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  1. Aujourd’hui
  2. A Dieu ! Avec les explications............ BTX
  3. Je me revois dans mes vieux cours d'identification avec les BTR, etc ... lol 😅
  4. Une pensée pour les cavaliers -para qui ont une forte tradition sous le béret rouge .....
  5. Votre remarque est plus que pertinente ; pour les non-initiés, cela peut en effet paraître étrange, je suis d’accord. Et pourtant, déjà pendant la Seconde Guerre mondiale, le débarquement de l’infanterie « sur le blindage » des chars était une pratique très répandue, surtout au sein de l’Armée rouge: Les Russes, lors des actions d’assaut, utilisent des chars sur lesquels sont construits de véritables « maisons ». L’infanterie s’y abrite et en descend pour attaquer. Si le char est pris pour cible par un drone FPV, les soldats ripostent avec leurs armes légères. Ici, on peut voir l’infanterie russe descendre de deux chars et entrer au combat. Je suis heureux d’avoir pu vous montrer quelque chose de nouveau aujourd’hui.
  6. domino2801

    BM4

    Félicitations également filière RHL
  7. https://www.defense.gouv.fr/terre/actualites/journees-cavalerie-celebrees-cemat Le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Pierre Schill a rendu hommage aux cavaliers lors des Journées de la cavalerie. Les Journées de la cavalerie - © armée de Terre Une arme en évolution face aux défis modernes À l’heure où les technologies modernes transforment les modes de combat, la cavalerie conserve une place essentielle au sein de l’armée de Terre. Héritière d’une longue tradition, elle incarne l’unité et la cohésion nécessaires à la réussite des missions. Ses équipages, du renseignement aux blindés, illustrent la complémentarité des forces au service du combat. Les Journées de la cavalerie rappellent l’importance de ces valeurs communes qui unissent les soldats au-delà des spécialités. Face aux mutations de la guerre, la cavalerie continue d’évoluer pour répondre aux exigences du temps. Elle demeure une arme d’audace, d’adaptation et de fraternité. Cette commémoration rend hommage à ceux qui perpétuent cet esprit et contribuent à la force collective de l’armée de Terre. L'ordre du jour du CEMAT lors des Journées de la cavalerie. Visualiser le discours du CEMAT
  8. https://www.defense.gouv.fr/terre/actualites/24e-regiment-dinfanterie-celebre-ses-250-ans-dexistence Le chef d’état-major de l’armée de Terre, le général Pierre Schill a rendu hommage au 24e régiment d’infanterie qui a célébré ses 250 ans. Le 24e régiment d’infanterie célèbre ses 250 ans d’existence - © armée de Terre Le 24e régiment d’infanterie, une unité sans égal Créé en 1775 sous le règne de Louis XVI, le 24ᵉ régiment d’infanterie (24e RI) porte fièrement ses 250 ans d’histoire. De la guerre d’indépendance américaine aux tranchées de 14-18, il s’est illustré sur de nombreux champs de bataille, notamment à Valmy, victoire fondatrice inscrite en lettres d’or sur son drapeau. Surnommé le « régiment des Braves » par Napoléon Bonaparte, il a traversé 14 régimes politiques en restant fidèle à sa devise « Sans égal ». Aujourd’hui encore, le 24ᵉ RI perpétue cet héritage en étant l’unique régiment composé presque exclusivement de réservistes, au service de la France et des Français. L'ordre du jour du CEMAT lors des célébrations des 250 ans du régiment. Visualiser le discours du CEMAT Le 24e régiment d’infanterie, une unité sans égal
  9. https://www.defense.gouv.fr/terre/actualites/journees-nationales-linfanterie-2025-adaptation-innovation-cohesion Les journées nationales de l’infanterie (JNI) se sont tenues les 14 et 15 octobre 2025 au quartier Bonaparte de Draguignan. Organisé par l’École de l’infanterie, ce rendez-vous annuel a une nouvelle fois constitué un moment privilégié de réflexion, de partage et d’innovation autour de l’actualité de l’infanterie et de ses perspectives d’évolution. Démonstrations dynamiques lors des journées nationales de l’infanterie - © M. Stéphane Pellizzaro - écoles militaires de Draguignan L’adaptation pour maîtriser le champ de bataille Le thème retenu pour cette édition, « L’infanterie: s’adapter pour maîtriser le champ de bataille », a guidé l’ensemble des échanges, démonstrations et conférences. Dans son adresse d’ouverture, le général Jérôme Ransan, commandant l’École de l’infanterie, a rappelé : « La seule certitude, c’est l’incertitude. Nous devons être capables de faire face aux multiples facettes du champ de bataille et nous adapter pour le maîtriser. » Au fil de ces deux journées, conférences, tables rondes et présentations ont abordé les grands enjeux contemporains : les évolutions géopolitiques, la place des forces morales, les enseignements tirés des conflits récents (en Ukraine ou à Gaza) et les innovations tactiques et technologiques qui façonneront l’infanterie de demain. Ces JNI ont constitué une opportunité précieuse d’échanges, du fantassin (soldat d’infanterie) au général, contribuant à une meilleure maîtrise du champ de bataille. Démonstrations des savoir-faire opérationnels Les JNI ont également été l’occasion d’assister à des démonstrations dynamiques illustrant les savoir-faire opérationnels et l’esprit pionnier des unités d’infanterie, ainsi qu’à la présentation d’un pôle industriel associant innovation et retour d’expérience. Véritable interface entre industriels, régiments et brigades, ce pôle a permis de rapprocher les acteurs du combat terrestre et de stimuler l’émergence d’idées nouvelles, à l’image d’un « job-dating des équipements » à hauteur de régiment. Cette réflexion sur les matériels du fantassin a souligné l’importance d’équipements intuitifs, ergonomiques et fiables, conciliant plus-value technologique et rusticité opérationnelle adaptée aux réalités du terrain. Cet esprit d’innovation est le ferment de la transformation de l’armée de Terre de combat. Les régiments d’infanterie conduisent des expérimentations pour confirmer des intuitions ou s’approprier les enseignements de conflits récents. Ils s’appuient sur des équipements nouveaux ou en cours de développement, auxquels ils apportent en retour leur expertise terrain pour en consolider la conception. Célébration de la Saint Maurice, saint patron de l’infanterie Moment fort de ces journées, la cérémonie de la Saint Maurice, saint patron de l’infanterie, s’est tenue le 14 octobre au soir sur la place d’armes du quartier Bonaparte. Elle a rassemblé les emblèmes des 21 régiments d’infanterie ainsi que ceux des centres d’entraînement spécialisés, en présence de nombreuses autorités civiles et militaires. Cette prise d’armes a, par tradition, réuni toutes les familles de fantassins (ligne, chasseurs, parachutistes, légionnaires, Troupes de marine et tirailleurs). L’édition 2025 des JNI a mis en lumière la capacité d’adaptation, la cohésion et l’esprit d’innovation qui demeurent au cœur de l’identité et de la culture de l’infanterie française. Démonstrations dynamiques lors des journées nationales de l’infanterie - © M. Stéphane Pellizzaro - écoles militaires de Draguignan
  10. https://www.terre.defense.gouv.fr/drhat/actualites/portrait-du-marechal-logis-chef-sophie-femme-au-mental-dacier-au-4e-regiment-chasseurs Chef de la cellule « effectifs » au 4ᵉ Régiment de chasseurs Portrait du maréchal des logis chef Sophie - © armée de Terre / Défense Fille de militaire, le maréchal des logis chef Sophie découvre l’armée dès son plus jeune âge. Elle grandit au rythme des récits et des photos paternelles, qui lui donnent le goût de l’effort et l’envie de servir la France. En 2006, elle décide de franchir les portes d’un Centre d’information et de Recrutement des Forces Armées (CIRFA), pour tenter sa chance et, dit-elle, « ne pas avoir de regrets ». À 23 ans, malgré la proposition d’intégrer directement l’École nationale des sous-officiers d’active (ENSOA) grâce à son baccalauréat, elle choisit de s’engager comme militaire du rang. Son objectif : découvrir le métier de soldat en partant de la base, pour mieux comprendre le quotidien et le parcours de ses camarades. Après un baccalauréat professionnel en secrétariat-comptabilité et quelques années dans le civil, elle intègre le 93ᵉ Régiment d’Artillerie de Montagne (93e RAM), séduite par le milieu montagne. D’abord affectée au secrétariat du chef de corps, elle rejoint ensuite un escadron de combat en tant que secrétaire de groupe d’échelon, cumulant des missions administratives et de terrain. Conductrice d’autorité, elle participe également à de nombreuses patrouilles Sentinelle à Paris, Grenoble ou encore Valence. La jeune Sophie est ravie de ce choix : « Je voulais également travailler dans ma spécialité, tout en pouvant faire du sport tous les matins et partir en mission. Seul l’armée offre ces opportunités-là ! » Lorsque l’officier communication du 93e RAM est projeté en Afghanistan, elle assure l’intérim et prend en charge l’ensemble de ses missions durant 6 mois. Souhaitant se spécialiser, elle rejoint la cellule Effectifs du 93e RAM comme adjointe, avant de poursuivre son parcours en Guyane pendant trois ans, où elle découvre la gestion personnel militaire en organisme administratif. En 2018, elle devient sous-officier par voie tardive (RANG). Le terme « sous-officier par voie tardive (RANG) » désigne un mode d’accès au corps des sous-officiers réservé aux militaires du rang (MDR) qui ont déjà plusieurs années de service. En 2020, elle rejoint le 4ᵉ Régiment de chasseurs, d’abord comme chef de groupe d’échelon du 1er escadron, puis adjointe en cellule Effectifs. Depuis deux ans, elle en est la chef, marquant ainsi une nouvelle étape dans une carrière où elle aura connu tous les niveaux de responsabilité. Portrait du maréchal des logis chef Sophie - © armée de Terre / Défense Le maréchal des logis chef Sophie mène de front sa carrière militaire et son rôle de maman de deux enfants, avec un conjoint lui-même engagé au service de la Nation. Jonglant entre les impératifs de la vie opérationnelle et les responsabilités familiales, elle illustre la réalité vécue par de nombreux militaires. Son parcours témoigne qu’il est possible de concilier engagement, épanouissement professionnel et vie de famille. Aujourd’hui, forte de toute cette expérience, elle est ambassadrice de l’armée de Terre. Son objectif : partager son parcours, répondre aux questions des jeunes sur Sengager.fr et lors des Journées défense et citoyenneté (JDC). En tant que femme militaire, elle sait combien il est important de rassurer et d’inspirer celles qui hésitent encore à franchir le pas. Convaincue que « tout le monde peut y arriver avec confiance et détermination », elle incarne ce message par son engagement.
  11. https://www.opex360.com/2025/10/27/mer-de-chine-le-porte-avions-uss-nimitz-a-perdu-un-helicoptere-et-un-f-a-18f-super-hornet-en-une-demi-heure/ Le 17 octobre, ayant été déployé pendant trois mois au Moyen-Orient avec les destroyers USS Gridley, USS Wayne E. Meyer et USS Lenah Sutcliffe Higbee, le porte-avions USS Nimitz a transité par le détroit de Singapour pour se rendre en mer de Chine, où il se trouve encore actuellement avec son groupe aéronaval [Carrier Strike Group 11]. Plus précisément, et selon l’imagerie satellitaire, le porte-avions américain a été repéré, le 21 octobre, à environ 130 nautiques au nord-est de l’île indonésienne de la Grande Natuna, en mer de Chine méridionale, dont la quasi-totalité est revendiquée par Pékin. « Le Nimitz a achevé son transit à grande vitesse depuis le [Commandement central américain] à travers le détroit de Malacca/Singapour. […] Sa présence [en mer de Chine méridionale] est le signal ultime de l’engagement des États-Unis en faveur de la liberté de navigation face à l’escalade des tensions régionales », avait alors commenté MT Anderson, analyste de renseignements en sources ouvertes. Quoi qu’il en soit, pour son ultime mission avant son retrait du service, l’USS Nimitz a connu un incident rarissime, en perdant deux aéronefs en moins d’une heure. En effet, le 26 octobre, vers 14h45 [heure locale], lors d’une opération de « routine », un MH-60R Seahawk de l’escadron d’hélicoptères d’attaque maritime 73 [HSM-73] « Battle Cats » dédié à la lutte anti-sous-marine et à la lutte antisurface (photo ci-dessus), s’est abîmé en mer dans des circonstances qui, pour le moment, n’ont pas encore été précisées par l’US Navy. Les trois occupants de l’appareil ont pu être récupérés sains et saufs. Moins d’une demi-heure plus tard, un chasseur-bombardier F/A-18F Super Hornet du Strike Fighter Squadron 22 [VFA-22] « Fighting Redcocks » s’est abîmé en mer à son tour. Là encore, l’US Navy n’a pas donné de détails sur cet incident. « Les deux membres de l’équipage se sont éjectés avec succès. Ils ont été récupérés en toute sécurité par les moyens de recherche et de sauvetage affectés au Carrier Strike Group 11 », a-t-elle seulement fait savoir. « Ces deux incidents font actuellement l’objet d’une enquête », a précisé la marine américaine. À noter que, par une fâcheuse coïncidence, la perte de ces deux aéronefs est survenue alors que le président américain, Donald Trump, assistait au sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est [ASEAN], en Malaisie. Photo : Porte-avions USS Nimitz – US Navy
  12. Un centre chinois de raffinage de terres rares (photo AFP) Pendant que l’armada américaine faisait des ronds dans l’eau dans la mer des Caraïbes (voir mon post de dimanche), Donald Trump est passé à l’attaque de l’autre côté du globe. Objectif: s’emparer des terres rares dont on recense 17 variétés et qui sont vitales à l’économie des USA et à leur défense. Dès 2015, dans un panorama consacré à ces minerais indispensables, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) avait lancé un avertissement : « Sans les terres rares, pas d’aéronautique, pas de satellites, pas d’électronique. » Ces terres jouent en particulier un rôle primordial dans l’industrie de défense. Transformés en aimants, elles permettent aux chasseurs de voler, aux missiles de trouver leur cible; on les retrouve dans les bâtiments de combat, les blindés, les bombes guidées et les radars. D’où les efforts américains qui s’intensifient pour s’assurer du contrôle du marché des terres rares. Mais une fois de plus, le président américain trouve la Chine face à lui et à ses ambitions. Petit tour d’horizon en ce lundi. Le front d’Asie Depuis quelques jours, l’offensive trumpiste sur les terres rares (souvent désignées par l’acronyme REE pour Rare Earth Element) a pour théâtre principal l’Asie et le Pacifique. Le 26 octobre, Donald Trump a signé avec la Malaisie un accord sécurisant l’accès des États-Unis aux terres rares de ce pays. Selon l’accord, la Malaisie s’engage à accélérer le développement de son secteur des minéraux critiques en partenariat avec les entreprises américaines, notamment en prolongeant les licences d’exploitation afin d’accroître les capacités de production. La Malaisie avait déclaré en 2023 détenir environ 16,2 millions de tonnes de réserves inexploitées de terres rares. Un moratoire national sur les exportations de terres rares brutes y était entré en vigueur le 1er janvier 2024, afin d’encourager leur transformation sur le marché intérieur. Ce même 26 octobre, Donald Trump a également annoncé un protocole d’accord non contraignant avec la Thaïlande. Il prévoit des mesures visant à renforcer la coopération dans le commerce des terres rares. De tels accords ont de quoi réjouir l’Administration Trump. Toutefois même s’ils confortent la position américaine, ils n’affaiblissent guère la Chine qui reste le grand maître des terres rares! C’est pourquoi, plutôt qu’une guerre économique, Trump préfère une négociation avec Xi Jinping. Leur entrevue de ce jeudi aura lieu en Corée du Sud. Préalablement les négociateurs américains et chinois ont affirmé avoir trouvé une « trame significative » d’accord, portant notamment sur les terres rares. Donald Trump a en effet menacé de taxer davantage les importations chinoises à partir du 1er novembre si Pékin renforçait les contrôles sur les exportations de terres rares et sur les technologies nécessaires à leur raffinage. Hors d’Asie, Trump aussi à l’offensive Il y a quelques jours, Donald Trump a signé un accord avec les Australiens, trop heureux de négocier la relève de leurs vieux sous-marins et de relancer le programme tripartite AUKUS (Australie, Royaume-Uni, USA) en échange d’accords sur l’exploitation des terres rares dont l’Australie est l’un des principaux producteurs. Le 20 octobre, Donald Trump a signé avec le Premier ministre Albanese un accord sur les minéraux critiques dans l’espoir de desserrer l’étau de la Chine qui domine ce marché. Vantant l’abondance de ces ressources dans le sous-sol de son pays, Anthony Albanese a déclaré que l’accord sur les terres rares permettrait de réaliser des projets d’une valeur de 8,5 milliards de dollars (7,3 milliards d’euros) et ferait passer les relations entre les deux pays à un niveau supérieur . Donald Trump et l’Australien Anthony Albanese le 20 octobre 2025, à la Maison Blanche (Photo by SAUL LOEB / AFP) Outre l’Asie et le Pacifique, il faut aussi noter l’effort diplomatico-commercial de l’Administration Trump en République démocratique du Congo (RDC) et en particulier dans l’est, théâtre des affrontements armés entre les forces gouvernementales et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. La résolution du conflit dans cette zone critique (l’un des huit ou neuf -on s’y perd- que Trump aurait réglés) a peu à voir avec l’altruisme trumpiste mais bien avec le contrôle des formidables richesses du sous-sol congolais (dans les deux Kivu et au Katanga par exemple). Des richesses contrôlées en bonne partie par des entreprises chinoises. On n’oubliera pas, enfin, que les Etats-Unis s’intéressent aussi très ouvertement aux terres rares d’Ukraine (voir mon post du 12 mars dernier) et du Groenland. Méconnu mais central: le raffinage Détenir des gisements de terres rares ou s’assurer d’approvisionnements massifs et préférentiels ne suffit pas. Il faut aussi raffiner les minerais qui contiennent des terres rares. Ces terres dites « rares » portent en fait mal leur nom : ce sont des métaux qui ne sont pas rares mais qui sont difficiles à extraire. En effet, ils sont mélangés avec d’autres éléments dont ils doivent être séparés; c’est ce qu’on appelle le raffinage. Ainsi, pour un kilo de lutécium, qui est utilisé dans le traitement des cancers, il faut 1 200 tonnes de roches! Selon des données publiées par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (UNCTAD), un pays concentre actuellement plus des deux tiers des capacités mondiales de traitement des principaux minéraux stratégiques. C’est la Chine qui assure le tiers du traitement mondial du cuivre et du nickel, plus de la moitié du raffinage mondial de l’aluminium, du lithium et du cobalt, autour de 90 % de celui du manganèse et 100 % de celui du graphite naturel. Pire: la Chine contrôlerait plus de 90% du raffinage des terres rares ; certains analystes avancent même le chiffre de 98%! Selon une étude du CSIS (Center for Strategic and International Studies) de juillet 2025 (« Developing Rare Earth Processing Hubs: An Analytical Approach« ), la Chine produit bien 60% des terres rares mondiales mais elle contrôle surtout 90% du raffinage. D’où l’inquiétude des concurrents et adversaires de la Chine, les Etats-Unis en tête, face à ce monopole de la Chine dans le domaine du raffinage. L’Australie (photo Reuters ci-dessus) voudrait aussi s’imposer comme transformateur de terres rares de premier plan. Quatrième producteur mondial de minéraux rares (derrière la Chine qui représentait 69 % de la production mondiale de minerais de terres en 2023, les États-Unis avec 12 %, la Birmanie avec 11 %), elle développe plusieurs installations de traitement, dont la raffinerie de terres rares d’Iluka Resources à Eneabba, dans l’ouest de l’Australie. Iluka produira des oxydes séparés, notamment du néodyme, du praséodyme, du dysprosium et du terbium. La raffinerie devrait être mise en service en 2026. L’Europe a aussi des ambitions: elle voudrait raffiner 40% des terres rares qu’elle consomme, alors qu’actuellement, elle ne raffinerait que 1% de ses besoins, pour partie dans une usine en Estonie! Le salut pourrait venir de France. En effet, une usine de séparation des terres rares a ouvert cette année près de La Rochelle (usine de la société belge Solvay). « Ici, nous avons tout ce qu’il faut pour pouvoir atteindre, à l’horizon 2030, 30 % de la production européenne (de terres rares) », explique Philippe Kehren, le PDG de Solvay. Ce sera ce qu’on peut appeler le hub européen, la place la plus importante de production de terres rares », hors de Chine. Une autre usine (un projet lancé par la start-up lyonnaise Carester) sera opérationnelle à Lacq en 2026. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/donald-trump-passe-a-loffensive-sur-les-cruciales-terres-rares/
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  13. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/la-maison-blanche-appelle-gerald-ford-a-la-rescousse-dans-les-caraibes/
  14. Alice Rufo est ministre déléguée auprès de Catherine Vautrin, la nouvelle ministre des Armées et des Anciens combattant. | NICOLAS MARQUES / OUEST-FRANCE Mes camarades de la rédaction Ouest-France de Paris, Patrice Moyon et Stéphane Vernay, ont rencontré la semaine dernière Alice Rufo, la ministre déléguée auprès de Catherine Vautrin, la nouvelle ministre des Armées et des Anciens combattants. Cet entretien a été l’occasion d’aborder différents thèmes comme la guerre en Ukraine et les menaces russes, la défense européenne, le budget, le service national… Normalienne et énarque, elle a été conseillère à la cellule diplomatique de l’Élysée sous les présidences de François Hollande (dès 2012) et d’Emmanuel Macron (à partir de 2017). Aux Armées, Alice Rufo est en charge des questions liées aux anciens combattants, dont la mise en œuvre du plan blessés lancé par Patricia Mirales en 2023, mais elle pourra intervenir sur d’autres missions, à définir. « Je serai en appui de Catherine Vautrin sur tous les sujets qu’elle décidera », indique la ministre déléguée. Les échanges, qui font échos à ceux du Président et à ceux du CEMA, sont à lire sur le site ouest-france.fr et dans notre édition du lundi 27 octobre (en page 3). https://lignesdedefense.ouest-france.fr/64011-2/
  15. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/10/belgique-un-nouveau-chef-de-corps-pour.html Le colonel Kristof Van Poecke est le nouveau chef de corps du Special Operations Regiment belge. Ce parachutiste qui a servi à l’Eurocorps est également passé par l’Académie de Commandement de la Bundeswehr (Allemagne) où il a effectué une formation d’état-major. Il remplace le francophone Raphaël Bechet, para-commando qui ne sera resté qu’un an à son poste. @ministère de la défense belge
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  16. Pour VAL94, Rien ne sert de vous lamenter. Allez déjà dans la rubrique PRESENTATION des MEMBRES vous présenter. Ensuite nous aviserons de la suite à donner à votre cas. BTX
  17. Je veux pas être chiant, mais je vois mal un T62M, tout comme un T90, un Leclerc ou un Léopard 2 débarquer de l'infanterie ... c'est un char, pas un VCI Clairon
  18. Hier
  19. Oui je vous qui vous êtes votre fils est au cfim de caylus
  20. Bonsoir merci pour votre réponse, et bien mon sujet : mon post a disparu est un autre topic .....non......😅 Je ne connais pas trop bien le fonctionnement de ce forum ni dans quel domaine il faut poster tel ou tel sujet, J avais créer un post avant, celui qui a été supprimé , et il marchait plutôt bien mais bon je ne sais pas ce qui s est passé......🙂 Ah je peux rajouter que la dernière personne qui a réagi sur mon post supprimé est Papamili .......et après plus rien.....Burn out de mon post......😅😅😅.......et voilà encore un pavé dans la marre.....🤣🤣🤣
  21. Peut-être devriez-vous créer un nouveau sujet/topic afin d’obtenir les réponses qui vous intéressent ?
  22. Quand les BCC sont en dehors des bataillons, et si vous tendez bien l'oreille le vendredi matin, vous pouvez parfois entendre des talons qui résonnent sur le carrelage... (fonctionne aussi en compagnie de combat )
  23. Ils auront aussi le droit d'avoir leur uniforme gratuitement ?
  24. Bonsoir Monsieur, Oui ça fait plus d un an que je viens sur ce forum et oui j ai créé un post que pour mes questions mais ça faisait plus d 1 an qu il était actif, j essayais de l alimenter de temps en temps sur l évolution de mon fils. Mais jamais je n ai mentionné son régiment. Je vous remercie d avoir pris le temps de me répondre, j ai bcp de questions car je ne connais pas le monde militaire et personne dans ma famille ne peut me renseigner. Merci
  25. Pour bien comprendre le problème : ce T-62M russe a participé à l’assaut, a reçu au moins 25 frappes par des FPV ukrainiens (avec une très grande diversité d’ogives/charges militaires), mais a quand même réussi à débarquer l’infanterie. Petite question arithmétique — si les pilotes ukrainiens, en utilisant 25 véritables FPV, n’ont pas réussi à le consumer, combien de centaines (ou de milliers) de « munitions téléopérées Damoclès », avec une charge explosive comparable à celle d’une grenade à main, faudra-t-il pour arrêter cette tortue folle ?! Au lieu d’utiliser, comme certains autres pays, l’expérience avancée de l’Ukraine et de produire de vraies munitions FPV de combat, nous nous livrons à des gesticulations vaines — et tout cela aux frais des contribuables. Quel malheur, vraiment.
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