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Uffholtz

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  1. Bonjour, je propose ce RETEX portant sur le concours ODS car il n’en existe pas encore et je sais que beaucoup de sous-off ainsi que quelques EVAT y pensent. Il faut plus de 10 ans de service pour présenter ce concours, donc le RETEX concerne plutôt des gens d’active. Bonne lecture ! Préparation de l’écrit - Apprentissage : dès l’inscription au concours qui se fait en mai, il faudra commencer à appréhender cette épreuve de note de synthèse + question ouverte dont on n’a pas trop l’habitude à l’armée (seule les tests d’entrée FG2 proposent une épreuve similaire). Pour ce faire j’ai intégré la classe du COACH et suivi 2 sessions d’une semaine de préparation à l’écrit avec lui. En parallèle il est possible de récupérer la méthode sur E-form avec exemples, conseils et surtout dossiers de drill à imprimer. Enfin le B3 de ma brigade a organisé une période bloquée à l’EM pour les préparant de la brigade. 3 méthodes donc, dont j’ai récupéré ce qui me semblait le plus pertinent pour créer la mienne. - Drill : dès le mois de mai, il faut s’astreindre à minimum un devoir par mois. Au début je commençais avec mes cours, puis à chaque devoir je retirais un peu de supports d’aide jusqu’à finir en situation réelle. Le COACH corrigeait mes devoirs à distance. Cette autodiscipline n’est pas facile surtout quand on est en situation de commandement mais il faut savoir se réserver du temps pour la préparation (encore plus pour l’oral…). - Culture pour la QO : idéalement il faut ajouter un peu de connaissances personnelles dans la réponse pour éviter de tout pomper dans le dossier qu’on a déjà traité. Pour cela il faut s’intéresser de manière assidue à l’actualité : informations quotidiennes sur une matinale par exemple, « Le dessous des cartes » sur Youtube qui propose un format court parfait (15min max) ainsi que nos bon vieux sites Intradef et leurs publications : Intraterre, DRHAT, CFOT minimum ! De toute manière c’est ce qu’on attend d’un officier non ? - Matériel : ça parait bête, mais trouvez-vous un stylo pour écrire vite et propre (perso j’étais sur le BIC 4 couleurs, le rouge à pointe fine), équipez-vous d’un effaceur en souris, d’une petite règle, d’un stabilo (pas besoin de 12 couleurs ça embrouille et on n’a pas le temps), 1 stylo noir de secours mais aussi une petite bouteille d’eau et un truc à grignoter. - Jour J : arrivez en avance, portez une tenue confortable pas un jean chemise qui vous entrave. Il faut d’emblée se concentrer et ne pas porter attention à ce que font les autres, tout en surveillant son temps. Comme dans tout test, bien lire l’énoncé ! Cette année le sujet de la Nds portait sur « le service militaire dans les pays européens » donc le devoir ne devait pas porter 80% de blabla sur le service en France… Préparation de l’oral - Dossier RAEP : c’est votre vitrine, votre page LinkedIn, donc il faut le chiader. Pour ce je me suis mis à bosser dessus dès septembre avant même les écrits. Il est possible de récupérer des archives d’anciens, si vous êtes dans la classe du COACH il vous en donnera aussi. Il faut s’en tenir au modèle fournit par la DRHAT et le faire relire et corriger par au moins 3 personnes. Soignez le dans l’orthographe et la forme informatique, notamment après impression (marges, sauts de page…). Lorsque le jury l’exploite durant l’oral, il s’intéresse surtout au CV, à la dernière page avec les activités persos et à la lettre de motivation, donc c’est à maîtriser au top. - Présentation 10min : le choix du plan est libre, il faut en déterminer un et l’essayer, puis corriger au fur et à mesure. Evitez la récitation chronologique de la carrière, car comme on me l’a dit en oral blanc « vous avez tous la même carrière à peu près ». J’ai choisis de démontrer au jury le pourquoi de ma démarche, mais le tout c’est de structurer et de s’en tenir à une ligne directrice. Lors de l’exposé, privilégiez les phrases courtes et ajoutez beaucoup d’exemples car c’est bien notre expérience qu’on vend chez les ODS ! Attention à trouver des conclusions pertinentes entre chaque partie et à la fin. - Connaissances militaires : le sujet est infini, c’est très déroutant. Chaque sujet qu’on révise en ouvre 3 nouveaux et il faut savoir parler de tout. J’ai adopté la démarche suivante : par rapport à mon dossier RAEP et à ma spécialité, quelles questions pourrait-on me poser ? Puis j’ai tout listé sur un tableau. Par la suite chaque moment de révision devait traiter un ou plusieurs sujets sur cette liste : on allait des batailles du drapeau régimentaire à la LPM 24-30, en passant par le parcours du MDR, le plan famille ou encore les RETEX drone en Ukraine. Et bien sûr il faut maîtriser sa spécialité : pour moi le livre des SIC c’est 241 pages, auxquelles on ajoute les TTA etc… Alors un conseil faites des fiches pour vous y retrouver ! - Drill : j’ai commencé par m’entraîner seul pour ajuster le chrono aux 10 minutes, puis devant ma compagne. Par la suite lorsque vous êtes admissibles les officiers du régiment ou de l’EM brigade vous prennent sous leur aile pour vous driller et vous corriger. J’ai pratiqué 6 oraux blancs dont 3 en tenue durant ma prépa, le dernier devant le chef de corps. Essayez de vous faire interroger par des officiers et des spécialistes si vous êtes techniciens, afin de brosser les questions possibles. Il faut travailler sur le ton, la présentation et l’occupation de l’espace, penser à regarder dans les yeux et brosser tout le monde lorsqu’on présente quelque chose. - Matériel : dès l’inscription au concours, pensez à revoir toute votre Tdf avec les changements de mensurations ou les mises à jour de placard notamment. J’avais commandé chemise, pantalon, chaussettes, gants en double dans le doute ça rassure. Pour l’oral, privilégiez une sacoche plutôt que la musette de base qui va froisser la vareuse… - Jour J : c’est un moment désagréable il faut être honnête, même si nous savons gérer le « bon stress ». On a beau être chef depuis plusieurs années, se retrouver devant 4 officiers supérieurs dont le général pour se faire décortiquer ça pique. Alors il faut s’en remettre à son professionnalisme : arriver en avance toujours, maîtriser sa présentation, écrire son plan sur paperboard pour l’afficher devant les jurys. Pendant l’oral, demandez l’autorisation pour faire un schéma au tableau s’il y’en a vraiment besoin. A chaque question, il faut d’abord répondre simplement puis argumenter à l’issue voir ouvrir sur une connaissance que vous avez (« à ce propos, j’ai eu l’occasion de lire le CRFM du mandat AIGLE sur l’expérimentation…). Comme me l’a dit mon parrain, il faut déjà être dans la peau d’un lieutenant ! Pensez à sourire, à paraître détendu (même si on ne l’est pas du tout), à regarder tout le monde. Enfin, il faut savoir dire « je ne sais pas » à un moment, afin de faire preuve de bonne foi. Pour l’anecdote, j’ai sortit mon « je ne sais pas » à la question « Pouvez-vous me citer un bâtiment majeur de la Marine Nationale actuellement déployé dans le Pacifique ? ». Partez du principe suivant : quand le jury voit que vous maitrisez le sujet, il passe à un autre et creuse toujours plus loin… Pourquoi devenir officier - C’est la partie qui a posé le plus de problème à tous les candidats, savoir justifier la volonté d’accéder à la catégorie des officiers en y donnant du sens et des raisons valables. Vous devez vous poser cette réflexion, sur le sens profond de cette démarche qui va faire bifurquer votre carrière de manière drastique. Ca n’est absolument pas la « suite logique » d’un parcours, comme certains l’écrivent dans leur lettre de motivation. Alors pour certains c’était vite évident, comme les combattants qui sont chef de section à 30 ans et qui veulent continuer à commander (et ne pas finir ADU ou instructeur tir…). Pour nous techniciens qui perdons notre spé avec le concours, c’est plus délicat. - Les questions vont forcément tomber là-dessus, donc il faut comprendre l’approche différente entre un sous-off/EVAT qui commande et un officier et savoir l’expliquer. Pour cela les grandes figures historiques sont une bonne aide (Joffre, De Lattre ou pour mon cas Ferrié). - Il faut pouvoir se projeter jusqu’à 30 ans de services minimum, en connaissant le parcours de l’officier et ses possibilités, de la DA (on m’a posé la question) jusqu’au grade de CDT voir LCL. Voilà c’était long mais c’est ce que j’aurais aimé trouver comme infos lorsque je me suis dit dans ma tête « aller, on va le faire ». Ce concours a été une expérience extrêmement enrichissante, du point de vue des connaissances militaires engrangées comme de l’introspection nécessaire à cette mise à nue à l’oral. Je souligne aussi la bienveillance totale dont ont fait preuve nombre d’officiers pour me préparer, ce qui me conforte dans mon choix de carrière. Je reste à votre disposition pour les questions éventuelles. Cordialement
  2. Le chef de corps a donné une autorisation, il n'a pas formulé de demande. Si le CDU dit rase il faut raser car il commande ses hommes comme il le veut tant qu'il est en accord avec le RSI régimentaire. Comprenez aussi que les chefs de corps ne veulent pas perdre de temps avec ce sujet...
  3. Je vous enverrai ça en word Coach, je mettrai en forme ici quelque chose d'un peu plus long. Quoi qu'il en soit j'attends mes notes pour être sûr que je ne raconte pas n'importe quoi lol. Merci à tous
  4. Oui en tant qu'adjudant mais ils ont prit de tous les âges
  5. Edit: c'est passé pour moi. Je vais proposer un RETEX dans la section du forum je pense, puisqu'il n'en existe pas encore..
  6. Merci Coach pour la fracture du moral 😂 j'en peux plus d'attendre!
  7. Oubliez CORSIC ce n'est pas une spé ni un poste qu'il faut viser, surtout en tant que SIC c'est une voie de garage... Les section SIC des régiments interarmes sont composées essentiellement d'ERM, il y a parfois un EDR avec eux. Les EST quand à eux ne se trouvent qu'en CCT et RTRS. En DIRISI il y a aussi des EDR en plus des ESI. J'ai pas mal expliqué les différences entre chacun sur d'autres post allez jeter un oeil avec la fonction recherche
  8. Pas de soucis n’hésitez pas si vous avez d’autres interrogations (je suis moi-même sous-off ERM)
  9. Pas de soucis je comprends que ce soit très flou lorsqu'on s'engage. Le quotidien varie en fonction de votre affectation, car on retrouve des ESI dans la branche soutien (donc DIRISI, réseaux d'infrastructures nationaux) comme dans la branche opérationnelle (régiment de trans, CCT). Dans la branche opérationnelle la journée ressemble à celle de beaucoup de militaires: sport, entretiens, instructions, entraînement.. Non on ne change pas comme ça pour deux raisons: formations très longue et couteuse à l'armée, spé déficitaire dont on ne peut se permettre de perdre du personnel au profit d'une autre. Vous devrez choisir précisément votre domaine de prédilection désolé! En ce qui concerne les déploiements en mission, l'ESI est plus "en arrière" que l'EDR, l'EST et l'ERM. Il gère des systèmes "couche haute" qui ne sont pas déployés aux plus bas niveaux de combat.
  10. Le CORSIC c'est une fonction (correspondant SIC) dont la mission est de gérer le parc informatique et téléphonique du régiment ainsi que les dépannages usagers de niveau basique. Il facilite le déploiement des réseaux et systèmes mais ne le fait pas lui-même, c'est toujours une intervention de la DIRISI via le CIRISI local. Ce qu'il faut comprendre c'est que n'importe qui peut être CORSIC, pas forcément un gars de la famille SIC. Le spécialiste ESI travaille à la mise en œuvre, l'administration et la gestion des systèmes d'information de tout niveau (FrOps, Intraced, SICF...) ainsi que de logiciels utiles aux déploiements de postes de commandement tactique (type machine virtuel, serveur d'imprimante, base de donnée rens...). Ces gars là sont demandés partout du niveau 1 (corps d'armée) jusqu'au niveau 3 (brigade). La spé est déficitaire.
  11. Bonjour, Ce n'est pas exactement les mêmes appellations sur le site de recrutement que dans l'armée mais je connais les 3 premiers. Vous pouvez activer la fonction recherche du forum sur les spé ESI, EDR et EST. Et s'il vous manque des infos posez vos questions ici. Cordialement
  12. Un placard impressionnant! La médaille d'outre-mer devait encore s'appeler la médaille coloniale à l'époque non?
  13. En tout cas moi ça m'a bien diverti 3 minutes cette fiction! Je la raconterai peut-être même aux copains du 16. Cordialement
  14. Sur ce point je suis d'accord, il arrive souvent que les cadres ne fassent pas l'effort d'informer leurs pax. Encore une fois ce n'est pas une généralité. Mais comme des futurs engagés lisent ce forum, on doit leur dire que la mutation est possible pour un EVAT réunissant les conditions, en 1er lieu avoir atteint la fin de son primo-contrat effectivement 👍
  15. Ah bon. Votre CDU est un mauvais cas isolé alors. Depuis que je suis en situation de commandement j'ai pu faire muter 4 EVAT qui le demandaient, dans leur 1er choix. L'intérêt c'est de les conserver dans l'institution, pas dans leur unité (surtout s'il y a assez de monde). De plus les vieux qui se réengagent reviennent évidemment dans un environnement qu'ils connaissent, donc au même régiment. Cordialement

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