Un nouveau titre chez L’Escadron: « Un contre douze : le 87e BCA dans la défense des Alpes juin 1940 »

[BTX]

La toute jeune maison d’édition L’Escadron, qui avait publié Un lieutenant avec les chars en décembre dernier, sort un nouveau livre: Un contre douze : le 87e BCA dans la défense des Alpes juin 1940.

Ce livre est une étude historique et tactique consacrée au secteur du Queyras, une portion peu connue du théâtre d’opération de l’armée des Alpes en 1940. Il s’agit de présenter aux lecteurs les hommes du 87e BCA, qui ont combattu dans ce coin des Alpes françaises, face aux soldats italiens, mais aussi de décrypter cet affrontement. En plus de la narration historique des combats, cet ouvrage comporte une véritable analyse tactique et militaire de cette bataille entre soldats italiens et français sur les cîmes.

Le livre fait 300 pages et il comporte un cahier central avec photos, cartes, croquis, dessins originaux. 21,50 euros. L’auteur est Damien Vargas, officier de l’armée de terre et historien et la préface est de Max Schiavon, docteur en histoire et spécialiste de la bataille des Alpes.

Petit extrait:
« Juin 1940, loin du fracas des chenilles des Panzer, traversant dans un nuage de poussière une compagne française surchauffée par un été précoce, amassant devant eux le reliquat d’une armée en déroute, symbole de la chute d’une nation ; dans les Alpes, une autre armée fait face et s’accroche au terrain, le dispute âprement à un adversaire très supérieur en nombre, contrecarrant ses ambitions stratégiques illégitimes.
Cette armée est celle des Alpes, commandée par le général Olry ; ses soldats sont des chasseurs alpins, des alpins de forteresse, des biffins de l’infanterie alpine, des artilleurs de montagne ou de position ; leur ennemi, plus de 300 000 soldats de l’armée du Duce, pressés de voler au secours d’une victoire allemande qui ne fait plus aucun doute. »

Je signale, par ailleurs, l’éclairante biographie du général Olry sortie aux éditions Pierre de Taillac en tout début d’année. Le général Olry, vainqueur des Alpes, de Max Schiavon (408 pages, 24,90 euros) retrace le riche parcours de ce spécialiste des opérations en montagne, commandant de l’armée des Alpes fin 1939, qui a tenu tête aux troupes italiennes en juin 1940.

https://lignesdedefense.ouest-france.fr/un-nouveau-titre-chez-lescadron-un-contre-douze-le-87e-bca-dans-la-defense-des-alpes-juin-1940/

[vittorio venturi]

il y a une heure, BTX a dit :

plus de 300 000 soldats de l’armée du Duce, pressés de voler au secours d’une victoire allemande qui ne fait plus aucun doute. »

Bonjour,

plus que courir au secour du vainqueur le Duce voulait quelques millier de morts pour s’asseoir à la table d’une paix presque onteuse pour nous italiens.

La revanche des gaulois ne manquera pas; dans le mois de decembre 1940 à la frontière franco-italienne quelqu’un a exposé un écriteau: "Grecques arretés-vous ici commence la France".

Seule chose de bien dans l’occupation de Menton a été que les juifs n’etaient pas persecutés.

 

[vittorio venturi]

Bonjour,

je retourne sur ce post pour souligner un’autre absurdité de cette guerre que le soldat écrivain Mario Rigoni Stern a vécu sur sa peau et a par la suite ainsi commenté:“Questa contro la Francia è una guerra schifosa” (Tra le due guerre e altre storie. )

Rigoni Stern, qui était un caporal des alpins, s’était vite aperçu que "les alpins du bataillon Aosta parlent la même langue des français et les jugent frères".

Ces soldats exceptionnels que se rapportent à un’ambiance hostile, partagent avec leurs camarades d’en face les mêmes difficultés de la vie de montagne et pour ça n’arrivent pas à comprendre, même s’ils avaient (comme Rigoni Stern) des attirances pour le “fascismo”, un’action que l’ambassadeur français André François-Poncet a défini: “un coup de poignard dans le dos”.

 

 

Modifié 26 avril par vittorio venturi