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Aumilitaire

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Posté(e)

Bonjour,

J'espère me trouver sur le bon forum pour exposer ma situation, si tel n'était pas le cas, veuillez m'en excuser par avance. Alors voilà, comme précisé dans mon post de présentation, j'ai 28 ans, même 28 ans et demi pour être précis. Vous allez voir que mon cas est vraiment limite, mais on ne pourra pas me reprocher de ne pas avoir essayé. Je suis titulaire d'un doctorat de chirurgie dentaire. Seulement voilà, pour de multiples raisons personnelles, je me suis rendu compte peut-être un peu tard, que ce métier n'est réellement pas fait pour moi. Aussi j'ai tout plaqué. Cela fait deux ans que je songe sérieusement à m'engager dans l'armée de terre en tant qu'EVAT combattant de l'infanterie. Mon problème ? Déjà mon âge, mais également le fait que je suis "sur diplomé" pour le poste. Pour être clair, je réalise que si c'était à refaire, je n'aurai pas fait d'étude et me serais engagé juste après le bac. Je me suis rendu une première fois au CIRFA de ma région où l'on m'a opposé un refus catégorique, pour les raisons citées précédemment. Un peu obstiné, j'ai réitéré quelques temps après et je suis tombé sur un autre recruteur qui a été moins catégorique. Il m'a précisé que mes chances étaient très maigres, je le cite "vous allez avoir les plus grand mal à convaincre mes supérieurs" mais il a ajouté que je pouvais toujours ouvrir un dossier et tenté. Il a également évoqué la possibilité de "mentir" sur mes diplômes obtenus.

Vous connaissez maintenant ma situation. J'ai longuement réfléchi, et j'aimerais tenter le coup malgré le peu de chances j'en suis conscient. Seulement le fait de mentir me pose quand même un problème de conscience, car comme dans toute relation, je pense que l'honnêteté est primordiale. J'ai deux possibilités. Ouvrir un dossier tout en "assumant" mes diplômes acquis et leur caractère inapproprié avec le poste visé, ou je ment, et là je voulais savoir si les recruteurs allaient me "cuisiner" pour savoir ce que j'ai fait entre le BAC et aujourd'hui auquel cas il faudra que j'invente ce que je le conçois est assez moche. Voilà, merci de m'avoir lu jusqu'au bout, je sais que mon cas est quasi désespéré, mais je voulais faire une dernière tentative. Merci à vous. Cordialement.

Posté(e)

Petite reflexion, vous avez surement révé de dnetaire étant jeune et vous êtes en pleine desilussion 8 ans après vos début d'étude, quid de l'engagement comme EVAT ? Vous vous faites aussi peut être des idées.

I have a dream that one day this nation will rise up and live out the true meaning of its creed: “We hold these truths to be self-evident, that all men are created equal." MLK

Posté(e)

Et bien pour être honnête, je n'ai pas du tout choisi ce métier de dentiste par vocation, loin de là, c'était même un choix par défaut. Bon, je ne vais pas étaler ma vie privée, mais j'ai beaucoup souffert lors de ces études, sans jamais me poser la question essentielle de la possibilité d'une réorientation. Il ne s'agit donc pas d'une désillusion comme vous le suggérez mais plutôt d'une prise de conscience tardive sur mon désir réel. Est-ce que j'idéalise le métier d'EVAT, peut-être c'est possible. Mais je cherchais une première expérience, sachant que les contrats sont assez cours, et compte tenu de la période d'essai de 6 mois, j'aurais pu me faire rapidement une idée qui soit plus en adéquation avec la réalité du métier. Je réalise que c'est assez compromis vu ma situation. Actuellement aucun autre métier, en tout cas dans le civil ne suscite en moi un engouement équivalent à celui proposé par l'armée. Je vous remercie en tout cas pour vos réponses.

Posté(e)

On me l'avait proposé lors de ma première visite au CIRFA mais vu mon état d'esprit actuel, si j'ai fuis ce métier dans le civil ce n'est pas pour le retrouver dans l'armée. Je cherche quelque chose de nouveau.

Posté(e)

En tout cas, tu es clairevoyant, ce qui est rassurant. Je ne crois pas trop en ton dossier EVAT, mais qui ne tente rien... Pour la légion, esprit très particulier, à toi de voir.$

Qu'est ce qui te motiverai dans le statut d'EVAT?

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Posté(e)

La Légion étrangère j'y ai pensé car la limite d'âge est bien plus large mais ça ne me correspond pas, c'est un milieu vraiment particulier dans lequel je ne me sentirai pas à l'aise. En revanche, j'ai passé beaucoup de temps à regarder des reportages sur la vie militaire, notamment sur la formation initiale et je dois dire que ça me plaît. Les activités sportives en groupe, l'esprit d'équipe, l'apprentissage du tir qui demande maîtrise de soi, calme et précision, marcher au pas, le respect de la hiérarchie, tout ce côté très ritualisé. Je sais que mes chances sont faibles mais c'est un rêve et j'entends bien tenter de le réaliser.

Posté(e)

attention aussi aux reportage, ça ne montre que le côté pile de la pièce, le côté face est différent.

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Posté(e) (modifié)

En effet j'en suis conscient. C'est pour cela que je compte sur les 6 mois d'essai comme filet de sécurité pour pouvoir m'arrêter si cela ne me plaisait pas.

A ce propos, je me suis posé la question suivante. Que se passe-t-il si malgré une préparation physique et psychologique optimale en France, un soldat envoyé en OPEX réagit mal à la violence des combats. Déjà est-ce que cela arrive ? et ensuite que fait-on de lui ? l'oblige-t-on à combattre, est-il mis à l'écart, rappatrié, voire licensié ?

Modifié par soldatM
Posté(e)

Il n'y a pas de cas pré-formaté, ça dépend de la façon dont ça se passe. En général, "réagir mal à la violence des combats" c'est être inapte au combat, avec les conséquences normales d'une inaptitude.

Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le nationalisme, c'est détester celui des autres. C. de G.

Posté(e)

Euh vous voulez dire ne fais pas EVAT ou ne fais pas Chirurgien dentiste dans l'armée ? merci

EVAT bien sûr. Surtout en infanterie.

Posté(e)

Même avis qu'Had, vous allez surement le regretter.

Les 6 premiers mois ne sont pas forcement représentatif de ce que vous ferez au quotidien une fois toutes vos formations terminés.

J'ai peut être mal lu mais pourquoi ne pas faire sous-off/off ?

Posté(e)

J'ai déjà réfléchi à la possibilité de faire off ou ss/off mais je ne me sens pas l'âme d'un "chef", le côté diriger, commander, avoir des hommes sous mes ordres ne m'intéresse pas.

Votre avis m'intéresse, pouvez-vous développer, pourquoi pensez-vous que je pourrai regretter mon engagement comme EVAT ? Cordialement

Posté(e)

Je vais essayer de ne pas dénigrer la spécialité.

Dans ces armes, où l'aspect "connaissances" et "culture" n'est pas mis en avant, tu risques de :

1) être une bête de foire, un "intello" pour tes partenaires de chambrée, de section, ou plus, et porter cette étiquette un long moment, ce qui peut, si tu es d'une nature un peu plus sensible, te faire souffrir, et naturellement te mettre à l'écart, ce qui n'est pas le but recherché : la fameuse "cohésion" dont on nous rabâche les oreilles en permanence.

2) être jalousé par tes cadres, dont le niveau scolaire sera à peine moins limité. Ils te feront alors comprendre que tu n'as pas forcément ta place ici, parce qu'ils ne veulent pas de mecs qui réfléchissent, ce que tu ne pourras évidemment t'empêcher de faire, étant donné que tes études ont développé cette aptitude chez toi.

Posté(e)

D'accord. Ce sont les arguments de mon entourage qui essaie dans sa grande majorité de me dissuader, à l'exception de quelques amis. Je vais être franc, ces arguments je les entends, je les comprends mais ça ne m'arrête pas pour autant. Bon de toute façon on sera vite fixé vu le peu de chance que ce projet aboutisse.

Posté(e)

Bonjour,

Je suis titulaire d'un doctorat de chirurgie dentaire. Seulement voilà, pour de multiples raisons personnelles, je me suis rendu compte peut-être un peu tard, que ce métier n'est réellement pas fait pour moi.

Comme bien susdit,l'engagement en tant qu'EVAT non plus. Vu ce que vous dites chercher,je pense sincèrement qu'un boot-camp d'une durée d'un mois vous conviendrait le mieux.

Legio Patria Nostra

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e)

L'engagement en tant qu' EVAT suit a une série d'etude longue, est un projet assez surprennant.

Je peux comprendre que votre métier actuel ne vous plaise pas du tout. Mais ce genre d'etude developpe en la personne une capacité de reflexion, d'argumentation, et une methodologie qui, a mon avis, ne correspond pas ave un projet de combattant TTA.

Il ne faut pas voir en l'armée un echappatoire qui changera tout, et faire un réel point sur soit.

Effectivement, 28 ans, ça fait tard qui plus est.

Vous ne vous sentez pas l'ame d'un chef ? L'objectif même dans une section de combat, la " carotte " quand on débute GV de tete, c'est de passer CDE, c'est pour cela que les Zerozero passe des examens" CTE, CME " donc dans tout les cas, a moins de vivre LGI ou AT4 ( je ne souhaite pas dénigrer l'emploie ) mais qui n'est pas un projet personnel très ambitieux, je ne suis pas persuader que la Cie de combat soit faites pour vous.

Cordialement,

A l’assaut !

Posté(e)

) être une bête de foire, un "intello" pour tes partenaires de chambrée, de section, ou plus, et porter cette étiquette un long moment, ce qui peut, si tu es d'une nature un peu plus sensible, te faire souffrir, et naturellement te mettre à l'écart,

être jalousé par tes cadres, dont le niveau scolaire sera à peine moins limité. Ils te feront alors comprendre que tu n'as pas forcément ta place ici, parce qu'ils ne veulent pas de mecs qui réfléchissent, ce que tu ne pourras évidemment t'empêcher de faire, étant donné que tes études ont développé cette aptitude chez toi.

Je voudrais rebondir sur ce que disait Had, qui évoque quelque chose dont on parle rarement à propos de l'armée, et auquel ceux sont qui sont à l'intérieur sont beaucoup plus sensible, il me semble.

Entre deux sous-officiers, l'un titulaire d'un bac pro et l'autre d'un bac S, la différence de niveau peut-être assez grande, surtout lorque le dernier fait un ou deux ans de prépas vant de s'engager.

Je me demanait à quel point cela suscite des jalousies et crée des problèmes .

Ainsi, par exemple, à quel point un sous-Off "bosseur", voulant par exemple préparer l'EMIA, peut-t-il être "mis à l'écar par ses collègues dans un régiment d'infanterie en particulier ?

Merci de m'éclairer sur ce sujet .

Posté(e)

Merci BTX pour cette mise au point rapide.

J'avoue que j'avais eu un doute suite aux propos de Had (qui parlait peut-etre des EVATS d'ailleurs), mais s'il en est comme vous le dites, alors c'est très bien .

Posté(e)

Q1. Entre deux sous-officiers, l'un titulaire d'un bac pro et l'autre d'un bac S, la différence de niveau peut-être assez grande, surtout lorque le dernier fait un ou deux ans de prépas vant de s'engager.

Je me demanait à quel point cela suscite des jalousies et crée des problèmes .

R1. Que les sous-officiers se jalousent entre eux, quoi de plus normal ? Qui ne jalouse pas son voisin, sa voisine, son frère ou sa sœur, un ami ou un collègue de bureau. C'est dans la nature de l'homme. Donc les sous-officiers à l'instar des officiers peuvent eux aussi se jalouser. De là à penser que la différence de niveau académique excite ou initie la jalousie ................je suis sceptique. Qu'est-ce qui compte aux yeux de leur chef, chef de section, CDU ou CDC ? Leur efficacité sur le terrain, leur aisance au plan du commandement, leurs compétences et leur allant.

BAC PRO ou BAC général..............on s'en tape. C''est au pied du mur d'assaut qu'on mesure la qualité (image). Le chef a d'autres soucis que de tenir compte du bagage académique de son encadrement. A tel point que le sous-officier qui ne fait pas le poids a de forte chance d'être placé sur un poste d'attente et de céder son commandement à un de ses pairs voire à un CCH CT1.

Q2. Ainsi, par exemple, à quel point un sous-Off "bosseur", voulant par exemple préparer l'EMIA, peut-t-il être "mis à l'écar par ses collègues dans un régiment d'infanterie en particulier ?

Merci de m'éclairer sur ce sujet .

R2. Non. Vous vous faites une drôle d'idée des sous-officiers et de leurs mentalités. Ce que vous dites est valable pour des crétins, pas des sous-officiers. Vous pensez que celui qui réussit les ESP est mis au ban par ses pairs. Celui qui se voit accorder une citation aussi ? Celui qui réussit le concours des OAEA ou des OAES idem ?

C'est tout le contraire. Le sous-officier devenu officier ne renie pas ses origines. Et c'est à cela qu'on le reconnaît.

En appuyant les propos, il y a quand même quelques "crétins" (pour reprendre l'expression utilisée), qui renient leurs "origine", mais bon, il y en a partout et c'est assez marginal

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Posté(e)

Je voudrais rebondir sur ce que disait Had, qui évoque quelque chose dont on parle rarement à propos de l'armée, et auquel ceux sont qui sont à l'intérieur sont beaucoup plus sensible, il me semble.

Il te semble d'après quoi ou qui ? ne te fais pas de fausses idées avant même d'être dans la place.

Entre deux sous-officiers, l'un titulaire d'un bac pro et l'autre d'un bac S, la différence de niveau peut-être assez grande, surtout lorque le dernier fait un ou deux ans de prépas vant de s'engager.

Je me demanait à quel point cela suscite des jalousies et crée des problèmes .

Un sous-officier qui en jalouserait un autre pour son bac ? mais d'où sortez-vous des idées pareilles ? auriez-vous vous même un complexe de supériorité ? d'infériorité ?

Ainsi, par exemple, à quel point un sous-Off "bosseur", voulant par exemple préparer l'EMIA, peut-t-il être "mis à l'écar par ses collègues dans un régiment d'infanterie en particulier ?

Merci de m'éclairer sur ce sujet .

Ce qui le mettra à l'écart c'est de péter plus haut que son ... sinon, tout sous-officier prépare à un moment ou un autre un examen, que ce soit dans son cursus normal ou pour changer de statut. La plupart y arrivent sans pour cela s'isoler du monde, de ses collègues, de ses responsabilités et corvées. Car c'est ça surtout qui lui serait reproché.

Le patriotisme, c'est aimer son pays. Le nationalisme, c'est détester celui des autres. C. de G.

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