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  1. Aujourd’hui
  2. Bonjour à tous, Je crée ce sujet pour avoir des informations générales sur la CPES littéraire d'Aix en Provence, le programme, la charge de travail ainsi que toute les autres informations utiles à connaître pour parcoursup. De plus je suis dans l'optique d'intégrer une CPGE lettre dans le projet de présenter le concours de l'ESM dans un des quatres lycée militaire. Si vous avez des informations pratiques et des conseille, je suis preneur. Enfin, étant réservistes (dans la marine 😅), j'ai vu que les élèves de CPGE effectuer une pms avant le début de l'année, or celle ci en est une de l'armée de terre. Donc faudra t'il que je demande une changement d'armée ou dénoncer mon contrat. Merci d'avance. JeuneobiII.
  3. https://www.opex360.com/2025/10/10/larmee-de-lair-de-lespace-sentraine-a-recuperer-un-equipage-de-3f-awacs-abattu-en-zone-hostile/ Grâce à leur puissant radar, les avions de détection et de commandement aéroportés, comme l’E-3 « AWACS », sont en mesure d’établir et de partager une situation aérienne et navale sur environ un million de km² tout en étant susceptibles de servir de relais de communication. Ce qui les rend indispensables aux opérations aériennes. Aussi, de tels appareils ne peuvent que constituer une cible de « haute valeur » pour un adversaire potentiel, d’autant plus qu’ils sont vulnérables, comme en témoignent les deux A-50 « Mainstay » russes abattus par les forces ukrainiennes en 2024… ou encore la volonté de l’US Air Force d’annuler l’achat d’E-7A Wedgetail au profit de moyens spatiaux et d’avions E-2D Advanced Hawkeye, dont l’exploitation serait beaucoup plus flexible et conforme au concept ACE [Agile Combat Employment]. Quoi qu’il en soit, pour l’armée de l’Air de l’Espace [AAE], la possible perte de l’un de ses quatre avions de détection et de commandement aéroportés E-3F SDCA [ou AWACS] dans un engagement dit de haute intensité est bien prise en compte. Cette éventualité a fait en effet l’objet d’un entraînement « inédit » à l’occasion de l’édition 2025 de l’exercice VOLFA, organisé par le Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes [CDAOA] entre le 29 septembre et le 10 octobre. Ainsi, les 6 et 7 octobre, sur les plateaux corréziens le Commando Parachutiste de l’Air n°30 [CPA 30] et l’Escadron d’hélicoptères [EH] 1/67 « Pyrénées », tous les deux spécialistes, entre autres, des missions de Recherche et de sauvetage au combat [RESCo], ont effectué un exercice visant à récupérer les vingt-trois membres d’équipage d’un E-3F SDCA [fictivement] abattu par un missile sol-air en territoire « contesté ». « À l’initiative de la 36e Escadre de commandement et de conduite aéroportés [EC2A], le personnel navigant d’un E-3F a été intégré pour la première fois à un scénario de sauvetage au combat grandeur nature », a expliqué l’AAE. Dans le détail, la mission a consisté à récupérer vingt aviateurs ayant survécu à la chute de l’E-3F, dont six blessés graves. « Inédit par son réalisme, cet exercice l’est aussi par l’ampleur du volume de personnels à récupérer. En général, les équipages Caracal sont entraînés pour exfiltrer un, voire deux personnels », a souligné un officier de la Brigade des forces spéciales air [BFSA]. Les H225M Caracal du 1/67 Pyrénées et les opérateurs du CPA 30 ont d’abord exfiltré les blessés vers un aérodrome sécurisé [en l’occurrence celui de Périgueux], pour qu’ils soient pris en charge par un CN-235 configuré en version « nurse ». Ce qui a nécessité un « nettoyage » du ciel pour sécuriser la zone d’intervention, et donc le concours d’avions de combat. « Au premier plan, ce sont les CPA 30 qui s’exposent pour atteindre les survivants éjectés, les identifier et assurer leur sécurité. Leur action repose entièrement sur la composante héliportée, indispensable pour insérer les équipes sur la zone et exfiltrer le personnel isolé en toute sécurité », a expliqué l’officier de la BAFSA. Les planificateurs de cet exercice ont ajouté des difficultés supplémentaires, avec notamment la prise à partie des Caracal qui étaient de nouveau en route pour récupérer les autres membres de l’équipage de l’AWACS qui n’avaient pas pu être exfiltrés lors de la première rotation ainsi que les commandos chargés de leur protection. « Éloignés des lignes amies et dépourvus de tout moyen de communication vers les états-majors opératifs, ces derniers appliquent alors les procédures de survie en zone hostile. Pendant près de 24 heures, ils doivent s’adapter, se camoufler et progresser avant leur récupération héliportée, qui interviendra finalement de nuit avec le retour des Caracal », relate l’AAE. L’appui fourni par un drone MALE [Moyenne Altitude Longue Endurance] MQ-9A Reaper aura été déterminant dans la mesure où, en coordination avec le CPA 30, il a permis d’identifier les menaces auxquels les « survivants » étaient exposés. Dans le même temps, dix opérateurs du CPA 10 ont été chargés d’identifier et de détruire les systèmes sol-air qui empêchaient les hélicoptères de venir récupérer le reste de l’équipage de l’AWACS. « Ce genre d’exercice, assez éloigné de notre quotidien, est fondamental en cas de crash. Pouvoir réviser les procédures et interagir avec les différents effecteurs dans un contexte réaliste permet d’être prêts et efficaces si cela devait se produire un jour », a résumé un adjudant-chef de la 36e EC2A.
  4. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/a-coetquidan-le-16-octobre-une-journee-detude-sur-la-desinformation-et-son-arsenalisation/ Créé à l’initiative de l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan, au premier semestre 2024, l’Observatoire de l’influence et de la désinformation, s’inscrit dans la reconnaissance de l’influence comme sixième fonction stratégique par la Revue nationale stratégique en 2022 (RNS 2022)1 et par les évolutions de la guerre de l’information. Il a pour but d’établir un dialogue interdisciplinaire au profit de la recherche sur la désinformation et l’influence (acteurs, mécanismes, état des menaces, état des capacités des forces etc.) et de proposer des pistes de réflexion et des actions concrètes en ces domaines. L’Observatoire vise également à constituer une plateforme d’échanges et de connaissances entre chercheurs, acteurs et praticiens (militaires et civils, publics et privés) afin de contribuer à une meilleure appréhension des menaces et des défis au profit de l’armée de Terre. Dans le cadre du lancement de cet Observatoire, le Centre de recherche de l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan organise le 16 octobre 2025 une journée d’étude consacrée à « la désinformation et son arsenalisation: enjeux, terrains et réponses. » Cette journée d’études s’inscrit ainsi dans ce cadre et entend interroger plusieurs enjeux : – La guerre informationnelle en général et de la désinformation en particulier comme désordre du monde : dans quelle mesure la désinformation est un principe structurant et organisateur du désordre/de la marche du monde ? – La désinformation comme élargissement des grammaires stratégiques et [nouveau] champ de confrontation : prise en compte doctrinale, organisation, structures, moyens budgétaires et humains déployés. Articulation avec d’autres dimensions de la guerre, d’autres acteurs, adversaires ou amis. – La désinformation comme enjeu sociotechnique : numérisation, interconnexion, intelligence artificielle, dimension narrative. – Les réponses et la lutte contre la désinformation : les réponses institutionnelles, le rôle des armées, l’éducation des officiers et la sensibilisation de tous les militaires, la formation et l’éducation des citoyens. Le programme 9 h : Accueil 9h30 : Introduction générale : Introduction de la journée : COL Yann de KERMENGUY (commandant en second et chef d’état-major, AMSCC). Introduction scientifique et présentation de l’OID : Saïd HADDAD (CreC Saint-Cyr, GEODE et LiRIS) 10h-11h Table ronde 1 : Perspectives historiques : permanences et nouveautés de la désinformation Présidence : Stéphane TAILLAT (CreC Saint-Cyr et GEODE). Intervenants : Maud QUESSARD (IRSEM), COL Jean MICHELIN (DICOD), Philippe CHAPLEAU (Ouest-France) 11h15-12h30 Table ronde 2 : Les terrains de la désinformation Présidence : Julien NOCETTI (CAPS-MEAE) Intervenants : COL Bertrand BOYER (CIAE), Didier DANET (GEODE), Louis PÉTINIAUD (GEODE), Apolline ROY (GEODE) 12h30-14h Pause déjeuner 14h-15h15 Table ronde 3 : Riposter : l’Etat face à la désinformation Présidence : Didier DANET (GEODE). Intervenants : Chloé DEBIEVE (CICDE), Amélie FEREY (IFRI), CDT Louis-Valéry CORBEL (VIGINUM), 15h15-16h15 Table ronde 4 : Innovations humaines et technologiques dans la lutte contre la désinformation Présidence : Anaïs MEUNIER (STORYZY) Intervenants : Sylvie PATEA (CLEMI), COL Mathieu JUTTET (COMBAT ESM1), Jean-Fabrice LEBRATY (Lyon III), Antonin BILLET (AIRBUS) 16h15-16h45 Conclusions : Saïd HADDAD (CReC Saint-Cyr,GEODE et LiRIS) et Nicolas BELLOIR (CReC). Les inscriptions sont toujours possibles. Contacter: jerome.felber@st-cyr.terre-net.defense.gouv.fr et said.haddad@st-cyr.terre-net.defense.gouv.fr
  5. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/une-nouvelle-joint-task-force-jtf-pour-lutter-contre-les-cartels-de-la-drogue-en-mer-des-caraibes/ Une nouvelle Joint Task Force (JTF) pour lutter contre les cartels de la drogue en mer des Caraïbes Le secrétaire à la Guerre Pete Hegseth a annoncé vendredi que son ministère mettait en place une nouvelle force opérationnelle conjointe (une Joint Task Force, JTF) chargée de la lutte contre les trafics de stupéfiants afin d’« écraser » les cartels de la drogue dans la mer des Caraïbes. Une fois de plus, il s’agit d’associer des moyens militaires à ceux des agences civiles (DHS en particulier) en vue d’une efficacité accrue et d’une militarisation rampante. Hegseth a déclaré que cette nouvelle force opérationnelle, créée sous la direction du président Trump, opérerait dans la zone de responsabilité du Commandement Sud des États-Unis (Southcom). Précisions du Commandement Sud des États-Unis (SOUTHCOM): la création de cette nouvelle Force opérationnelle interarmées (JTF) se fera au sein de la IIe Force expéditionnaire des Marines (II MEF) « afin de synchroniser et de renforcer les efforts de lutte contre le trafic de stupéfiants dans l’hémisphère occidental ». La JTF intégrera les capacités expéditionnaires de la II MEF à celles de la Force interarmées et des partenaires inter-institutions américains, représentés par la Force opérationnelle de sécurité intérieure (la Homeland Security Task Force installée à Houston depuis juillet 2025). Lire le communiqué ici. Les principaux objectifs de la nouvelle JTF sont les suivants : – Identifier les modes opératoires des trafiquants de stupéfiants afin d’intercepter les cargaisons illégales avant qu’elles n’atteignent le territoire des États-Unis et des pays partenaires, grâce à des avions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance. – Développer l’échange et l’intégration du renseignement en temps réel entre l’armée américaine, les forces de l’ordre fédérales et les agences des pays partenaires. – Organiser des formations conjointes pour améliorer l’interopérabilité entre les militaires américains et renforcer la capacité de réaction rapide. – Renforcer les capacités des pays partenaires en matière de lutte contre le trafic de stupéfiants grâce à des équipes de conseil et à des opérations combinées.
  6. Merci pour la vidéo. BTX
  7. Hier
  8. Avec un président qui affiche toujours le drapeau européen au détriment du français... suite logique de perde nos forces pour la cause.
  9. https://www.facebook.com/marinenationale.officiel?locale=fr_FR
  10. https://www.bbc.com/afrique/articles/cll7nmeev6eo Bien sous tout rapport et gavé de subventions des pays frères à coup de centaines de millions de dollars et çà va continuer pour reconstruire les ruines etc......etc.. Pays frère et nos pommes comme bien expliqué ...
  11. Quasiment tous bien vu Piranha !
  12. D'abord, il s'agirait (j'emploie le conditionnel) d'une coalition. Seuls, nous serions dans l'incapacité de faire quoi que ce soit. Il y a en effet le risque - eu égard à la naïveté qui nous caractérise - de former de futurs terroristes qui auront vite fait de "restituer" grandeur nature les savoir-faire que nous leur aurions enseignés. La priorisation des risques n'est pas la qualité première de nos politiques a fortiori celle de celui qui a pour mission de guider notre pays. Depuis des années, notre politique étrangère a une boussole déréglée. Au contraire de certains de nos voisins, nous manquons de pragmatisme. Et nous nous persuadons que "la voix de la France" pèse encore dans le Monde. C'est un malheureux et navrant héritage de nos chers révolutionnaires de 1789. Le "pays des Lumières". Une fumisterie. La réalité va nous revenir très vite dans la gueule. Pensons à nos camarades grecs. Mais ce n'est que mon avis. BTX
  13. Parfois, j’ai l’impression que le président ignore totalement de quelle armée dispose son pays. Il veut organiser une force de stabilisation / d’interposition en cas de cessez-le-feu en Ukraine, la même chose à Gaza-Palestine, et tout ça avec Pierre (à moitié déshabillé), Paul (à moitié habillé) et Jacques (nu et pieds nus). Non, on peut bien sûr envoyer du monde, mais rien de sérieux. Rien de sérieux ni en effectifs (personnel et blindés), ni en qualité (nous n’avons ni vrais robots de déminage, ni même suffisamment de chiens démineurs au 132e bataillon). Au mieux, envoyer une centaine de soldats, faire des photos pour les réseaux sociaux et y planter le drapeau français, pas plus. Autre question : dans la « nouvelle armée palestinienne » que nous formerions potentiellement, n’y aurait-il pas d’anciens combattants du HAMAS qui ont participé, le 7 octobre 2023, aux attaques contre les kibboutzim israéliens ? Ne risquent-ils pas d’utiliser plus tard les connaissances et compétences acquises chez nous lors d’un éventuel « prochain 7 octobre » ? Ce sont des questions pour lesquelles je ne vois ni réponses ni solutions. En fait, si la guerre en Ukraine nous concerne directement et immédiatement, alors "Mais je ne veux pas m'en aller semer la mort dessus la mer" — je ne le ferais pas, suivant l’inoubliable Seigneur d’Estienne. Que le fief divin reste là où il est ; nous avons assez à faire en Europe de l’Est, sur notre continent et à nos frontières.
  14. Remise des galons aux engagés volontaires sous-officiers de la promotion "80 ans de la Victoire 1945". Après 6 mois intenses de formation, les jeunes sous-officiers ont reçu leurs galons de sergents Je suis toujours étonné ...C'est comac !😌
  15. https://www.opex360.com/2025/10/10/la-direction-generale-de-larmement-a-lance-le-pacte-espace-avec-le-secteur-spatial-francais/ C’est une donnée dont on n’a pas forcément conscience, tant les grands acteurs du secteur, comme Ariane Group, Thales Alenia Space, Airbus Space ou encore Eutelsat, prennent la lumière. Toujours est-il que, en 2020, selon des chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques [INSEE], la filière spatiale française comptait, au sens large, 1 704 entreprises et avait généré un chiffre d’affaires estimé à 10,8 milliards d’euros. Certaines de ces entreprises, liées à l’émergence du « New Space », se sont fait rapidement un nom, grâce notamment au soutien du ministère des Armées. Tel est par exemple le cas d’Unseenlabs, d’U-Space, de Cailabs, de HyPrSpace et, plus récemment, d’Infinite Orbits, à laquelle il a notifié l’accord-cadre PALADIN, lequel vise à fournir un service d’inspection et de surveillance de l’orbite géostationnaire au Commandement de l’Espace [CdE]. Et pour cause : comme la précédente [2019-25] la Loi de programmation militaire [LPM] actuellement en vigueur fait de l’espace une priorité. À ce titre, le ministère des Armées, via la Direction générale de l’armement [DGA], a lancé l’opération d’ensemble ARES [Action et résilience spatiale] afin de développer des capacités de surveillance, d’inspection et d’action en orbite. Aussi, le 7 octobre, et comme elle l’avait fait pour les drones l’an passé, la DGA vient de lancer le « Pacte Espace » afin de « structurer le dialogue » avec les entreprises du secteur spatial afin que ces dernières puissent développer des solutions « adaptées et souveraines » aux besoins opérationnels exprimés par les forces françaises en général et à l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] en particulier. Ce « Pacte Espace » est « piloté par la DGA avec le soutien conjoint du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales [GIFAS] et de l’Alliance New Space France [ANF]. Il associera les forces ainsi que d’autres ministères et acteurs étatiques concernés par le domaine, comme le Centre national d’études spatiales [CNES] ou l’Office national d’études et de recherches aérospatiales [ONERA] », a précisé le ministère des Armées, via un communiqué. Et de rappeler que, depuis plus de soixante ans, la DGA est un « cœur » de l’écosystème spatiale français car elle a « pour mission d’équiper les forces pour agir dans, vers et depuis l’espace tout en garantissant la cohérence d’ensemble et la soutenabilité à long terme des programmes spatiaux ». Pour le moment, ce Pacte Espace réunit plus d’une cinquantaine d’entreprises. Il permettra ainsi au ministère des Armées de mieux les connaître [et réciproquement] et de leur communiquer ses « feuilles de route stratégiques, capacitaires et technologiques ». L’objectif est d’anticiper les évolutions à venir, d’accélérer l’innovation, et de réaliser des acquisitions « agiles et réactives ». « Le pacte Espace a pour mission d’établir des passerelles et de développer l’émulation au sein de la communauté des acteurs français du spatial en vue de croiser le besoin opérationnel et l’offre industrielle », résume le ministère des Armées.
  16. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/gaza-quand-il-faudra-aller-jouer-les-utilites-securitaires-et-degainer-le-carnet-de-cheques/ Quand il faudra aller jouer les utilités sécuritaires et dégainer le carnet de chèques.......... Gaza, le 9 octobre après une frappe aérienne en dépit des annonces d’un accord de paix (Photo by Fadel A. A. Almaghari / Anadolu via AFP) Qui ne sera pas de la prochaine aventure civilo-militaire à Gaza ? Tout le monde veut en être, comme en témoignent les discours parisiens de jeudi sur le « jour d’après » à Gaza! Certes, tout le monde ira sans trop d’illusions: c’est un coup à s’en prendre de nombreux autres. C’est un plan de planches à billets où les Européens risquent bien de se retrouver à dégainer les chèques (l’UE est l’un des plus grands donateurs à l’Autorité Palestinienne, elle le restera) et à jouer les utilités pour le clan américain. La Donald Trump et Gendre SARL. est bien décidée à bâtir une « Riveria gazaoui » sur les rives de la Méditerranée, à la faire financer par quelques partenaires arabes et à en faire poser le socle sécuritaire grâce aux capitaux des Européens qui s’y connaissent un peu en matière de reconstruction et qui sont favorables à la mise en place d’une mission internationale de stabilisation à Gaza Ce plan-là ressemble furieusement à celui de l’Ukraine. Sur cet autre front, déjà, les Européens jouent les planches à billets, payant les armements et munitions destinés aux Ukrainiens et fournis par les équipementiers US! Et ces mêmes Européens pourraient bien devoir fournir les gros contingents d’une future force de stabilisation/interposition en cas de cessez-le-feu en Ukraine. La réunion de jeudi autour d’Emmanuel Macron à Paris (Photo by Thomas SAMSON / POOL / AFP) De cette nouvelle aventure, la France sera! Paris parle d’une aide portant sur la forme de formations au profit des forces de sécurité palestiniennes et/ou d’un soutien financier pour leurs équipements par exemple, a indiqué Pascal Confavreux, porte-parole du ministère des Affaires étrangères en marge de la réunion de jeudi. Réunion qui a rassemblé les ministres des Affaires étrangères du « Quint européen » (Allemagne, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni), du « Quint arabe » (Arabie Saoudite, Egypte, Emirats Arabes Unis, Jordanie, Qatar) ainsi que ceux de l’Union européenne, du Canada, d’Indonésie et de Turquie. Formation donc des nouvelles FSI palestiniennes. Mais aussi dépollution et déminage, la tâche étant immense et les compétences françaises reconnues. Et sécurisation initiale du territoire avec d’autres forces de gendarmerie européennes. Il ne s’agit pas de rêver mais juste d’imaginer les requêtes multiples de l’Onu, de l’autorité palestinienne et du fameux Comité de la paix dont Donald Trump assurera la présidence/direction. Une certitude: il y a des claques à prendre et des sous à claquer.
  17. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/onze-nouveaux-brise-glaces-finlandais-pour-les-garde-cotes-americains/ Le brise-glaces Storis près de la côté du Glacier Bay National Park and Preserve, en Alaska, le 5 août 2025. (U.S. Coast Guard photo by Petty Officer 3rd Class Ashly Murphy) Le président américain Donald Trump et le président finlandais Alexander Stubb ont signé jeudi à la Maison Blanche un protocole d’accord portant sur l’acquisition de onze nouveaux brise-glaces pour les garde-côtes américains qui en ont bien besoin (voir un rapport du 30 juin du CRS: Coast Guard Polar Security Cutter (PSC) and Arctic Security Cutter (ASC) Icebreaker Programs: Background and Issues for Congress). Dans le cadre de cet accord, des entreprises finlandaises construiront quatre des « Arctic Security Cutters » dans des chantiers navals finlandais, tandis que les États-Unis s’appuieront ensuite sur l’expertise finlandaise pour construire sept autres nouveaux brise-glaces aux chantiers navals Davie à Galveston, au Texas, et Bollinger à Houma, en Louisiane, pour un montant estimé à 6,1 milliards de dollars. Ces navires s’inscriront dans le cadre d’une initiative des États-Unis et de l’OTAN visant à renforcer la sécurité régionale dans l’Arctique, tandis que la Russie et la Chine poursuivent leurs efforts pour exploiter la zone à des fins commerciales et militaires. Le premier brise-glace issu de cet accord devrait entrer en service en 2028. Un peu de contexte: Le 13 novembre 2024, Canada, US et Finlande avaient signé un accord baptisé ICE (Icebreaker Collaboration Effort) pour développer des brise-glaces. Voir mon post. Pour les USA qui ne disposaient alors plus que de deux brise-glaces, il y avait urgence. Surtout que le programme lancé par les Coast Guard: le Polar Security Cutter, a pris un retard considérable. En outre, la facture anticipée s’alourdit, comme l’a établi le Government Accountability Office (GAO). Son rapport du 7 mai 2024 (Coast Guard Acquisitions: Opportunities Exist to Improve Shipbuilding Outcomes) estimait les retards à 5 ans et les surcoût à 2 milliards de dollars.
  18. https://www.forcesoperations.com/deux-premiers-outils-de-simulation-commandes-pour-les-equipages-de-jaguar/ Deux outils de simulation ont été livrés ou le seront bientôt à l’armée de Terre pour lui permettre d’entraîner ses équipages d’engins blindés Jaguar, annonce KNDS France à l’occasion du Forum Entreprises Défense (FED) organisé cette semaine à Satory. Ils s’appellent SERAK et ET40-REC et sont les premiers simulateurs d’entraînement acquis par la Direction générale de l’armement (DGA) en appui du programme SCORPION de l’armée de Terre. Derrière le premier acronyme se cache un « simulateur d’entraînement à la redésignation d’un tir Akeron ». Centré sur l’Akeron MP, ce simulateur technique avait pour enjeu initial d’entraîner les tireurs d’essai de la DGA, notamment dans le cadre de la campagne de qualification du Jaguar. Dix exemplaires ont été livrés en début d’année à la DGA. Développé sur fonds propres, l’ET40-REC découle quant à lui d’une offre spontanée réalisée par KNDS France. Un pari visiblement gagnant, car la DGA en a commandé huit exemplaires le 4 août dernier. Si le SERAK est spécifique au tir de missile, cet « entraîneur tourelle de 40 mm » est quant à lui destiné à l’entraînement du chef de char et du tireur du Jaguar. « Nous allons pouvoir générer une situation tactique avec le moteur de simulation, le but étant d’entraîner à la maîtrise de l’environnement interne de la tourelle T40 tout en y injectant une animation servant de trame de fond pour renforcer le réalisme », nous précise KNDS France. Confrontés à différents types d’ennemis et de terrains, chefs de char et tireurs y assimileront les procédures opérationnelles, la communication au sein de la tourelle, ou encore l’apprentissage technique au tir à partir des trois systèmes d’arme disponibles. Ce simulateur repose sur un logiciel « maison », un socle commun de simulation (SCS) que KNDS France génère à partir du moteur graphique Unreal Engine 5. Ce logiciel « nous permet de modéliser par nous mêmes le comportement de nos systèmes ». De quoi sanctuariser les données critiques d’une activité naissante et éviter de se disperser en ne se focalisant que sur les plateformes du catalogue KNDS. Distincts les uns des autres, ces simulateurs seront accompagné d’une station directrice pour le gestionnaire d’exercice. Et si l’hypothèse ne fait pour l’instant pas partie du contrat, leur mise en réseau est techniquement possible afin d’élargir le champ de simulation à l’échelon d’un peloton de quatre Jaguar. Ces simulateurs seront livrés à compter de l’été 2026. Leur destination exacte n’est pas connue, mais ce qui constitue un premier incrément pourrait tout autant bénéficier à l’école de cavalerie de Saumur qu’aux premiers régiments transformés sur Jaguar. Un démonstrateur du simulateur ET40-REC présenté au CEMAT lors du FED 2025 (Crédits image : KNDS France) Aucun montant n’est détaillé, mais ces deux contrats constituent autant de premières victoires pour les quelques dizaines d’employés qui arment cette branche de la division « Service client » de KNDS France. Cette activité, KNDS France s’y est déjà intéressé de manière ponctuelle. L’industriel s’y est finalement plongé activement il y a trois ans, création à la clef d’une cellule simulation autour d’un motto : « proposer des outils répondant aux besoins opérationnels ». L’ET40-REC est par ailleurs « le premier simulateur d’entraînement à la mise en oeuvre de la tourelle du Jaguar », nous rappelle l’entreprise. Il arrivera à point nommé car, si près de 90 Jaguar sont en service dans l’armée de Terre au dernier décompte, celle-ci reste dépourvue de tout moyen de simulation dédié. Son adoption permettra dès lors de « réduire significativement la consommation de carburant et de munitions, tout en préservant le matériel », complète KNDS France. Si l’ET40-ERC découle d’un effort interne, la cellule simulation n’a pas vocation à travailler qu’en vase clos. L’écosystème français comporte plusieurs acteurs capables d’amener les savoir-faire manquants pour aboutir sur des solutions plus complexes, à l’image de simulateurs sur vérins. Ce type de coopération est le scénario retenu pour concevoir un futur « Simulateur Technico Tactique pour CaMo et SCORPION » (SITTACS). Les contours de ce programme naissant piloté par John Cockerill Defense restent flous mais si cet effort multinational venait à se concrétiser, l’ET40-REC pourrait potentiellement devenir une brique logicielle et matérielle d’un volet dédié au Jaguar. D’autant plus intéressante dans un contexte d’austérité budgétaire, la montée en puissance de la simulation ne s’arrête pas aux véhicules de combat. Derrière le Jaguar, l’équipe de KNDS progresse dans le développement d’un banc d’instruction au chargement (BIC) du CAESAR. Axé sur la variante 6×6 du système d’artillerie, ce BIC permet à cinq opérateurs de s’entraîner de manière intensive à l’ensemble des procédures de chargement et de tir sans immobiliser une pièce réelle. Un simulateur dont un exemplaire initial sera livré à l’armée de Terre au premier quadrimestre de 2026. Crédits image : KNDS France
  19. Comme beaucoup et comme vous en particulier, je déplore que nos dirigeants éprouvent un malin plaisir à dilapider les bijoux de famille au nom du "moindre coût" et de "l'européanisation de l'industrie de défense". BTX
  20. En gros, on vend encore des entreprises pour les répartir au niveau européen. C'est bien de délocaliser toutes nos industries...
  21. La dernière semaine
  22. On peut ajouter à la bonne volonté mise à mal pour la prise de TC : lieutenance infinie (passage au grade sup' que durant le TC), échelon de solde non mis à jour malgré les conditions remplies : perte seche en terme de rémunération, faiblesse en terme d'infra de matos et tout le toutim.. Franchement faut avoir envie de se palucher deux ans (a minima) pour faire son TC. Lors de tables ronde c'est une idée qui avait été évoquée avec la DRHAT : créer un détachement pour les fonctionnaire pour la prise de commandement et valoriser l'emploi civil au profit de l'armée pour le temps de non gestion de l'UIR. Réponse de la DRHAT : silence. Le retour des ORSA est évoqué, mais pas pris au sérieux. Il y a une crise des vocations pour les postes de commandement mais les états majors grouillent de barrettes qui se plaignent de ne pas être suffisamment employées, cherchez l'erreur. Beaucoup d'idée mais peu de concrétisation et un modèle chancelant qui continue par la bonne volonté de ses membres qui veulent que tout fonctionne avec le peu de moyen dont ils disposent.
  23. Photo ECPAD La société norvégienne NFM Group, fondée en 1996 et spécialisée dans les systèmes de protection individuelle, a finalisé l’acquisition de Paul Boyé, l’un des fabricants du secteur défense et sécurité les plus établis de France. Cette opération marque une nouvelle étape dans l’expansion européenne de NFM Group et renforce son engagement à long terme envers les forces armées françaises et les institutions nationales de sécurité civile et sanitaire. À l’issue d’un processus mené en lien avec les autorités de l’Etat, NFM Group a acquis 100 % des actions de Paul Boyé. La finalisation de la transaction est intervenue le 7 octobre 2025. Fondée en 1904, Paul Boyé fournit des systèmes de protection et d’équipements opérationnels aux forces armées, aux forces de l’ordre, à la sécurité civile et au secteur de la santé. L’entreprise est reconnue comme un expert de la protection NRBC et un fournisseur de confiance d’équipements tactiques, d’uniformes techniques et de vêtements de protection utilisés dans des environnements opérationnels exigeants. À la suite de l’acquisition de Paul Boyé, NFM Group sera présent dans huit pays et emploiera environ 3 400 personnes, dont plus de 1 300 en Europe. Avec des sites de production désormais répartis en Norvège, France, Allemagne, Pologne, Bulgarie, États-Unis et Madagascar (où Paul Boyé emploie plus de 2000 personnes), NFM Group consolide l’une des bases industrielles les plus complètes du secteur européen de la défense, garantissant la résilience de la chaîne d’approvisionnement et la continuité opérationnelle en période de crise. Dans le cadre de cette intégration, Mads E. Larsen, actuellement Directeur Général de NFM France et Directeur de la Stratégie de NFM Group, assumera le rôle de Président de Paul Boyé. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/le-groupe-norvegien-nfm-group-acquiert-paul-boye/
  24. Avant les 6×6 Zetros: 49 Sprinter 4×4 pour l’armée de Terre Photo MB Petit clin d’oeil et une suite à mon article sur les camions Mercedes-Benz Zetros… Après 80 Sprinter 4×4 ambulances en 2017, de nouveaux utilitaires Mercedes-Benz équipent l’armée de Terre. Suite à un appel d’offres de l’UGAP, le service des achats de matériel a récemment perçu près de 50 Sprinter. Il s’agissait de: – 30 Sprinter 319 CDI 4×4 (23 bennes et 7 plateaux) carrossés par JPM – 19 Sprinter 319 CDI 4×4 fourgons ADR* carrossés par CORNUT Deux types d’utilisation étaient prévus pour ces Sprinter 319 4×4 boite automatique 9G TRONIC à convertisseur et répondant aux dernières normes de sécurité GSR II: – les 30 Sprinter bennes et plateaux JPM servent aux équipes du génie à acheminer outils et matériaux de construction sur les terrains de manœuvre. – quant aux 19 fourgons – également des versions 4×4 319 (190 ch) – ADR réalisés par CORNUT, ils sont affectés au transport de matières dangereuses et autres matériaux nécessitant des conditions particulières de sécurité. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/avant-les-6x6-zetros-49-sprinter-4x4-pour-larmee-de-terre/
  25. D’accord je vois, merci beaucoup ! pour la police nationale j’y ai pensé, mais ça ne correspond pas avec mes valeurs
  26. Apparemment l'avenir est au fantassin sur moto cross d'ailleurs !
  1. Charger plus d’activité

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