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Bebe Ourse

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  1. Non ce n'est pas obsessionnel, disons que quand tu ne manges plus de saletés t'es davantage dans un principe de meilleurs choix au niveau des aliments, (et c'est vraiment pas plus mal car tu te rends compte que tu a mangé des choses inutiles et malsaines toute ta vie...) des fois la "privation" ca à du bon (surtout quand c'est pas bon), car tu te diriges vers des alternatives plus saines, c'est un peu de l'evolution...) puis une fois que t'a pris l'habitude (et que tu es passé par une petite phase de deshabitude) la transition se passe bien. En tout cas moi ca s'est fait de facon naturelle, meme si brutale (en meme temps il faut dire que quand tu vois vois les dessous ya de quoi avoir peur, donc ca peut aider...). Puis c'est pas plus compliqué que ceux qui font des regimes (ca fait des ravages, yan a meme qui meurent) ou certains sportifs (yan a c'est des vrais psychopathes pour la bouffe pire que les femmes...). Une fois encore tout est relatif. Oui pour le cancer de la prostate c'est bien ce dont nous sommes en train de parler par rapport au gras. En tout cas tous les cancers de la prostate que j'ai pu voir c'était des mangeurs de charcuterie... Et de fromage. (Et ne parlons pas du côté cardiovasculaire). C'est pas pour rien qu'on "préconise" aux personnes ayant eu de gros problèmes et des interventions de supprimer certains aliments... aliments entre autres qui ont "fragilisé" ton organisme toute ta vie. Aujourdhui on à la chance (meme si c'est un peu tard) d'avoir connaissance de ces choses là, qui plus est dans la société de surconsomation dans laquelle nous vivons. Celui qui refuse de voir on peut pas le forcer ni le faire à sa place (mais ca ne lui donne pas non plus le droit de dénigrer sans savoir...). On vit tous sur cette Terre c'est à chacun de se sortir les pouces des fesses et d'adopter des comportements responsables (sinon c'est un peu non assistance à humanité en danger). Et j'ai pas vraiment l'impression que la majorité se soucie du présent et du futur de leurs gosses... Ben moi j'en prend une bonne de responsabilité puisque je mettrai pas un humain en plus sur cette Terre (en plus c'est pas une bonne idée). Ah vraiment dur les animaux malades... c'est comme les enfants... Pour le moment je n'ai pas connu de tragédies mais j'en ai vu pas mal autour de moi. Moi ma chienne à quelques soucis, elle est sous traitement à vie, 1 pour son coeur et 2 phytotherapeutiques, car inopérable pour un truc (meme si heureusement elle pète le feu, un peu trop même). Je n'ose imaginer le jour ou je les perdrais (ils sont plus tout jeunes). Et meme si il le faut je ne sais pas si j'aurais le courage de prendre un fusil... C'est super bien le curcuma! (sauf en jus j'ai un peu de mal, en plus ca coute la peau des fesses), pour le moment j'en consomme pas beaucoup (davantage du gingembre) je le prends frais et je le mets au congèl' (faut l'éplucher et le couper en morceaux avant, après ya plus qu'à le râper tel quel quand on veut s'en servir) par contre oui c'est vrai que c'est un peu dommage si ca suit pas trop a coté... c'est un peu comme faire du sport et manger gras et sucré. Mais en tout cas ca peut pas faire de mal, et puis ca ouvre la voie pour pleins d'autres trucs. Non pour les enfants, je faisais un parallèle (nous sommes beaucoup trop nombreux, plus assez de ressources et trop de pollution) mais un peu tout est lié. Sacrifice? Et puis quoi encore! JE SUIS déja une sacrifiée, et je ne l'ai pas voulu, shui pas le messie moi, ni l'armée du salut, déja, et meme si en l'état actuel c'est finalement une bonne chose, on m'a "privée" de ce droit essentiel. Car hors de question de mettre un gosse sur cette planète, même si ca peut paraitre un peu trop catégorique c'est juste du réalisme. Une fois de plus c'est totalement irresponsable et criminel. Je me soucie donc de ceux qui sont déja là comme de ceux qui vont naitre. Puis en "finir" parce que le monde est "pourri"? Euh non quand meme pas, si yan à qui doivent se casser de cette Terre c'est ceux qui le méritent. Et que je ne sois plus là à cause des autres ce serait pas vraiment rendre service à l'humanité... au contraire meme... en tout cas moi j'ai ma place sur cette Terre. C'est un peu dommage et catégorique de penser ca... Ce serait pas très combatif... Je préfere me battre avec mes petits moyens pour le changement, et aussi garder foi en un monde meilleur, en plus ca va plus durer très longtemps... Donc en dépit de tout je crois au bien malgré tout. Et puis faut se battre pour un idéal... C'est dommage (ca me rend un peu triste) de considérer les prises de consciences inherentes à certains modes de vie qui vont dans le sens de tout le monde comme des sacrifices... C'est sûr c'est beaucoup plus mignon quand c'est bébé
  2. Non mais quelle idée d'adopter un fennec. On ne le repetera jamais assez les animaux sauvages leur place c'est à l'état sauvage! (ou dans des structures spécialisées si ils ne peuvent plus l'être) sinon ca fait longtemps que j'aurais pris un singe et un bébé hippo. Mais plus serieusement, c'est pas vraiment représentatif de tous les vegan et végétariens, les irresponsables et les crétins c'est partout. (l'homme est fait comme ca...c'est dans sa nature...l'homme est un animal sauvage, dixit-Darwin- (sauf que le seul point commun qu'on à avec les singes c'est qu'on aime les bananes) ). Beaucoup de femmes prennent les animaux pour des peluches ou des accessoires de mode. (pour celles qui sont non végés elles portent même du chien et du chat sur leurs capuches et s'en foutent de le savoir alors qu'elles "adorent" les p'tites boules de poil ). Une fois de plus c'est pas vraiment représentatif... d'ailleurs beaucoup de vegan ou végétariens nourrissent leurs animaux avec des croquettes qui contiennent des produits animaux, mais ils n'osent pas vraiment le revendiquer... Moi mes chiens c'est moi qui leur fait à manger, en tant que végétarienne j'avoue avoir eu un peu de mal au début pour leur faire de la viande, mais même si ca a été dur, je me suis debrouillée (vite fait au four bien emballé dans du papier alu ou au barbeuk quand il fait pas mauvais, ou quand t'a un invité qui peut le faire à ta place..). En tout cas je sais qu'ils sont pas constitués comme moi et je vais pas leur imposer mon régime alimentaire et mes convictions. Quand je vois des vegan donner du soja à leurs chiens ca me déprime, mais en même temps des idiots yan à partout, yan a meme qui font boire de l'alcool à leurs chiens. Perso pour la nourriture, j'ai un peu peur de tout pour eux, par exemple quand il y a des noix qui tombent pas terre ou autres, comme ils ont tendance à checker pour voir si ya pas un truc qui tombe quand je suis dans la cuisine, je ne sais pas si c'est bon pour eux, donc je me depêche de ramasser (meme si des fois c'est bien pratique quand ils peuvent le faire... ), tout ca pour dire que je fais attention. Sinon l'alimentation végétalienne et même -tarienne c'est évident que c'est pas conseillé pour les animaux ; de toutes les croquettes vegan que j'avais vu yavait qu'une marque qui paraissait bien c'est "Veggie Dog". Je les aies prises pour tester après etre allée voir les avis et après avoir eu des retours positifs, et mes chiens n'ont pas trop aimé... pourtant même mon mâle qui est un véritable estomac sur pattes et qui bouffe tout est parfois un peu retors à les manger, la femelle vu qu'elle à toujours été plus compliquée ce n'est même pas la peine. Sinon en ce moment ils tournent au poisson, (croustibat) riz, haricots verts, maïs, huile de colza et germe de blé (et le même mélange pour la viande, en général des steack hachés (rip)). Et même quand j'ai adopté mon chat ya 2 ans, et souhaitant lui faire à lui aussi, pur carni, des rations ménagères pour lui éviter ce poison qu'on nomme croquettes (c'est le titre d'un livre), je suis même allée lui acheter (et c'est dur à dire pour moi) du foie... que je n'ai finalement pas réussi à couper en morceaux ayant vomi avant d'avoir fini, d'ailleurs le chat n'a pas aimé. Et même pour la nourriture humide ca n'a pas l'air d'être trop son truc. Résultat je le laisse aux croquettes (en essayant de prendre les moins mauvaises possibles... et sinon achetées sur internet) et aller chasser, quoique je ne sais pas si il se nourrit vraiment du produit de sa chasse... Et tout ca meme si ca ne me fait pas plaisir de contribuer au commerce de l'agonie, de la pollution et des maladies, entre autres. Ca me dérange, mais pour leur bien je n'ai pas vraiment de choix. "le gras c'est la vie" le gras c'est aussi le cancer Non mais sinon bien sûr que les matières grasses sont indispensables, et aussi un plaisir, simplement les mauvaises ne le sont pas trop. Et quand on a le choix de pouvoir les substituer sans être privés de tout ca, et qu'en plus c'est éthique et bien pour tout ben pourquoi pas essayer de varier... Après j'ai conscience qu'en collectivité et travaillant dans certains domaines le changement n'est pas toujours propice et évident. Et il faut dire que même si les mentalités évoluent on est encore très loin du compte, on est même dans le decompte le plus total puisqu'on ne s'est jamais aussi mal nourris qu'aujourdhui, et de facon totalement irresponsable et criminelle (comme le fait de continuer à faire des enfants). Et sinon pour le gras chez les hommes ya le fameux cancer de la prostate. Et c'est pas que quand on devient vieux qu'il faut faire attention, puisqu'il est généralement trop tard, ou presque. En tout cas moi j'aime bien la junk food, et ca se fait facile version végé. Quand j'ai des potes qui viennent manger à la maison pour eux c'est encore mieux qu'au fast food ou au kébab, et ils sont repus! En fait pour pleins de trucs c'est l'assaisonnement qui fait le goût... moi je te fais manger des trucs tu verrai pas la différence avec de la viande (par ex. merguez ou steak, ou même chorizo en charcut'). Pareil pour le tarama vegan (trop facile et rapide à faire), pas besoin d'avoir du poisson dedans t'a exactement le même goût avec des algues en paillettes, c'est à s'y méprendre.
  3. Oui les chiffres ne sont que des chiffres (nous ne sommes nous meme que des vulgaires chiffres). Oui c'est certain, ce pourquoi j'evite au maximum d'etre en ville, surtout quand je mange ma carotte bio du magasin bio ou non bio mais qui l'est quand meme car elle vient du petit producteur. En gros, je suis aussi d'accord sur pleins de choses, c'est "l'esprit et l'eveil collectif" qui est la clé de l'harmonie du "pouvoir vivre ensemble en étant responsables"... bref moi la politique ca me gave et ca me fait mal à la tete, et puis tout ca c'est la faute au capitalisme, il serait grand temps de prendre les problèmes à la source (faudrait deja commencer par raser tous les fast food, et aussi interdire tous les kébabs tant qu'on y est) . Sinon je trouve que des hypothetiques prises de conscience collectives dans ce monde d'invidualistes ca relève plus de l'utopie que d'autre chose. Et puis c'est toujours la majorité qui l'emporte... ca c'est le mauvais coté du vivre ensemble (d'ailleurs c'est peut etre ca le problème). Pour les vaccins c'est un sujet délicat... ya du bon et du pas bon, ca reste relatif. En tout cas certains font peur (par exemple quand on fait 11 ou 13 injections d'un coup à un enfant en bas age c'est pas pour son bien, surtout si il devient handicapé à vie ou un légume, en tout cas c'est pas le genre de trucs qui va rassurer les parents..). Sinon pour reprendre le principe d'un truc que tu disais, je pense qu'il n'y à pas pire fléau que le manque de reconnaissance, et ce pour un peu tout les domaines. C'est un peu la fin de tout. En tout cas j'ai trouvé certains de tes points de vus interessants, merci
  4. Pour le commerce equitable c'est plus des produits genre chocolat des trucs comme ca (et encore la plupart du temps je fais meme pas expres), apres quand je peux aller au marché je fais moit' moit' avec le magasin bio pour les fruits et légumes, car parfois ca coute bonbon au magasin bio (après quand t'es seul ca peut plus ou moins aller pour le budget), et sinon au pire pour dépanner j'ai un primeur dans mon village qui vend des trucs du coin (et meme des produits bio). Franchement je cours davantage après les petits producteurs (et c'est pas ca qui manque par chez moi) qu'apres des labell ou autres. C'est juste que le commerce equitable c'est pas plus mal d'en consommer parfois. D'ailleurs pas besoin qu'il y ait le labell bio pour les fruits et légumes des petits producteurs, c'est clair (d'ailleurs c'est ce que dis souvent aux gens). Par contre pour ce que tu dis niveau pesticides et tout, c'est pas trop ce que j'ai entendu moi dans le docu "La mort est dans le pré" (et autres trucs que j'ai vu). Mais sinon bien sur de toute facon le bio aussi est "pollué", sauf qu'il l'est moins...
  5. Ca depend ta consommation et l'usage que tu en fais, moi 1l je le paye 1,60 je crois (une misère, et je n'ai pas d'enfants à nourrir) et comme je ne bois de toute facon pas specialement de lait (sauf celui riz coco de la marque Lima qui rend accroc tellement qu'il est bon) je m'en sers uniquement a l'occasion pour me faire un bol de porridge ou muesli, ou des gaufres, ca me fait 1 semaine facile. Ben moi à la place de la viande je fais comme toi j'investis dans des bons fruits et légumes respectueux des vrais travailleurs de la nature. Et sinon quand je peux j'admet me sentir un peu bien quand je peux acheter du commerce equitable. Un peu comme le fait de me nourrir sans contribuer à la souffrance, la pollution, les bébés à 3 têtes en Amerique du sud... mais stop! Je ne veux pas débattre
  6. Oui pour moi avoine c'est le meilleur lait vegetal, je le prends enrichi en calcium, mais pas pour remplacer le calcium du lait de vache. (puisqu'on en trouve davantage dans les végétaux, et sans le pus, la caseïne, les hormones etc... ). Sinon il est bien meilleur en magasin bio... D'ailleurs le lait de soja (et le soja en général sauf le fermenté) c'est un vrai poison, et la majorité des vegan et vegetariens en consomment et font les autruches sur le sujet.
  7. Lol Non j'aime trop les chats. Ah bon ca m'etonne que des bébes meurent à cause de ca, en meme temps avec des parents irresponsables (et il y a en aussi chez les non veges) ce genre de cas ne m'etonne pas, mais ce serait par contre dommage de l'imputer à ce mode d'alimentation et aux végés en général. D'ailleurs, cet enfant aurait dû être nourri au lait maternel, les laits vegetaux c'est pas du tout conseillé pour les nourrissons! c'est donc un peu normal que ce pauvre enfant ait eu des soucis. D'ailleurs les vrais végés n'ignorent pas ce genre de choses. Ya des irresponsables partout... yan a meme qui les mettent dans le micro ondes et au lave vaisselle... Essayes le lait de riz coco, tu verra c'est super réhydratant! J'ai trouvé ta photo très marrante Aeguise, elle est tellement authentique...
  8. C'etait davantage pour illustrer la vidéo! Pas pour debattre je t'assures, et mes croyances je me les garde bien au chaud ! D'ailleurs si je me souviens bien j'avais seulement pris part au débat dans le coté religieux et historique avec Aeguise. Non humour, et justement quand tu regardes dans le sens inverse ce que le pauvre Nicolas s'est ramassé!.. Et en tant que végé ben je me suis quand meme marrée ... De l'humour te dis je, de l'humour... J'ai du bon lait frais aussi (mais vegetal)
  9. J'avais juste une image drôle dont je voulais me débarasser depuis un moment (et qui je trouvais irait très bien dans cette (fin de) discussion, qui est d'ailleurs close depuis longtemps... ), et je suis sinon récemment tombée sur cette vidéo qui m'a amusée... J'ai trouvé que ca ferait un bon parallele Sinon pour ma part et en tant que végétarienne je suis allergique aux "débats" carnivores-veges , ou alors seulement avec humour... Il me reste sinon un peu d'herbe à chat (et d'la bonne...)
  10. Une vidéo bien cocasse. Et en plus il s'agit d'un lapin qui est déja mort... c'est pas tout le monde qui arrive à chasser pour se nourrir de nos jours (n'est pas Troy Knapp qui veut). Et c'est bien connu les vrais carnivores ne font ni cuire ni n'assaisonnent leur viande. En tout cas il a pas l'air de trouver ca appétissant... http://dai.ly/xrpnhk Là c'est un peu plus proche de la réalité :
  11. C’est une étrange histoire de cambriolages de cabanes, de survie en pleine nature, et d’un jeu de chat et de la souris. Originaire du Michigan, Troy Knapp, 45 ans à l’époque des faits, fut arrêté en Utah en 2013 après avoir échappé à la police pendant plus de six ans. Il était recherché pour une série de cambriolages de cabanes dans les montagnes de l’Utah. Depuis près de sept ans, l’homme des montagnes vivait sur le dos des propriétaires de la moitié du sud de l’Utah, pénétrant dans les cabanes, volant des armes à feu et de la nourriture, et errant à pied entre 3000 et 10 000 pieds, dans une région de 9 comtés de la taille du Delaware (6450 km2) . Pays ultra sauvage, qui plus est en hiver… Du sud au nord, le territoire de Knapp couvrait 180miles. Le jeune Troy, à défaut d’être un bon élève n’était cependant pas un garçon dépourvu d’intelligence et de débrouillardise. Durant son enfance, son beau-père, Bruce, un sportif accompli, lui avait enseigné les techniques de chasse et de piégeage. Troy fut pourtant très tôt en difficulté depuis son décrochage scolaire à Kalamazoo, au Michigan, ou il finit par se faire coffrer en 1986 pendant quatre ans pour vol avec effraction. A sa sortie, il subsiste de petits boulots, vivant pendant un temps avec une petite amie, ayant une fille avec une autre, en 1995. Il fut accusé de harcèlement à Seattle en 1997, accusation qui fut finalement rejetée avec reconnaissance de préjudice. Il vécut ensuite brièvement à Salt Lake City en 1999. En septembre 2000, il a apparemment commencé à vivre loin de la civilisation, dans le comté d’Inyo, campant près de la ville de Bishop. Là, il est arrêté pour vol de matériel dans une entreprise de déchets solides ainsi que dans une écloserie de poissons. (Le Salt Lake Tribune rapporte qu’il avait volé une paire de bottes dans le pick-up du garde de l’écloserie alors même que les autorités le recherchaient). Puis en 2004, après avoir passé quatre années en prison, Knapp brise sa liberté conditionnelle. Le sud de l’Utah, sa prochaine destination, ressemble beaucoup au comté d’Inyo : c’est de la haute montagne, mais aussi pleins de canyons fendus, chicaneries rocheuses et de déserts côte à côte. Un jour c’est le coup de soleil, le lendemain, des gelures. Dans le comté d’Inyo, les Sierras tombent rapidement dans la Vallée de la Mort. Le comté avait déjà son propre « badass backcountry », on pouvait compter entre autres le bandit Ballarat, et George Robert Johnston, qui avait échappé aux forces de l’ordre pendant des années en campant et en squattant le sud-est de la Californie et l’ouest du Nevada, avant de se tirer une balle dans la tête… Le 29 mars 2013, un homme et son fils de 15 ans, les Fuller, étaient à la recherche de bois de wapitis, du côté est d’un plateau d’une superficie de 10 000 pieds dans le comté d’Emery. En descendant une étroite piste, ils rencontrèrent un homme qui était débraillé, dans la mi quarantaine, avec une barbe grise et blonde. Il portait un sac très chargé. Son arme de poing n’était pas habituelle dans l’Utah, mais ce qui était remarquable était le fusil d’assaut qu’il portait en bandoulière. « Le gars semblait très sympathique, ils ont parlé des niveaux d’accumulation de neige » - l’homme lui a demandé ce qu’il faisait dans le haut pays, et Knapp lui avait répondu : « je fais du camping » et quelque chose comme: « je suis un homme de la montagne ». Ce n’est qu’un peu plus tard qu’il fit le rapprochement avec l’homme recherché et qu’il avisa des proches. L’individu qu’il avait croisé était le fameux Mountain Man, l’homme recherché par toutes les polices du sud de l’Utah depuis des années. Au fil du temps, avec la couverture médiatique et les affiches placardées dans toutes les stations-services, l‘insaisissable « homme des montagnes », comme il fut surnommé, était devenu un croisement entre Big Foot et Jeremiah Johnson (un célèbre mountain man qui inspira un film) et suscitait la peur. Les randonneurs et les chasseurs se méfiaient et craignaient de se diriger vers le haut pays, et les familles appréhendaient de se rendre dans leurs cabanes. Les chasseurs de couguars le voyait marcher sur les crêtes avant de disparaître comme un fantôme, un cow-boy a raconté un jour avoir rencontré un montagnard « suspect » qui chargeait son équipement sur une paire de mules. On relatait souvent des étranges feux sur la montagne la nuit au-dessus de Cedar’s City. On a même rapporté l’étrange histoire d’un chien laissé dehors la nuit qui revenait tous les jours au petit matin avec une odeur de feu de camp. Et les enfants aimaient jouer à le repérer dans les arbres. Le fugitif avait même acquis une page Facebook, mise en place par un admirateur, remplie de poésie montagnarde et d’odes maladroites aux hors-la-loi. Le nom d’Unabomber avait même été évoqué… D’autres ont rappelé le poseur de bombe « Olympic Park » Eric Rudolph, qui s’était caché pendant cinq ans dans les bois de Caroline du Nord, où il faisait les poubelles et volait les légumes des jardins pour survivre. Ou le fugitif de l’Utah Lance Leeroy Arellano, qui avait disparu dans le désert après avoir tiré sur un garde d’état en 2010. Knapp n’avait pas d’antécédents connus de ce genre de violence, mais il commandait le respect. L’U.S Marshal Wingert avait même déclaré : « Je pourrais prendre tous les flics de l’Utah qui sont à l’aise sur une paire de raquettes là-bas maintenant et ne pas le trouver » Wingert avait un peu eu son Billy the Kid. « Vous donnez à ce gars 1 jour et il est à 15 ou 20 miles. Il y a des gens qui peuvent survivre une soirée ou quelques jours, mais rester là où il était pendant des mois et des années, ce gars est aussi proche de Jim Bridger (un explorateur, trappeur et guide de l’Ouest américain pendant la période 1820-1840) comme nous n’en verrons jamais ». En été, Knapp vivait dans ses propres camps faits maison. Se nourrissant généralement de végétation, d’écureuils, et autre gibier sauvage à l’aide de pièges faits de lacets. Au fil du temps, les rangers découvraient des bivouacs, généralement avec une bâche bleue, dans les peupliers, et des armes à feu, parfois des stocks de nourriture lyophilisée. Plusieurs de ses camps en altitude ont été découverts par des chasseurs de couguars, chassant en terrain élevé et rocailleux. Même au-delà de 9000 pieds, ses abris étaient relativement sophistiqués, avec des portes encadrées, des roches, du bois et de la terre. (Dès le début, les enquêteurs pensaient que ces camps laissés sans surveillance pendant leurs recherches étaient laissés par des croyants apocalyptiques qui se préparaient à une sorte d’apocalypse.) En hiver, l’homme des montagnes « campait » dans des intérieurs privés. Son mode habituel était de casser une vitre ou une porte, tourner la serrure et se laisser entrer. Parfois, il essuyait ses bottes, parfois il ne le faisait pas. Se servant de denrées alimentaires et d’alcool, dormant dans les lits, écoutant les stations locales (il volait les radios par la suite) pour suivre les rapports erronés de ses propres déplacements…. Il faisait souvent sa vaisselle, mais ne rangeait presque jamais. Une fois, dans la cabane d’un ancien officier de police de Las Vegas, il fit un crucifix avec des couteaux sur le lit. A certains moments il semblait fâché contre les Mormons, une fois il perça des trous dans un portrait de Joseph Smith et déchira « Le livre des Mormons », ou encore détruisait des icônes. Mais il pouvait se montrer beaucoup plus taquin que ça, s’amusant à placer des boites de conserve derrière les tiroirs des cuisines pour qu’ils ne se referment pas, enlevant des poignées ou démontant des objets. Une fois, il fit une razzia sur un tas d’armes à feu, les étala sur une table pour finalement ne rien prendre. Une autre fois échangeant un fusil avec un autre, laissant son vieux 303 britannique contre un Remington plus « sexy ». Et dans ses mauvais jours ou quand il avait un coup de trop, s’amusait à jouer du pistolet dans les murs ou bouchait une cheminée. Il laissait aussi des messages guillerets aux propriétaires où il les remerciait pour leur hospitalité, une fois il signa dans un livre d’or :« Troy James le Rouquin ». (Dans la dernière période de sa cavale ses comportements s'étaient aggravés, il était souvent en colère et laissait des messages agressifs et menaçants -dont certains tracés dans la poussière- où il insultait et provoquait les enquêteurs. Un jour, il déféqua dans une casserole, selon un psychologue criminel ayant travaillé sur le cas Unabomber, c’était une sorte de signal, car l’isolement lui pesait). Il repartait toujours avec des vêtements, des chaussures, des boites de conserve, du matériel de camping haut de gamme, des armes, de l’alcool…tout ce qui contribuait à sa survie. Durant toutes ces années, les hommes de loi ont chassé un fantôme. Dès 2007, ils soupçonnaient qu’un homme pénétrait par effraction dans des propriétés sur un grand secteur, mais ne savait pas qui en plus de ne savoir où chercher. « Même quand nous avions une info, nous avions toujours une semaine de retard » avait déclaré la vice-présidente du comté de Kane. L’homme restait collé aux crêtes, en évitant les sentiers établis, marchant sur la végétation pour ne pas laisser de piste. Il mettait même deux paires de chaussures, une paire d’espadrilles et des bottes de chasse lourdes pour minimiser ses empreintes de pas. Jusqu’en 2012, Knapp parcourait principalement 1000 miles carrés du sud-ouest de l’Utah, depuis la frontière de l’Arizona vers le nord, jusqu’au Parc National Zion et Cedar Mountain. Il a supporté des températures inférieures à zéro en hiver, traversant de la neige profonde à des altitudes de plus de 10 000 pieds. Et notamment survécu à un des hivers les plus froids jamais vécus à l’extérieur du pays. Son habitat variait des forets alpines au désert peu peuplé. Il était connu pour marcher en ville dans les villes de St Georges et Cedar City, ou il se fondait parmi la population des sans-abris, faisant des trocs pour récupérer des vivres, ou encore en profitait pour appeler sa mère dans l’Idaho. Ensuite il retournait dans la nature. (Un jour, il donna rendez-vous à ses parents en leur faisant faire un périple dans les bois). Il disparaît en été et réapparaît en automne, il est aperçu par une caméra en pleine nuit en train d’agiter les bras pour sentir l’alarme d’une cabane, dans laquelle il fait irruption en ressortant les mains vides. Il sera également vu peu de temps après par un chasseur d’élans aux abords d’un lac de montagne. Début 2012, les enquêteurs se mettent sur sa piste lorsqu'une caméra déclenchée par des mouvements à l’extérieur d’une cabane dans le comté de Kane, capture l’image d’un homme avec des tatouages au cou et à la main, et portant une barbichette couleur gingembre. L’homme portait des vêtements de chasse en camouflage qui pendaient sur lui ainsi qu’un bonnet polaire assorti. Un fusil à verrou Remington 600, un long couteau de chasse dans une gaine de cuir, et des raquettes en aluminium violet. Par la suite, des empreintes digitales obtenues à partir d’une fenêtre brisée lors d’un cambriolage en 2009 matchent avec celles de Troy James Knapp, alors âgé de 44 ans. Les images de Knapp sont rares. Les flics mettent la main sur des photos prises dans le comté d’Inyo en Californie en 2000. Les tatouages en mailles de chaîne sur la main de Knapp sont assortis à celle du Mountain Man. Les enquêteurs avaient enfin réussi à mettre un nom sur leur fameux fantôme. Au printemps 2012 la recherche de Knapp s’intensifie à l’approche de la saison touristique estivale. Les détectives soupçonnent Knapp d’errer dans les montagnes autour du parc national de Zion, de suivre les rivières, d’utiliser des téléphones publics et même de monter dans les navettes du parc pour s’approvisionner en nourriture. Cependant, il faudra attendre la providentielle observation des Fuller père et fils ce matin du 29 mars 2013 pour leur permettre d’avoir l’avance qu’ils espéraient tant. Le 1er avril, un groupe de travail de 50 personnes composé de sept shérifs du comté de Sanpete, des agents de liberté conditionnelle et de probation et une demi -douzaine d’agents fédéraux de l’U.S Marshal se réunit pour élaborer des stratégies. Ils devinèrent que c’était dans un secteur de cabanes à une douzaine de kilomètres dans une zone de haute altitude. Mais avec un total de 13 cabanes, « nous ne savions pas exactement où il était » a déclaré Scott Watson, agent du service forestier. « Nous ne pouvions pas simplement aller frapper aux portes. » Pour aller aussi loin les agents devaient penser comme Knapp. « Il s’est déplacé souvent et rapidement à travers l’arrière-pays, couvrant 20miles en 1 jour, et ce n’était rien pour lui » a déclaré le shérif Curtis du comté de Sevier. Ils devaient donc imaginer ou Knapp avait pu se trouver. Au cours du weekend de Pâques, des agents prirent tranquillement position sur des raquettes dans la nuit glacée. Ils pistèrent lentement Knapp pendant 3 jours sur 15 miles en suivant ses traces de raquettes. Le lendemain matin, peu après minuit, les hommes se dirigèrent vers Ferron Canyon avec des motoneiges et 2 hélicoptères. A 10h, 40 agents prirent position autour de la zone. Il y avait près de 4 pieds de neige à une altitude de 9200 pieds. « Une équipe, dont le shérif du comté d’Emery, avait retrouvé le lieu où se trouvait Knapp dans une des deux cabanes repérées, ils pouvaient l’entendre couper du bois pour son feu du matin » a dit Curtis. « Ils sont restés silencieux et n’ont pas fait feu - et ils avaient très froid» a déclaré Thomas. Le plan était que l’un des hélicoptères alerte Knapp. L’équipe est donc passée inaperçue jusqu'à que l’hélicoptère fasse irruption pour faire tomber davantage d’agents d’application de la loi sur les lieux. Le premier arriva par l’est ; « quand cet oiseau au gros cul arriva par-dessus les arbres, il attrapa son fusil et tira sur l’oiseau » déclara le Marshal Wingert. Il essuya plusieurs coups de feu, et a été vu en train de recharger son fusil. Il parvient néanmoins à enfiler ses raquettes et à s’échapper dans les bois vers le sud. Après un sprint épuisant de 100 yards, il tombe sur un shérif qui tente de lui tirer dessus, mais le rate. Knapp se rue vers le nord ou il se heurte finalement à une ligne d'officiers. Éreinté, et se rendant compte qu’il est complètement cerné, il pose son fusil à terre : « vous m’avez eu, bon boulot» et « vous avez eu de la chance, j’allais déménager demain ». Curtis déclara que malgré son style de vie, Knapp semblait être en forme et en bonne santé. Les autorités du comté de Sanpete lui ont offert une douche et une combinaison rayée. Il a mangé de la pizza avec les officiers qui l’ont appréhendé et ri avec eux. Ils ont ensuite sorti les cartes et ont laissé Knapp tracer des lignes sur tous les endroits où il avait été. En garde à vue, Knapp raconte aux autorités comment il a réussi à leur échapper pendant si longtemps dans une région montagneuse qui s’étend sur 180 miles. « Il a vraiment une histoire fascinante à raconter, et maintenant il est prêt à la raconter » a déclaré le shérif du comté de Sanpete Brian Nelson. Knapp leur a notamment dit : « qu’il ne servait à rien d’essayer de distancer les chiens, il fallait dépasser les gestionnaires ». Bien que les autorités aient déclaré que Knapp ne faisait jamais de mal à personne, son omniprésence persistante avait fait peur aux propriétaires de cabanes. « C’est vraiment agréable de savoir que nous n’aurons plus le stress de nous inquiéter où il va frapper ensuite » a déclaré Curtis. Certains des hommes ayant participé à la chasse à l’homme ne pensaient pas que Knapp essayait réellement de tirer sur l’hélicoptère avec son fusil. Ils aimaient aussi parler avec lui, et bien qu’il soit devenu l’ennemi public numéro 1 du sud de l’Utah, une partie d’entre eux l’admirait. En fin de compte, la chasse à l’homme a alimenté le mythe. Les habitants se demandaient comment quelqu’un avait pu échapper à un hélicoptère équipé de technologie infrarouge et 30 hommes à pied… Wingert, lui, déclare que s’ils avaient du mal à mettre la main sur des cartels, il était dur de retrouver quelqu’un qui n’avait pas envie d’être retrouvé. Mais Knapp sembla en paix avec sa capture. Sur des photos de lui derrière les fils barbelés, il semblait soulagé, souriant même parfois. Il déclara qu’il était fatigué de tout cela, qu’il vieillissait et que les hivers se refroidissaient. Et qu’il ne détestait pas les gens, mais qu’il n’aimait pas particulièrement vivre avec eux. Il a aussi mentionné Robin des bois, en soulignant qu’il avait simplement utilisé des ressources- nourriture, bois de chauffage, armes à feu- qui n’étaient pas utilisées. Le Mountain Man fut jugé le 09 juin 2014. Il plaida coupable pour tous les chefs d’accusation, et ne souhaita pas s’exprimer à la fin de son procès. Il pourra retrouver la liberté en 2024, et purge actuellement sa peine dans une prison fédérale à Sanpete. Les autorités disent que les motifs de Knapp n’ont jamais été clairs, mais ont spéculé qu’il en avait marre de la civilisation. « J’envie les paysages qu’il a vus, les couchers de soleil et les animaux » a déclaré Curtis. « Je parie qu’il a vu des choses que la plupart des gens ne verront jamais ». (Source: traduit et réécrit du site outsideonline.com)
  12. L'homme qui ne voulait pas se rendre C'est en décembre 1944 que ce spécialiste des techniques de guérilla est envoyé en compagnie de 22 autres hommes sur l'île de Lubang, aux Philippines, un territoire contrôlé par les Etats-Unis, afin de retarder le débarquement des Américains. En 1945, les troupes ennemies reprennent néanmoins l'île et les soldats japonais sont tous tués ou fait prisonniers. Tous hormis Hiroo Onoda ainsi que trois de ses camarades, qui se réfugient alors dans les montagnes. Là, ils organisent leur survie, en volant du riz dans des villages et en mangeant ce qu'ils trouvent dans la forêt : bananes, mangues, noix de coco. Un jour, ils tombent sur des tracts largués par des avions annonçant : "La guerre est finie depuis le 15 août. Descendez des montagnes". Ne pouvant se résoudre à croire que l'Empire avait été vaincu, ils pensent à un leurre, une tactique de l'ennemi pour qu'ils capitulent et soient capturés. Ils continuent donc leur combat, cachés dans la jungle. Au fur et à mesure, leurs forces s'amenuisent et les deux compagnons d'Hiroo Onoda sont tués par les troupes locales, l'un en 1954 et l'autre en 1972, laissant le guerrier seul dans la montagne. Retrouvé par un étudiant japonais en 1974, il refuse toujours de croire à la fin de la guerre et il faut finalement que son ex-commandant s'enfonce lui-même dans la forêt et lui ordonne d'abandonner pour qu'il se résolve à déposer les armes. Il quittera Lubang quelques jours plus tard, 29 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Il meurt en 2014 à l'âge de 91 ans. Sa biographie: "Ne pas se rendre : Ma guerre de Trente Ans"
  13. Salut Aegise, En fait c'est pas un toubib c'est un soldat , religieux. Oui c'est une histoire vraiment intéressante le film etait bien fait (Clint Eastwood peut aller se coucher...) même si je l'ai trouvé court malgré la durée (2h10 env.), après le sujet soulève débat...

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