Le concours est accessible à la licence, et même avant, puisqu'on pourrait désormais le passer dans le 2e semestre de L3. En ces de réussite au concours, il faut valider la L3 et on enchaîne sur élève donnant le M1, puis stagiaire avec le M21. Ca ne s'est jamais vu. Quand les concours exigeaient la L3, et étaient très disputés, il fallait la licence en poche pour s'inscrire, ce qui engendrait une année de prépa spécifique, à fond pour le concours. J'en ai vu qui en bavaient (moi moins car je me suis présenté "vieux" et en candidat libre, advienne que pourra, j'avais quand même un boulot). Donc pour quelqu'un qui a un bon niveau réel, l'aspect disciplinaire du concours ne devrait pas poser problème. C'est le point positif. Le point négatif, c'est que le concours n'est plus uniquement disciplinaire, et que l'oral n'est plus anonyme, avec juste le nom du candidat, sur un billet avec le sujet tiré, au moment où il se présente. Billet qui repartait avec la note sans que le jury ne sache rien du candidat. Seule l'agrégation reste dans cette configuration, avec un nombre impressionnant d'oraux d'ailleurs (5 ou 6 je pense en histoire). Maintenant il y a un oral ressemblant à un entretien d'embauche, du blabla pour le dire crûment sur les lubies en vogue notamment pour "tenir" les classes, car les jeunes se retrouvent dans des établissements avec les "nouveaux publics" (langage EN) où on fait cours quand on peut.
A ce sujet, je dis attention au CAPLP. Pas évident qu'ils soit moins difficile, mais la vie dans les lycées pros n'est pas une évidence. Et c'est une litote...
Quand au fait de ne plus pouvoir bouger, oui et non : on n'est pas prisonnier, on peut partir sur concours (détachement d'office), démission, ou détachement négocié dans un autre service public (mais ce n'est pas de plein droit). On est bien plus coincé agrégé que certifié, car un détachement doit se faire à équivalence indiciaire, et les occasions sont rares contrairement à certifié qui appartient à la catégorie A "type". .
Voilà pour des renseignements techniques.
Autre aspect technique, sans me prononcer sur tel ou tel choix, qui relève parfois d'aspirations intimes : il faut absolument envisager l'après premier contrat, soit en essayant d'évoluer dans l'armée, soit en préparant sa sortie. Ce qui m'amène à préciser qu'en cas de réussite au CAPES ou CAPLP après un contrat, peu de chance de voir son ancienneté reprise, à moins que l'E.N. ne revoie sa copie sur le modèle de ce qui a été mis en place pour le privé. Ce qui fait démarrer à la base, bien au-dessous des autres, et pour le dire de manière lapidaire, celui qui a fait plus se retrouve avec moins ( et les répercussions négatives sur tout le reste de la carrière). Il y a des cas où quelle que soit sa volonté et sa motivation, on se retrouve face à des situations administratives auxquelles on ne peut pas grand chose, et pas forcément justes. Il faut le savoir pour éventuellement les anticiper. C'est la raison pour laquelle j'évoquais les détachements ou les disponibilités, sans aucune certitude dans un cas comme celui-ci, mais c'est une piste à ne pas négliger.