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  1. Aujourd’hui
  2. En tout cas les medias mainstream ne se sont pas foulés pour évoquer le sujet.. A vomir.. Quand on pense qu'ils avaient 20 berges.. Bref..
  3. En 2019, l’Agence de l’innovation de défense [AID] confia à Thales le soin de mener le projet DRAGON [démonstrateur radar de nouvelle génération], dont l’objectif était de mettre au point un radar à antennes actives [Active Electronically Scanned Array – AESA] en bande X destiné à équiper les aéronefs légers des forces armées, dont le futur hélicoptère H160M « Guépard » d’Airbus Helicopters. Ces travaux menés dans le cadre de DRAGON ont abouti au AirMaster C. Doté d’une antenne active en deux dimensions [2D] programmable grâce au recours au Silicium-Germanium [SiGe], il affiche des dimensions et une masse réduites par rapport aux autres radars de sa gamme tout en étant moins gourmand en énergie. « Basé sur une technologie d’entrelacement des modes destinée à optimiser ses performances dans toutes les situations opérationnelles, ce radar a été conçu pour être évolutif sans nécessiter de modification matérielle », a expliqué la Direction générale de l’armement [DGA], dans un communiqué diffusé ce 6 juin pour annoncer qu’elle venait de réaliser les premiers essais en vol de l’Airmaster C. « Les essais du radar AirMaster C ont débuté en mai 2025 sur l’hélicoptère ‘banc d’essais’ Puma par les équipes du centre d’expertise et d’essais en vol de la DGA [DGA EV]. L’objectif était de le tester dans un environnement représentatif des missions opérationnelles auquel il sera confronté », a-t-elle en effet indiqué, après avoir précisé qu’elle avait « anticipé le passage à l’échelle de ce projet et accéléré sa maturité technologique en lançant dès 2021 son intégration sur l’hélicoptère Guépard ». Par ailleurs, la puissance de calcul de l’AirMaster C fait qu’il peut « intégrer rapidement des fonctions d’intelligence artificielle », ce qui permettra d’alléger la charge de travail des équipages, les opérateurs ayant ainsi plus de latitude pour se concentrer sur les données collectées et donc pour prendre des décisions plus rapidement. « L’AirMaster C est un radar logiciel intelligent conçu pour réduire la charge de travail de l’équipage. L’autonomie des capteurs, l’auto-apprentissage et la capacité d’analyser et de classer de grands volumes de données, contribueront à accroître les capacités du radar, et permettront par exemple au radar de s’adapter automatiquement aux modes d’utilisation et aux changements de terrain et de domaine », confirme Thales, en livrant plus de précisions. « Modulable, hautement automatisé et performant, AirMaster C contribue à maintenir une surveillance étendue en tout temps et dans tout environnement », résume l’industriel. Selon la Loi de programmation militaire [LPM] 2024-30, 20 H160M Guépard », sur les 169 commandés, devront avoir été livrés au ministère des Armées avant 2030. Et il est question qu’au moins 70 appareils soient opérationnels d’ici 2035. Dans le détail, afin de remplacer ses Gazelle, l’Aviation légère de l’armée de Terre [ALAT] recevra 80 H160M Guépard, qu’elle utilisera pour des missions de reconnaissance armées, d’infiltration de forces spéciales, d’appui-feu et d’appui au commandement. La Marine nationale disposera de 49 exemplaires pour le combat aéromaritime, la protection et le soutien de la force navale, les opérations spéciales et l’action de l’État en mer. Enfin, l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] prendra possession de 40 appareils pour la surveillance et la défense de l’espace aérien [mission MASA], la recherche et le sauvetage et le renseignement. https://www.opex360.com/2025/06/06/la-dga-a-mene-les-premiers-essais-en-vol-du-radar-aesa-destine-a-lhelicoptere-interarmees-guepard/
  4. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/camtac-larmee-de-terre-va-sequiper-en-marquages-adhesifs-pour-le-camouflage-tactique-de-ses-blindes/ CAMTAC : l’armée de Terre va s’équiper en marquages adhésifs pour le camouflage tactique de ses blindés Photo MINARM Un appel d’offres a été lancé le 28 mai, portant sur la production et la fourniture d’un système de camouflage amovible pour véhicules, à base de formes géométriques adhésives (probablement de huit couleurs et de 200 cm² chacune). Le futur marché de 84 mois a pour objet la fourniture d’adhésifs pour camouflage tactique et la réalisation de prestations associées. Ces adhésifs sont destinés au camouflage des véhicules de l’Armée de Terre peints en brun terre de France (BTF) mais la technique pourrait être étendue à l’ALAT par exemple. Les premières livraisons d’adhésifs doivent être réalisées à la fin de l’année 2026. La quantité/volumétrie estimée pour le projet d’accord-cadre est 52 000 poches de 100 adhésifs chacune. Ces adhésifs sont conçus pour être retirés et remplacés rapidement selon l’environnement de la mission. Trois déclinaisons ont été testées: une pour les terrains enneigés (photo-ci-dessous), une autre pour l’environnement désertique et la troisième pour les zones centre-européennes (photo ci-dessus). Photo MINARM
  5. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/mondialisation-et-maritimisation-levidence-au-coeur-de-geopolitique-des-espaces-maritimes-de-sylvain-domergue/ L’occasion était trop belle pour la manquer et pour tarder à signaler la parution d’un livre sur les enjeux maritimes. Co-organisée par les gouvernements de la France et du Costa Rica, la troisième Conférence des Nations Unies sur l’Océan (UNOC 3) se tiendra à Nice en France, du 9 au 13 juin. C’est dans ce cadre que sera aussi officiellement lancée, le 7 juin, la Coalition de villes et régions côtières Ocean Rise & Coastal Resilience, lors d’un Événement Spécial consacré aux villes côtières face à l’élévation du niveau de la mer. Voilà pour l’occasion. Quant au livre, voici quelques mots à son sujet. La mer et les espaces maritimes sont, en effet, au coeur du premier livre de Sylvain Domergue. Un choix, écrit-il, qui relève de l’évidence. Agrégé et docteur en géographie, il enseigne la géopolitique, et notamment les enjeux de sécurité maritime, depuis 2015 à Sciences Po Bordeaux. Dans Géopolitique des espaces maritimes, Sylvain Domergue a adopté une approche géopolitique ancrée dans la géographie et il y démontre (avec de nombreuses cartes et figures à l’appui) que la mondialisation demeure intrinsèquement dépendante des espaces maritimes. Cette dépendance dépasse largement le seul cadre de l’économie et du commerce international : les mers et les océans constituent depuis toujours l’une des matrices vitales des équilibres climatiques et environnementaux planétaires, dont dépendent tant d’activités humaines. La maritimisation du monde soulève en parallèle de nombreux enjeux dans les champs des sciences politiques et des relations internationales. Des enjeux parmi lesquels dominent l’accentuation des risques environnementaux, l’essor des tensions interétatiques, et le développement des menaces transnationales. Géopolitique des espaces maritimes, de Sylvain Domergue, Armand Colin, 272 pages, 28 euros. PS. Un livre qu'à mon sens, tout candidat au recrutement OST se devrait de lire.
  6. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/avec-71-millions-de-visiteurs-en-2024-la-normandie-reste-la-premiere-region-pour-le-tourisme-memoriel/ Avec 7,1 millions de visiteurs en 2024, la Normandie reste la première région pour le tourisme mémoriel La France, théâtre de trois conflits majeurs entre 1870 et 1945, dispose d’un patrimoine mémoriel particulièrement dense (musées, champs de bataille, cimetières, monuments) dont une part importante est entretenue, pour le compte de l’État, par le ministère des Armées. On compte notamment : 18 musées de défense, 290 nécropoles et 2 170 carrés militaires dans les cimetières communaux regroupant les sépultures de guerre des conflits récents, un millier de lieux de sépultures français répartis dans plus de 80 pays, et dix Hauts lieux de la mémoire nationale (HLMN). En 2024, ces sites mémoriels ont attiré 13 millions de visiteurs dont environ 25% en provenance de l’étranger. Au-delà de la portée civique de ces lieux, ces sites contribuent à élargir l’offre touristique française sur l’ensemble du territoire, en toute saison. Avec 7,1 millions de visiteurs l’année dernière dont 41 % d’internationaux, la Normandie reste la première région pour le tourisme mémoriel. Portée notamment par les célébrations du 80ème anniversaire du Débarquement, la fréquentation de sites de la région a connu une hausse de 8,8% par rapport à 2023. Après une première convention en 2004, renouvelée en 2011, le Ministère du Tourisme et le Ministère de la Mémoire et des Anciens combattants ont souhaité prolonger et approfondir leur coopération. À la veille du 81e D-Day, Nathalie Delattre, ministre déléguée chargée du Tourisme, et Patricia Miralles, ministre chargée de la Mémoire et des Anciens combattants, ont procédé à la signature d’une nouvelle convention relative au tourisme de mémoire, au sein du musée d’Arromanches (Calvados), ce jeudi 5 juin 2025 (photo Ouest-France). Objectif : travailler main dans la main pour servir au mieux le devoir de mémoire.
  7. https://www.forcesoperations.com/ces-trois-sujets-sur-lesquels-la-27e-brigade-dinfanterie-de-montagne-est-attendue/ Partager leur savoir-faire du combat « grand froid » et s’approprier davantage la guérilla et le combat en zone urbaine, voilà le triple effort demandé à la 27e brigade d’infanterie de montagne (27e BIM) par le commandant de la force et des opérations terrestres (COM FOT), le général de corps d’armée Bertrand Toujouse. Un atout en cas d’engagement majeur Qu’elle soit de montagne ou parachutiste, « que fait-on en haute intensité avec de l’infanterie légère ? ». Beaucoup de choses, répondait le GCA Toujouse lors du Sommet international des troupes de montagne (SITM) organisé en début d’année à Grenoble. Dans un monde changeant et plus difficile à lire, il devient en effet primordial d’anticiper en se posant la question de la plus-value apportée par une brigade à la copie opérationnelle. « Pour moi, la BIM est une force très importante pour la FOT, de par ses qualités intrinsèques, de par sa capacité d’innovation et de par sa capacité à s’engager dans des terrains difficiles, donc des terrains où elle pourra faire la différence », relevait-il. S’il fallait un jour se déployer en urgence dans le nord de la Norvège ou de la Finlande, « tout le monde pourra y aller à certaines saisons ». La 27e BIM pourra elle y intervenir à tout moment. Démonstration à la clef lors de son déploiement en Roumanie en février 2022 après l’activation de la Very High Readiness Joint Task Force (VJTF) de l’OTAN. Agile, autonome, rustique, la 27e BIM démontrait alors cette réactivité qui fait d’elle une force d’intervention centrale dans la régionalisation des divisions et brigades de l’armée de Terre. Des troupes « dont on connait la flexibilité », habituées à faire évoluer leur mode de combat, facilement déployables quitte à les sortir du « confort » de leur milieu naturel. Bref, un atout à exploiter en cas d’engagement majeur. « Grand froid, guérilla, zone urbaine me semblent être les trois mots-clefs qui doivent tracer la voie qui vous attend », énumérait le COM FOT. Deux milieux et un mode d’action qui ne pouvaient être confiés qu’à des troupes légères, rustiques, polyvalentes. Le contexte de réorientation vers l’est et le nord de l’Europe aidant, l’enjeu du combat grand froid est désormais à élargi à une FOT davantage habituée, depuis plus d’une décennie, aux chaleurs du Sahel et de l’Irak. « Aujourd’hui, sortant de 30 ans de crise, il y a un gap énorme dans l’appropriation du monde du froid par l’armée de Terre », observait le GCA Toujouse. Ce qui était moins un problème durant la guerre froide avec un 2e corps d’armée au complet basé en Allemagne le redevient à l’aune des conflits dans le Haut-Karabagh et en Ukraine. Il s’agit désormais de capitaliser sur « un coeur de vraie compétence ‘montagne’ qui, progressivement, a évolué vers le froid » pour propager l’expérience, les bonnes pratiques et autres savoir-faire aux autres unités de la FOT. S’y remettre sérieusement « Nous sommes en train de nous y remettre sérieusement », annonçait celui qui est aussi à la tête du Commandement Terre Europe (CTE). Une dynamique initiée, par exemple, par ce mandat « grand froid » confié il y a plusieurs années à des unités de la brigade franco-allemande (BFA) chargées d’explorer ce que serait le combat blindé sous des températures négatives. Puis, le contexte aidant, par des brigades désormais sectorisées à tour de rôle en Roumanie et en Estonie et chapeautées par une division « Europe », en l’occurence la 1ère division jusqu’en 2026. La cible proposée par le COM FOT ? Parvenir au minimum à former les unités sous mandat Europe sur un pas régulier. « Toute unité de l’armée de Terre engagée dans l’Est doit être capable de survivre sans problème jusqu’à -30°, soit les températures rencontrées à l’époque en ex-Yougoslavie », estimait le GCA Toujouse. Un mandat d’étude est maintenant en cours pour remettre au goût du jour une formation en zone froide adaptée au quotidien de l’armée de Terre et pour massifier la circulation du fond de sac des troupes de montagne vers les formateurs, puis vers les unités des brigades blindées et médianes. La mission demandée à la BIM, ce sera d’augmenter notablement le niveau moyen de connaissance de ces sujets. « Servir d’aiguillon au profit de toute l’armée de Terre, c’est une copie sur laquelle vous êtes attendus », demandait le COM FOT aux Alpins. Une « bonne pratique » dont les volumes supposés, a minima une brigade interarmes pour le seul territoire roumain, amènent à se pencher sur la préparation opérationnelle et les moyens associés. Les grandes manoeuvres de réassurance jouées en Europe au titre de l’OTAN se multiplient et sont autant de créneaux utiles pour se confronter aux conditions réelles du terrain. « Y faire tourner assez régulièrement nos forces de manière assez importante, je pense que c’est probablement ce que nous allons faire dans les années qui viennent ». Mais si les espaces de manoeuvre de la Baltique et des plaines roumaines permettent déjà d’endurcir les contingents, « nous voyons bien ce besoin de remettre au goût du jour une part d’entraînement froid en France pour préparer les unités et partager les savoir-faire », notait le GCA Toujouse. Mais si l’armée de Terre dispose d’un large panel de centres d’entraînement, aucun n’est en effet nativement orienté « froid » et/ou « grand froid ». Les centres commando autrefois disponibles sont pour la plupart fermés. Reste un Groupement d’aguerrissement montagne de Modane qui ne sert pas qu’à entraîner les unités de la 27e BIM. Un noyau d’expertise auquel viendrait s’accoler un centre d’entraînement orienté « froid » et/ou « grand froid » à définir. « On a besoin de trouver un endroit adéquat », déclarait un COM FOT dont le regard se tourne notamment vers l’est de la France ou vers les installations de la BFA présentes en territoire allemand. Côté français, le camp de Bitche (Moselle) pourrait être une option, ses 3600 hectares rassemblant des dénivelés, massifs forestiers et autres plans d’eau parfois soumis à des hivers rigoureux. Qu’importe le lieu retenu, « je n’ai pas de doute, pour ma part, que nous avons besoin de recréer dans l’armée de Terre un vrai centre d’aguerrissement, de réappropriation du monde du grand froid. Et pour cela, j’ai besoin de l’expertise de la BIM », résumait le GCA Toujouse. Guérilla et combat en zone urbaine « Le niveau moyen de nos bataillons de chasseurs alpins et de nos régiments parachutistes est juste exceptionnel », se félicitait le GCA Toujouse en référence à des unités qui, dans certains pays, relèvent des forces spéciales et « qu’il faut valoriser ». Et par valoriser, comprendre des savoir-faire historiques remis au goût du jour par la question de la haute intensité et partagés avec la 11e brigade parachutiste : la guérilla et le combat en zone urbaine. La première redevient une réalité pour les armées conventionnelles et, plus spécialement, pour des unités d’infanterie légère en partie réorientées depuis deux décennies vers le combat blindé en gestion de crise ou en mission d’interposition. « Dans une dissuasion qui a échoué, en Ukraine en 2022, l’efficacité incroyable des combats sur les arrières des combattants ukrainiens a quasiment arrêté l’offensive principale des Russes », rappelait le GCA Toujouse. Redevenu une réalité, ce combat de guérilla sur les arrières « est un sujet sur lequel les deux brigades légères sont attendues (…) Je n’ai pas de doute qu’il s’agit d’une vraie réflexion tactique pour la BIM pour les années qui viennent ». Pour les troupes de montagne comme pour les parachutistes, la légèreté, la discrétion et l’agilité rendent possible cette dilution propice au raid dans la profondeur, aux coups de poing menés sur des cibles à haute valeur ajoutée rencontrées derrière une ligne de défense épaisse, statique, quasi linéaire. Bref, à ces modes d’action très flexibles orientés « commandos » qui peuvent « redevenir un b.a.-ba de toutes nos unités légères ». Cette réappropriation de la guérilla, les deux brigades y travaillent déjà. Depuis 2023, chacune déploie à tour de rôle une compagnie d’infanterie légère (CIL) en Estonie pour contribuer à la formation de l’Estonian Defence League, une milice territoriale chargée de maintenir autant que possible l’intégrité du pays en cas d’invasion. Le 7e bataillon de chasseurs alpins, par exemple, y était envoyé à l’automne 2024 pour la première fois avec ses blindés Serval. L’échange se veut à double sens, les formateurs français en profitant pour compléter leur propre fond de sac. Et la démarche semble fructueuse. « Les premiers retours d’expérience des CIL envoyées en Estonie depuis deux ans sont extrêmement positifs », constatait en effet le GCA Toujouse. De quoi envisager autrement la coopération avec les Finlandais et les Suédois, nouveaux adhérents d’une Alliance atlantique en plein transformation. Cette CIL, ce pourrait justement être « le genre de concept qui leur convient bien ». L’autre environnement dans lequel les troupes de montagne pourront jouer ce rôle d’ « aiguillon tactique », c’est la zone urbaine. « Pendant la première année de guerre entre l’Ukraine et la Russie, quasiment aucune ville de 100 000 habitants n’est tombée », notait le COM FOT avant d’ajouter que, depuis plus d’un an, des villes tombent – certes après avoir été matraquées par le feu russe -, mais avec des rapports de force de 1 contre 1, là où il faut théoriquement être à 6 ou 7 contre 1. La donne change, et « je vois sans difficulté un bataillon de chasseurs alpins donné à une brigade blindée pour aller faire du combat en zone urbaine ». Cette réappropriation du combat en zone urbaine « dans des logiques commandos, décentralisées, agiles est, à mon avis, un des enjeux majeurs qui attendent la BIM comme la BP ». En peau de phoque, en blindé ou en parachute, peu importe la mise en place : « dans la ville, ils constitueront des unités d’élite extrêmement difficiles à venir challenger et qui elles-mêmes seront parfaitement capables d’aller challenger nos adversaires ». Dans les villes ou sur les sommets, ce cap fixé par le COM FOT est symbolique de cette volonté de différenciation plus prononcée qu’avant dans l’armée de Terre, à contre-courant de l’homogénéisation constatée en temps de gestion de crise. « Les armées, systématiquement, doivent adapter leur mode d’action à la réalité de l’ennemi et à la réalité du terrain », relevait-il. Brigade de réactivité, la 27e BIM sera cet atout de choix pour opérer dans l’urgence sur une zone de responsabilité européenne redevenue prioritaire au sein d’une Alliance atlantique qui se réorganise, notamment au travers d’un troisième commandement conjoint (JFC) basé à Norfolk. Pleinement opérationnel depuis l’été 2021, c’est lui qui a la charge de « tous les sujets Atlantique et Scandinavie jusqu’à la Finlande ». « Pour la France, il y a des sujets de positionnement dans ces zones là », observe le COM FOT. Nul doute que les Alpins auront plus d’un rôle à y jouer. Crédits images : EMA / 7e BCA
  8. Respects !
  9. Bonjour, Pour avoir grandi a côté des plages (Bayeux), j'invite tout ceux qui ne savent ou passer un week-end ou plus a faire les plages du débarquement et cimetières associés ainsi que le mémorial de Caen. Malheureusement je pense que les jeunes aujourd'hui ne pourrons pas s'entretenir comme nous avec les vétérans et avoir leur ressentis, leurs vécus, leurs témoignages poignants et touchant pour certains.
  10. très bien je prends note de votre précieux conseil merci beaucoup
  11. Oui, c'est sûr qu'après des mois de procédures de candidature et de préparation aux tests et entretiens, ça ne sera pas drôle du tout de refuser. Mettre ma motivation de côté n'est pas simple mais je me rassure en me disant que j'ai la réserve et la possibilité de réaliser de bons stages voire une alternance.
  12. Merci beaucoup ! Pour le comportement, je suis de nature plutôt calme et je ne recherche pas vraiment les ennuis ou quoi que ce soit de mauvais donc j'ai juste été "normal". Les cadres font en sorte de te poser des questions pour éviter de rester silencieux dans ton coin. Maintenant il faut que tu répondes bien aux questions en argumentant. Ne dis pas "je ne sais pas" ou des phrases dans ce style. On était une vingtaine de candidats, eniron 5-10 ne savaient même pas ce qu'ils faisaient là. Ils répondent simplement "je veux aller dans l'infanterie" sans idée de régiment, sans renseignements, rien. Il y a un candidat qui m'a marqué car le soir de l'arrivé, l'Adjudant (qui nous intègre vraiment bien pour le coup), nous demande évidemment ce qu'ont fait ici, pour quels régiment, etc. Il y en a un qui ne répond même pas... Un blanc colossal, pour ensuite répondre "je ne sais pas... Le régiment à côté de chez moi... L'artillerie... Je ne connais plus le nom..." ça montre le niveau de certains... Cependant, tu as l'air d'être un minimum renseigné, donc j'espère simplement que tu énonceras ton projet avec fierté, ce qui fera forcément plaisir aux cadres. Donc sois curieux, parle avec les candidats qui ont déjà un bon projet et des renseignements (il y en a aussi heureusement) pour t'ouvrir l'esprit (parle à tout le monde, même certains n'ont pas l'air d'être des flèches), écoute les cadres avec attention, ce qu'ils faisaient, pourquoi ils sont là, etc. Sois curieux et n'hésite pas à poser des questions aux militaires (même si je ne l'ai pas nécessairement fait). Surtout, le meilleur pour la fin, écoute simplement les consignes, tout se passera bien. Tu auras un nouveau brief à l'entrée, ils te diront quoi faire pour bien te comporter. Vraiement rien de méchant. Et j'ai passé mes tests au GRS-NE de Nancy. Effectivement le fait de ne rien laché est valorisé, mais ce qui est important c'est que tu donnes vraiment tout au LL. Si tu veux tout optimiser pour aller le plus loin, j'avais déjà lu quelques RETEX sur ce même forum qui en parlait, je te laisse chercher. J'étais plutôt dans le haut du panier (même si je considère mon niveau pas très bon, mais correct). Il y en avait qu'un seul qui avait atteint le palier 12 au LL lorsque j'y étais, j'étais personnellement 3 ou 4e si je me souviens bien. Sur les tractions, le max était 17 (ancien militaire), je pense que j'étais dans le top 5. Attention à ne pas te cramer, un camarade s'est lancé trop vite donc le moniteur n'en a compté que 5 alors qu'il a du en faire une dizaine. Et sur la chaise, je trouve ne pas avoir réussi, malgré mon bon résultat, mais je ne pourrais pas te dire à quel niveau je me situais, j'avais passé les 2min 10 qui donnait S1, mais je crois que maintenant ils ont augmenté les standards sur la chaise. Je peux donc dire que j'étais probablement dans les "meilleurs" des candidats présents ce jour-ci (peut-être top 3 top 5). Normalement je rentrerai en août si tout se déroule comme prévu. Oui je connais le 16BCP, de nom, j'avais fait quelques recherches sur ce régiment. Je croise les doigts qu'on y aille tout deux ! J'espère que ce message est suffisamment complet. Sinon, viens me MP, pour éviter d'assaillir le forum😅, si tu veux plus de renseignements ou autre.
  13. Je musk éviter cette abomination PS : dans le cadre de mes études d'ingénieur j'ai fait un séjour de près de 6 mois au MIT à côté de Harvard. Je suis dégoûté par la faible réaction de mon ancienne université de stage face aux agressions que subit leur illustre voisine !
  14. Beau parcours, mon général Tapioca ! Quel âge as-tu Lorrain ?
  15. Pense avant tout à ton avenir lointain. Même si c'est moins "drôle" et moins amusant, accepte la proposition de Master tant que tu es encore aux études ! Tu seras encore mieux placé pour une belle carrière d'officier ! PS : je suis bien placé pour le savoir !
  16. Évite TESLA 😁
  17. Hier
  18. Vous voulez connaître une raison de la lenteur ? Je prends notre exemple : minimum 4 FGI-R par an. Parfois une FGI-R est même composée de 2 sections (donc dans les 60 ou 70 candidats). On convoque tjr plus de candidats sur chaque FGI-R pour palier les absents potentiels. Et bien vous savez quoi ? Le nombre d'absent sans excuse le premier jour de formation est vraiment significatif. Les places sont perdues. La génération Zap qu'il paraît. Et bien on le voit ! J'y ajoute ceux qui font la formation puis ne donne plus signe de vie. Donc on pourrait accélérer le recrutement si les gens étaient sérieux. Allez pour rire, vous voulez savoir combien de personnes nous posent un lapin le jour de l'entretien ?
  19. La prise de billet par ROC est réservée au déplacement maison - régiment. Un déplacement vers un stage, mission ... se passe par ordre de mission. Plusieurs possibilités sont offertes par l'OM : par exemple acheter son billet de train sur ses deniers et se le faire rembourser sur justificatifs à la clôture de l'OM, au retour mission. On peut aussi privilégier la voie routière ...
  20. Matteo m21092, Bienvenue. Les deux structures que vous visez sont demandeuses de compétences cyber.. Elles impliquent aussi une visibilité la plus basse possible des candidats, pour d'évidentes raisons de sécurité... Veillez à être le plus évasif possible dans vos recherches, et de ne pas citer de faits, de noms ou d'expériences personnels.. En toute bienveillance.
  21. Mais malgré les deux salaires (ma solde et le salaire de ma douce et tendre) nous n'avons pas de villa, mais on a une voiture et deux charmants gosses. Si je continue à avoir des missions dans divers coins de la France, il nous faudra deux voitures !!!
  22. collision avec quel OVNI ?
  23. Accroche toi aux tests psychotechniques, c'est idiot mais indispensable Bonne chance Tiens nous au jus
  24. Pas de soucis camarade 😉👍
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