intérêts vitaux du Royaume-Uni ou de la France pourrait être confronté à la puissance des forces nucléaires des deux nations. La coopération entre les deux pays en matière de recherche nucléaire sera également renforcée, tout en veillant au respect de l’architecture internationale en matière de non-prolifération », avait alors résumé Keir Starmer, le Premier ministre britannique À cette fin, un « groupe de pilotage nucléaire » franco-britannique devait être mis en place, avec la tâche de « fournir une orientation politique et de coordonner les travaux bilatéraux en matière de politique, de capacités et d’opérations nucléaires ». Pour rappel, le Royaume-Uni fait partie du Groupe des plans nucléaires de l’Otan [ce qui n’est pas le cas de la France]. Sa dissuasion repose sur quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] emportant des missiles balistiques Trident, de conception américaine mais dotés de têtes nucléaires britanniques. D'ailleurs, la Royal Air Force [RAF] va se procurer douze chasseurs-bombardiers F-35A pour renouer avec la mission nucléaire qu’elle avait abandonnée à la fin des années 1990. A priori, ces avions devraient mettre en œuvre la bombe nucléaire B61, mise à la disposition de l’Otan par les États-Unis, selon le principe dit de la double clef. Quant à la France, elle dispose également de quatre SNLE, armés de missiles balistiques M51, ainsi que d’une composante aéroportée comprenant les Forces aériennes stratégiques [FAS] de l’armée de l’Air & de l’Espace et la Force aéronavale nucléaire [FANu] de la Marine nationale. Quatre fois par an, les FAS organisent un exercice « Poker », lequel consiste à simuler un raid nucléaire. Il vise non seulement à vérifier leurs capacités opérationnelles mais aussi à renforcer la crédibilité de cette composante aéroportée de la dissuasion. Mobilisant des dizaines d’avions, des moyens de défense aérienne et des escadrons dit « conventionnels », un exercice Poker est planifié comme une opération à part entière. D’une durée de plusieurs heures, il culmine au moment où un Rafale de 4e Escadre de chasse effectue un tir – réel ou simulé – d’un missile ASMPA-R. Le dernier Poker de l’année s’est déroulé dans la nuit du 9 au 10 décembre, avec une particularité. Selon les sites permettant de suivre le trafic aérien, un avion ravitailleur A330 MRTT « Phénix » a décollé de la base aérienne d’Évreux, que les FAS ne sollicitent habituellement pas pour ce type d’exercice. Mais sans doute était-ce en lien avec la déclaration que viennent de faire la France et le Royaume-Uni sur la « politique et la coopération nucléaires ». Ainsi, d’après ce texte, le groupe de pilotage nucléaire franco-britannique « s’est réuni pour la première fois à Paris, sous la présidence conjointe du Cabinet Office britannique et de la Présidence de la République française ». Au cours de cette réunion, les hauts responsables français et britanniques ont « discuté de leur approche visant à renforcer la sécurité en Europe » et « confirmé leur ambition de coopérer bilatéralement en matière de dissuasion nucléaire », en mettant l’accent sur les « opportunités de coordination de leurs dissuasions indépendantes respectives ». À cette occasion, poursuit le texte, « les responsables britanniques ont également assisté à l’opération Poker, devenant les premiers responsables étrangers à avoir accès à cette démonstration de la composante aérienne nucléaire française ». Cette annonce est inattendue dans la mesure où l’on s’attendait à une coordination entre les forces océaniques stratégiques des deux pays puisque le Royaume-Uni n’a pas encore récupéré de composante nucléaire aéroportée. Et quand ce sera le cas, cette dernière ne sera pas souveraine car dépendante des bombes B61 américaines. En tout cas, le fait que des responsables britanniques ont pu observer cet exercice Poker soulève des questions. « Quel est l’intérêt de la France à dévoiler une partie de son jeu, alors que les FAS ont plutôt tendance à vouloir jalousement garder secrètes leurs tactiques de pénétration ? », demande ainsi Étienne Marcuz, qui traite des questions relatives à la dissuasion nucléaire à la Fondation pour la recherche stratégique. Et d’ajouter : « La forte intégration américano-britannique sur la composante nucléaire aéroportée pourrait faire craindre une divulgation des tactiques des FAS au partenaire d’outre-Atlantique, avec qui nous partageons certes beaucoup de choses, mais pas tout, notamment sur les questions nucléaires. Or, en permettant à ses homologues britanniques d’observer la conduite de son raid nucléaire, la France montre qu’elle a une grande confiance dans son allié d’outre-Manche. » Photo : archive / EMA Complément BTX = Extrait de https://fr.quora.com › Le-missile-nucléaire-M51-est-il-p... "…et exclusivement basée sur la chronologie de développement, l'état de l'art à ce moment-là, les capacités aérospatiales éprouvées de la France (seule et / ou avec nos partenaires de l'Agence spatiale européene), le niveau de savoir-faire connu, certains précédents, indications et un peu de déduction logique, je dirai que : Le M51 doit être clairement supérieur aux JL-2 chinoises sauf en portée. (La Chine a besoin des grandes portées pour être capable de dissuader les États-Unis depuis leurs «baignoires nationales».) Les ICBM chinoises sont déjà de classe mondiale mais leurs MSBS sont encore en train de se mettre à jour, avec un seul prédecesseur aux capacités regionales (Inde…) : le JL-1 de 1982, semblable a l'ancien M1 français ou le M2 au mieux. Ce besoin de portée extrême ne les aide pas. Le M51 doit être supérieur aux Trident II D5 anglo-américain de 1990, simplement pour être 30 ans plus moderne. Peu importe combien il les ont mise à jour : les Trident sont des missiles construits il y a 30 ans, pour une guerre qui a pris fin il y a 30 ans, sur une conception vielle de 40 ans, sur une idée originale de 1975, lancés depuis sous-marins obsolètes sur des idées des 70's, dont le bâtiment le plus moderne est de la même année que le SNLE français le plus vieux. Les mises à jour sont limitées par la technologie originale. Vous ne pouvez pas mettre à jour une Peugeot 505 et obtenir une Peugeot 508 raisonnablement ou économiquement. Le M51 doit être de niveau environ similaire aux R-30 Boulava russe de 2013, lancée depuis les sous-marins de classe 955 Boreï (2013) et 955A Boreï-A (2020.) Pourquoi? Parce qu'ils sont les deux seuls MSBS entièrement créés au 21e siècle avec l'état de l'art du 21e siècle pour les guerres du 21e siècle par des puissances avec technologie et savoir-faire aérospatiale et nucléaire navale bien éprouvés et réputés depuis des décennies. Et les deux sont évolutions sur prédécesseurs redoutables: le M45 et le R-39 Rif.

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