sous-officier combat et technique du génie 2006

[gotenks]

Bonjour, 

suite à mes recherches, je ne trouve pas toutes les réponses.

Je souhaiterais connaitre plus en détails les missions de cette spécialité du génie. Ils font quoi concrètement en mission ?

question plus précise, comment en étant dans le 17rgp nous accomplissons ces missions ? j'imagine que malgré l'option "para" nous ne sauterons pas pour chaque besoin d'intervention. Dans quelle cas sauterons nous ? 

 merci 

[gotenks]

je me donne moi même la réponse, si vous vous posez la même question, écouter les 2-3 podcasts de défense zone qui l'explique très bien

[h2M]

Le 22/06/2024 à 10:15, gotenks a dit :

 

 

j'imagine que malgré l'option "para" nous ne sauterons pas pour chaque besoin d'intervention. Dans quelle cas sauterons nous ? 

 merci 

 Bonjour,

Pour rebondir là-dessus, il est rare qu'il y ait des sauts opérationnels en "Sauts à ouverture automatique" (le parachute traditionnel qui s'ouvre automatiquement au saut)

Le dernier saut en "ouverture automatique" pour moi qui a eu lieu en opération extérieure au Mali il y a eu un drame en 2017

https://www.lopinion.fr/secret-defense/au-mali-un-para-se-tue-au-cours-dun-saut-operationnel

Si y en a eu d'autre je ne suis pas au courant, mais c'est vraiment marginal et rare.

 

Les parachutistes qui sautent en opération sont essentiellement des chuteurs opérationnels faisant parti des groupes spécialisés (forces spéciales, groupes commandos parachutistes) qui s'infiltrent derrière les lignes ennemis à des fins de renseignements ou d'opérations ciblées.

Au 17e RGP il a y a des chuteurs opérationnels, et des spécialistes du génie (EOD notamment) qui peuvent s'intégrer à ces groupes commandos evidemment. Mais ce n'est qu'une infime parti du régiment et composent l'élite de celui-ci.

 

En d'autres termes, les parachutistes traditionnels au sein de l'armée de terre française, sautent au minimum 6 fois par an en France, en condition de paix de jour comme de nuit équipé comme sans équipement.

Il peut être amené aussi à sauter à l'étranger dans le cadre de partenariat à des fins d'exercices militaires.

 

Modifié %s à %s par h2M

[gotenks]

Il y a 14 heures, h2M a dit :

 Bonjour,

Pour rebondir là-dessus, il est rare qu'il y ait des sauts opérationnels en "Sauts à ouverture automatique" (le parachute traditionnel qui s'ouvre automatiquement au saut)

Le dernier saut en "ouverture automatique" pour moi qui a eu lieu en opération extérieure au Mali il y a eu un drame en 2017

https://www.lopinion.fr/secret-defense/au-mali-un-para-se-tue-au-cours-dun-saut-operationnel

Si y en a eu d'autre je ne suis pas au courant, mais c'est vraiment marginal et rare.

 

Les parachutistes qui sautent en opération sont essentiellement des chuteurs opérationnels faisant parti des groupes spécialisés (forces spéciales, groupes commandos parachutistes) qui s'infiltrent derrière les lignes ennemis à des fins de renseignements ou d'opérations ciblées.

Au 17e RGP il a y a des chuteurs opérationnels, et des spécialistes du génie (EOD notamment) qui peuvent s'intégrer à ces groupes commandos evidemment. Mais ce n'est qu'une infime parti du régiment et composent l'élite de celui-ci.

 

En d'autres termes, les parachutistes traditionnels au sein de l'armée de terre française, sautent au minimum 6 fois par an en France, en condition de paix de jour comme de nuit équipé comme sans équipement.

Il peut être amené aussi à sauter à l'étranger dans le cadre de partenariat à des fins d'exercices militaires.

 

Merci de ses informations complémentaires.

[Clairon]

Il y a 19 heures, h2M a dit :

Pour rebondir là-dessus,

HS on :

Associer les mots parachutisme et rebondir dans la même phrase, ça m'a toujours fait rire ....😂

Comme disait l'autre, je ne connais pas d'endroit plus calme que le bureau des réclamations d'un club parachutiste ....

Clairon