Gandalf

Complètement. Un capitaine OSC qui a bien volé (fait ses 3 annuités par an) peut rapidement partir avec une pension complète à 2250€ net mensuel (pour un célibataire), et se reconvertir dans le civil en cumulant sa pension à son salaire.

En fait, à partir de 17 ans de services dont 10 dans le personnel navigant, le militaire peut demander un congé du personnel navigant, qui est d'une durée minimum d'1 an. A l'issue, il est rayé des cadres (ou des contrôles, selon le statut), et bénéficie de sa pension à liquidation immédiate. Ce congé est de droit à 1 an de la limite de la durée de services.

L'avantage de partir à 27, c'est que tu pars avec ta pension immédiate, que tu peux cumuler avec ton emploi dans le civil. Si tu pars avant les 20 ans d'OSC et avant les 27 ans de services, tu devras attendre l'age de 54 ans pour toucher ta pension militaire. Pour les pilotes, c'est encore autre chose. On a la possibilité de partir à partir de 17 ans de services (et non d'OSC) avec une pension immédiate.

Pour les officiers sous contrat, c'est 20 ans "en qualité d'OSC". Certains OSC ont bien plus que 20 ans de services, et peuvent partir avant les 20 ans d'OSC, à 27 ans de services militaires avec une pension à liquidation immédiate.

Pour piloter les autre avions, il faut être militaire d'active (de carrière ou sous contrat), et être passé soit par le recrutement EOPN, soit par l'Ecole de l'Air, soit en recrutement interne EAI (Ecole de l'Air Intégrée). Le pilotage d'avions autre que les avions d'aéroclub n'est pas possible pour les réservistes (sauf pour les réservistes qui étaient pilotes d'active auparavant). Pour faire simple : en étant réserviste pilote d'avion estafette, tu ne pourras voler que sur des avions civils, comme celui entouré sur la photo :

Si tu fais réserviste en tant que pilote estafette, tu seras aspirant (tous les pilotes sont officiers dans l'ADAE). C'est comme ça que ce fonctionne. Pour faire pilote en SARAAE, il faut qu'l y ait une place qui se libère. Si pas de place en SARAAE, tu seras orienté vers une autre spécialité.

Bonjour, En tant que réserviste, vous ne pourrez pas faire pilote de transport ou NOSA. Vous pourrez faire uniquement "pilote estafette", c'est à dire pilote au sein de la SARAA, et voler sur des avions d'aéroclub loués par l'armée pour faire plastron. Pour faire pilote de chasse, de transport, d'hélico, ou NOSA, il faut devenir militaire d'active et passer les tests EOPN (<27 ans), ou faire l'école de l'air. Après, pour la réserve, encore faut-il qu'il y ait des places en SARAA... Et pour rejoindre une SARAA, il faut déjà être pilote dans le civil, avec un certain nombre d'heures de vol. EDIT : pour être affecté dans une SARAA, il faut 200 heures de vol en PIC.

Petite précision, pour les officiers sous contrat, c'est 20 ans de services "en qualité d'officier sous contrat", ou 27 ans de services militaires.

Le journaliste dit des bêtises, car il se base sur des photos d'illustration. C'est très étonnant de la part d'OPEX360. Le KC-135RG 31-CP n'a jamais été retiré du service, et continue encore à voler régulièrement sous les cocardes de l'Armée de l'Air et de l'Espace. Le journaliste confond avec le C-135FR immatriculé 31-CI, qui lui a été retiré du service en décembre 2023. Ci-dessous la trace de vol du KC-135RG 31-CP, qui a volé ce 20 février 2025 depuis la base d'Istres : Également, cela est faux. Le KC-135 n'a pas été développé à partir du Boeing 707. Par contre, le KC-135 et le Boeing 707 ont tous deux été développés à partir du DASH80 (Boeing 367-80). Et il me semble d'ailleurs que le KC-135 a été développé avant le Boeing 707..

Quelle spé du coup ?

Bonjour, Pour info, le plafond max de rente majorée (nette d'impôts) de la Retraite Mutualiste du Combattant passe de 1987,50€ à 2008,75€ en 2025.

Bonjour, Pour l'Armée de l'Air et de l'Espace, tu as oublié le site du DA928 de Brest-Loperhet. EDIT : il manque aussi la BA722 de Saintes-Thénac.

@BTX : aucun copie-collé. Quand on arrive sur le topic, il y a une défilement sans fin de tweets chelous... Et sur le fil des réservistes de la DGSE, ça ne le fait pas. Pour te donner une idée, voici une copie-d'écran vidéo du topic :

Idem. Ça apparait par défaut.

Je les vois aussi. C'est... Surprenant !

1m96.

Pour les officiers PN, la RJI est accessible à partir de 17 ans de services 🙂

Personnellement, je veux bien payer un max d'impôts sur le revenu ! Ça voudrait dire que j'aurai le niveau de vie qui va avec Après, oui, entre une personne qui se trouve dans la limite haute d'une tranche de l'impôt sur le revenu, et une autre qui se trouve dans la limite basse de la tranche supérieure, pourquoi pas. Mais il existe des solutions de défiscalisation efficaces. Faut pas être pessimiste comme ça... En 28 ans de services, tous les OSC que j'ai vu se reconvertir n'ont pas eu de problèmes. Mais peut-être que mon échantillon représentatif est... Exceptionnel ! 😎 Il est certain que si on a pas l'occasion de se faire des bonifications en nombre, et qu'on ne fait pas beaucoup d'années de service, il faut pouvoir assurer ses arrières pour la reconversion afin de garder un niveau de vie correct. Il y a aussi les OSC PN (qui représente le gros de l'effectif OSC), et les contrôleurs aérien de l'AdAE embarqués.

Petite correction sur ma dernière formule de pourcentage de pension : Pourcentage de pension : (186/172 = 108.14% x 75%) = 81% (ramené à 80%, car c'est la valeur max). ---- Je republie mon post ici, celui posté un peu plus haut comporte une coquille (si un modo peut le supprimer svp ---- Il est possible de prédire ce montant. Il faut tout d'abord connaitre/anticiper le nombre de trimestres que vous aurez au moment où vous quitterez l'institution (prendre aussi en compte les diverses bonifications (dans la limite de 2 annuités de bonifications par année, soit 3 annuités au total comptées au maximum par an)). A 20 ans d'OSC, ça fait un peu plus de 80 trimestres sans bonifications. Les bonifications, ce sont par exemple les jours d'OPEX, ou les heures de vol/sauts para (il faut savoir combien de jours de bonifications rapportent 1 jour d'opex, 1 heure de vol, 1 saut para. Sachant que cela varie selon si cela est effectué de jour, de nuit, en temps de paix, ou en opération). Il faut ajouter à ce nombre de trimestres une valeur déterminée par la "loi du 1/5" (ajouter 1 trimestre par 5 ans de services, dans la limite de 20 trimestres maximum (ce qui fait 5 annuités maximum)). Avec ce nombre de trimestres, vous allez déterminer votre pourcentage de pension (dans la limite de 75%, majorable à 80% si vous avez le nombre de bonifications nécessaires pour atteindre ce chiffre). 75% correspond à un total de 172 trimestres actuellement. Pour calculer ce pourcentage, il faut diviser le nombre de trimestres effectivement réalisés (bonifications comprises) par le nombre de trimestres requis, multiplié par 75%. Une fois ce pourcentage de pension calculé, votre pension brute sera égale à : [(valeur du point d'indice au moment de la radiation des cadres x indice de solde majoré au moment de la radiation des cadres)/12] x pourcentage de pension. Exemple pour un capitaine OSC à 20 ans de services, sans OPEX, ni heures de vol, ni sauts para (cas le plus défavorable) : - Temps de service : 20 ans - valeur du point d'indice : 59,0734€ - Valeur de l'indice de solde (dernier échelon de capitaine) : 665 - Nombre de trimestres requis : 172 - Nombre de trimestres réalisés : 20 années x 4 trimestres par an = 80 trimestres - Bonification de la Loi du 1/5ème : 20 années / 5 = 4 annuités = 16 trimestres - Total trimestres : 80 + 16 = 96 trimestres - Pourcentage de pension : (96/172 = 55,81% x 75%) = 41,86% => [(59.0734€ x 665) / 12] x 41.86% = 1370€ brut. => A ce montant brut, il faut : - enlever la CSG (8,3%), la CRDS (0,5%), la CASA (0,3%) ; - ajouter la NBI (le cas échéant), la RAFP (à partir de 64 ans), et la retraite du combattant (le cas échéant, et à partir de 65 ans). Sans comptabiliser l'ajout de la NBI, de la RAFP, et de la retraite du combattant, pour l'exemple pris au-dessus, cela fait un montant net à 1244€ avant impôt sur le revenu. Autre exemple, pour un capitaine OSC à 20 ans de services, au taquet de % de pension (80%) : - Temps de service : 20 ans - Bonifications (exemple) : 90 trimestres - valeur du point d'indice : 59,0734€ - Valeur de l'indice de solde (dernier échelon de capitaine) : 665 - Nombre de trimestres requis : 172 - Nombre de trimestres réalisés : 20 années x 4 trimestres par an = 80 trimestres + 90 trimestres de bonification = 170 trimestres - Bonification de la Loi du 1/5ème : 20 années / 5 = 4 annuités = 16 trimestres - Total trimestres : 170 + 16 = 186 trimestres - Pourcentage de pension : (186/172 = 108,14% x 75%) = 81% (ramené à 80%, car c'est la valeur max). => [(59.0734€ x 665) / 12] x 80% = 2618€ brut. En retranchant la CSG, la CRDS, la CASA, et sans comptabiliser l'ajout éventuel de la NBI, de la RAFP, et de la retraite du combattant, pour l'exemple pris au-dessus, cela fait un montant net à 2380€ avant impôt sur le revenu. Simple, non ? 😄

Certes. Mais si tu as une pension pleine à 40 ans, et que tu cumules cette pension avec un emploi dans le civil (+ des périodes de réserve, pourquoi pas, qui sont nettes d'impôt sur le revenu), ça peut commencer à chiffrer ;). J'ai des collègues qui sont partis avec ce montant de pension, et qui se sont fait embaucher chez Thalès avec un salaire à 4000-4500€/mois. Ça te fais entre 6380 et 6880€/mois 😉

Bonjour, si vous partez capitaine à 20 ans d'OSC avec une pension complète (80%), cela se chiffre actuellement à 2380€/mois avant impôt sur le revenu (avec un indice à 665, et un point d'indice à 59.0734). Il faut rajouter à cela la prime OSC qui est de 2956€ net/mois durant 18 mois. La quasi majorité de mes collègues OSC, PN et PNN, sont partis à 20 ans d'OSC.

Bonjour, La source est l'arrêté du 22 juillet 2021 relatif à la détermination et au contrôle de l’aptitude médicale du personnel navigant des forces armées et formations rattachées.

Bonjour, Les stigmates de chirurgie réfractive sont compatibles avec l’aptitude pour les candidats pilotes sous réserve du respect des conditions suivantes: – chirurgie de type photoablation de surface (photokératectomie réfractive et techniques assimilées), photoablation sous volet stromal, et extraction lenticulaire cornéenne, à l’exclusion de toute autre chirurgie cornéenne ou intra-oculaire (kératotomie radiaire, anneau intracornéen, implant phake, chirurgie du cristallin clair); – chirurgie réalisée après l’âge de 20 ans. Une chirurgie réalisée avant l’âge de 20 ans entraînera l’inaptitude jusqu’à l’âge de 21 ans; – délai postopératoire de plus de 6 mois à l’admission; – longueur axiale inférieure à 26 mm; – la réfraction préopératoire mesurée sous cycloplégie doit être comprise entre -3 et +3 dioptries sur le méridien le plus amétrope avec un cylindre inférieur ou égal à 2 dioptries et l’anisométropie préopératoire doit être inférieure ou égale à 2 dioptries; – la réfraction postopératoire doit être mesurée sous cycloplégie (cyclopentolate selon le protocole suivant: 1 goutte à H-45 mn, 1 goutte à H-40 mn, 1 goutte à H-35 mn de la mesure); la sensibilité aux contrastes en photopique et mésopique, la sensibilité à l’éblouissement et la qualité de vision doivent être satisfaisantes; il ne doit pas exister de traitement ophtalmologique en cours. De plus : L’acuité visuelle de loin sans correction, mesurée avant instillation d’un cycloplégique, doit être égale à 9/10 corrigible à 10/10 pour chaque œil pris isolément. L’acuité visuelle de près sans correction doit être égale à Parinaud 2. Après instillation d’un cycloplégique obligatoire pour tous les candidats à l’admission, l’examen objectif de la réfraction ne doit mettre en évidence aucune myopie supérieure à 0,5 dioptrie, aucune hypermétropie supérieure à 2 dioptries, aucun astigmatisme supérieur à 1,5 dioptries sur le méridien le plus amétrope. Le punctum proximum de l’accommodation ne doit pas s’éloigner des valeurs indiquées au standard de vision no 1 (8 cm à l'age de 20 ans). Le punctum proximum de convergence ne doit pas être à une distance supérieure à 8 centimètres. Toute hyperphorie supérieure à 1 dioptrie prismatique est éliminatoire, sauf si un examen orthoptique décèle une amplitude de fusion satisfaisante. La vision du relief évaluée par TNO doit être normale. Le champ visuel, périphérique et central, doit être normal. Le seuil morphoscopique nocturne est réalisé à l’admission pour les candidats pilotes. Il ne doit pas être supérieur à 0,12 bougie/hm2 jusqu’à 30 ans ni supérieur à 0,18 bougie/hm2 après cet âge, l’examen étant pratiqué après quarante-cinq minutes d’adaptation à l’obscurité complète. La topographie cornéenne doit être normale en dehors d’éventuels stigmates de chirurgie réfractive. Voilà.

Du coup, il vaut mieux partir à 80% au grade de Gendarme/Maréchal des logis-chef, ou bien à 70% en étant adjudant-chef ou major ? Vous avez 2 heures...

Pour que la comparaison soit équitable, j'ai pris exactement les mêmes cas pour tous les exemples (à part pour les primes évidentes, telles que l'ISSP pour les gendarmes, et l'ISAé pour les PN). Mais j'aurais très bien pu rajouter pour tout le monde les primes auquel ils ont le droit, selon le recrutement et l'école. On aurait eu un nombre de cas assez énorme. Si tu veux te lancer dans ce travail titanesque, fais toi plaisir 🙂 Le but de la manœuvre était de montrer que la solde brute est la même pour tout le monde.