Urek

Au vu de vos résultats, il est évident que vous avez le niveau scolaire requis pour prétendre à une CPGE d'un lycée militaire, et je pense que vous êtes suffisamment intelligent pour déjà le savoir vous-même. Donc si vous voulez qu'on vous confirme que vous êtes un excellent élève, alors oui, c'est le cas. Outre les résultats scolaires qui devront continuer d'être très bon durant les deux premiers trimestres de terminale, l'admission se joue sur d'autres critères qui sont tout aussi importants, vie associative, niveau en sport, projet professionnel, famille militaire...

Le schéma vaccinal complet est obligatoire pour les militaires d'active et fais normalement partie du processus d'incorporation si ce n'est pas déjà fait. Je ne vois pas pourquoi cela ne s'appliquerait pas aux réservistes. Je n'ai pas du tout envie de rentrer dans ce débat mais franchement, c'est pas le plus dur dans un parcours militaire...

Bonjour, J'ai trouvé ça qui peut peut-être vous aider. Ça n'a pas l'air très complexe. https://armee-de-terre.career-inspiration.com/app/discussions/view/141656/quels-sont-les-tests-pour-les-agrements-d-analyste-option-analyste-decodeur Enfin, je ne peux que vous recommander l'anonymat sur Internet, surtout si vous voulez travailler dans le renseignement🙂

Ce que m'avait dit un copain, c'est qu'ils ont pas mal de postes en VOA d'un an (grade aspirant) et beaucoup de postes d'enseigne de vaisseau mais très peu au-dessus ce qui fait qu'ils renouvellent assez peu. Mais comme c'est beaucoup sur des fonctions type communication ou autres qui existent dans le civil, ça permet de se faire une première expérience sympa et qui fait bien sur le CV, puis de trouver un emploi sans trop de difficultés derrière. Lui avait fait un an comme adjoint com sur le Charles de Gaulle, le salaire était pas ouf, autour de 850€, mais il avait vécu des trucs extraordinaires pour un jeune de 20 ans. Il avait ensuite enchaîné sur un contrat de 4 ans, qu'il avait cassé au bout de 2 ans pour travailler comme civil à Balard.

Au temps pour moi, ce qui fait quand même court étant donné la sélectivité du concours et la transposabilité difficile des fonctions exercées dans le civil.

Le mariage Mc Do/Call of Duty, autre héritage de nos amis américains

Il est vrai que l'on voit certaines dérives américaines poindre dans la société française comme la montée de l'idéologie woke, par essence antimilitariste, et des tendances à la discrimination positive dans des domaines où le besoin opérationnel doit être le seul guide. Mais on est encore heureusement très loin des américains quand on voit leurs débats sur les transgenres dans l'armée... Nos besoins en effectifs sont aussi beaucoup moins importants et nos viviers de masse en MDR, notamment nos quartiers populaires, sont également moins touchés par l'obésité et la drogue, qui sont aux US largement répandus.

Si j'ai bien compris, OSC-Opérations et Graduate Program, c'est deux noms qui désignent la même chose. Si tu veux devenir officier tout en étant embarqué sur un bateau, tu as aussi le SCA (commissariat des armées) avec un ancrage marine. Mais c'est un métier très différent, tu n'es plus sur de l'opérationnel mais sur du soutien. Tu peux passer le concours pour être de carrière ou être recruté comme contractuel avec une école de commerce.

Si la brochure te le dit et qu'elle est actuelle, fais-lui plus confiance qu'à moi qui ne suis pas marin😀 Après, il y a aussi le fait que ce sont les fonctions opérationnelles les plus prestigieuses et les plus demandées et donc qui partent très vite dans le classement final, avec comme partout la part du lion pour ceux de carrière. Surtout que contrairement aux terriens, à la fin, officiers de carrière et sous-contrat forment une promo unique pour la mission Jeanne d'Arc, à voir s'il y a deux classements et des places pour les OSC. Ton mémoire peut être un plus à condition de le mentionner dans CV + LM et de pouvoir être capable d'en parler durant le potentiel entretien de concours. Tu as un stage de 6 mois à faire? Cherche dans la Marine, ils doivent bien chercher dans le big data. Je n'ai jamais passé le concours de Saint-Cyr et je ne vois pas vraiment à quoi tu fais référence. Un candidat OST est suivi par son CER au CIRFA qui n'est pas nécessairement un officier. Il a un entretien R dans son processus de recrutement avec un officier minimum capitaine qui est important pour la phase d'admissibilité. C'est pareil pour les OSC-E d'ailleurs. Dans ton cas, tu dois aller au CIRFA, malheureusement, comme la Marine est plus petite que l'AdT, il n'y a que quelques CIRFA marine qui ont un bureau officier, le plus souvent dans les grandes métropoles. C'est là que tu dois aller pour ton recrutement et tu auras un CER qui te filera des infos et qui t'enverra passer les tests au CSO, qui seront aussi très importants pour ton admissibilité. Effectivement, la PMM se déroule toute l'année donc si tu pars à l'étranger... Si jamais tu tentes à la fin de l'année prochaine et que ça ne passe pas, si c'est vraiment ce que tu veux faire de ta vie, je te conseille de soit faire un contrat VOA (sur une fonction embarquée si possible), même si t'es très mal payé. Ou alors de trouver un job mais en parallèle de multiplier les "preuves d'amour" comme dirait BTX, à savoir PMM, réserve marine, un bon TOEIC... et de repasser le concours.

Bonjour, Je n'ai pas passé ces épreuves mais une connaissance l'a fait. Je ne peux donc que te parler grossièrement de ce concours. Tu as d'abord une phase d'admissibilité sur dossier, qui intègre d'autres domaines que ceux scientifiques ou liés à l'ingénierie, contrairement à Navale. Ensuite, tu as une phase d'admission avec les épreuves sportives communes aux concours d'officier (Natation, 50m, 3000m, tractions, abdos) + un oral de concours. De mémoire, c'est très similaire à n'importe quel oral de concours, tu tires un sujet de société ou défense que tu développes en 10min + questions/réponses avec le jury + questions sur la personnalité/motivations. Prends mes infos avec des pincettes mais si tu veux devenir Top Gun, je crois que c'est mort et que les domaines "pilote" et "commando" sont réservés aux élèves de Navale. Comme OSC-Opérations, tu as trois branches, "mécanique" (maintenance des installations de propulsion, sécurité...), "opérations maritimes" et "opérations aéronautiques". Dans ces deux voies, tu n'est pas dans un "service de renseignement" mais ton boulot comprend de l'analyse et quelque part du rens utile aux opérations, tout en étant embarqué (notamment dans la voie maritime). Du retour que j'en ai eu, le niveau est assez élevé car le concours rassemble tous ceux qui voudraient devenir officier de marine sur des fonctions très opérationnelles, et qui n'ont pas forcément fait des études scientifiques. La préparation militaire marine me semble un prérequis quasi obligatoire à ce niveau de concurrence, si tu ne l'as pas déjà faite. Ils recrutent à moins de 27 ans donc tu as encore le temps.

Bonne rentrée à Coët! J'ai personnellement beaucoup de respect pour ces hommes et femmes qui à 30 piges et avec une bonne situation dans le civil, partent servir la France et/ou vivre l'aventure en renonçant au petit confort quotidien.

Bonjour, Pour intégrer Navale de carrière, il me semble qu'il n'y a que le concours post-prepa. Sinon, en recrutement officier de marine, ouvert hors cursus ingénieur, ce qui se rapprocherait le plus d'un parcours d'officier de Navale est le concours pour devenir "OSC-Operations". Connaissant quelqu'un qui l'a passé, il est très relevé. Il permet d'avoir un premier contrat de 10 ans sur des fonctions opérationnelles et de commandement puis d'état-major. Les autres contrats, c'est souvent 5ans et très peu de renouvellement.

Le 1RE est le régiment mère de la Légion mais c'est essentiellement un régiment administratif. Vous avez une compagnie dédiée au rayonnement (pionniers, musiciens, équipe du Musée et les personnels de la DRPLE (vidéastes, photos, communicants, rédacteurs...)) et des compagnies administratives qui font tourner le régiment et appuient le COMLE qui est également à Aubagne. D'ailleurs leur nombre de réservistes est famélique (https://www.legion-etrangere.com/mdl/page.php?id=553&block=33) alors que tous les autres régiments ont leur compagnie de réservistes. Si vous voulez vraiment rejoindre la réserve de la Légion, passez par ce lien et contactez les directement. Si vous êtes du coin, le 1REC est juste à côté, à Carpiagne.

2-3 précisions : pour le LL, tu n'es vraiment pas loin du palier 12. Pour te donner un ordre d'idée, le Cooper je le termine autour des 11m30 et j'atteins le palier 12 en souffrance. Avec l'adrénaline du jour J, tu peux même déjà l'atteindre. Pour le niveau de langue, le niveau B2 correspond à la maîtrise de l'anglais courant, C1 au niveau bilingue et C2, à une maîtrise au niveau d'un natif. Te prends pas la tête à essayer d'avoir un niveau C2 que déjà tu n'arrives pas à avoir en quelques mois, et qui en plus t'es inutile. Avec mon TOEIC, j'ai un PLS 3333 (à peu près niveau B2). Le PLS 2222 (niveau B1) m'était nécessaire pour valider le module d'anglais en DA comme je suis dans un domaine technique. Je sais que dans quelques années, pour valider l'EMS, j'aurais besoin d'un PLS 3333 mais c'est vraiment le max demandé. Ton niveau B1 est largement suffisant pour un parcours sous-off. Tu peux bosser ton anglais dans ton coin avec un bouquin ou autre mais je te déconseille d'aller donner ton argent pour suivre des cours de langue, surtout s'ils te promettent un niveau C2...

Bonjour, J'ai lu votre présentation et votre texte. Sur le niveau sportif, RAS, très bon niveau, même pour l'infanterie, avec un + pour les sports de combat. Il y a juste la course à mon avis, où vous pouvez gratter des points. Je suis totalement d'accord avec Yann pyromane : TTA, course d'orientation, topo, tout cela ne vous sert absolument à rien. Le premier mur que vous avez en face de tout est celui du CSO. Le sport ne devrait pas vous poser de problème (attention, le Luc Léger n'est pas le même exercice que le Cooper) mais l'accès à Saint-Maix dépendra de vos résultats psychotechniques, de personnalité, d'anglais et de l'entretien avec le psychologue. Tout cela se prépare, il y a des dizaines voire des centaines de RETEX sur ce forum. Si vous arrivez à passer ce mur, vous en aurez alors un nouveau avec la scolarité à Saint-Maix. Vous ambitionnez de terminer major ou dans la botte, si vous y arrivez, le type de parcours que vous souhaitez (à savoir de l'action dans un RIMa prestigieux et qui bouge beaucoup) est possible. Reste à vous en donnez les moyens et surtout au bon moment. Si vous êtes pris, vous aurez tout le temps de bosser vos TTA à Saint-Maix et si vous êtes vraiment curieux, d'aller y jeter un oeil en attendant votre incorporation mais pour le moment, ça serait aussi utile que de recommander à un OSC de lire les publications de l'IHEDN ou du Collège de défense l'OTAN. Sinon pour les stages commandos, le principe est tout con, ça permet au stagiaire de s'éprouver, de s'endurcir, d'être mis en situation de stress, tout cela dans un cadre collectif. Et la certification finale, c'est pas uniquement pour faire joli, ça permet aussi à ton chef de section de savoir si t'est breveté ou pas pour ses choix.

Pour compléter, certaines années comme en 2013 et 2014, la DRHAT n'a recruté que 49 OSC-E, toutes armes confondues. Cette année, elle souhaite en recruter 39 rien que pour le recrutement OSC-E infanterie. Donc la répartition est sans doute légèrement plus favorable aux OSC. Comme le dit BTX dans le post, les régiments essaient quand même de garantir une place pour tous les types de recrutement (ESM, EMIA, EMAC, ODS) pour armer leurs sections. Donc même si les régiments les plus prestigieux offrent une répartition moins avantageuse pour les OSC, il est toujours possible de les rejoindre. A condition d'être dans les meilleurs OSC en DA.

Bonjour, Je ne suis pas spécialiste de la réserve mais avec un profil comme le vôtre, l'institution recherche deux choses, vos capacités intellectuelles sur un domaine très technique, et deuxièmement votre expérience professionnelle, souvent acquise dans des grands groupes industriels. Dans votre cas, uniquement la première dimension. A cet égard, je pense que vos périodes de réserve seront consacrés à des travaux d'étude sur des sujets de haut niveau. J'ai vu le profil d'un CDT, réserviste au SEO et docteur dans le secteur énergétique, qui a pleinement contribuer à la "Stratégie énergétique de défense" du MINARM. Dans cette option, si vous êtes admis dans la réserve à titre d'expert, vous entrerez en tant qu'officier (sans doute SLT). Ce n'est pas seulement pour faire plaisir ou satisfaire l'égo. C'est également car il est juste de rémunérer en accord avec les fonctions assumées. Si vous cherchez à faire du terrain et de l'opérationnel, dans l'ADT, l'AAE ou autre, l'institution va rechercher vos capacités à commander et vos capacités sportives. Dans ce cas-là, il est tout à fait possible que vous commenciez MDR, en raison de votre âge, de votre statut d'étudiant et de l'immense réservoir de volontaires. On connaît tous des réservistes surdiplômés et avec de très bons postes dans le civil, qui sont 1ère classe dans la réserve. Pour la FMIR, encore une fois, je ne suis pas expert dans la réserve mais il me semble que ce sont les classes du réserviste. Ca fera donc naturellement partie de votre cursus d'engagement dans la réserve donc inutile (et impossible) d'en faire avant de vous engager. Une PMS pourrait être une preuve d'amour supplémentaire mais à mon avis inutile. Si vous vous engagez en tant qu'officier spécialiste pour exercer des fonctions d'expert, je crois que vous êtes formés par l'ESORSEM. Le cycle jeunes-IHEDN est un plus mais à mon avis pas décisif sur un dossier d'expert dont encore une fois, le profil est recherché. Par contre, je crois qu'ils ont un comité "énergie" et à ce titre, y adhérer peut être intéressant pour acquérir des connaissances et réseauter.

Vous pouvez d'abord comme tout un chacun vous engager dans la réserve opérationnelle d'un régiment ou d'une armée qui recrute. Si vous êtes à la recherche de terrain, c'est là que vous en ferez. Et quand on parle de terrain, ce n'est pas non plus de l'action incroyable, des formations, des gardes, sentinelle etc. Avec votre profil d'ingénieur spécialisé en énergie, notamment l'électricité si j'ai bien compris, je pense que vous auriez tout à fait votre place au sein de la nouvelle division de l'énergie opérationnelle (DEO) qui s'occupe de l'énergie au ministère des armées. Vous pouvez intégrer la DEO directement ou travailler dans ses deux composantes. L'énergie des bâtiments et notamment électrique avec le Service d'infrastructures de la défense (SID). Ou l'énergie des carburants avec le Service de l'énergie opérationnelle (SEO). Je vous invite à regarder le portrait de ce réserviste bombardé commandant à son entrée dans la réserve (il a plus d'expériences que vous). Par contre effectivement, c'est que des emplois d'experts et donc en bureau derrière un ordinateur.

Pour quelqu'un qui à des crédits à payer et qui a donc besoin d'une certaine stabilité professionnelle et financière, je trouve que cela vous complique bien la vie... Devoir casser vos économies, suivre une formation à 6000€ toute la semaine et en plus travailler le soir et les week-ends... alors que vous avez déjà un contrat de travail. Si j'ai bien compris, ce n'est même pas certain que vous quittiez l'armée, même en cas de réussite de votre formation. Cela dépend des décisions et de la volonté du proprio d'une salle de sport. Nouvelle incertitude. Vous ferez exactement ce que vous voulez mais si j'étais vous, j'irais au bout de mon contrat pour préparer de manière sereine (et financée) ma reconversion. En prenant en compte évidemment la question de la pension si vous vous rapprochez du droit à la retraite. Si vraiment donner des cours de sport est votre passion, il doit bien y avoir moyen d'en donner même sans diplôme reconnu par l'Etat, dans une salle ou à des particuliers, en dehors de vos heures de service. Il y a peut-être également d'autres diplômes accessibles en cours du soir pour vous permettre d'en valider un en dehors des heures de service.

Bonjour, Le parcours OSC-E terre recrute ces dernières années environ 130-150 jeunes tous les ans et pourtant je trouve qu’il reste assez flou, ce qui s’explique par le peu de témoignages et également par les évolutions récentes : la création de l’EMAC et la redéfinition des parcours OSC. Je trouve aussi que parfois, la vision des OSC-E est soit trop négative, soit à l’inverse, naïve sur les possibilités d’activation. Je ne suis personnellement pas OSC-E mais officier de carrière d’un service interarmées qui délègue sa formation militaire à l’EMAC. J’ai donc été formé une année dans cette école avec les OSC-E de l’armée de terre et ai développé une certaine sympathie pour ce recrutement. J'ai pu accumuler pas mal de connaissances récentes sur ce parcours qui peuvent être utiles à un jeune qui aimerait suivre cette voie, pour s’engager en connaissance de cause. Veuillez me pardonner s’il y a des erreurs, notamment sur la 2ème partie de carrière, étant encore jeune officier et en dehors de l’AdT. Parcours d’un OSC-E : Les OSC-E signent d’abord un contrat d’élève-officier à l’EMAC d’une durée d’un an durant laquelle ils sont au grade d’aspirant. Si vous validez votre année à l’EMAC, vous obtenez votre galon de SLT et vous signez un premier contrat de 7 ans. Ce contrat englobe votre année en école d’application à l’issue de laquelle vous devenez LTN, environ 3 années de service en tant que chef de section et 3 années de service en BOI/adjoint CDU/encadrement d’écoles… Vous passez capitaine automatiquement après 4 années au grade de LTN (contre 3 pour les Cyrards). Durant ce premier contrat, vous avez un premier bilan professionnel de carrière (BPC) au grade de CNE +1 (la sixième année donc). Ce bilan permet de faire le point et notamment d’envisager la suite de la carrière et le renouvellement. Vous pouvez soit décider de quitter l’institution et être accompagné dans votre reconversion par Défense Mobilité, soit décider de renouveler. Dans ce second cas, vous signez un nouveau contrat de 7 ans et vous avez deux parcours dans un premier temps. Si vous en avez la volonté et la capacité, vous réalisez un TCUE (commandement d’une compagnie). Si vous n’en avez pas la volonté ou que l’institution juge que vous n’en avez pas la capacité, vous retournez en état-major occuper une fonction de niveau fonctionnel 4. Cette seconde option réduit considérablement vos perspectives d’avancement et d’évolution. De 2015 à 2020, le taux de renouvellement de contrat est passé de 70 à 92%. Le non-renouvellement du fait de l’institution est passé de 19,7% à 0,9%. Donc à moins d’être une gigantesque merde et de ne même pas être capable de tenir un poste en EM, autrement dit être un danger ou un boulet, vous serez renouvelé quasiment automatiquement une première fois si vous en manifester l’envie. La dernière année de votre TCUE et à CNE+5 pour les autres, vous avez un second BPC qui vous permet de définir avec l’institution votre départ ou votre seconde partie de carrière dans une des dominantes de carrière de l’armée de terre. Si vous n’avez pas commandé une compagnie, l’aventure s’arrête là pour vous après 14 ans de services (15 en comptant l’EMAC) et au grade de CNE. Vous êtes accompagné durant votre dernière année dans votre reconversion. Si vous avez effectué votre TCUE, vous avez un parcours pour obtenir le DEM (diplôme d’état-major), de l’enseignement supérieur de premier niveau (EMS 1). En cas d’échec, ou de non-passage, vous ne serez pas non plus renouvelé. Si vous obtenez le DEM, à l’issue de votre second contrat, vous êtes à 14 ans de services (l’année d’aspirant n’est pas comptée) et vous pouvez obtenir un nouveau contrat de 3 ans pour vous amener à 17 ans de service, qui peut être lui aussi renouvelé jusqu’à 20 ans de service pour accéder à la PLD (retraite). Vous pouvez ensuite prolonger de 10 trimestres jusqu’à 22 ans et demi pour obtenir une retraite militaire à taux plein. Cette retraite est cumulable avec votre salaire suite à votre reconversion. Seconde partie de carrière : La seconde partie de carrière pour un OSC-E renouvelé est beaucoup plus variable selon les profils et va énormément dépendre de votre validation ou non de l’EMS 2. Si vous remplissez les critères, notamment d’âge, vous pouvez passer les concours de l’EMS 2, l’Ecole de guerre et le diplôme technique : En cas de réussite de l’EDG (concours ouvert depuis 2019 aux OSC-E dont une infime partie le réussit), vous êtes destiné à exercer des hautes responsabilités (nf 5c), avec notamment un temps de commandement. Vous avez vocation à finir COL. En cas de réussite du DT (aussi ouvert depuis 2019 et plus abordable que l’EDG, même si toujours très sélectif et que très peu d’OSC-E réussissent) vous êtes aussi destiné à exercer des hautes responsabilités, de niveau fonctionnel 5b. Votre vocation est de finir LCL. Si vous ne réussissez pas ou ne passez pas l’EMS 2, vous avez vocation à exercer des responsabilités de niveau fonctionnel 5a et à terminer CDT. Possibilités d’activation : L’activation est automatique après la réussite de l’EDG ou du DT mais comme vu précédemment, cela concerne une poignée d’OSC-E / an. La seconde option est d’être activé sur dossier mais cela reste une procédure rare et concentrée sur les domaines en tension où l’armée a besoin d’officiers supérieurs qualifiés (renseignement, cyber, SIC, langues rares…). Elle n’est possible qu’aux grades précédant celui de LCL. Dans tous les cas, l’activation reste quelque chose de très rare pour un OSC-E. Cependant, si le passage au statut de carrière est vraiment votre but ultime, il existe des passerelles assez méconnues pour devenir officier de carrière dans certaines directions et services du ministère (SCA, DRSD, DGSE…) dans votre deuxième partie de carrière. Vous changez alors d'armée, ou êtes simplement détachés. Cela se fait par voie de concours mais ils restent beaucoup moins concurrentiels que l’EDG ou le DT (également car assez méconnus). De toute manière, il est illusoire de penser que l’activation va vous tomber dessus un jour ou l’autre, sans efforts ni concours. Reconversion : Même si aujourd’hui, la plupart des OSC-E ont un bac +5, il ne vous sert pas à grand-chose si vous avez fait complètement autre chose durant les 15-20 années précédentes. Comme je l’ai dit, vous êtes accompagné durant votre reconversion, notamment la dernière année où le ministère peut vous payer une formation. De plus, après avoir commandé une trentaine de pax puis une centaine en cas de TCUE et après avoir passé 15-20 ans dans l’armée, vous avez forcément des atouts à faire valoir dans le monde civil. Etant donné que vous êtes contractuel, c’est aussi à vous d’être intelligent et de choisir une arme et des spécialités durant votre deuxième partie de carrière qui puissent être réemployables dans le civil. Conclusion personnelle : En conclusion, le statut d’OSC-E n’est pas la voie royale pour faire carrière et vous passerez toujours, à grade et compétences égales, derrière les ESM puis EMIA, notamment en raison de votre différence d’âge à grade égal et du retard que vous accumulerez à tous les passages de grades (hors CNE). Vous pouvez vous engager en tant qu’OSC-E et avoir l’espoir secret d’être activé mais ne comptez pas trop là-dessus, au risque élevé d’être déçu. Cependant, vous serez très loin d’être à plaindre (surtout au regard du parcours de certains de vos subordonnés) et à condition d’être malin et compétent, vous pouvez faire un très beau parcours dans l’institution et réussir une belle reconversion avec vos compétences initiales et celles développées dans l’AdT. Si les OSC-E sont en quelque sorte une « variable d’ajustement », je trouve que le terme est globalement trop dur, notamment depuis les réformes récentes du statut OSC. Le tout est d’être conscient de votre statut et de vos perspectives dans l’armée de terre au moment de signer, pour ne nourrir ni frustration, ni rancœur. Il correspond au mouvement actuel qui n’est pas propre aux armées de « flexibilisation » du marché de l’emploi et qui pourrait peut-être d’ailleurs se poursuivre au profit des OSC. Mieux vaut s’adapter, prendre ce qu’il y a à prendre et repartir heureux de la richesse des expériences vécues que de repartir frustré, parce-que vous n’êtes pas devenu général. Je trouve aussi qu’il est sain pour une institution avec des nécessités opérationnelles critiques et des contraintes budgétaires, de ne pas accumuler des milliers d’officiers supérieurs pour compter les mouches au plafond. Sources: Point de repère OSC 2021 Notes officielles sur l'EMS + première et deuxième partie de carrière d'un officier terre Discussions informelles

Bonjour, Je m'appelle Urek et je suis dans ma deuxième décennie. Je suis officier de carrière dans un service interarmées. J'ai terminé mes années de formation récemment. Lecteur régulier du forum, je crée ce compte pour pouvoir échanger, recueillir de l'information et également en partager car notre milieu est parfois opaque pour certains candidats.