secret défense

[yoann]

bonjour à tous,

je ne sais pas si le terme "secret défense" est le bon mais j'aurais voulus savoir à partir de quel grade nous commençons à avoir des infos classer secret?

je sais que parfois même pour EVAT il ne peux pas en dire trop, mais reelment à partir de quand ça commence à être on va dire du sérieux?

comme CLAUDE par moment qui dit qu'il a des RDV à huit clos ça doit bien vouloir dire que ça ne doit pas sortir du bureau?

et quel sujet peuvent être aborder lors de ces rdv?

les forces spéciales aussi ont des secrets comme peux être de missions pas forcement autorisé ou autre? cela existe t-il vraiment ou c'est que dans les films?

si bien sur mes questions sont pas trop indiscrète j'attends vos réponses.

merci d'avance.

[claudemili83]

il ne s'agit pas de grade ou d'anciennté mais de fonction....je suis officier de sécurité et c'set moi, à mon niveau qui détermine le niveau d'accès à la confidentialité...ça n'a rien à voir avec l'ancienneté...

[yoann]

d'accord merci bien pour ces infos, ceux qui veux dire que même un combattant TTA peux avoir ce genre d'infos?

[yoann]

donc il y a bien quand même une question de grade.... ou de responsabilité.

[yoann]

D'accord donc un evat nauras pas de vraiment de secret, même pour un combattant.

Alors qu'est ce qun evat ne pourras pas évoquer a son entourage?

Merci pour les réponses.

[claudemili83]

au BRSD de l'école il y a un BCH qui est habilité SD...ça ne veut rien dire !

[yoann]

effectivement rien de bien exceptionnel pour un EVAT.

[yoann]

d'accord oui peux être mais ma réaction est dus à simplement à une déception je pensais qu'on avait des infos à ne pas répéter ou l'on devait pas forcément tous dire à sa compagne le soir, m'enfin ce n'est pas grave, les secrets viendront avec l'expérience.

à t-on parfois une sorte de bipeur ou il faudrait que l'on décale comme certain métier de la police?

[yoann]

je ne parle pas d'éloignement avec ma compagne, je suis déçu ( si je peux dire) dans le sens ou je pensé avoir des secret plus ou moin important même en tant qu'EVAT.

[yoann]

d'accord très bien merci, oui je me doute que c'est notre chefs qui nous dit quand tiré et quand arrêter de tiré ou autre mais merci pour les informations.

[archinard]

en temps de guerre,face à une menace immédiate ou potentiellement immediate ou on tire ou on est foutu

[archinard]

la guerre c'est la guerre,et certaines guerres sont nécessaires,comme la guerre contre le terrorisme,car le terrorisme,par son caractère sanguinaire et destructeur,est une menace immédiate à l'existence même de notre planète

[yoann]

ou est le rapport avec mon sujet?

pouvez-vous svp faire une présentation car vous parlez de guerre de prise d'otage mais on ne sais rien de vous.

merci d'avance.

[claudemili83]

la majorité des EVAt engagés sont au premier niveau tenu par le devoir de réserve...l'accès à des informations classifiées TRES SECRET voire COSMIC restent TRES exceptionnel car le niveau des informations divulguées correspond à un niveau de fonction relatif...

Toutefois, il est encore possible que certains EVAT placés à des postes particuliers aient accès à certaines informations classifiées...avec toutes les contarintes que cela entrainent au point de vue sécuritaire...mais ce personnel est assujetti à une enquête particulière réalisée par la DPSD.

[dums]

L'accès à l'information dans le cadre militaire est régie par le principe du "besoin d'en connaitre". En clair, de quelles informations avez vous besoin pour exécuter votre travail? Claudelmili a un niveau d'habilitation supérieur au mien, mais j'ai accès à des informations auxquelles il n'a pas accès, tout simplement parce qu'il n'en a pas besoin.

Par suite logique, le niveau de classification des informations dont vous avez besoin défini votre niveau d'habilitation. Je suis médecin chef pour la durée de ma mission. A ce titre, j'ai besoin d'avoir accès aux CONOPS (CONcept of OPerationles plans de bataille grosso modo) de mon unité, pour donner mon avis sur la partie soutien santé. Ces documents sont classés confidentiel OTAN, donc j'ai cette habilitation, pour la durée de la mission. Les CONOPS des unités hors de ma zone ont le même niveau de classification, mais comme je n'en ai pas besoin, je n'y ai pas accès.

Quand à la question "que dois je cacher à mon épouse", la question serait plutot "qu'a-t-elle besoin de savoir?" Quand je l'appelle, je lui dis que je vais bien, que je suis allé me promener et que ça s'est bien passé, et que je risque de ne pas être joignable les jours prochains. Nul besoin de lui donner les lieux, les heures, les détails des missions. Ce qui l'interesse, c'est mon vécu, les anecdotes, les détails insolites (jouer aux billes avec les gamins, être invité à boire le thé chez un autochtone, ...). Les informations sur les opérations ne sont pas destinée à nos familles, d'une part parce qu'on peut toujours être écoutés, d'autre part parce que ça peut les inquiéter et qu'ils n'ont pas besoin de cette charge en plus.

[yoann]

L'accès à l'information dans le cadre militaire est régie par le principe du "besoin d'en connaitre". En clair, de quelles informations avez vous besoin pour exécuter votre travail? Claudelmili a un niveau d'habilitation supérieur au mien, mais j'ai accès à des informations auxquelles il n'a pas accès, tout simplement parce qu'il n'en a pas besoin.

Par suite logique, le niveau de classification des informations dont vous avez besoin défini votre niveau d'habilitation. Je suis médecin chef pour la durée de ma mission. A ce titre, j'ai besoin d'avoir accès aux CONOPS (CONcept of OPerationles plans de bataille grosso modo) de mon unité, pour donner mon avis sur la partie soutien santé. Ces documents sont classés confidentiel OTAN, donc j'ai cette habilitation, pour la durée de la mission. Les CONOPS des unités hors de ma zone ont le même niveau de classification, mais comme je n'en ai pas besoin, je n'y ai pas accès.

Quand à la question "que dois je cacher à mon épouse", la question serait plutot "qu'a-t-elle besoin de savoir?" Quand je l'appelle, je lui dis que je vais bien, que je suis allé me promener et que ça s'est bien passé, et que je risque de ne pas être joignable les jours prochains. Nul besoin de lui donner les lieux, les heures, les détails des missions. Ce qui l'interesse, c'est mon vécu, les anecdotes, les détails insolites (jouer aux billes avec les gamins, être invité à boire le thé chez un autochtone, ...). Les informations sur les opérations ne sont pas destinée à nos familles, d'une part parce qu'on peut toujours être écoutés, d'autre part parce que ça peut les inquiéter et qu'ils n'ont pas besoin de cette charge en plus.

d'accord merci pour ces détails c'est gentil a tous le monde qui mont répondus dailleur d'avoir passer un peux de temps a me rédiger ces réponses.

[claudemili83]

c'est aussi un peu le but de ce forum...et tout se qui touche au secret défense n'est pas forcément connu de tous...Merci à dums des précisions apportées qui, je l'espère; vous auront éclairé à ce sujet.

[yoann]

Oui 5/5.

[dragon]

l'accès aux classifications n'a absolument rien à voir avec le grade ni l'ancienneté. C'est l'emploi qui détermine le degré de compétence d'une personne. Il est évident par contre qu'un EVAT lambda n'aura pas souvent accès aux CD ou SD, mais dans certaines unités de "niche", la classification est un passage obligé : DGSE, DRM, BFST.

Contrairement aux idées recues, ce n'est rien d'etre capable (au sens juridique) de brasser des documents SD ou CD, c'est juste une enquete de moralité un peu plus poussée, à peine plus poussée...