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Decurio

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    Jadis appelé, puis sergent sous contrat. Inspecteur de police/principal (transformé en capitaine après la fusion des corps), puis professeur de lettres classiques. Un fils dans la R.O. d'où ma présence ici.

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  1. Même pas une possibilité de promotion sur place, un peu plus tardive ? Ou dans une gendarmerie de la même région ?
  2. C'est insignifiant et ca m'étonnerait beaucoup qu'ils en aient même connaissance, le fichier des contraventions n'est même pas consulté je pense ( et si ça se trouve ce n'est même pas inscrit).
  3. Oui, pas détaché au sens propre ( dans le sens où le poste est conservé, retour possible), mais intégré directement à l'entrée en école. Pour la reprise d'ancienneté, ça ne change pas la donne.
  4. Ca aurait pu être un examen doublé d'un concours, ce n'est pas impensable. La Police a connu ça : les inspecteurs plus âgés que moi (nous, nous le passions en école) passaient le concours d'inspecteur principal, qui comprenait la qualification d'OPJ. Il y avait un classement de concours et seulement un certain nombre étaient pris.
  5. Je n'ai connu que le cas d'emploi réservés ou de concours interne passant en civil, mais cependant j'aurais tendance à dire que Malina a raison, ce que l'article qu'elle cite confirme : la jurisprudence administrative tend à donner aux militaires les mêmes droits qu'aux autres agents publics (principe de l'égalité de traitement), qui peuvent passer n'importe quel concours sans entrave, et avec détachement d'office à la date d'effet du début de la période élève/stagiaire. Pour prendre un exemple très différent mais qui reflète bien l'esprit de la chose, quand les deux jours de repos hebdomadaires ont été systématiques partout, les militaires devaient poser cinq jours de permission pour avoir une semaine et non plus six. De même, les grilles indiciaires ont les mêmes bornes que celles de toute la FP. L'armée a ses statuts spécifiques, mais ce n'est pas une île flottant dans l'espace. Il est possible que cette histoire d'avis coince encore par principe au niveau du commandement, mais le militaire qui forme un recours le gagne, comme le précise clairement l'avocat rédacteur. De toute manière, il faut bien aviser la hiérarchie en cas de réussite, ne serait-ce que dans son propre intérêt, puisque cela permet le détachement et le reclassement dans le nouveau corps. Attention quand même à une chose : il ne faut pas qu'il y ait d'interruption de service en entrant dans les nouvelles fonctions, on change de pièce mais on reste dans la même maison, il ne faut pas couper le lien. J'ai connu le cas d'une lieutenant devenue professeur certifiée qui avait tout cessé avant le concours. Elle a eu toute les peines du monde à faire récupérer la totalité de l'ancienneté, et je ne sais d'ailleurs pas comment cela a fini. Mais à mon avis dans la gendarmerie aucun risque de ce cas de figure.
  6. C'est un concours maintenant dans la gendarmerie ? Parce que ça conditionne l'accès à MDL/C ?
  7. Même chose pour le fils d'un ami : il a été renvoyé à ses études après le bac alors qu'il croyait entrer à maistrance, mais ça a été niet. Bac +2 minimum. Il est donc parti faire un BTS. Ils veulent du personnel qualifié, et je pense aussi qu'ils envisagent l'après-contrat.
  8. Ben voilà, CQFD... Mon fils me rapportait que dans son régiment de réserviste (biffe) un gradé de la réserve ( caporal, peut-être sergent je ne sais plus, mais pas officier) est contrôleur dans un service du ministère des finances publiques, donc équivalent de deux ou trois barrettes. Il ne raffole pas de son boulot, donc fait tout ce qu'il peut dans la réserve, vient le plus souvent possible. Pour autant peut-il démissionner et partir MDR, et même sous-off ? Se retrouver chômeur cinq ans plus tard ? La réponse me semble être dans la question. Je ne vois qu'une solution, qui évidemment relève du voeu abstrait, car il faudrait une réelle volonté, pas seulement des déclarations : permettre à ces agents de prendre une disponibilité, un détachement (même à un grade et une paie inférieure à leur statut civil, comme dans le cas présent) en leur laissant la possibilité de réintégrer à l'issue, sans perte d'ancienneté. Pour le privé, qui par définition ne peut dépendre d'un statut, ce serait encore plus compliqué, il faudrait modifier le code du travail.
  9. C'est vrai, mais je pense que ce n'est pas seulement lié à des questions d'aptitude physique. Beaucoup de de trentenaires avancés, quadragénaires, et même plus, bien entretenus tiendraient la route, sans compter les nombreux métiers de l'armée pas forcément exigeants physiquement, il n'y a pas que l'infanterie. Je pense que c'est en partie liée à la structure des carrières militaires, où il faut passer par le premier grade, lequel en plus ne présente parfois aucune évolution de carrière (voir par exemple les indices d'un sergent -sergent/chef) et où l'on reste un bon moment. Dans des métiers calquant les structures militaires, parce que leurs fonctions relevaient historiquement du domaine militaire ( eaux et forêts, pompiers, douanes, police... et j'en oublie sans doute), on peut entrer au premier grade parce qu'il présente une grande marge de progression : policier, pompier, douanier. La preuve est précisément que des militaires y entrent en seconde carrière, notamment des MDR sous-officiers dont la durée dans l'armée est moindre. On peut même entrer à des grades supérieurs par concours: un contrôleur des douanes entre avec le galon de lieutenant, mais il est bloqué capitaine. En revanche un inspecteur entre directement à quatre galons. Idem chez les pompiers civils,les ingénieurs eaux et forêts. De plus, quelqu'un venant par concours ou détachement d'un autre corps de l'Etat conserve son ancienneté, son indice de traitement. Dans l'armée, rien de tout ça, et on imagine mal un quadra débarquer jeune sous-lieutenant, sergent, ou encore moins MDR. Qui plus est en ayant laissé tomber un boulot, pour généralement repartir en fin de contrat. Ce qui se fait assez fréquemment dans l'autre sens ne fonctionne pas du civil vers l'armée.
  10. Les militaires sont, au sens large, des agents de l'Etat. Leurs grades, niveaux de recrutement, soldes et pensions sont alignés sur ceux des civils. Et même historiquement ce sont les emplois publics qui ont été inspirés de l'armée, notamment le système des corps (qui n'existe pas partout). Sinon l'auteur du post cite opinion de gens de milieux très aisés, qui existent, et se comportent effectivement comme ça, regardant de haut les fonctionnaires en raison de l'unique critère des revenus. Des gens qui n'auraient parfois pas suivi dans une fac généraliste, auraient encore moins réussi le moindre concours où l'on se bat souvent avec énergie pour un poste bien en dessous du niveau théorique exigé (ça vaut aussi dans l'armée), mais ont trouvé du boulot très bien payé directement à la direction du personnel par exemple, par carnet d'adresse de papa avec un diplôme bidon, délivré par une école souvent très chère, axée sur des trucs et des machins avec des intitulés commerce et management. Je schématise évidemment pour faire court, il y a des exceptions, mais c'étaient les mêmes profils qui à l'époque de la conscription utilisaient toutes les cartes pour être dispensés, ou au moins planqués pas loin de papa maman et crapahuter uniquement sur des moquettes.
  11. Evidemment, mais même ceux qui voudraient continuer ne le peuvent pas. Je le vois autour de moi : certains n'ont que ça à faire, et peuvent s'engager. Donc plus réservistes. D'autres font des études, et plus ils avancent moins ils sont disponibles. D'autres trouvent un emploi, et l'employeur se moque totalement de la réserve. Le "contrat moral" ne peut fonctionner face au réel, et d'ailleurs l'expression est un oxymore.
  12. Etant civil, totalement neutre de surcroît et sans intérêt dans l'affaire, je peux me permettre de relever que le CEMAT tient un discours très "politique" et langue de bois. Bon on ne peut lui en vouloir, il est nommé discrétionnairement et n'est pas libre. On flatte l'excellence du parcours, on désigne les objectifs, très bien, rien à redire. Mais il n'y a strictement rien pour revaloriser la carrière, que du flou, comme le veut la politique de moindres dépenses publiques, où il faudrait tondre un oeuf. Passer chef avec le BM2, très bien aussi, c'est un progrès. Mais pas un seul mot sur les grilles indiciaires proprement dites, que même le rapport sur la condition militaire aborde. Or même le grade de chef correspond à une grille pitoyable. Et la plupart des sous/off, presque autant que les MDR, vont quitter l'armée avant les droits à pension, de plus en plus avec le durcissement des règles d'obtention des annuités (et même dans ce cas ce n'est pas le Pérou que certains imaginent) , et leur reclassement éventuel se fait le public sur la base de ce qu'ils ont été, et de l'équivalence de leurs indices avec les civils. Dans le privé, c'est la correspondance de leur qualification (dont déjà sont quasiment exclus les corps ayant une formation "combattante"). Pour ma part, j'ai des pistes, connues mais évidemment rejetées par les gestionnaires -comptables : relever le classement des sous-officiers qualifiés dans les équivalences des titres scolaires et universitaires ( dans l'optique des reconversions), fluidifier le recrutement vers le corps des officiers, relever le "tuilage" des indices. D'ailleurs, les gendarmes l'ont compris, en permettant des validations universitaires, pour les OPJ par exemple, en améliorant la grille indiciaire et en donnant une ISSP, comme aux civils .
  13. Non, le privé ne tient pas compte des services publics antérieurs, civils ou militaires. Je parle pour les services publics dans les corps où l'on accède à la titularisation.On est classé selon un échelon correspondant à un indice qui détermine le traitement. Si l'on a effectué des services publics comme contractuels, militaire, on est re-classé en fonction de leur durée, selon les statuts particuliers propres à chaque corps . Dans la police, la moitié des services au-delà de la durée légale était reportée à la titularisation, ce qui faisait démarrer à un échelon supérieur. Les lauréats nées concours réservés gardaient je crois la totalité.L' Educati Nationale reprend 2/3 des services contractuels en son sein, et désormais celle du privé dans certaines conditions (emplois de cadre), pour ne pas dissuader des reconversions dans ce contexte de fuite des candidats. Avec certains petits coups fourrés comme la bon interruption des services et un plafonnement. Pour les services militaires, je ne sais pas , j'ai décroché de tout ça mais je crois que c'est un prorata. Pour les officiers de carrière qui se reconvertissent, j'ai vu le cas, c'est la règle de l'indice égal ou à défaut immédiatement supérieur, puisqu'ils viennent d'un corps assimilé à la catégorie A. Pour les relations, effectivement c'est la loterie, même dans des établissements paraissant corrects . Il y a le problème aussi des parents et de la négociation permanente des notes, liée au contrôle continu qui dénature les examens. Il ne faut pas une formation d'enseignant, encore moins de militaire, mais d'épicier.😁 Bon je ne développe pas ce HS.Ce qui importe ici, cest surtout de savoir à quelle sauce on est mangé quand on se reconvertit.
  14. Le concours est accessible à la licence, et même avant, puisqu'on pourrait désormais le passer dans le 2e semestre de L3. En ces de réussite au concours, il faut valider la L3 et on enchaîne sur élève donnant le M1, puis stagiaire avec le M21. Ca ne s'est jamais vu. Quand les concours exigeaient la L3, et étaient très disputés, il fallait la licence en poche pour s'inscrire, ce qui engendrait une année de prépa spécifique, à fond pour le concours. J'en ai vu qui en bavaient (moi moins car je me suis présenté "vieux" et en candidat libre, advienne que pourra, j'avais quand même un boulot). Donc pour quelqu'un qui a un bon niveau réel, l'aspect disciplinaire du concours ne devrait pas poser problème. C'est le point positif. Le point négatif, c'est que le concours n'est plus uniquement disciplinaire, et que l'oral n'est plus anonyme, avec juste le nom du candidat, sur un billet avec le sujet tiré, au moment où il se présente. Billet qui repartait avec la note sans que le jury ne sache rien du candidat. Seule l'agrégation reste dans cette configuration, avec un nombre impressionnant d'oraux d'ailleurs (5 ou 6 je pense en histoire). Maintenant il y a un oral ressemblant à un entretien d'embauche, du blabla pour le dire crûment sur les lubies en vogue notamment pour "tenir" les classes, car les jeunes se retrouvent dans des établissements avec les "nouveaux publics" (langage EN) où on fait cours quand on peut. A ce sujet, je dis attention au CAPLP. Pas évident qu'ils soit moins difficile, mais la vie dans les lycées pros n'est pas une évidence. Et c'est une litote... Quand au fait de ne plus pouvoir bouger, oui et non : on n'est pas prisonnier, on peut partir sur concours (détachement d'office), démission, ou détachement négocié dans un autre service public (mais ce n'est pas de plein droit). On est bien plus coincé agrégé que certifié, car un détachement doit se faire à équivalence indiciaire, et les occasions sont rares contrairement à certifié qui appartient à la catégorie A "type". . Voilà pour des renseignements techniques. Autre aspect technique, sans me prononcer sur tel ou tel choix, qui relève parfois d'aspirations intimes : il faut absolument envisager l'après premier contrat, soit en essayant d'évoluer dans l'armée, soit en préparant sa sortie. Ce qui m'amène à préciser qu'en cas de réussite au CAPES ou CAPLP après un contrat, peu de chance de voir son ancienneté reprise, à moins que l'E.N. ne revoie sa copie sur le modèle de ce qui a été mis en place pour le privé. Ce qui fait démarrer à la base, bien au-dessous des autres, et pour le dire de manière lapidaire, celui qui a fait plus se retrouve avec moins ( et les répercussions négatives sur tout le reste de la carrière). Il y a des cas où quelle que soit sa volonté et sa motivation, on se retrouve face à des situations administratives auxquelles on ne peut pas grand chose, et pas forcément justes. Il faut le savoir pour éventuellement les anticiper. C'est la raison pour laquelle j'évoquais les détachements ou les disponibilités, sans aucune certitude dans un cas comme celui-ci, mais c'est une piste à ne pas négliger.
  15. En ce moment, ça en cherche dans tous les sens, et ça paraît sur le site Place de l'Emploi Public, consultable par tout le monde. La pénurie se répercute partout, et en plus les lycées militaires sont dans des endroits pas toujours très prisés. Donc on ne demande pas un détachement ( c'est le principal mode de recrutement) sans mûr examen ou raison valable, avec une famille souvent, car cela implique un déménagement. Comme il y a aussi une histoire de gros sous, et que le paiement incombe au ministère de détachement apparemment, on demande surtout des certifiés.

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