BTX Posté(e) il y a 16 heures Signaler Posté(e) il y a 16 heures Dernière ligne droite pour les industriels en lice pour le programme « robots d’investigation » (ROBIN), cette compétition destinée à équiper les sapeurs de l’armée de Terre d’un outil robotisé de levée de doute. Lancé vendredi dernier, cet appel d’offres restreint prévoit la fourniture d’une trentaine de plateformes et de kits de mission. La Direction générale de l’armement (DGA) ne s’est pas engagée sur une quantité fixe, à l’exception de deux têtes de série. Deux tranches de 16 exemplaires sont ensuite prévues, que le client français choisira d’affermir ou non. Selon quelle temporalité ? Mystère. Seule certitude, l’ensemble des plateformes commandées devront être livrées sur les six années que couvre ce marché. L’enveloppe allouée reste également sous les radars mais une chose est sûre : le prix global sera le seul critère déterminant pour départager les candidats répondant aux autres exigences. Les offres sont attendues d’ici au 30 septembre pour ensuite basculer dans une phase de sélection à un seul tour. Plutôt « rapide », le processus pourrait déboucher sur une contractualisation avant 2026. Une fois encore, si les crédits le permettent. Au moins trois propositions seront sur la ligne de départ, toutes sélectionnées au terme de l’appel à candidatures lancé en mars dernier. Il s’agit de Soframe, de KNDS et d’Arquus. D’autres sont à confirmer. UNAC, par exemple, devrait avec une version robotisée de son Fardier. L’entreprise gardoise s’est alliée à Safran, sous-traitant de luxe pour les briques de robotisation. Vision d’artiste du système porté par le GME Arquus-CSI, qui reprend le bras d’investigation hérité du système ROCUS Si Arquus « a ciblé ROBIN depuis longtemps parce qu’il s’agit du premier appel d’offres portant sur la robotique terrestre », l’entité du groupe John Cockerill est longtemps restée discrète sur l’identité du partenaire capable d’apporter le kit de mission propre à ROBIN. Ce sera CNIM Systèmes Industriels (CSI), dont l’offre fut un temps basée sur le robot chenillé THeMIS de l’estonien Milrem Robotics. Les spécifications françaises auront rebattu les cartes. La chenille cède la place aux roues du DRAILER, ce robot dévoilé l’an dernier par Arquus et dont l’un des deux exemplaires de « quasi pré-série » est en cours d’essai en configuration ROBIN chez CSI. Les atouts de leur solution ? Son poids réduit « qui la rend tractable par un véhicule Griffon », sa motorisation hybride, ou encore l’expérience acquise en Ukraine pour le bras manipulateur fourni par CSI. Derrière les 34 systèmes ROBIN annoncés, l’armée de Terre se laisse l’opportunité d’acquérir jusqu’à 22 plateformes « nues » supplémentaires par l’entremise de bons de commande. Si cette option reste soumise à la disponibilité des budgets, les besoins remontés des forces, eux, ne manquent pas. En témoigne l’intérêt pour un « robot anti-incendie » émis par les sapeurs-pompiers du camp de Canjuers, demandeurs d’un moyen robotisé d’extinction des feux accidentellement déclenchés sur les champs de tir. Ce besoin, KNDS y a déjà répondu en adaptant son CENTURIO, démonstration à la clef. Et d’autres applications apparaissent à l’horizon, tel qu’un robot de lutte NRBC désormais privilégié au développement d’une version du Griffon considérée comme trop onéreuse. https://www.forcesoperations.com/derniere-ligne-droite-pour-robin/ Citer Ya Rab Yeshua.
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