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    Jadis militaire appelé, puis sergent sous contrat. Inspecteur/inspecteur principal de police (capitaine après la réforme), enfin professeur de lettres classiques. Un fils réserviste opérationnel, d'où mon regain d'intérêt..

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  1. A mon avis, vu de loin, les chances sont bonnes, et je crois que le niveau scolaire est ce qui prédomine. Le fils d'une collègue, pas une bête en sport, vient de sortir de l'ENSOA. Il a obtenu les marsouins, je ne sais pas où car sa mère n'y connaît rien. Le niveau scolaire est la chose la plus difficile à mettre à niveau, les pompes ou les tractions, ça vient vite. Un ami de mon fils a été admis à l'ENSOA sans problème, bac + 2 mais arrêt en cours de licence sur un coup de tête. Lui, très sportif par contre, déjà réserviste. Il a renoncé au dernier moment, préférant entrer à la base dans un régiment spécialisé, TAP probablement (comme quoi, il vaut quand même mieux la tête que les jambes😀)
  2. Très bien et bravo, mais si tous ceux qui ont réussi à faire une carrière satisfaisante se sont en effet bougés, force est de constater que tous ceux qui se sont bougés n'ont pas forcément réussi. Il y a dans la vie en général et dans l'armée de nombreux impondérables, des tas de choses qui ne dépendent pas uniquement de la volonté ou de la capacité des individus : l'existence ou non de certaines possibilités de mutation, les renouvellements de contrat, l'"osmose" malchanceuse comme j'en ai vu, la "note de gueule", des impératifs familiaux, la santé, les peaux de banane mises sur le chemin. Plein de données dans tout ça sont systémiques, et ne relèvent pas de l'individu. Et puis même si l'on a cent types valables, exactement de même valeur, et qu'il n'y a qu'une place, il y aura automatiquement des déçus. Doit-on leur dire d'aller voir ailleurs ? Cela vaut d'ailleurs dans la plupart des domaines, si ce n'est tous, avec des variables d'amplitude selon le secteur : on joue partout plus ou moins aux dés. C'est cela que les institutions, armée comprise, peuvent essayer de tempérer, surtout dans des périodes de difficultés de recrutement.
  3. Il y avait aussi des sergents anciens, passer chef avant sept ans relevait presque du miracle. Ils se plaignaient des critères opaques, du "coefficient de gueule". Et même une fois chef, végéter encore, obtenir péniblement le statut "de carrière". L'armée est une bonne école mentalement mais pas toujours un bon avenir. Après, comme je disais plus haut, ce qui est nouveau est motivant très jeune ne l'est plus au bout de quelques années à ce que j'ai constaté : enfiler les camps de manoeuvre, les stages commando, l'instruction des contingents, dans les "trous" être sans arrêt sergent de semaine (ça manquait cruellement, les tours revenaient vite) , chef de poste ou autre mission dont la passion est vite désamorcée, surtout pour ceux qui avaient un embryon de vie privée. Je parle surtout des sous-off, parce que c'était la majorité des contrats à l'époque de la conscription, les MDR (HDR disait-on à l'époque) étaient rares, hormis dans les quelques régiments déjà professionnels. Mais les MDR subissaient les mêmes aléas.
  4. Dire qu'on nous foutait dehors, par milliers, sans retour, lors du "tournant de la rigueur"...J'aurais bien fait quelques années de plus à l'époque, au moins le temps de me retourner. C'est vrai que même après un temps relativement court mais un mode de vie choisi, le monde civil, brutalement, encore plus dans des emplois de fortune non choisis, paraît l'exact opposé de ce qu'on a vécu. Cependant, avec le recul de la vie, plusieurs expériences professionnelles, la réflexion, l'observation de sous-officiers ayant végété, je ne sais pas si une carrière de 35 ans est souhaitable , à moins d'évolution réelle dans le travail, les responsabilités. Sur le moment, je ne me voyais pas faire autre chose, mais on ne voit pas les choses de la même manière dans la vingtaine et plus tard. Il y a des choses qui doivent lasser, car ce qui est trépidant à cet âge devient, comme tout, une routine. Ou être plus difficiles à supporter physiquement, ou encore mentalement.Rétrospectivement, je revois quand-même des anciens désabusés, voire écœurés.
  5. Effacement automatique à 18 ans, s'il n'y a eu qu'une procédure et pas de condamnation. Pour les amendes , simples contravention en principe de toute manière.
  6. Ancienneté intégrale pour la retraite, certes, mais pour la carrière administrative, si ça n'a pas changé, c'est la reprise de la moitié des services, reprise effectuée lors de la titularisation. Donc deux ans et demi, ce qui fait gagner un peu plus d'un échelon.
  7. Il faut recruter au nord de la Seine, les plus braves sont là. Fortissimi sunt Belgae, affirme le Divin Jules.
  8. Surtout dans une société où la superstition des mots fait rage, amenée par le politiquement correct, où l'on a changé les noms des Basses-Pyrénées, les Basses-Alpes, les Côtes- du-Nord ou la région Nord, parce que les mots "Nord" et "Basses" sont jugés dévalorisants. J'ai l'impression qu'on ne parle plus des "sous-officiers subalternes" pour évoquer les sergents et S/C, ça double la dévalorisation, déjà que "sous"-off, hein... 😄
  9. Je ne sais pas si l'armée déroge au reste de la fonction publique, prise au sens large. Mais dans la FP, un détachement suite à une réussite à un concours est de plein droit. C'est dans cette direction, cet aspect statutaire qu'il faut chercher. A mon avis le mieux est de se renseigner auprès de l'administration d'accueil, éventuellement auprès d'un de ses syndicats. Ils ont normalement des gens qui s'y connaissent, voire des juristes. A priori, ce que je comprends, c'est qu'à partir du moment où une durée minimale stipulée dans contrat est respectée, ça fonctionne sur acceptation automatique, comme dans le reste des services de l'Etat. Il faut en aviser l'autorité militaire.
  10. Logique, il faut surnoter en collège pour atteindre les objectifs chiffrés (le brevet est à 60 % en contrôle continu), puis faire passer au forceps au lycée, faire quelque chose de cette masse et maintenir les statistiques déguisées sous le nom de "bienveillance" avec un bac aussi en contrôle continu maintenant, ayant désormais une valeur locale ("bon" lycée ou "mauvais" lycée) plus que nationale, selon la pression exercée sur les enseignants. Ensuite, à la fac, ça se corse un peu, ne serait-ce que parce qu'il faut se prendre en main, mais pas trop de souci quand même jusqu'en licence, car les universités désormais autonomes - et exsangues- doivent diplômer un minium pour garder des crédits de fonctionnement. Des enseignants de mon fils leur ont dit clairement en licence ( il était en éco alors, avant de passer en droit dans une très bonne fac, grâce àun bon classement) qu'ils auraient un diplôme mais que pour le niveau réel , passer des concours, ils auraient du souci à se faire. Ensuite, il y a le master, mais là-aussi, il y a une hiérarchie qui ne s'avoue pas, donc on classe maintenant les étudiants pour les choix, et il y a des filières cul-de-sac. Saut à être fils à papa et se payer une école de commerce bidon en attendant un fauteuil par carnet d'adresses, les meilleures filières sont des filières courtes, à bac + 2 ou 3, mais avec une sélection sévère, qui permettent d'intégrer une école ou une formation : les grandes écoles bien entendu (Normale, l'X, Centrale, écoles militaires) mais aussi divers concours publics encore sélectifs permettant l'accès à des carrières de catégorie A (finances publiques, police, affaires étrangères). Ceci dit, puisque la situation est ainsi, je conseille quand-même à quelqu'un même peu motivé d'avoir un diplôme minimal qui à défaut de fournir le vrai niveau donne le droit de postuler, et quand on se réveille, on a au moins le parchemin permettant de se remettre au boulot, et d'acquérir le niveau pour d'autres objectifs. Omnia vincit labor improbus... Discussion que j'ai souvent dans mon entourage, avec pas mal de jeunes de ma famille, leurs copains, les enfants d'amis, et je sais un peu de quoi je parle quand-même.
  11. Si l'on est certain qu'il y aura des équivalences, des validations d'acquis ou que sais-je ( je suis d'ailleurs pour, mais là n'est pas la question), effectivement on peut se passer du bac, et bravo pour ceux qui s'en sortent, car le chemin est bien plus tortueux. Mais c'est quand même jouer à la loterie. Ce n'est pas un jugement de valeur, je suis bien placé pour savoir ce que valent certains diplômes, la dévaluation générale, mais un constat réaliste du parcours d'obstacle qui se présente à l'entrée dans l'armée, à la sortie de l'armée, et dans le monde du travail en général. Autant ne pas se compliquer la vie, d'autant que rater le bac aujourd'hui, c'est un peu comme manquer un éléphant à bout portant dans un couloir.
  12. Ce n'est pas du sexisme, c'est du réalisme. Une femme doit vraiment se défoncer pour atteindre physiquement les capacités d'un homme standard, et il faut vraiment aimer ce style de vie. Je ne sais pas quel degré de confort permet le matériel moderne, mais le souvenir que j'ai c'est les semaines dehors, à vivre gelé, mouillé, ou transpirant et puant ( vraiment) pendant des jours , avec sans cesse des petites blessures ( ampoules, égratignures, matériel qui fait mal, comme les anciens sacs ou les "brelages"...) . Hygiène difficile, à se laver par morceaux, au moindre point d'eau, à poil ( et même obligation d'être tous à poil dans un exercice de décontamination NBC grandeur nature). De plus le grade de sergent est un peu particulier, car il même s'il est théoriquement "cadre", il est un peu comme les soldats du groupe : il ne les quitte pratiquement jamais, il fait tout comme eux, donc doit vraiment assurer partout, et en plus être le premier levé, le dernier couché.
  13. Les conseils qui t'ont été donnés sont les bons. Passe le bac, ce n'est pas la mer à boire, ça ne vaut plus grand-chose, mais ça permet de se former, de s'inscrire en fac et ça donne accès à des concours ( et à leur préparation) pour après l'armée. Faire 5 ans de fusilier et se retrouver manutentionnaire ensuite, pas un bon choix. Le fils d'un de mes ex-collègues, voulant aussi être fusco a été renvoyé à ses chères études même après le bac par le conseiller, pour faire bac +2 . Ainsi, soit il rentre simple fusilier et pourra plus facilement faire maistrance, soit il sera pris directement à maistrance. Post-scriptum : puisque tu passes le bac, ne confonds plus le conditionnel et le futur. De rien... 😀
  14. Bonne année donc ! Bon réveillon, le prochain sera peut-être au poste de garde ...
  15. καλώς ήρθες. добро пажаловать welcome

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