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    Jadis appelé, puis sergent sous contrat. Inspecteur de police principal (transformé en capitaine après fusion des corps), puis professeur de lettres classiques. Un fils dans la R.O. , ce qui m'a amené à ce forum.

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  1. Je crois que sur le nombre de soldats potentiels, le SIGYCOP pouvait à peu près être respecté, d'autant que déjà l'armée ne voulait pas prendre le risque de payer des pensions à des types fracassés. Pour le QI, en effet, on trouvait facilement le chaînon manquant dans le rangs. Pourtant, je crois que les TAP étaient fermés aux NG 0/20 d'après les test des 3 jours ( j'en ai vu, des illettrés dans l'infanterie, il y avait même un dispositif de remise à niveau), il fallait 6 me semble-t-il , mais une telle note ne garantissait pas grand chose. Je me souviendrai toute ma vie du type qui ne savait pas de quel côté entrait le vent dans une manche à air, faut quand-même le faire...😅 Et il ne devait pas être unique, vu le nombre de ceux qui "tractionnaient" dans le mauvais sens et atterrissaient à des vitesses record. Il n'y avait pas tant de casse pourtant, me semble-t-il.
  2. La conscription ne permettait que la défense du territoire national, on ne pouvait envoyer les appelés en mission extérieure, sauf demande formelle ( ceux qui allaient à la FINUL par exemple). Donc elle n'aurait pas lieu d'être réactivée en ce moment, puisque notre territoire ne court aucun risque d'invasion. Et puis, qui formerait et encadrerait les conscrits ? Où ?
  3. En cas d'urgence, c'est-à-dire pour la défense du sol national, ça recruterait à tire-larigot sans regarder, voire avec réactivation de la conscription. Mais personne ne croit sérieusement, sauf gens drogués à certaines chaînes d'info continue, que l'ennemi est à nos portes. Nos intérêts, ceux de l'UE, sont menacés, mais pas du tout comme par le passé. Donc je ne vois pas vraiment de changement dans un avenir proche. Quant à s'auto-congratuler, c'est la maladie nationale, car il ne faut pas dire quelques chose de déplaisant, ça fait mal voir, et on a tendance comme certain peuple antique à crucifier le messager des mauvaises nouvelles. J'ai fait trois ministères, et la chanson "tout va très bien" est la préférée. L'orchestre joue alors quand le navire fait eau. C'est peut-être porté à un degré élevé dans l'armée, grande muette, parce que dire ce qui ne va pas fait passer pour un indiscipliné, voire un révolutionnaire. Mais il est certain que la R.O. se heurte à de sérieux problèmes, à ce que je vois autour de moi, qui rendent la visibilité très faible au-delà de deux ans, et encore je suis optimiste : année d'étude plus prenante que d'autres, ou avec stages obligatoires, fin des études et entrée dans la vie active, problèmes financiers qui obligent à travailler, et j'en oublie.
  4. Je pense que les cadres au contact avec les réservistes potentiels font avec les moyens qu'on leur donne. Ils ne se moquent sans doute de personne, mais n'ont apparemment pas toute la visibilité, et ne peuvent maîtriser des aléas dont certains semblent, selon moi, d'ordre budgétaire (j'ai déjà cité les missions sentinelles annulées au dernier moment pour des réservistes, poutant dûment formés dans les mois précédents, parce que les VEDAT coûtaient moins cher) . Vu de l'extérieur, ça peut sembler de l'amateurisme, mais le système est corseté. Ca n'enlève rien à ce que je disais sur la difficulté à recruter et à fidéliser, ce que je vois autour de moi le confirme. En fait, il faut un alignement de planètes extraordinaire pour avoir des réservistes : trouver des volontaires, les avoir tout prêts en condition physique (et si possible avec un bon niveau scolaire), qu'ils aient du temps libre, qu'ils puissent être réguliers pour prendre du galon, que leurs activités professionnelles ou universitaires leur laisse exercer dans la durée.
  5. Même pas une possibilité de promotion sur place, un peu plus tardive ? Ou dans une gendarmerie de la même région ?
  6. C'est insignifiant et ca m'étonnerait beaucoup qu'ils en aient même connaissance, le fichier des contraventions n'est même pas consulté je pense ( et si ça se trouve ce n'est même pas inscrit).
  7. Oui, pas détaché au sens propre ( dans le sens où le poste est conservé, retour possible), mais intégré directement à l'entrée en école. Pour la reprise d'ancienneté, ça ne change pas la donne.
  8. Ca aurait pu être un examen doublé d'un concours, ce n'est pas impensable. La Police a connu ça : les inspecteurs plus âgés que moi (nous, nous le passions en école) passaient le concours d'inspecteur principal, qui comprenait la qualification d'OPJ. Il y avait un classement de concours et seulement un certain nombre étaient pris.
  9. Je n'ai connu que le cas d'emploi réservés ou de concours interne passant en civil, mais cependant j'aurais tendance à dire que Malina a raison, ce que l'article qu'elle cite confirme : la jurisprudence administrative tend à donner aux militaires les mêmes droits qu'aux autres agents publics (principe de l'égalité de traitement), qui peuvent passer n'importe quel concours sans entrave, et avec détachement d'office à la date d'effet du début de la période élève/stagiaire. Pour prendre un exemple très différent mais qui reflète bien l'esprit de la chose, quand les deux jours de repos hebdomadaires ont été systématiques partout, les militaires devaient poser cinq jours de permission pour avoir une semaine et non plus six. De même, les grilles indiciaires ont les mêmes bornes que celles de toute la FP. L'armée a ses statuts spécifiques, mais ce n'est pas une île flottant dans l'espace. Il est possible que cette histoire d'avis coince encore par principe au niveau du commandement, mais le militaire qui forme un recours le gagne, comme le précise clairement l'avocat rédacteur. De toute manière, il faut bien aviser la hiérarchie en cas de réussite, ne serait-ce que dans son propre intérêt, puisque cela permet le détachement et le reclassement dans le nouveau corps. Attention quand même à une chose : il ne faut pas qu'il y ait d'interruption de service en entrant dans les nouvelles fonctions, on change de pièce mais on reste dans la même maison, il ne faut pas couper le lien. J'ai connu le cas d'une lieutenant devenue professeur certifiée qui avait tout cessé avant le concours. Elle a eu toute les peines du monde à faire récupérer la totalité de l'ancienneté, et je ne sais d'ailleurs pas comment cela a fini. Mais à mon avis dans la gendarmerie aucun risque de ce cas de figure.
  10. C'est un concours maintenant dans la gendarmerie ? Parce que ça conditionne l'accès à MDL/C ?
  11. Même chose pour le fils d'un ami : il a été renvoyé à ses études après le bac alors qu'il croyait entrer à maistrance, mais ça a été niet. Bac +2 minimum. Il est donc parti faire un BTS. Ils veulent du personnel qualifié, et je pense aussi qu'ils envisagent l'après-contrat.
  12. Ben voilà, CQFD... Mon fils me rapportait que dans son régiment de réserviste (biffe) un gradé de la réserve ( caporal, peut-être sergent je ne sais plus, mais pas officier) est contrôleur dans un service du ministère des finances publiques, donc équivalent de deux ou trois barrettes. Il ne raffole pas de son boulot, donc fait tout ce qu'il peut dans la réserve, vient le plus souvent possible. Pour autant peut-il démissionner et partir MDR, et même sous-off ? Se retrouver chômeur cinq ans plus tard ? La réponse me semble être dans la question. Je ne vois qu'une solution, qui évidemment relève du voeu abstrait, car il faudrait une réelle volonté, pas seulement des déclarations : permettre à ces agents de prendre une disponibilité, un détachement (même à un grade et une paie inférieure à leur statut civil, comme dans le cas présent) en leur laissant la possibilité de réintégrer à l'issue, sans perte d'ancienneté. Pour le privé, qui par définition ne peut dépendre d'un statut, ce serait encore plus compliqué, il faudrait modifier le code du travail.
  13. C'est vrai, mais je pense que ce n'est pas seulement lié à des questions d'aptitude physique. Beaucoup de de trentenaires avancés, quadragénaires, et même plus, bien entretenus tiendraient la route, sans compter les nombreux métiers de l'armée pas forcément exigeants physiquement, il n'y a pas que l'infanterie. Je pense que c'est en partie liée à la structure des carrières militaires, où il faut passer par le premier grade, lequel en plus ne présente parfois aucune évolution de carrière (voir par exemple les indices d'un sergent -sergent/chef) et où l'on reste un bon moment. Dans des métiers calquant les structures militaires, parce que leurs fonctions relevaient historiquement du domaine militaire ( eaux et forêts, pompiers, douanes, police... et j'en oublie sans doute), on peut entrer au premier grade parce qu'il présente une grande marge de progression : policier, pompier, douanier. La preuve est précisément que des militaires y entrent en seconde carrière, notamment des MDR sous-officiers dont la durée dans l'armée est moindre. On peut même entrer à des grades supérieurs par concours: un contrôleur des douanes entre avec le galon de lieutenant, mais il est bloqué capitaine. En revanche un inspecteur entre directement à quatre galons. Idem chez les pompiers civils,les ingénieurs eaux et forêts. De plus, quelqu'un venant par concours ou détachement d'un autre corps de l'Etat conserve son ancienneté, son indice de traitement. Dans l'armée, rien de tout ça, et on imagine mal un quadra débarquer jeune sous-lieutenant, sergent, ou encore moins MDR. Qui plus est en ayant laissé tomber un boulot, pour généralement repartir en fin de contrat. Ce qui se fait assez fréquemment dans l'autre sens ne fonctionne pas du civil vers l'armée.
  14. Les militaires sont, au sens large, des agents de l'Etat. Leurs grades, niveaux de recrutement, soldes et pensions sont alignés sur ceux des civils. Et même historiquement ce sont les emplois publics qui ont été inspirés de l'armée, notamment le système des corps (qui n'existe pas partout). Sinon l'auteur du post cite opinion de gens de milieux très aisés, qui existent, et se comportent effectivement comme ça, regardant de haut les fonctionnaires en raison de l'unique critère des revenus. Des gens qui n'auraient parfois pas suivi dans une fac généraliste, auraient encore moins réussi le moindre concours où l'on se bat souvent avec énergie pour un poste bien en dessous du niveau théorique exigé (ça vaut aussi dans l'armée), mais ont trouvé du boulot très bien payé directement à la direction du personnel par exemple, par carnet d'adresse de papa avec un diplôme bidon, délivré par une école souvent très chère, axée sur des trucs et des machins avec des intitulés commerce et management. Je schématise évidemment pour faire court, il y a des exceptions, mais c'étaient les mêmes profils qui à l'époque de la conscription utilisaient toutes les cartes pour être dispensés, ou au moins planqués pas loin de papa maman et crapahuter uniquement sur des moquettes.
  15. Evidemment, mais même ceux qui voudraient continuer ne le peuvent pas. Je le vois autour de moi : certains n'ont que ça à faire, et peuvent s'engager. Donc plus réservistes. D'autres font des études, et plus ils avancent moins ils sont disponibles. D'autres trouvent un emploi, et l'employeur se moque totalement de la réserve. Le "contrat moral" ne peut fonctionner face au réel, et d'ailleurs l'expression est un oxymore.

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