Des missions variées, et toujours acrobatiques pour les CPA

[BTX]

http://www.soldat-metier.com/forces-speciales/2003-video-cpa-missions-commandos-parachutistes-air.html

Un reportage télévisé en immersion chez les commandos parachutistes de l’Ai fait le point sur les différentes missions assignées aux CPA. Soldats, mais acrobates avant tout pour évoluer dans la 3ème dimension…

Le reportage vidéo démarre sur les chapeaux de roues, mais déjà dans les airs avec un exercice de capture du chef d’une cellule terroriste. Les CPA sont largués en parachute, de nuit en terrain hostile depuis un avion, mais c’est pour la circonstance… Les images vont décliner après les différents moyens opératoires des Commandos Parachutistes de l’Air, dépendant de 3 éléments : la configuration du terrain, l’objectif de la mission, ainsi que la disponibilité des moyens techniques et logistiques :

1. Le parachutage par un avion de transport militaire ;
2. Poser d’assaut avec posé-décollé d’un gros-porteur ;
3. Dépose ou aérocordage avec les moyens héliportés.

Les missions des forces spéciales de l’armée de l’Air peuvent également s’effectuer sur la durée en utilisant des moyens de transport terrestres, et si les commandos de l’Air se voient avant tout comme des aviateurs, leur mode opératoire n’est pas très différent de celui des fantassins, hormis le fait que les missions confiées aux CPA vont généralement s’effectuer au profit exclusif de l’armée de l’Air et de ses matériels ou de ses moyens :

• Récupération de pilotes en terrain hostile après un crash ;
• Prise d’assaut d’une installation aéroportuaire (cf. Gao) ;
• Opérations de sécurisation du terrain et de contre guérilla ;
• Interception d’aéronefs (MASA) par des tireurs d’élite ;
• Guidage aérien au sol (Tactical Air Control Party, TACP) :

« On est quasi indétectable, on se mêle aux échos de sol des radars, on passe au travers les défenses ennemies, et surtout on est indétectable visuellement, les résume ainsi un officier de l’escadron de transport des forces spéciales. Ça nous permet de pénétrer au cœur du dispositif ennemi, de faire toute une manœuvre aérienne pour aller à plus de 800 km au-delà des lignes ».