Discours hors-sol. Vous avez des étudiants qui sont de moins en moins disponibles au fil des années. Vous ratez donc la fenêtre de tir où vous auriez pu leur faire passer l'ensemble des formations sans difficulté, et vous perdez les années où ils auraient pu poser un maximum de jours de réserve.
Par ailleurs, il ne s'agit pas d'un cas isolé, mais d'au moins 30 personnes concernées. Nous assistons à vos réunions, à vos discours, on fait les choses correctement. Pourtant de l'autre côté, cela ne suit pas : vous rejetez la faute sur le vivier d'étudiants qui vient postuler pour servir, sur le peu de temps libre dont ils disposent, en plus de leur études, qui sont exigeantes. Permettez-moi de sourire face à ce raisonnement, qui, à lui seul, résume parfaitement la problématique initiale.
Quant au recrutement de spécialistes, c'est une belle idée. Mais petit scoop : il n'y a pas beaucoup de carabins, et ils sont déjà débordés. Alors comment leur faire passer leurs formations dans ces conditions ? C'est tout l'intérêt de recruter des étudiants : vous pouvez les former, les fidéliser, et ils finiront par devenir médecins à leur tour.
J'entends et comprends vos difficultés RH. Toutefois, pensez-vous vraiment que vos candidats, après un an d'attente, seront toujours aussi motivés pour servir, après s'être fait balader pendant tout ce temps ?