BTX Posté(e) 16 juin 2016 Signaler Posté(e) 16 juin 2016 http://www.opex360.com/2016/06/15/le-commandant-des-operations-speciales-besoin-de-24-helicopteres-nh-90-caiman/ 1. Le commandant des opérations spéciales a besoin de 24 hélicoptères NH-90 « Caïman » image: http://www.opex360.com/wp-content/uploads/nh90-201302211.jpg En novembre 2014, l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) a engagé l’hélicoptère NH-90 Caïman TTH [Tactical Transport Helicopter, ndlr], alors récemment entré en service, dans la bande sahélo-saharienne (BSS). Et cela a ouvert de nouvelles options pour la force Barkhane dans la mesure où cet appareil tout temps et dispose d’une autonomie, d’une maniabilité et d’une capacité d’emport nettement plus importantes par rapport aux Puma et autres Cougar. Dans le cadre de l’actualisation de la Loi de programmation militaire 2014-2019, il a été décidé d’acquérir 6 NH-90 Caïman supplémentaires. Ces appareils rejoindront le 4e Régiment d’Hélicoptères des Forces Spéciales (RHFS), ce qui permettra de regrouper les EC-725 Caracal au sein de l’escadron 1/67 Pyrénées de l’armée de l’Air, comme l’a rappelé le général Grégoire de Saint-Quentin, le commandant des opérations spéciales (COS), lors d’une audition à l’Assemblée nationale. « En ce qui concerne le segment hélicoptère, qui est une dimension majeure des opérations spéciales, le regroupement de la flotte Caracal a été acté par les armées, conformément à l’actualisation de la LPM, et 6 NH90 commandés. Ce regroupement repose sur la faculté à équiper rapidement le 4e RHFS de machines de dernière génération telles que le NH-90″, a-t-il en effet affirmé. S’agissant du NH-90, le général de Saint-Quentin a estimé qu’il est « indispensable pour assurer la mise au au bon niveau d’exigence et de capacité du COS pour les 15 prochaines années. » Et pour cela, il faudrait remplacer tous les hélicoptères de manoeuvre du 4e RHFS, qui en compte actuellement 23 (dont 9 Caracal, 5 Cougar et 9 Puma). « Le besoin est de l’ordre de 24 appareils, ce qui pourrait par ailleurs correspondre aux besoins d’autres pays étrangers », a ainsi estimé le général de Saint-Quentin. Car, a-t-il expliqué, il s’agit de doter « le 4e RHFS d’un même parc de machines adaptées à sa mission » afin d’accroître « considérablement l’aéromobilité des forces spéciales » et de « permettre d’homogénéiser les flottes, ce qui est un gage d’efficacité. » Cependant, le NH-90 Caïman n’a pas initialement été conçu pour les opérations spéciales. D’où la nécessité de lui apporter quelques modifications. « Ce dossier, qui n’est pas encore abouti, revêt à mes yeux une importance particulière », a souligné le COS. Ces « adaptations » portent notamment sur l’avionique, les communicatons, l’armement et l’ajout d’équipements pour l’aérocordage. Ainsi, a énuméré le général de Saint-Quentin, il faudrait « disposer de meilleures capacités en matière d’imagerie infrarouge frontale (FLIR), permettant une observation lointaine des obstacles et de l’ennemi, et de se poser sans visibilité, par nuit noire et dans la poussière, en toute sécurité ». En outre, il sera également nécessaire de « déplacer l’armement de sabord afin de libérer l’accès aux portières, essentiel pour les commandos. » Et comme tout cela n’a pas été prévu dès la conception du NH-90, ce « processus d’adaptation » sera « long et coûteux. » http://www.opex360.com/2016/06/15/sahel-les-forces-speciales-ont-du-adapter-leurs-dernieres-missions-cause-de-la-fragilite-de-leurs-vehicules/ 2. Sahel : Les forces spéciales ont dû « adapter » leurs dernières missions à cause de la fragilité de leurs véhicules image: http://www.opex360.com/wp-content/uploads/fs-20150707.jpg Un rapport publié en 2014 par le Sénat trouvait « préoccupant » l’état des véhicules utilisés par les forces spéciales françaises. Et cela en raison de leur conception ancienne et/ou de leur usure accélérée. D’ailleurs, ses auteurs avaient averti d’un possible « trou capacitaire » à partir de 2016 pour les VPS [Véhicule de patrouille SAS, ndlr] et les VLRA [véhicule léger de reconnaissance et d'appui, ndlr]. Lors d’une audition devant les députés de la commission de la Défense, le général Grégoire de Saint-Quentin, le commandant des opérations spéciales (COS), a souligné « la fragilité » des unités des forces spéciales dans ce domaine. Un fragilité identifiée « depuis déjà plusieurs années », alors même, a-t-il souligné, que « la quasi-totalité de nos engagements sont réalisés en milieu aéroterrestre. » « À titre d’illustration, la task force Sabre, actuellement engagée au Sahel, a dû adapter ses 5 dernières opérations motorisées en milieu désertique pour tenir compte de la fragilité actuelle de ses véhicules », a raconté le général de Saint-Quentin. En clair, il a donc fallu ajuster le dispositif initialement prévu en fonction des disponibilités des matériels. Déjà que l’environnement dans lequel évoluent les forces spéciales est difficile, si en plus il faut composer avec les déficiences des équipements, la mission, si elle est maintenue, devient alors encore plus compliquée, voire dangereuse. Cela étant, le renouvellement des véhicules des unités du COS est en cours. En janvier, la Direction générale de l’armement (DGA) a en effet commandé, auprès du groupe Renault Trucks Defense, 241 Véhicules Légers des Forces Spéciales (VLFS) et de 202 Poids Lourds des Forces Spéciales (PLFS). Seulement, il faudra attendre la fin de cette année pour que soient livrés les 25 premiers véhicules lourds. Et encore, ils le seront dans « un premier standard pour répondre aux besoins les plus urgents ». Quant aux VLFS, conçus par Panhard (groupe RTD), ils ne sont pas attendus avant 2018. « Les enjeux de ce programme sont multiples : il s’agit d’abord de remplacer un parc de véhicules parfois très anciens (Peugeot P4 et VLRA), peu nombreux, usés et hétérogènes entre les trois composantes d’armées. En outre, avec ces véhicules conçus dès l’origine pour les forces spéciales, nous connaîtrons un bond qualitatif opérationnel indéniable du fait de capacités d’emport adaptées aux besoins de groupes lourdement équipés, et de l’agencement des équipements à bord réellement pensé pour le combat », a expliqué le général de Saint-Quentin. « Enfin, le soutien d’un parc unique en sera plus aisé. Ceci contribuera directement à la réduction de notre empreinte logistique, qualité essentielle des forces spéciales », a-t-il conclu. http://www.opex360.com/2016/06/15/le-commandement-des-operations-speciales-veut-capacite-dappui-feu-pour-lavion-c-130h-hercules/ 3. Le Commandement des opérations spéciales veut une capacité d’appui-feu pour l’avion C-130H Hercules image: http://www.opex360.com/wp-content/uploads/gerfaut-20141118.jpg Sur les 14 avions de transport tactique C-130 Hercules H (bientôt rejoints par 4 C-130J, dont deux auront la capacité de ravitailler en vol les hélicoptères), 8 verront leurs capacités tactiques améliorées pour répondre aux besoins exprimés par le Commandement des opérations spéciales (COS). Ces améliorations, a détaillé le général Grégoire de Saint-Quentin, le patron du COS, porteront sur « leur auto-protection, leurs capacités de communication, leur aptitude à la navigation très basse altitude sous faible visibilité, avec des capacités de détection infrarouge ». « Si la notification du contrat intervient bien à l’automne 2016, ces huit appareils devraient être livrés entre 2019 et 2022. Après le retrait programmé des Transall, cela permettra d’éviter une régression capacitaire des forces spéciales », a détaillé le commandant des opérations spéciales, lors d’une audition à l’Assemblée nationale. Mais ce n’est pas tout. Se basant sur les retours d’expérience (RETEX) des dernières missions du COS, le général de Saint-Quentin a milité pour que « le capteur à longue endurance qu’est aussi le C-130″ puisse être « équipé pour permettre l’appui feu des troupes amies et l’engagement de cibles dynamiques ». En clair, il s’agirait d’armer ces appareils. Interrogé sur ce dernier point, le patron du COS a expliqué que l’idée est d’ajouter aux C-130 « la capacité de pouvoir délivrer ponctuellement une munition de type missile » et qu’il n’est donc pas question d’en faire des bombardiers. En novembre 2014, dans un rapport du député Christophe Guilloteau, l’on apprenait que les aviateurs de l’escadron 3/61 Poitou, une unité mise à la disposition du COS, souhaitaient disposer d’une version « Gunship » du C-130H, c’est à dire un appareil armé d’un canon de 30 mm et capable de tirer des missiles et des bombes guidées. Visiblement, donc, on n’en est pas tout à faire encore là. En revanche, il existe une solution pour donner au C-130H une capacité d’appui feu. En effet, l’entreprise AA/ROK a mis au point le SSA-1101 Gerfaut, un système qui permettrait à un Hercules de tirer des armements air-sol modulaires (AASM) Hammer. Monté à la place d’un réservoir extérieur, l’installation du SSA-1101 Gerfaut ne demanderait aucune modification du C-130H, lequel garderait intacte sa capacité de transport. Il serait ainsi possible à ce dernier de larguer entre 4 et 8 AASM à une altitude de 25.000 pieds et à une distance de plusieurs dizaines de kilomètres. Le tout avec une grande précision. Citer Ya Rab Yeshua.
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