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  1. https://www.forcesoperations.com/les-aviateurs-precisent-leurs-intentions-sur-le-rapidfire-terrestre/ Principal soutien d’une version terrestre du RapidFire, l’armée de l’Air et de l’Espace évoque pour la première fois un besoin estimé à plusieurs dizaines d’exemplaires d’un canon anti-aérien développé par KNDS France et Thales. Mentionnées de longue date, les discussions entamées avec l’AAE concernant le RapidFire s’assortissent cette fois d’objectifs chiffrés. Selon un rapport parlementaire relatif au prochain budget des armées françaises, le besoin porterait sur sept systèmes comprenant chacun trois à quatre canons de 40 mm. Autant de systèmes appelés à renforcer la protection des bases aériennes et à participer aux dispositifs particuliers de sûreté aérienne. Le tout, idéalement livré d’ici à 2035. Selon le député Franck Giletti (RN), rapporteur des crédits sur la préparation et l’emploi des forces aériennes, la sur-marche budgétaire de 3,5 Md€ allouée au projet de loi de finances pour 2026 pourrait permettre de financer l’acquisition des 12 premières pièces. De quoi disposer de trois à quatre systèmes complets d’ici à 2030, précise le rapport parlementaire. Qualifié début 2025 dans sa version navale, le système RapidFire est aujourd’hui l’objet d’un contrat de production de 48 exemplaires. Les deux premiers sont déjà opérationnels sur les bâtiments ravitailleurs de forces de la Marine nationale. Le duo industriel planche sur deux versions du RapidFire terrestre, l’une strictement sur plateau déposable et l’autre montée sur camion mais déposable en option. La première serait dépourvue de stabilisateurs et disponible dès 2027. Développée selon une logique incrémentale, la seconde intégrerait le poste de tir dans la cabine d’un porteur logistique 8×8. La copie continue de s’affiner à la marge. Le coeur du système subsiste tel quel mais, hormis le retrait des stabilisateurs, il est question de redessiner les caissons de munitions et le générateur pour en diminuer le volume. Côté munition, l’obus téléscopé A3B spécifique aux menaces aériennes poursuit son cycle de qualification. La production de ces obus s’adosse depuis l’an dernier à l’opération « munitions moyens calibres » (MMC). Conduite par KNDS Ammo France, celle-ci porte notamment sur la mise en place de doubles sources d’approvisionnement entre la France et le Royaume afin d’augmenter les capacités de production. L’enjeu consiste désormais à décrocher le feu vert de la Direction générale de l’armement à l’horizon 2028, sésame nécessaire pour proposer la munition à la vente et, au passage, progresser à l’export.
  2. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/ukraine-13-500-km2-detendues-deau-contamines-par-des-mines-et-des-explosifs/ Ukraine : 13 500 km2 d’étendues d’eau contaminés par des mines et des explosifs Une inspectrice procède à des prélèvements dans une zone humide, le long du fleuve Dniepr, près de Kherson (Photo by Roman PILIPEY / AFP). En cette période de Cop brésilienne, il ne faut pas oublier que les activités des armées, surtout en temps de guerre, ont un fort impact sur les processus de dégradation de l’environnement. A ce titre, la situation en Ukraine illustre parfaitement ces constats de pollution à grande échelle. J’ai ainsi rédigé à plusieurs reprises des posts sur l’impact des affrontements armés entre Russes et Ukrainiens sur les secteurs Est et Sud de l’Ukraine mais aussi sur les zones urbaines et industrielles de Russie et d’Ukraine. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par la guerre russo-ukrainienne ont atteint 230 millions de tonnes équivalent CO2 (MtCO2e) en trois ans, soit l’équivalent des émissions annuelles de l’Autriche, de la Hongrie, de la République tchèque et de la Slovaquie réunies, selon une étude (éclairante et inquiétante) de l’ONG GHG Accounting of War parue en octobre: « CLIMATE DAMAGE CAUSED BY RUSSIA’S WAR IN UKRAINE« . Confrontée depuis 2014 à un conflit armé fomenté par Moscou dans l’est de son territoire et à l’annexion de la Crimée, puis, depuis 2022 à une invasion russe à grande échelle, l’Ukraine est aujourd’hui le pays du monde le plus contaminé par les explosifs. Au total, 136 952 kilomètres carrés – soit 23% du territoire ukrainien – sont considérés comme contaminés par des mines et des munitions non explosés, selon les estimations du gouvernement ukrainien. Pollution des eaux Un communiqué du 12 novembre du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) revient sur la situation dégradée dans certains secteurs ukrainiens. Le PNUD annonce ainsi que près de 13 500 kilomètres carrés d’étendues d’eau en Ukraine – dont le grand fleuve Dniepr et la côte de la mer Noire – sont contaminés par des mines et restes d’explosifs et d’armements. A ce jour, les plongeurs du service d’Etat ukrainien pour les situations d’urgence n’ont réussi à nettoyer que 190 kilomètres carrés, soit 1,4% de la contamination totale, et ont retiré plus de 2800 engins explosifs, précise le PNUD. L’Ukraine utilise des robots sous-marins dans son effort de déminage et le programme onusien a annoncé avoir formé 15 instructeurs spécialisés dans ce domaine. Les systèmes sous-marins permettent de localiser les munitions à jusqu’à 300 mètres de profondeur, par mauvaise visibilité et malgré de forts courants, selon le PNUD. « Ces technologies nous permettent d’effectuer des tâches sous-marines complexes avec un risque minimal pour nos spécialistes et une efficacité maximale », a commenté Serguiï Reva, chef des opérations de déminage au sein du service des situations d’urgence, cité dans le communiqué.
  3. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/drone-en-dordogne-nouveau-survol-de-la-poudrerie-deurenco-par-un-engin-non-identifie/ Le site de la société Eurenco, qui produit de la poudre à propulsion d’obus à Bergerac en Dordogne, a de nouveau été survolé par un drone non identifié mercredi, selon le préfecture de Dordogne et le parquet. « De nouveaux faits de survol illicite du site de production d’Eurenco par un drone se sont produits hier (mercredi) « , a confirmé ce jeudi à l’AFP Anne-Cécile Dumonteil, procureure de la République à Bergerac. Elle a ouverte une enquête de flagrance « du chef de survol volontaire par le pilote d’un aéronef d’une zone interdite », confiée au commissariat de Bergerac. « Malgré la mobilisation immédiate de la police nationale, les recherches pour retrouver le télé-pilote se sont avérées vaines », a déclaré à l’AFP un porte-parole de la préfecture. Cette unité pouvant produire jusqu’à 1 200 tonnes de poudre par an pour l’armée française avait déjà fait l’objet de deux survols illégaux le lundi 10 novembre, au soir. La société Eurenco a déposé une plainte contre X pour les premiers faits du 10 novembre. Un complément de plainte devrait intervenir vendredi pour les nouveaux faits du 12 novembre. Eurenco, créé en 2004, est le leader européen des poudres et explosifs avec deux sites en France (Bergerac et Sorgues dans le Vaucluse), un en Suède et un en Belgique. L’entreprise compte quelque 1.700 employés et a réalisé près de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024 – il a doublé en cinq ans. Ses poudres, propulsives ou explosives, sont utilisées dans l’ensemble des munitions françaises et beaucoup de munitions européennes, bombes, têtes de missiles et de torpilles, obus ou munitions de moyen calibre. Son unité périgourdine de production de poudre a été inaugurée en mars, près de 20 ans après la délocalisation de cette production en Suède en 2007, faute de commandes. Un drone « chinois »? Le général de corps aérien Marc Le Bouil, qui commande de la défense aérienne et des opérations aériennes, a été entendu mercredi 12 novembre, par la commission de la défense de l’Assemblée nationale (lire et écouter son audition ici). » J’ai des informations qui me font penser que c’était un drone, on va dire du commerce, classique », a alors déclaré le général Le Bouil. « C’est ce qu’on appelle un drone de type DJI (NDLR: un type de drone de fabrication chinoise), de volume raisonnable ». Mais « il ne faut pas tout dévoiler […], ne pas libérer ou indiquer de schémas ou chemins d’attaque à ceux qui voudraient nous embêter », a-t-il averti. D’autres survols récents Ces deux survols illégaux de l’usine bergeracoise de fabrication d’explosifs sont intervenus quelques semaines après un incident similaire, sur la base militaire de Mourmelon-le-Grand, dans la Marne. Et le 12 novembre au soir, c’est un convoi de chars Leclerc qui était à son tour ciblé dans le Haut-Rhin.
  4. Je n'ai pas du tout le même sentiment. Car je crois que l'affaire est plus complexe et en cela, à mon humble avis, réside le drame des "Malgré-nous". Extrait : " Quelques précisions sur les débats : 1) Quel choix avaient ils ? Aucun choix possible à partir du moment où l'incorporation de force est accompagnée par une loi dite "Sippenhaftung ": traduire "responsabilité du clan" : peine qui pèse sur la famille d'un criminel (et notamment d'un déserteur). Le 20 aout 1943 celle ci précise la peine : déportation/transfert pour toute famille de déserteur, celle ci est durcie le 1er octobre 1943. Déserter et donc condamner sa famille ? 2) Pourquoi les Alsaciens ? L'état major de l'armée (différent de la Waffen et souvent en désaccord avec Hitler) avant 1943 était opposé à incorporer les Alsaciens jugés peu fiables et trop francophiles. Une grande responsabilité incombe au Gauleiter Wagner qui promet l'incorporation directement à Hitler. 3 ) Les Alsaciens, des Allemands comme les autres ? Bien au contraire, dans les unités ils sont clairement identifiés : les Alsaciens étaient stigmatisés dans les unités. Cf le 19 juin 1943 : "Dispositions spéciales du haut commandement allemand à l’égard des Alsaciens mobilisés (suppression des permissions, emploi exclusif sur le front de l’est, interdiction d’accéder aux services de transmission et à l’aviation)." En outre, pas d'avancement possible. Brimades. Etc. 4) Quel moyen de fuite ou d'évitement ? Faux certificats médicaux (le service sanitaire allemand note un nombre élevé de recalés pour raisons médicales (et oui, ils ont reçu nombre de fausses radios de tuberculose, ...), qu'ils imputent "aux mauvaises conditions d'hygiène imposés aux alsaciens par la France durant "l'occupation" 1919-1940"). Volontariat pour la Kriegsmarine : une surreprésentation d'Alsaciens "volontaires" dans la Kriegsmarine, démontré par Jean Noel Grandhomme : la stratégie était de s'y porter volontaire au moment de l'incorporation ou de dévancer de peu l'incorporation, pour éviter de tomber par défaut dans une autre arme, sur la supposition (malheureusement erronée ensuite) que la marine offrait des postes loin du front. 5) On parle d'incorporation, mais il faut y distinguer 3 niveaux mis en place progressivement : - les jeunes (jeunesses hitlériennes - puis à la fin de la guerre, tout le personnel en âge de se battre ayant été envoyé au front, réutilisé en tant que servant de batteries de DCA et servant à la protection civile (pompiers, auxiliaires sanitaires, ...) . C'est ainsi que nombre d'adolescents dès 13 ans se retrouvaient à manier les armes antiaériennes ou déblayer des décombres de bombardements la nuit et à aller "normalement" à l'école la journée. Souvent proche de leur domicile pour les citadins, mais on en retrouve aussi envoyés à des centaines de km de chez eux au coeur de l'Allemagne. - le RAD (service de "travail", différent du STO, puisque sous cette appellation il s'agit d'une pré-instruction militaire et d'embrigadement, puis petit à petit de fournir des services arrière à l'armée) mis en place dès juin 1941, aussi pour les femmes ! - Puis enfin le service militaire (aout 1942). 6) à propos des Alsaciens dans la Waffen SS : la responsabilité du Gauleiter Wagner a été établie. C'est le seul Gauleiter d'Europe a avoir eu un accord direct avec Himmler fin 1943 pour fournir prioritairement à la Waffen des portions entières de classes d'ages mobilisées (de force) : en l'occurence la moitié de la classe 1926 (qui comptera 60% de pertes) est incorporée d’office dans la Waffen SS en février 1944 (qui quant à elle a assoupli largement ses critères physiques). La proportion est encore plus importante pour la classe 1927( chiffre ?) - doncpenser "tous les Alsaciens dans la Waffen SS" est erroné. Sur l'ensemble des classes d'âge la majorité fût versée dans l'armée de terre. 7 ) à propos des "volontaires" : Il y a très peu d'Alsaciens (au sens "né français en Alsace avant guerre") identifiés comme s'étant portés volontaire avant 08/1942. La plupart des volontaires "alsaciens" sont en fait des Allemands de souches arrivés en Alsace lors de l'annexion en 1940-1941 (fonctionnaires, fils de, ...) et qui s'engagent ensuite dans un bureau de recrutement situé en Alsace. Le nombre de volontaires explose toutefois après le décret d'incorporation de force d'aout 1942 (ce qui est donc surprenant ! pourquoi des volontaires après le décret d'incorporation ?) : ceci s'explique par la stratégie du 4) et clairement par des engagements "forcés". Ceux qui ont signés sont connus, mais impossible de démontrer individuellement la "motivation" qui a conduit à la signature, que ce soit dans un sens (évitement) ou dans un autre (pressions,...) ". https://forum.air-defense.net › Général › Histoire militaire
  5. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/11/sagane-lofficier-legionnaire-bedeiste.html « La Légion étrangère m’a accueilli dans ses rangs comme képi blanc, il y a vingt et un ans. Elle m’a permis de grandir, de m’épanouir et de gravir les échelons jusqu’à porter l’épaulette et, à mon tour, de commander des légionnaires à la tête d’un escadron ». L’homme qui se raconte est le capitaine Emmanuel Sabouret Garat de Nedde qui sert aujourd’hui à l’état-major de la 6e BLB. Cet ancien de la 13e DBLE et du 1er REC est également connu sous le pseudonyme de Sagane. Co-auteur, avec W.H. Williamson de deux bandes dessinées, « Légionnaire, face au Reich » et « Légionnaire, contre les Viets »*. Rencontre avec cet officier désireux de préserver et de transmettre l’histoire de l’institution.   Pourquoi avoir fait le choix de raconter l’histoire et la Légion via la bande dessinée ? Animé par la volonté de raconter l’épopée de ces hommes sans nom et de faire découvrir cette unité mythique, je me suis naturellement tourné vers l’écriture. Dans un monde où le numérique tend à étouffer la lecture, la bande dessinée me semble résister avec panache. Elle demeure un formidable vecteur de communication, de mémoire et de transmission. En 2021, j’ai eu l’opportunité de participer à la réalisation de la bande dessinée Royal Étranger, consacrée au 1er Régiment étranger de cavalerie. Cette expérience fut particulièrement enrichissante et stimulante. Le choix de poursuivre cette aventure par ce support s’est alors imposé comme une évidence. Ces deux premiers titres, ce sont des romans BD ? Ces deux albums peuvent en effet être considérés comme de véritables « romans graphiques ». Solidement ancrés dans des faits historiques et émaillés d’anecdotes authentiques, ils sont également ponctués de rencontres avec de grandes figures de la Légion étrangère. Le récit prend vie à travers les aventures d’un héros fictif, créé pour les besoins de la narration, mais dont la personnalité et le parcours incarnent fidèlement l’esprit et les traits de nombreux légionnaires de l’époque. Youri Andronov, ancien cadet du tsar Nicolas II, fuit la Russie après la défaite des armées blanches face aux troupes de Trotski. Il trouve refuge en Tunisie, où il s’engage dans la Légion étrangère. Son parcours s’inscrit dans la lignée des nombreux Russes ayant rejoint la Légion, participant ainsi à la création du 1er Régiment étranger de cavalerie et des compagnies montées des régiments d’infanterie. Afin de préserver la dynamique du récit et le rythme des aventures vécues par le héros, certains événements ont été légèrement adaptés. Toutefois, chaque modification est clairement signalée dans l’avant-propos de l’album et ne contredit jamais la grande Histoire. Quelques personnages secondaires ont également été imaginés pour illustrer des épisodes ou des scènes emblématiques de la légende de la Légion étrangère. Votre ambition est de faire entrer le lecteur dans « l’esprit de la troupe » ? C’est évidemment mon souhait. Il me semble essentiel que le lecteur puisse goûter au quotidien, à la gouaille et à l’état d’esprit du légionnaire. À ses côtés, il doit vivre l’aventure, découvrir sa bravoure, son sens du sacrifice, mais aussi son côté fantasque, tête brûlée, et son cœur tendre, parfois assombri par le fameux cafard. Pénétrer cette intimité, c’est approcher l’Histoire à travers ces héros anonymes qui ont tout quitté, accepté de servir et, parfois, de mourir pour la France — leur patrie d’adoption — sous le fanion vert et rouge de la Légion étrangère. Une mission pédagogique ? Vous savez, faire découvrir la Légion étrangère constitue effectivement l’un des objectifs de ce travail. Plus que jamais, cette institution demeure un repère solide dans notre société. Recrutant aux quatre coins du monde, elle unit des hommes de toutes origines, races, religions et nationalités, fondus dans un même idéal. Elle leur offre un nouveau départ, fondé sur une règle simple et absolue : servir la France avec honneur et fidélité. Votre co-auteur est belgo-américain. Comment vous êtes-vous rencontrés ? C’est l’histoire d’une belle rencontre avec un artiste accompli, fils d’une mère belge et d’un aviateur de l’US Air Force : Willy Harold Williamson, le dessinateur de la bande dessinée Royal Étranger évoquée précédemment. Nous avons collaboré sur cet album, une expérience à la fois stimulante et enrichissante. De cette première aventure est née une amitié sincère, nourrie par une passion commune pour l’histoire et le récit. C’est elle qui nous a naturellement conduits à envisager un nouveau projet partagé. Aujourd’hui, cette idée a pris vie. Combien de temps pour réaliser un album ? La réalisation d'un album prend environ un an et demi. Cela inclut les recherches historiques, la rédaction du scénario et sa mise en page avant les phases de dessin puis de mise en couleur. Votre 3ème album a pour titre : « Je ne regrette rien ». Que raconte-t-il ? Ce troisième volet des aventures de notre légionnaire mettra en scène les faits d’armes du 1er REP lors de l’affaire de Suez, puis durant la guerre d’Algérie. Le héros y combattra en Égypte, dans le djebel, à la frontière tunisienne, jusque dans les confins du Sahara et au cœur de la kasbah. Si cette période de l’histoire demeure sensible et sujette à controverse, tel n’est pas l’objet du récit. Celui-ci s’attache avant tout à restituer la réalité du terrain, à dénoncer la violence et le terrorisme du FLN, tout en mettant en lumière le courage, la droiture et l’humanité du héros et de ses compagnons. Il témoigne aussi de l’attachement profond qu’ils éprouvaient pour l’Algérie et pour ceux qui l’habitaient. Le dernier ? Le dernier de la trilogie, oui ! Je forme cependant le vœu que de nombreux projets germent et se traduisent par de nouveaux albums ! Quand sortira-t-il ? Sa parution est prévue à l'automne 2026. Concomitamment, le premier « Face au Reich » est en cours de réédition ? Effectivement, le premier tome rencontre un beau succès qui a conduit à une réédition. J'espère que de nombreuses autres suivront ainsi que pour les autres albums. Pourquoi avez-vous choisi ce pseudonyme Sagane, qui au premier abord rappelle l’histoire du lieutenant Charles Saganne racontée au cinéma par Alain Corneau en 1984 dans Fort Saganne ? Il est vrai que beaucoup établissent un lien avec cette fresque épique inspirée du remarquable roman de Louis Gardel. L’amour du désert qui habite le personnage principal, Charles Saganne, tout comme l’évocation de la Légion dans les confins sahariens, semblent en effet constituer un pont naturel justifiant un tel pseudonyme. Pourtant, il n’en est rien. Sagane est simplement l’acronyme de mon nom de famille : Sabouret Garat de Nedde. À l’origine, j’ai choisi de l’utiliser afin de préserver une certaine discrétion au moment de la préparation de mon premier album. Le désir d’adopter un nom d’auteur court, percutant et facile à retenir a également influencé ce choix. *Editions du Triomphe Photo : ©DR
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  6. Survols de drones en Belgique : la justice enquête sur 17 incidents La justice fédérale belge enquête actuellement sur au moins 17 incidents de drones suspects repérés lors de leur survol de bases militaires, aéroports civils et autres sites jugés stratégiques dans le pays comme des centrales nucléaires, a indiqué mercredi le parquet fédéral. Ces 17 incidents, dont plusieurs ont concerné le même endroit de manière répétée depuis octobre, ont été regroupés dans huit enquêtes « fédéralisées », portant sur des soupçons d’espionnage ou d’ingérence. Les vols de drones les plus récents ont eu lieu mardi soir; la police locale de la zone Heusden-Zolder a reçu des signalements concernant deux drones. Ceux-ci se trouvaient à la frontière entre Heusden-Zolder et Koersel (Beringen en région flamande). Les équipes de police ont également aperçu les drones, mais n’ont pas réussi à localiser leur pilote. C’est ce qu’a confirmé mardi soir le chef de la police locale. « Il est encore souvent difficile de distinguer s’il s’agit d’un pilote de drone local qui enfreint les règles ou d’une tentative de déstabilisation par un acteur étatique. Des critères tels que le nombre de drones, leur taille et leur comportement de vol sont utiles à cet égard », fait valoir le parquet fédéral. « Nous fédéralisons (les enquêtes) toujours en concertation avec les procureurs du Roi dès qu’il y a des indications que des drones sont utilisés comme instrument de menace hybride », souligne-t-il. Pour ces survols non expliqués, qui se sont multipliés depuis début novembre, des investigations peuvent aussi être menées au niveau des parquets locaux quand ils ne semblent pas liés à une forme de menace hybride. La semaine dernière, des survols nocturnes plusieurs soirs d’affilée ont été observés aux abords de bases militaires, notamment celle de Kleine-Brogel (nord-est), réputée héberger des armes nucléaires américaines pour le compte de l’Otan. Le trafic aérien a dû par ailleurs être interrompu à plusieurs reprises aux aéroports de Bruxelles-Zaventem – le premier de Belgique – et de Liège, à la suite d’incidents similaires. Qui est derrière ces survols ? Le gouvernement belge, qui a reçu un soutien logistique des armées allemande, française et britannique pour muscler sa réponse, a refusé pour l’instant de pointer du doigt la Russie. « A ce stade, il n’est pas possible d’identifier de manière claire d’où provient la menace. Nous avons un faisceau d’indices laissant penser que c’est manifestement de source étatique, avec une vraie coordination », avait déclaré le 7 novembre le ministre des Affaires étrangères belge Maxime Prévot. « La Belgique semble faire l’objet de menaces hybrides accrues », a toutefois souligné mercredi le chef de la Défense, le général Frederik Vansina, en commission de la Chambre, lors d’une audition au sujet de la nouvelle Vision stratégique de la Défense. Selon le général Vansina, il existe de « fortes probabilités » que ce type d’actions hybrides, également observées dans d’autres pays européens tels que le Danemark, l’Allemagne, ou encore les Pays-Bas, soient pilotées par la Russie. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/survols-de-drones-en-belgique-la-justice-enquete-sur-17-incidents/
  7. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/espace-du-nouveau-avec-les-locaux-du-commandement-et-une-strategie-nationale-spatiale/ Un satellite CSO (photo CNES) Ce mercredi, Emmanuel Macron, le président de la République va inaugurer des bâtiments du Commandement de l’Espace, à Toulouse. Ce Commandement de l’Espace (CDE) assure la conduite des opérations de défense spatiale. Le Président devrait aussi y dévoiler la stratégie nationale spatiale française à l’horizon 2040 pour faire face à la compétition mondiale, tant civile que militaire. Un centre de conduite des opérations Depuis sa création en septembre 2019, le commandement de l’Espace, entité placée sous la double tutelle de l’armée de l’Air et de l’Espace et du chef d’état-major des armées (CEMA), disposait de locaux provisoires au sein du Centre national d’études spatiales (le CNES), à Toulouse. Le CNES est aussi chargé de réaliser des formations dans le domaine spatial au profit du personnel du Commandement de l’Espace (CDE) et de ses unités rattachées. Le ministère des Armées avait donc décidé de construire les infrastructures nécessaires à une installation durable du CDE sur une parcelle de terrain à proximité immédiate du Centre Spatial de Toulouse et du pôle des industries spatiales toulousaines. Les 15000 m2 construits accueillent principalement un bâtiment pour le Commandement de l’Espace intégrant un cœur opérationnel durci et un bâtiment pour le centre d’excellence OTAN – Espace (COE). Le Centre Opérationnel pour les activités spatiales de l’Armée de l’Air et de l’Espace accueillera donc plusieurs types d’activités : – des activités tertiaires de type Administratives, Support Opération, Recherche & Développement, Direction ; – des activités opérationnelles, cela concernera les manœuvres spatiales, mais aussi la Sécurisation-militarisation du site ; – des activités de formation aux opérations spatiales, assurées par le CDE et par le COE (Armées partenaires OTAN). Pour sa part, le Centre d’excellence de l’OTAN pour le domaine de l’espace est chargé de déployer la doctrine de formation spatiale de l’OTAN (avec 70 employés, plus 100 non permanents). Ce Centre d’excellence n’a rien à voir avec le Centre spatial OTAN, en Allemagne. Du côté de la doctrine Emmanuel Macron devrait, outre couper le ruban tricolore, préciser les objectifs et les moyens français dans le domaine du spatial militaire. Il donnera donc, ce mercredi après-midi « une vision », « un calendrier » et « fixer un objectif » pour cette stratégie, qu’il devrait décliner selon cinq piliers: la « souveraineté en matière d’accès à l’espace », les compétences industrielles, la défense, « la science et l’exploration », ainsi que la coopération, tant intra-européenne qu’avec les alliés non-européens, selon l’Elysée qui rappelle que « l’espace n’est plus un endroit paisible, c’est un endroit de contestation », dont certaines « extrêmement agressives de la part de nos compétiteurs, parmi lesquels la Russie ». « Dans l’espace, le mot d’ordre est d’accélérer immédiatement. (…) Face à la militarisation de l’espace, le temps n’est plus celui des politesses de la défense active mais bien des actions offensives », jugeait jeudi le chef d’état-major de l’armée de l’Air et de l’Espace, le général Jérôme Bellanger. Une fusée de retard? Les intentions élyséennes sont louables. Elles reconnaissent les enjeux dans l’espace qui est un vrai domaine de souveraineté et dans lequel la France est déjà bien présente. Le lancement réussi du satellite d’observation militaire CSO-3 par Ariane 6, réalisé le 6 mars dernier depuis le centre guyanais de Kourou, a démontré l’excellence et le savoir-faire de l’industrie française. Ce statut de leader de la France dans le domaine spatial tant civil que militaire doit beaucoup à Ariane Espace et à Thales mais aussi à une galaxie de PME spécialisées (dans le domaine du spatial, de nombreux services sont externalisés et pas seulement en France). Voilà pour les atouts. Quels sont les faiblesses tricolores? La stratégie spatiale de défense française a été élaborée dès 2019. Mais François Bayrou, du temps (encore récent) où il était Premier ministre, a confié au SGDSN la mission d’élaborer une stratégie spatiale nationale; or c’était en mars 2025! D’autres pays n’ont pas attendu six ans pour s’organiser et développer leurs capacités; c’est le cas des Chinois, des Russes et surtout des Américains qui ont industrialisé la conquête de l’espace et s’appuient sur les avancées technologiques de leur industrie spatiale. Autre défi, de nature économique: les contraintes budgétaires françaises obligent à adopter une posture ouverte et à chercher des synergies avec des alliés. Or ces derniers seront peut-être tentés de se tourner vers les prestataires commerciaux US pour s’équiper ou, du moins, pour bénéficier des apports spatiaux en termes, par exemple, de renseignement.
  8. Tout à fait ! Que la Miséricorde Divine embrasse l'ensemble de ses Fils sans distinction. BTX
  9. Paris renforce ses éléments au Centre de coordination militaro-civile avant le début de la 2e phase du plan de paix à Gaza Où en est le fameux plan de paix pour Gaza ? Le président Donald Trump a affirmé jeudi dernier qu’une force internationale serait déployée « très bientôt » à Gaza, au lendemain de l’annonce par les Etats-Unis d’un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU destiné à soutenir les efforts de paix. Ce projet de résolution, qui a toutes les chances d’être modifié avant un vote à une date non déterminée, « endosse » le plan de paix du président américain qui a permis la mise en place, le 10 octobre, d’un cessez-le-feu fragile dans la bande de Gaza après deux ans de guerre dévastatrice. Il salue la mise en place d’un « comité de la paix » censé être présidé par Donald Trump, organe de « gouvernance de transition » jusqu’à ce que l’Autorité palestinienne « ait terminé de façon satisfaisante son programme de réforme ». Il « autorise » d’autre part le déploiement d’une « force internationale de stabilisation » (ISF) qui pourra utiliser « toutes les mesures nécessaires pour mener son mandat dans le respect du droit international »: appui à la sécurisation des frontières en coopération notamment avec Israël et l’Egypte, démilitarisation de Gaza, désarmement « des groupes armés non étatiques », protection des civils, formation d’une police palestinienne… Enfin ce projet de résolution précise que le « comité de paix » ainsi que « les présences internationales civiles et sécuritaires » seront autorisées jusqu’au 31 décembre 2027, avec une possibilité de prolongation de l’ISF. Plusieurs pays ont déjà dit être prêts à participer à cette force, notamment l’Indonésie et l’Egypte. Les EAU, pour leur part, ne participeront probablement pas à une telle force », selon le conseiller présidentiel Anwar Gargash, qui s’exprimait lors d’un forum à Abou Dhabi. Du côté des Occidentaux, c’est aussi l’incertitude, de nombreux pays hésitant à s’engager dans un territoire Et la France? Selon le MAE en octobre, « la contribution à une force de stabilisation peut inclure différentes choses; cela peut être de la formation, cela peut être de l’équipement, cela peut être éventuellement des forces. À ce stade, il est trop tôt pour vous dire qu’est-ce que la France apportera concrètement. » Pour l’instant rien n’a évolué dans ce domaine. Mais dans le cadre des préparatifs de déploiement d’une force multinationale de stabilisation à Gaza, le Centre de coordination militaro-civile (CMCC) a été installé à Kiryat Gat (30 km de Gaza), dans le sud d’Israël, à une trentaine de kilomètres au nord de Gaza, pour y mener une mission de surveillance du cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne, sous l’égide des États-Unis. La France y est actuellement représentée par trois officiers dans la structure mise en place par les Américains en Israël. Ils « y sont à titre d’observation et de mise à disposition pour pouvoir examiner (une) contribution supplémentaire » possible, selon la présidence française. Paris a envoyé en outre ce lundi 10 novembre une équipe de personnels civils, dont deux diplomates, qui seront rejoints au cours de la semaine par un général de gendarmerie. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/paris-renforce-ses-elements-au-centre-de-coordination-militaro-civile-avant-le-debut-de-la-2e-phase-du-plan-de-paix-a-gaza/
  10. J’ai toujours eu une satisfaction que mon père, alsacien, soit en Indochine durant la Seconde Guerre mondiale et porte le képi blanc. Qu’il ait échappé à l’annexion de sa terre par les nazis et probablement à l’incorporation de force dans l’armée allemande. Ils furent 134 000 à l’être. 103 000 Alsaciens et 31 000 Mosellans. Un sujet toujours incandescent. Le président de la République a rendu hommage, ce matin, à ces hommes et ces femmes, ces « malgré-nous » en inaugurant une plaque commémorative aux Invalides. Histoire des « malgré-nous » L’homme de cette intégration dans les forces allemandes s’appelle Robert Wagner. La gauleiter Wagner qui s’était engagé de germaniser l’Alsace* auprès de son maître, Hitler. Un homme tout puissant qui à partir du 7 août 1940 a pouvoir de vie et de mort sur les Alsaciens. Ce nazi « historique » considère que l’intégration des Alsaciens dans le Reich devait notamment s’opérer par le service militaire. C’est son obsession. Alors dès l’automne 40, il est fait appel au volontariat. Un échec. Dans sa biographie de « Wagner, le bourreau de l’Alsace »** l’historien Jean-Laurent Vonau détaille qu’au 17 novembre 1941 il n’y avait eu que « 185 volontaires pour la Wehrmacht, 322 pour la Waffen SS, 731 pour la Hilfspolizei (police auxiliaire). » L’intégration de force En mars 42, Wagner fait réaliser le recensement de tous les Alsaciens de plus de 18 ans. Et cherche à obtenir l’accord de ses supérieurs pour arriver à ses desseins. Le 25 août 1942, il l’obtient. Une ordonnance d’incorporation de force dans la Wehrmacht ou surtout la Waffen SS est publiée. Des jeunes gens ont pris les devants et quitté l’Alsace. Début 1943, 13 d’entre eux, qui ont tué un garde-frontière allemand, sont fusillés. La majorité est envoyée sur le front russe, mais aussi dans les Balkans, en Italie ou en Normandie. En Alsace, certains hommes mobilisés entre février et mai 1944 sont versés directement dans les Waffen SS. 30 000 trouveront la mort, sont portés disparus ou mourront en détention. Oradour « Se considérant comme les premières victimes de la guerre, ils (les malgré-nous) souffrent d’un profond sentiment d’incompréhension, explique l’historienne Julie Le Gac. Ce dernier se transforme en sentiment d’injustice au cours du procès de Bordeaux de janvier 1953, qui juge les membres identifiés de la division Waffen SS Das Reich ayant participé au massacre d’Oradour-sur-Glane du 10 juin 1944. » 14 malgré- nous sont à la barre. L’un d’eux, volontaire, est condamné à mort, les autres le sont le 11 février 1953, à des peines de travaux forcés. L’opinion publique française se divise alors et, face aux demandes de réhabilitation, le Parlement vote en urgence, le 21 février, une loi amnistiant les malgré-nous de la division Das Reich. Le geste du chef de l’Etat accompli ce matin, était attendu depuis longtemps en Alsace-Moselle. La mémoire de ces hommes et de ces femmes,souvent accusés après-guerre d'avoir trahi, est durablement restée tabou. Et le dossier demeure lourd. *Pour la Moselle également annexée, son homologue s’appelle Joseph Bürckel **Editions La nuée bleue, 2011 Illustration : monument aux morts de Wintzenheim (Haut-Rhin). Le monument sans nom permet de ne pas choisir et de n’oublier personne. ©CUEJ. PS. Je me permets de rajouter cet extrait d'article pour mieux comprendre la tragédie des "Malgré nous". A Bad Reichen­hall, le matin même de l’af­faire et entre deux dépla­ce­ments vers Berch­tes­ga­den ou l’Ober­salz­berg, le géné­ral Leclerc s’est entre­tenu près de son PC avec les prison­niers trans­por­tés là à cette fin. En témoignent les photos prises par un repor­ter du service cinéma des armées, Henri Malin, présent sur place. L’on y dénombre bien 12 hommes. Mais ces clichés irri­te­ront fort le géné­ral, comme le photo­graphe l’a rapporté à Jean Chris­tophe Notin, auteur d’un biogra­phie : « Leclerc ». Il est attesté que l’in­ter­ro­ga­toire auquel se livra le géné­ral se déroula assez calme­ment. Toute­fois, l’un des prison­niers, à qui il repro­chait de porter l’uni­forme alle­mand, lui rétorqua qu’il se trou­vait bien lui-même en uniforme améri­cain ! Selon les témoins, cette reproche eut le don de l’exas­pé­rer. Peut-être Leclerc était-il égale­ment excédé ce jour-là, tant par l’ordre impé­ra­tif d’éva­cuer la région donné par ses supé­rieurs améri­cains, que par leurs remon­trances quant aux pillages immo­dé­rés impu­tables aux troupes françaises. Et puis le carac­tère aussi passionné qu’im­pi­toyable de ce croisé, engagé corps et âmes dans une impi­toyable guerre civile dès 1940 en AEF, ne pouvait qu’être aiguillonné à la vue de ces compa­triotes en tenue enne­mie, les tout premiers que ses hommes et lui rencon­traient depuis leur arri­vée en Alle­magne, moins de quinze jours aupa­ra­vant. Igno­rait-il que le gouver­ne­ment du maré­chal Pétain avait léga­le­ment auto­risé leur enrô­le­ment ? Une circons­tance néces­sai­re­ment aggra­vante à ses yeux, sans nul doute. Payés pour savoir de quelle façon l’épu­ra­tion s’était dérou­lée en France à l’été et à l’au­tomne précé­dent, les soldats de la 2° DB étaient de toute façons prêts, dans leur majo­rité, à consi­dé­rer comme normale toute solu­tion extrême. Quoique, comme le rapporte encore le père Gaume, certains de ceux qui procé­dèrent à l’exé­cu­tion aient mani­fes­tés ouver­te­ment leur répu­gnance à exécu­ter l’ordre qui leur avait été donné. https://www.malgre-nous.eu › un-strasbourgeois-de-la-ch...
  11. Voilà deux sujets sur lesquels PIRANHA pourrait nous donner son point de vue. Je suis certain qu'il a son idée. BTX
  12. Lui même en était jadis convaincu.....avec PISTORIUS ça ne peut que Kapotter ! BTX
  13. https://www.opex360.com/2025/11/11/evoquant-le-scaf-mme-vautrin-insiste-lallemagne-na-pas-la-capacite-pour-fabriquer-un-avion/ Évoquant le SCAF, Mme Vautrin insiste : « L’Allemagne n’a pas la capacité pour fabriquer un avion » S’agissant du Système de combat aérien du futur [SCAF], Dassault Aviation ne réclame que d’avoir les leviers censés lui permettre de tenir son rôle de maître d’œuvre pour développer un avion de combat de nouvelle génération [NGF – New Generation Fighter], comme cela avait été convenu dès le départ entre la France et l’Allemagne, puis avec l’Espagne. Ni plus, ni moins. Sauf qu’Airbus, représenté par ses filiales allemande et espagnole, ne l’entend pas ainsi. De même que Berlin et Madrid. Pour rappel, et comme l’a récemment rappelé Emmanuel Chiva, désormais ancien Délégué général pour l’armement, lors de sa dernière audition à l’Assemblée nationale, Dassault revendique 51 % du travail, et non 80 %, comme la presse allemande a pu l’avancer. « Il s’agit donc simplement d’avoir une gouvernance simplifiée plutôt que d’avoir quelque chose qui, à chaque fois, suscite des discussions entre les différents sous-traitants », a-t-il résumé. Mais, outre-Rhin, cette exigence ne passe pas. La semaine passée, Boris Pistorius, le ministre allemand de la Défense, a assuré qu’une décision sur l’avenir du SCAF serait prise d’ici la fin de l’année, « quelle qu’elle soit ». Affirmant que Catherine Vautrin, son homologue française, lui avait récemment fait part de l’intention de la France de poursuivre ce projet, il s’en est pris à Dassault Aviation. « Comme chacun sait, cette question ne relève pas de la seule compétence du gouvernement français. M. Trappier, de Dassault Aviation, joue manifestement un rôle clé, du moins en matière de communication publique », a lancé M. Pistorius. À ce jeu-là, les industriels – mais aussi certains élus – allemands ne sont pas en reste, comme en témoignent, encore une fois, les propos tenus par Thomas Pretzl, le président du comité d’entreprise d’Airbus Defence & Space, le 10 novembre. « Nous souhaitons poursuivre le développement du SCAF sans Dassault Aviation. Nous voulons enfin développer et construire à nouveau un bon avion de chasse », a-t-il dit, lors d’une réunion organisée sur le site d’Airbus à Manching. « Le meilleur moyen d’y parvenir est de se passer de Dassault et de préserver les relations franco-allemandes », a-t-il insisté. En réalité, il n’a fait que répéter la position des dirigeants d’Airbus. « S’ils ne sont pas contents de ce qui a été décidé et qu’ils ne sont pas d’accord pour continuer, ils sont libres de quitter le SCAF », a ainsi affirmé Guillaume Faury, son PDG, en parlant de Dassault Aviation, le 29 octobre dernier. Sauf que l’Allemagne n’a pas les compétences nécessaires pour développer, seule, un avion de combat. C’est ce qu’a rappelé Mme Vautrin, lors d’un entretien accordé à Europe 1/CNEWS, ce 11 novembre. « Quand on parle du SCAF, on parle de deux choses. Nous parlons d’abord d’un porteur, qui est un avion, et nous parlons d’un procédé qui s’appelle un cloud, qui permet de travailler ensemble. Le sujet avec l’Allemagne est autour du porteur », a d’abord rappelé Mme Vautrin. « Il n’y a pas aujourd’hui en Allemagne de capacité à fabriquer un avion. Vous m’accorderez qu’on ne fait pas un avion du jour au lendemain. Il faut un peu de savoir faire. Et donc, tout notre sujet, c’est effectivement de travailler avec les Allemands pour voir les usages de ce porteur et de regarder comment nous pouvons avancer. Ce sont des sujets qui, par définition, nécessitent que l’on trouve les voies et les moyens », a ensuite affirmé la ministre qui, au passage, a confondu porte-avions et… frégate. Certes, a-t-elle continué, « Airbus est un leader européen » mais « aujourd’hui, celui qui est la référence [en matière d’avions de combat], c’est évidemment Dassault ». Puis, Mme Vautrin a évoqué la question centrale du moteur qui équipera cet avion de combat de nouvelle génération. « Aujourd’hui, une autre alternative pose la question d’un moteur. Qui le fait ? Quelle souveraineté ? Ce sont des questions un peu sophistiquées et un peu complexes », a-t-elle conclu. Pour rappel, la motorisation du NGF relève du pilier n° 2 du SCAF. Sa maîtrise d’œuvre a été confiée au français Safran Aircraft Engines, avec l’allemand MTU Aero Engines pour principal partenaire. Les deux groupes ont créé la coentreprise EUMET Gmbh pour formaliser leur coopération. L’enjeu est de développer un réacteur affichant une poussée supérieure à 11 tonnes.
  14. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/le-chef-detat-major-des-armees-francaises-revient-sur-lukraine-le-budget-des-armees-la-dissuasion-nucleaire/ Guerre en Ukraine, budget des armées, dissuasion nucléaire… Dans un entretien accordé à Ouest-France, publié ce 11 novembre, le général d’armée aérienne Fabien Mandon, chef d’état-major des armées françaises, explique les enjeux auxquels font face la France et ses alliés dans un contexte international toujours plus tendu et compliqué. Cet entretien est à lire sur le site web du journal. Deux remarques de ma part. D’abord, on notera que le CEMA passe pudiquement sur l’exercice, un temps très ambitieux, baptisé Dacian Fall et la projection (d’une partie) de la 7e BB. Extrait: Q. La France prévoit d’être en mesure de déployer en 2027 une division (environ 19 000 soldats) sous 30 jours. Cet automne, la 7e brigade dite « bonne de guerre », capable d’être déployée en 15 jours, mène un grand exercice en Roumanie. Contrat rempli ? R. Avec l’agression russe en Ukraine en 2022, nous avons tout de suite renforcé le flanc Est de l’Europe et de l’Otan par des dispositifs terrestres, qui étaient collectivement importants mais petits pour chaque pays. Les pays à l’est de l’Otan ont demandé des structures plus lourdes. Lors du sommet de l’Otan de juin 2022, à Madrid, nous nous sommes engagés à pouvoir projeter des brigades à l’est de l’Otan. Avec l’exercice Dacian Fall en Roumanie, la France va démontrer cette capacité. Notre pays est aussi l’un des rares en Europe capables d’être « nation cadre », c’est-à-dire agréger les contributions militaires d’autres pays pour former une force très puissante. Un modèle de défense doit surtout rester agile. Je ne crois pas aux « lignes Maginot ». Tout se contourne très vite. Ensuite, on notera aussi sa réponse, pour le moins rétrograde à mon sens, à une question sur le recours aux ESSD. Extrait: Q. Cette agilité pourrait-elle passer par de la sous-traitance au secteur privé, à des entreprises de services de sécurité et de défense (ESSD) ? D’autres pays, dont notre allié américain, le font. Qu’en pensez-vous ? R. Le principe de commercialiser l’action de guerre me dérange, ça ne ne va pas dans le sens de l’éthique et de la culture militaire française. Les armées françaises émanent de la nation. En portant l’uniforme, un jeune Français accepte de porter la force, de tuer ou d’être tué pour son pays. Pour n’importe quel décideur, le choix d’engager ses armées doit être difficile parce que c’est la perte des enfants de la nation. Si le coût de la guerre est de payer une société privée pour aller la faire à notre place, on se fourvoie. En revanche, les armées ont besoin d’un tissu industriel pour assurer des prestations au service de la défense. En Bretagne, par exemple, l’industrie de défense représente plus de 250 entreprises de toutes tailles, plus de 16 000 emplois, des investissements de 3, 6 milliards d’euros prévus cette année.
  15. Selon le compte-rendu du conseil des ministres publié ce lundi, Patrick Pailloux, le directeur de cabinet de la ministre des Armées, a été nommé délégué général pour l’armement (DGA) en remplacement d’Emmanuel Chiva, qui était en poste depuis l’été 2022. En poste depuis l’été 2023 comme directeur de cabinet du ministre des Armées, Patrick Pailloux, ingénieur général des Mines de 59 ans, prendra les rênes de la DGA le 17 novembre, au moment où celle-ci est confrontée à la nécessité d’accélérer le réarmement de la France face à la menace posée par la Russie pour le continent européen. Premier investisseur de l’Etat avec une vingtaine de milliards d’euros d’achats d’armements par an et forte de 10500 personnes, la DGA a pour mission de définir et de fournir les équipements nécessaires aux armées françaises. Elle a à ce titre la responsabilité de conduire des programmes d’armement s’étalant sur plusieurs années, de développer les technologies militaires futures ou encore d’encourager la montée en cadence de la production des quelque 4.000 entreprises de la base industrielle et technologique de défense (BITD). Mais elle peine à s’affranchir de lourdeurs bureaucratiques et à faire suffisamment de place aux petites entreprises innovantes. « Si nous ne réagissons pas rapidement et fermement, la France deviendra, technologiquement, spectatrice d’un monde qui se réarmera trop vite pour elle », avait mis en garde en octobre 2024 Sébastien Lecornu, alors ministre des Armées, lors d’un déplacement sur le site de la DGA à Vert-le-Petit (Essonne). Patrick Pailloux avait notamment auparavant assuré la direction de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (Anssi) et été directeur technique de la DGSE, le service de renseignement extérieur français. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/patrick-pailloux-nomme-a-la-tete-de-la-direction-generale-pour-larmement-dga/

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