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  1. Dernière heure
  2. https://www.tf1info.fr/politique/nouveau-porte-avions-emmanuel-macron-annonce-la-construction-du-remplacant-du-charles-de-gaulle-2414101.html
  3. Ce n’est pas propre à l'armée ça... les sigles sont omniprésents partout ! 😅
  4. Quel bordel tous ces acronymes !!! J'espère que c'est au programme des examens majors 2026!!!
  5. Aujourd’hui
  6. Qui sait, c'est peut-être pour bientôt...
  7. D’accord je vois carrément ce que c’est du coup ! Effectivement ça parait lourdingue à la longue ! J’ai fait 2 ans dans l’armée de terre, et je m’y voyais pas rester 9 ans… Mais paradoxalement le monde militaire me manque terriblement. En espérant prendre plus de plaisir dans l’AAE !
  8. merci btx, officier ONM depuis 20 ans, le président de l'épaulette a presenté mon dossier en 2025 pour le ruban de commandeur pour tout le travail accompli depuis 20 ans de retraite .Même si nous sommes seuls avec mon prof de maths (officier onm aussi) ex IP 1 des DIRISI de metz et djibouti,au niveau hexagonal, mon dossier n'a pas été retenu...je le relancerais en 2026 à moins que l'institution (comdrhat) soutienne un lcl honoraire....cdt
  9. On dirait un peu les Humvee en version plus agressive.
  10. Pas mal , permet de voir la localisation d'unités dont on parle peu .
  11. https://www.opex360.com/2025/12/20/successeur-du-vbl-le-vehicule-blinde-daide-a-lengagement-prend-forme/ Successeur du VBL, le Véhicule blindé d’aide à l’engagement prend forme Bien que prévu dans la phase 2 du programme SCORPION [Synergie du COntact Renforcé par la Polyvalence et l’Info valorisatiON], le Véhicule blindé d’aide à l’engagement [VBAE], destiné à remplacer les actuels Véhicules blindés légers [VBL] de l’armée de Terre, a fait l’objet de plusieurs ébauches depuis maintenant une dizaine d’années. En effet, en 2012, Panhard avait ainsi dévoilé le CRAB [Combat and Reconnaissance Armored Buggy], (ci-dessus) un blindé de 8 à 10 tonnes qui, de systèmes téléopérés et armé de missiles antichars et d’une mitrailleuse de 12,7 mm, devait afficher une excellente mobilité tout en étant discret. Mais, faute de crédits, ce projet resta dans les tiroirs. Puis, après avoir racheté Panhard, Arquus dévoila le Scarabée en 2018. Pressenti pour prendre la relève du VBL, ce blindé était censé « révolutionner les standards actuels de mobilité et de motorisation » des véhicules militaires, grâce à sa propulsion hybride, sa protection modulaire, ses capteurs et son armement. Mais il est depuis resté à l’état de démonstrateur. D’autres industriels, comme SOFRAME, avec le MOSAIC [pour Mission Observation Surveillance Acquisition Investigation Combat], ou Thales, avec le Hawkei (ci-dessous) ont également tenté leur chance. Sans succès. Finalement, dans le cadre d’une coopération avec la Belgique, la Direction générale de l’armement [DGA] lança le programme VBAE en 2023, par l’entremise de l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement [OCCAr], en notifiant un contrat de préconception à un groupement momentané d’entreprises [GME] formé par Arquus et KNDS France. En janvier, l’OCCAR fit savoir que l’architecture préliminaire du VBAE avait été définie avec succès. « Cela pose les bases d’autres études d’optimisation portant sur les aspects techniques, opérationnels et financiers qui seront menées tout au long de 2025 », avait-elle expliqué. Et de préciser que ces études « viseront à démontrer la valeur ajoutée du VBAE par rapport aux véhicules existants dans ce segment et permettront à la France et à la Belgique de décider de la conception détaillée ultérieure ». Dans le même temps, le VBAE devrait intégrer des briques technologiques développés au titre du projet européen FAMOUS 2 [European Future Highly Mobile Augmented Armoured System / Futurs systèmes blindés augmentés européens à haute mobilité], mené par le finlandais Patria et auquel Arquus participe. Financé à hauteur de 95 millions d’euros par le Fonds européen de défense, le « projet FAMOUS 2 a pour objectif de concevoir des innovations technologiques de pointe destinées à équiper la prochaine génération de véhicules blindés, ainsi qu’à moderniser les plates-formes existantes, qu’il s’agisse de véhicules tout-terrain, de véhicules blindés légers ou de chars de combat. Débuté en 2023, le projet FAMOUS 2 sera achevé d’ici décembre 2026 », résume Arquus.
  12. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/golden-dome-2-100-entreprises-americaines-deja-associees-au-projet-de-bouclier-antimissiles/ Photo Credit: Northrop Grumman Le Golden Dome de Donald Trump, tout le monde s’en souvient… Annoncé dès le 27 janvier 2025 dans un décret présidentiel, confirmé en mai, le système de défense antimissiles baptisé Golden Dome (Dôme d’or), « une fois achevé, sera capable d’intercepter des missiles même s’ils sont lancés de l’autre côté de la Terre et même s’ils sont lancés depuis l’espace », avait précisé le président Américain. « C’est très important pour la réussite et même la survie de notre pays ». Le Pentagone n’a pas perdu de temps. La MDA (missile defense agency, l’Agence de défense antimissile) a, en juin, officiellement annoncé un appel d’offres d’une valeur de 151 milliards de dollars sur 10 ans. Remise des offres fixée au 16 octobre! En deux salves, 2100 entreprises ont été retenues: 1014 dans un premier temps (le 2 décembre), puis jeudi soir (le 18 décembre), les noms de 1086 nouvelles entreprises retenues ont été dévoilés. 1086 sur les 2 463 offres reçues pour le contrat-cadre à commandes multiples et à quantités indéterminées baptisé SHIELD (Scalable Homeland Innovative Enterprise Layered Defense). De nombreuses entreprises ont été sélectionnées pour concourir dans le cadre du contrat historique Golden Dome, d’une valeur de 151 milliards de dollars. Le nombre de contrats attribués pour le développement de technologies connexes a plus que doublé jeudi soir. La liste des 2100 entreprises de défense retenues jusqu’à présent est disponible ici. Durée du marché: 10 ans. Mais Trump veut les premiers éléments de l’architecture globale en place et opérationnel dés 2028. Un marché parallèle et complémentaire Vendredi 19, la SDA (l’Agence de développement spatial) a attribué à quatre entreprises des contrats d’une valeur totale de 3,5 milliards de dollars pour une future tranche de son architecture spatiale d’alerte et de suivi des missiles adverses. L’agence a annoncé que des équipes dirigées par Lockheed Martin, Rocket Lab, Northrop Grumman et L3Harris construiront et livreront chacune 18 satellites pour la troisième tranche de l’architecture spatiale du combattant proliféré (PWSA) de la SDA, architecture qui doit s’inscrire dans les prémices de l’élaboration du Golden Dome. Le lancement de ce lot de 72 satellites, chargés de repérer les tirs de missiles, de donner l’alerte et de les traquer, est prévu pour l’exercice fiscal 2029, selon la SDA.
  13. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/vol-de-portables-avec-des-donnees-sensibles-sans-impact-sur-la-securite-informatique-assure-le-chantier-piriou/ L’ordinateur portable d’un employé des chantiers navals Piriou de Concarneau, fleuron breton de la construction et de la réparation navale française, contenant des « données sensibles », a été dérobé, en soirée le dimanche 14 décembre 2025, dans une voiture stationnée à Larmor-Plage (Morbihan). L’ordinateur contenait des plans de bateaux militaires… La voiture du salarié (en poste au siège de Concarneau, dans le Finistère) était stationnée dans le secteur de Kernevel, à Larmor-Plage. C’est là-bas que le véhicule, laissé a priori ouvert, est « visité ». Y sont subtilisés un ordinateur et un téléphone portable. « La voiture ne porte aucune trace de dégradations ou d’effraction », détaille un témoin de l’affaire. Dès le lendemain, le salarié dépose plainte, informant les policiers des contenus sensibles hébergés. Dans le même temps, l’entreprise a immédiatement procédé à la désactivation des accès informatiques associés aux équipements volés. « Aucune intrusion n’est possible » Selon Piriou, les dispositifs de sécurité ont « pleinement joué leur rôle ». La direction des systèmes d’information (DSI) et la direction de la sûreté du groupe assurent que l’accès au réseau interne depuis ces appareils était « impossible ». L’entreprise précise également que l’ordinateur et le téléphone dérobés ne contenaient « aucune donnée sensible », écartant tout risque d’intrusion ou de compromission du système informatique. « Aucune intrusion dans le système informatique de Piriou n’est possible via ces appareils », indique le groupe, qui insiste sur la réactivité de ses équipes et l’efficacité des mesures de protection en place. Simple vol à la tire? « Si un service de renseignement voulait cibler physiquement un cadre de l’industrie, il est beaucoup plus simple d’identifier où il habite et de faire une visite nocturne lorsqu’il n’est pas là pour récupérer les ordinateurs et les disques durs ou par le biais d’une attaque informatique », explique Romain Mielcarek, chercheur à l’IPJ, spécialiste des conflits armés, selon qui les failles de sécurité « faciles à éviter », liées à « l’imprudence » ne seraient pas si rares. « Après un fait pareil, on rentre dans une zone d’inconnu total, tout dépend de l’accumulation des failles de sécurité », commente l’expert. Faute initiale : celle de laisser l’appareil sans surveillance. « Mais derrière, les mots de passe sont-ils assez solides ? Le disque dur est-il bien crypté ? Les fichiers sont-ils bien bloqués derrière X barrières ? », énumère le spécialiste. « Le risque est avant tout commercial » « Le « voleur » est-il seulement capable d’évaluer la sensibilité de ce qu’il a sous les yeux et éventuellement de trouver des interlocuteurs que ça pourrait intéresser ?, interroge-t-il encore. On ne rentre pas en lien avec des concurrents russes, iraniens ou chinois comme ça. Dans tous les cas, il y a un ordinateur avec des données sensibles dans la nature… » Et de fait, les conséquences potentielles ne sont pas neutres. « À mon sens, le risque est avant tout commercial. Des concurrents qui mettraient la main sur des plans ou des argumentaires commerciaux pourraient se montrer plus compétitifs. Dans ce cas précis, il n’y a pas d’enjeu absolu sur le plan technique… Une coque reste une coque, une torpille reste une torpille… »
  14. Le mardi 6 janvier 2026, une cérémonie militaire se déroulera à 17h30 au sein de l’Hôtel national des Invalides, cour du Dôme, à Paris (75), à l’occasion de la remise officielle du drapeau du régiment cyber. Cette transmission viendra consacrer symboliquement la naissance du plus jeune régiment de l’armée de Terre. Le drapeau rappellera que « le régiment cyber est une force opérationnelle à part entière, composée de soldats formés, aguerris et engagés dans le combat numérique, pleinement intégrés à l’armée de Terre et désormais rassemblés autour d’un emblème fédérateur, symbole de leur mission, de leur cohésion et de leur engagement au service de la Nation ». Le régiment rennais a vu le jour le 1er janvier 2025. Il est implanté près de Rennes, à Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le quartier Stephan. L’implantation de cette nouvelle unité ne doit rien au hasard. Le régiment de cyber-défense bénéficie d’un réel ancrage stratégique en Bretagne et en particulier dans la région rennaise où un écosystème numérique est en plein essor. Fondé sur la 807e compagnie de transmissions, le nouveau régiment est appelé à jouer un rôle central au profit des forces terrestres jusqu’au niveau interarmées. Il est subordonné à la brigade d’appui numérique et cyber (BANC). Voir mon post du 27 janvier 2025 sur cette unité. Depuis le 29 janvier 2025, le régiment est commandé par le lieutenant-colonel Jean-François Caverne. Au total, la Communauté cyber des armées rassemble désormais 22 unités opérationnelles pour combattre dans le cyberespace et renforcer la cyberdéfense des armées françaises: Armée de Terre : 785e compagnie de guerre électronique ; 54e régiment de Transmissions ; Centre de guerre électronique du 44e régiment de Transmissions ; Groupement Cyber de l’Ecole des Transmissions, du Numérique et du Cyber (ETNC) ; Centre interarmées des actions sur l’environnement (CIAE) 6e escadron du 13e régiment de dragons parachutistes ; Compagnie d’appui au commandement du 1er régiment parachutiste d’infanterie de marine ; Centre de renseignement Terre ; Régiment de cyberdéfense de Rennes ; 712e compagnie de transmissions. Marine nationale : Centre support de cyberdéfense (CSC) ; Commando Kieffer ; Centre de renseignement de la Marine (CRMAR). Armée de l’Air et de l’Espace : Escadron des systèmes d’information opérationnels et de la cyberdéfense 62.430 « Marensin » (ESIOC) ; Escadron électronique sol 21.054 (EES) ; Commando parachutiste 30.566 (CPA30) ; Escadron de reconnaissance 04.033 « Périgord » ; Centre des opérations cyberélectroniques Air ; Centre de renseignement Air. Interarmées : Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER) Groupement de Cyberdéfense des Armées (GCA) ; Centre opérationnel de la sécurité (SOC) de la DIRISI. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/la-remise-officielle-du-drapeau-du-regiment-cyber-de-rennes-le-6-janvier/
  15. Hier
  16. https://www.opex360.com/2025/12/20/la-marine-americaine-va-lancer-une-nouvelle-classe-de-fregates-basee-sur-un-patrouilleur-de-lus-coast-guard/ Au cours de ces vingt dernières années, l’US Navy a fait plusieurs choix technologiques hasardeux qui se sont soldés par des échecs. Ainsi, elle a dû se contenter de seulement trois « destroyers » furtifs de nouvelle génération [classe Zumwalt] sur les trente-deux qu’elle souhaitait acquérir, faute de pouvoir financer la hausse exponentielle des coûts de ce programme. Un autre, appelé LCS [Littoral Combat Ship] n’a guère été plus heureux. Devant permettre à l’US Navy de se doter d’une flotte de cinquante-deux navires rendus polyvalents grâce à des « modules » capacitaires choisis en fonction des missions à effectuer, il reposait sur deux bateaux différents, l’un étant monocoque [classe Freedom, conçue par Lockheed Martin et Marinette Marine], l’autre étant un trimaran [classe Independence, développée par General Dynamics et Austal]. Mais, une fois encore, et alors que l’objectif était de réaliser des économies d’échelle, les coûts ont explosé tandis que les promesses opérationnelles sont loin d’être toutes au rendez-vous. Cela étant, le programme FFG[X], encore appelé « Constellation », devait permettre de pallier l’échec des LCS, avec la mise en service d’une vingtaine de nouvelles frégates. Et l’idée était de s’appuyer sur le modèle d’une frégate éprouvée. D’où le choix de la FREMM italienne. Seulement, les exigences de l’US Navy ont fait que la conception initiale a été profondément modifiée, ce qui a engendré des surcoûts et des retards… et donc conduit le Pentagone à arrêter les frais, alors que les deux premières unités sont en cours de construction. Et cela vient à un moment où la marine américaine n’a plus le temps d’attendre. En effet, selon l’amiral Darryl Caudle, son chef d’état-major [appelé chef des opérations navales, aux États-Unis], celle-ci ne dispose que d’un tiers des « petits » navires de surface dont elle a besoin pour tenir ses contrats opérationnels. « Nous avons besoin de bâtiments de combat légers plus performants en haute mer pour combler l’écart et permettre à nos destroyers lance-missiles de se concentrer sur les combats de haute intensité », a affirmé l’amiral Caudle, dans un communiqué publié le 19 décembre pour annoncer le lancement d’une nouvelle classe de frégate, appelée FF[X]. Désormais, il n’est plus question de reproduire les errements du passé. En effet, pour le secrétaire à la Marine, John Phelan, il s’agit d’être en mesure de d’admettre rapidement des navires en service à moindre coût et sans transiger sur les performances opérationnelles. Ironie de l’histoire, pour le programme « Constellation », l’US Navy avait écarté le concept de « Patrol Frigate » que le constructeur naval Huntington Ingalls Industries [HII] avait initialement imaginé pour l’US Coast Guard. Or, c’est une solution similaire qu’elle a finalement retenue pour ses futures frégates. En effet, ces dernières seront dérivées des dix patrouilleurs de type Legend que l’US Coast Guard exploite actuellement. Construits par HII, ces navires affichent un déplacement d’environ 4 700 tonnes [soit 3 000 tonnes de moins que la frégate Constellation] pour une longueur de 127 mètres. « Afin d’assurer une livraison rapide et à grande échelle, j’ai ordonné l’acquisition d’une nouvelle classe de frégates basée sur la conception des patrouilleurs de sécurité nationale de classe Legend de HII. C’est un navire éprouvé, construit aux États-Unis, qui protège les intérêts américains tant au pays qu’à l’étranger » en effet annoncé M. Phelan. « Le président Trump et le secrétaire à la Guerre [Pete Hegseth] ont approuvé ce projet dans le cadre de la Golden Fleet. Notre objectif est clair : mettre à l’eau la première unité en 2028 », a-t-il ajouté. Selon l’US Navy, la FF[X] sera un navire « extrêmement polyvalent », grâce à sa capacité « à embarquer des charges utiles modulaires » et à mettre en œuvre des systèmes dronisés. Elle sera ainsi en mesure d’effectuer un « large éventail d’opérations ». Cependant, leur armement devra être renforcé car les patrouilleurs de l’US Coast Guard ne disposent que de deux canons [un de 57 mm et au autre de 20 mm] et de six mitrailleuses [quatre de 12,7 mm et deux de 7,62 mm]. Photo : concept de « patrol frigate », développé par HII
  17. Présenté en juin 2020, dans un contexte marqué par la pandémie de covid-19, le plan gouvernemental de soutien à la filière aéronautique avait prévu d’acquérir 10 hélicoptères H160 pour les Forces aériennes de la Gendarmerie nationale [FAGN]. Mais la commande ne fut notifiée à Airbus Helicopters que dix-mois plus tard, en même temps que celle portant sur les 169 H160M « Guépard » destinés au ministère des Armées. D’une masse de 6 tonnes, le H160 peut transporter quatorze personnes [en comptant les deux pilotes] sur une distance de 880 km, en volant à 6 000 mètres d’altitude et à une vitesse de croisière de 285 km/h [et à 315 km/h à la vitesse maximale, ndlr]. Pour les FAGN, cet appareil est censé ouvrir de nouvelles perspectives par rapport à leurs Écureuil et autres H135 et H145. Ainsi, il leur permettra de mener des vols d’observation, d’appui et de projection longue distance, notamment lors d’opérations de lutte contre le grand banditisme et de contre-terrorisme. Normalement, les premiers H160 auraient dû être livrés leur être pour leur permettre d’assurer la sécurité des Jeux olympiques de Paris 2024. Sauf que ce ne fut pas le cas, le programme ayant pris du retard pour des raisons qui restent encore à être précisées aujourd’hui. À moins que ces dernières ne soient sous-entendues dans le communiqué qu’Airbus Helicopters a publié pour annoncer la livraison d’un premier H160 aux FAGN, celle-ci ayant fait l’objet d’une cérémonie organisée à Marignane, le 16 décembre. « La livraison du premier H160 à la Gendarmerie nationale est le fruit d’une étroite collaboration avec la Gendarmerie et la Direction générale de l’armement, afin de développer une solution entièrement dédiée aux missions de sécurité les plus exigeantes », a en effet commenté Bruno Even, le PDG d’Airbus Helicopters. « Ce programme témoigne de notre engagement pour l’avenir de la défense et de la sécurité françaises, notamment à travers le développement en cours du H160M Guépard, dont le premier vol a eu lieu l’été dernier. Les synergies établies entre ces deux programmes profitent directement aux forces françaises, garantissant un niveau de performance et d’interopérabilité sans précédent pour les missions civiles et militaires critiques », a-t-il ajouté. Cette livraison fait suite à celle de deux nouveaux H145, sur les six commandés en 2023, via un contrat signé conjointement avec la Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises [DGSCGC]. Deux de ces hélicopères seront utilisés par les FAGN pour des missions de lutte contre l’immigration illégale et clandestine sur le littoral du Pas-de-Calais [mission Sandhurst]. Selon Airbus Helicopters, le H160 et le H145 sont complémentaires dans la mesure où ils ont en commun de « nombreuses caractéristiques », dont la suite avionique Helionix, les systèmes de communication et les équipements de mission. Et cela ne pourra que faciliter leur maintenance, l’interopérabilité et la formation de leurs équipages. De son côté, la Gendarmerie nationale a précisé que ce H160 va d’abord être confié à la DGA pendant cinq mois, pour des essais en vol à Istres. Il s’agira de « qualifier les équipements de missions propres à la gendarmerie, comme la caméra embarquée, l’aérocordage et le vol sous jumelles de vision nocturne », a-t-elle ajouté. L’enjeu est aussi de permettre aux FAGN « d’apprivoiser » ce nouvel appareil, « au gabarit et aux caractéristiques jusqu’alors inconnus en gendarmerie », a-t-elle souligné. Cela étant, l’arrivée des H160 et de six nouveaux H145 masque une réalité plus sombre pour les FAGN. D’ailleurs, le général Hubert Bonneau, le directeur de la Gendarmerie nationale [DGGN] s’en était inquiété lors de ses récentes auditions parlementaires. Au 1er janvier 2025, la Gendarmerie comptait théoriquement 56 hélicoptères, dont 15 EC145, 15 EC135 et 26 AS350 « Écureuil ». « Mais le grand âge des Écureuil, qui atteint 40 ans, signifie que l’ensemble de la flotte doit être réformée entre 2028 et 2030. Les EC145 sont eux aussi relativement proches de la réforme, prévue aux alentours de 2035. De plus, 8 appareils ont d’ores et déjà été retirés du service en raison du coût trop élevé de leur remise à niveau [et d’une corrosion trop importante, ndlr] », a relevé un rapport du Sénat publié le mois dernier. Aussi, au 31 juillet 2025, seulement 34 hélicoptères étaient opérationnels car 14 étaient immobilisés pour une longue période de maintenance. En outre, le taux de disponibilité de ces appareils est en forte baisse, celui des AS350 « Écureuil » étant passé de 71 % en 2017 à 54 % en 2024. Et, dans le même temps, le coût de maintien en condition opérationnelle [MCO] explose : stable entre 2012 et 2022, autour de 20 millions d’euros, il sera de 63,5 millions en 2026. « Plusieurs fermetures temporaires de sections aériennes de gendarmerie ont déjà eu lieu, en raison de l’absence d’appareils de remplacement le temps d’effectuer les réparations nécessaires sur les Écureuil », a constaté le rapport du Sénat, pour qui il est donc « impératif d’affermir avant début 2027 par un ordre de service la tranche supplémentaire de 22 H145 prévue dans le cadre du contrat signé avec Airbus Helicopters ». Seulement, au regard de l’importance des sommes nécessaires [355 millions d’euros], « cela représente un défi budgétaire majeur », a-t-il conclu. Photo : Gendarmerie nationale https://www.opex360.com/2025/12/20/la-gendarmerie-nationale-a-enfin-recu-son-premier-helicoptere-h160/
  18. https://www.opex360.com/2025/12/19/alat-le-prototype-de-lhelicoptere-dattaque-tigre-rmv-decollera-en-2026-assure-airbus-helicopters/ Actuellement, l’Aviation légère de l’armée de Terre [ALAT] met en œuvre deux versions différentes de l’hélicoptère de reconnaissance et d’attaque EC665 Tigre : Appui et Protection [HAP], avec un canon de 30 mm, des roquettes de 68 mm et quatre missiles MISTRAL, et Appui et Destruction [HAD], avec, en plus, la possibilité de tirer des missiles antichars guidés, comme le Hellfire 2, une motorisation plus puissante et une suite de guerre électronique améliorée. Or, en 2015, l’armée de Terre décida d’homogénéiser sa flotte de 67 Tigre en ne conservant que la version HAD… Ce qui supposait de modifier ceux qui lui avaient été livrés dans la version HAP. Selon l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement [OCCAr], le trentième hélicoptère modifié vient d’être remis à la Direction générale de l’armement [DGA]. À ce jour, il en reste donc encore 7 à livrer à l’ALAT, ce programme devant être terminé en 2027 si l’on en croit le Plan annuel de performances [PAP] du programme 146 « Équipement des forces », mis en annexe du projet de loi de finances 2026. Dans le même temps, la mise des Tigre HAD au standard Mk2 a été entreprise. Cette opération consiste à leur permettre d’emporter la roquette à guidage laser ACULEUS de 68 mm et les équiper d’une antenne diagramme de rayonnement contrôlé [CRPA] « TopShield » et d’un nouveau récepteur GPS insensible au brouillage électronique. Le premier exemplaire modifié n’a été livré à l’ALAT qu’en octobre 2024, soit avec quatre ans de retard. Cela étant, il est aussi question d’une « rénovation à mi-vie » [RMV ou MLU, pour mid-life upgrade] des Tigre. Initialement, il s’agissait de développer un nouveau standard, le Mk3, dans le cadre d’une coopération entre la France, l’Allemagne et l’Espagne. Sauf que l’ambition de ce projet a depuis été revue à la baisse, le ministère allemand de la Défense ayant finalement décidé de s’en désengager… et de retirer prématurément ses Tigre du service. Résultat : l’ALAT n’aura les moyens de ne moderniser que 42 de ses hélicoptères. Et encore, d’une façon limitée car plusieurs développements prévus pour le standard Mk3 ont dû être abandonnés. Aussi, on parle désormais de standard Mk2+. Quoi qu’il en soit, les Tigre HAD devant être rénovés à mi-vie disposeront d’une nouvelle avionique, d’un Système d’information du combat Scorpion [SICS] propre à l’ALAT, d’un poste radio CONTACT et d’une capacité à mettre en œuvre des drones [MUM-T]. « La rénovation à mi-vie telle qu’elle est envisagée à ce stade doit permettre des améliorations en portée de détection, de missile, de débattement du canon. Le Tigre devrait comporter aussi une part d’évolutivité, afin d’intégrer plus rapidement et sans des chantiers importants des innovations qu’on voit poindre, en matière de connectivité, de spectre des munitions, et pour permettre la coopération drone-hélicoptère tellement importante », avait résumé le commandant de l’ALAT, dans un entretien accordé à Air & Cosmos, en juin 2024. En attendant, le développement du Tigre RMV/MLU se précise, Airbus Helicopters, chargé de le mener à bien, s’étant félicité de « progrès significatifs récemment réalisés […] avec l’activation du banc d’essais ‘Hélicoptère 0′ », en vue du premier vol d’un prototype, l’an prochain. Ainsi, à l’exception de la propulsion, ce banc d’essai est une fidèle reproduction du cockpit du Tigre et de tous ses systèmes. Il « permettra de réduire les risques et de garantir la maturité de tous les nouveaux systèmes avant le premier vol du prototype en 2026 » et « constituera un atout majeur pour le développement des systèmes jusqu’à leur certification et qualification », a expliqué l’industriel, via le réseau social LinkedIn, ce 19 décembre. Trois prototypes serviront aux essais. Deux Tigre de l’ALAT et un autre des Forces aéromobiles de l’armée de Terre espagnole [FAMET] seront portés au standard RMV/MLU à cette fin. Les 60 Tigre [dont 18 espagnols] devant être concernés par ce programme seront modifiés à Albacete [Espagne], en « collaboration avec le site d’Airbus Helicopters à Marignane ». À noter que selon le PAP du programme 146, le ministère des Armées n’a commandé que 14 Tigre RMV à ce jour.
  19. Ces messieurs de la désinformation russe sanctionnés par l'UE La réaction a été laconique « Sanctionné ? C’est un honneur… ». Xavier Moreau, 54 ans, est un ancien parachutiste français. Entré à Saint-Cyr en 1992, il quitte le béret rouge qu’il portait au 1er RCP en 1999. Devenu « conseil en sûreté », il s’installe dans les années 2000 à Moscou et obtient en 2013 la nationalité russe. Cet ardent et complaisant relais de la politique du Kremlin vient d’être placé sur une liste noire par Bruxelles dans le cadre de nouvelles sanctions contre des entités et des individus accusés de soutenir la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine. L’observatoire du conspirationnisme Conspiracy watch explique ainsi que Xavier Moreau considère le crash du Boeing MH-17 en 2014 (abattu par un missile tiré par les forces séparatistes pro-russes), comme un crime commis par les « Ukronazis ». Jacques Baud (à droite) Dans un article de Réseau International publié sur son site Strapol, Xavier Moreau ironise : « On crée notre club. Le Club des Blacklistés Francophones ». Car un deuxième soutien de la Russie, habitué des plateaux de télévision est sanctionné. Jacques Baud, 70 ans, ancien colonel de l'armée suisse. L’Union européenne le considère comme un « porte-parole de la propagande pro-russe » et de propager « des théories du complot » accusant par exemple l'Ukraine « d'avoir orchestré sa propre invasion afin d'adhérer à l'OTAN ». Le shérif On trouve également dans cette liste d’utilisateurs de la désinformation un ancien shérif adjoint de Floride, qui vient, il y a 4 jours, d’avoir 49 ans. Cet américain a fui en Russie en 2016. Il serait proche du GRU et « il est publiquement accusé de participer à des opérations de désinformation numérique pro-Kremlin », en particulier « en gérant le réseau CopyCop de sites web de fausses informations et en soutenant les activités de Storm-1516 ». Ces sites web contrefaits imitent des médias traditionnels et diffusent de fausses informations ainsi que des contenus générés par intelligence artificielle. Informations révélées par Viginum en mai dernier. Unité 29 155 Dans cette liste figurent également Vladislav Eugenevitch Borovkov, Denis Igorevich Denisenko et Dmitry Iurevich Goloshubov, officiers de l’unité 29 155 du renseignement militaire russe (opérations clandestines du GRU) et membres, souligne le document du Conseil de l’Union européenne, « du groupe de cybercriminels Cadet Blizzard » (cyberattaques contre des organisations gouvernementales ukrainiennes). « Le groupe a également ciblé des États membres de l'Union européenne et des membres de l'OTAN dans le but d'obtenir des informations sensibles et de déstabiliser leur situation politique ». https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/12/ces-messieurs-de-la-desinformation.html Photo : mars 2023, Xavier Moreau avec le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov ©compte X Stratpol.
  20. En effet INEPUISABLE Le Coach ! Qui mériterait que la hiérarchie se penche sur son dossier et le gratifie d'un signe de reconnaissance visible pour son investissement personnel. M'enfin je ne suis pas CEMAT................ Tous mes voeux à mon Ancien pour l'année 2026. BTX
  21. Bravo pour ton soutien depuis tout ce temps. 🫡
  22. La dernière semaine
  23. Bonjour à toutes et à tous, Si vous êtes candidat ODS COA OU CTA pour 2027, vous devrez vous inscrire en mars 2026 auprès de votre DRH et votre BOI.Les épreuves écrites (note de synthèse pour un dossier de 20 pages +question ouverte associée , le tout en 3H)sont difficiles vu le temps attribué mais "jouables" si vous avez de mars à novembre effectué plusieurs notes pour vous entrainer et si vous avez dans votre unité un ancien ods ou un lieutenant/ capitaine d'origine EMIA qui peuvent vous aider et vous corriger. Si non rejoignez ma classe ods 2027, comme ont fait il y a un an ceux de ma classe ods 2026(43/48 admissibles soit + de 90% ) qui viennent de finir leurs stages de préparation à l'oral (épreuve tout aussi difficilé qui demande un bon entraînement..) Les personnels isolés et non "suivis" peuvent me rejoindre en MP.YOU ARE NOT ALONE!!! cordialement
  24. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/naval-group-a-livre-a-la-marine-hellenique-sa-premiere-fregate-de-defense-et-dintervention/ Cette première unité a pour objectif le renforcement de la présence militaire grecque en Méditerranée orientale. | THIERRY CREUX / OUEST-FRANCE Le Le LeHS Kimon, première frégate de défense et d’intervention (FDI), fruit de la coopération franco-grecque, a été livrée jeudi par Naval Group à Lorient. Suivront trois autres unités. Elles renforceront la présence de la marine grecque en Méditerranée orientale. Cette première livraison à la Grèce intervient deux mois après la livraison de la première FDI à la marine française. Les deux frégates suivantes pour la marine hellénique seront livrées en 2026, et la quatrième FDI HN commandée en novembre dernier sera livrée dans trois ans. La marine hellénique a également confié à Naval Group le contrat initial de soutien en service des FDI. Les opérations d’entretien et d’évolution seront réalisées en étroite collaboration entre Naval Group, sa filiale grecque Naval Group Hellas et leurs partenaires industriels locaux. On lira ici le sujet paru sur le site ouest-france.fr
  25. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/les-armees-envisagent-dacheter-240-ensembles-porte-blindes-de-nouvelle-generation-epbng/ Les armées envisagent d’acheter 240 ensembles porte-blindés de nouvelle génération (EPBNG) Photo DICOD La Direction générale de l’armement (DGA) a diffusé un appel d’offres, annoncé dès 2023, portant sur l’acquisition d’ensembles porte-blindés de nouvelle génération (EPBNG). Le futur accord-cadre sera conclu pour un peu plus de sept ans. Selon l’avis de mise en concurrence publié le 18 décembre, « le projet d’accord-cadre concerne l’acquisition d’Ensembles Porte-Blindés de Nouvelle Génération (EPBNG) destinés au transport tactique et opératif de véhicules blindés (jusqu’à 70 tonnes) y compris le char Leclerc Rénové. Le système EPBNG est composé d’un camion tracteur en versions blindée et non blindée, d’une semi-remorque routière surbaissée, d’une semi-remorque tout-chemin, d’une documentation et d’un système de soutien. Ses fonctions principales seront : – la projection stratégique à longue distance de véhicules blindés dans le cadre d’un déploiement de forces ; – la mobilité tactique de véhicules blindés au sein d’un théâtre afin de réaliser rapidement des bascules d’effort et d’évacuer les blindés endommagés. La quantité estimée pour le projet d’accord-cadre est de 240 tracteurs et 240 semi-remorques maximum, sans engagement de la part de l’État Porte-Engin Blindé Surbaissé (PEBS) Petit rappel sur un autre marché. En 2023, 40 PEBS ont été produits par les industriels et la première tranche a été livrée entre septembre 2022 et avril 2023, à trois régiments de l’armée de Terre : les 503e, 511e et 516e régiments du Train. Grâce la remorque dite « surbaissée » des PEBS, les blindés Griffon, Serval et Jaguar peuvent emprunter les itinéraires les plus rapides sans avoir à être détournés pour des raisons de hauteur incompatible avec les obstacles routiers (exemple de la hauteur minimale des ponts de 4,30 mètres en France).
  26. Ah oui carrément ! C'est toujours stupéfiant vu du monde civil .....
  27. Une chose est certaine , tu finiras la journée vivant sans croiser un ennemi qui veut pour de vrai te trouer la paillasse ....😁
  1. Charger plus d’activité

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