"Ainsi, s’il devait entrer en vigueur, l’on pourrait se dire que les jihadistes du Nord-Mali auraient mieux fait d’attendre avant de lancer leur offensive sur Bamako…"
Un peu d'optimisme :
"L’existence de ce scénario a poussé les sénateurs à monter au créneau pour maintenir l’effort de défense du pays à 1,5% du PIB avant que ne soient rendus les arbitrages du président de la République. Pour eux, c’est la limite à ne pas franchir en période de vaches maigres. Et quand la situation le permettra, ils préconisent un budget représentant 2% du PIB (hors pensions et hors gendarmerie, bien évidemment). D’où leur coup de semonce lancé le 13 mars, à l’initiative de Jean-Louis Carrère (PS), le président de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Palais du Luxembourg.
Sénateurs et députés sont sur la même longueur d’onde, d’après M. Carrère. Aussi, une LPM qui intégrerait ce scénario, voire tout autre qui baisserait le budget de la défense en déça des 1,5% du PIB, aurait beaucoup de mal à être adoptée par le Parlement et acceptée par le ministre de la Défense, lequel veut que la capacité d’intervention des armées soit “préservée”."
http://www.opex360.com/2013/03/14/le-scenario-hallucinant-de-bercy-pour-la-prochaine-loi-de-programmation-militaire/