Pompier aéronautiqueMission
Subordonné au chef de la SSIS (Section Sécurité Incendie Sauvetage), le pompier aéronautique remplit des fonctions opérationnelles liées au domaine aéronautique. Il participe à la sécurité et à la surveillance des plates-formes aéronautiques. Il est en mesure d’intervenir au profit des équipages en cas de crash ou d’incendie d’aéronef.
Conditions
EVAT (engagé volontaire)
Pas de niveau scolaire exigé, CAP/BEP appréciés pour les métiers techniques.
Être de nationalité française et jouir de ses droits civiques.
Avoir 17 ans et demi et moins de 29 ans à la date de signature du contrat.
VDAT (volontaire)
Pas de niveau scolaire exigé.
Être de nationalité française et jouir de ses droits civiques.
Avoir 18 ans et moins de 26 ans à la date de signature du contrat.
Affectation (s)
Liste non exhaustive des unités ou villes où peut s’exercer ce métier : Phalsbourg, Etain, Pau, Le Cannet des Maures, Dax, Valence, Gap.
Qualités souhaitées
Esprit d’équipe.
Réactivité.
Disponibilité.
Rigueur.
Dynamisme.
Formation militaire
La formation du pompier aéronautique se déroule en trois temps.
D’abord, une formation initiale comprenant un module général d’une durée de neuf semaines et un module spécialisé d’une durée de cinq semaines (FSI) qui lui permettent de remplir des tâches d’exécution et d’être envoyé en OPEX ou en MCD.
Ensuite, une formation de spécialité élémentaire d’une durée de sept semaines qui lui permet d’évoluer en grade.
Enfin une formation est nécessaire pour accéder à des fonctions d’encadrement et pour les meilleurs, au corps des sous-officiers ; elle est dispensée par l’armée de l’air à Cazaux pendant huit semaines.
Compétences acquises
Les compétences acquises dès la formation initiale permettent de capitaliser des savoir-faire et des savoir-être précieux pour envisager une reconversion dans le secteur civil.
Tout engagé ayant au moins quatre ans de service peut en outre bénéficier de dispositifs d’aide à la reconversion.