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Aumilitaire

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Posté(e) (modifié)

Bonjour,

Je voudrais savoir d'où vient ces légendes de :

- La Fourragère noire

- Les Régiments Disciplinaires et Semi-Disciplinaires

Si on regarde bien sur ces liens, il y a encore des gens qui croient à ces légendes urbaines ;)

http://www.passion-histoire.net/viewtopic.php?f=50&t=13089

Ca c'est complètement FAUX !!!! C'est du Mytho !!!!!

L’appellation «Bataillon disciplinaire» était matérialisée par un insigne comportant le N° du bataillon cousu sur la manche gauche avec trois filets encadrant l’insigne.

Les filets étaient de couleur verte pour la légion.

Les autres bataillons et régiments étaient au régime « semi-disciplinaire » (deux filets sur l’insigne de manche)

Il existait aussi dans le temps des bataillons de l’Infanterie Coloniale qui s’occupaient des bagnes de Tataouine en Tunisie fermé en 1938.

Du temps de la guerre d’Algérie, les bataillons disciplinaires n’avaient aucun rapport avec les régimes pénitentiaires et aucun prisonnier militaire ni était détenu, à part les chahuteurs de l’unité qui avaient droit au « gnouf » et c’est tout.

Les objecteurs étaient répartis en France dans les unités traditionnelles, certains plus têtus que d’autres passaient leur temps de service en prison. La prison militaire n’ayant rien de comparable avec une prison civile.

Personnellement, j’ai rarement rencontré ces individus qui devaient plutôt se faire oublier que de faire des esclandres.

Voici la VRAI réponse ;)

Ceci est une LEGENDE. Un MYTHE.

Les trois filets encadrant le n° du régiment, signifiaient tout simplement que ledit régiment était basé outre-mer (ou en Algérie). Les régiments métropolitains avaient deux filets. En tout état de cause, TOUS les régiments avaient des filets (2 ou 3). Cela ne signifie pas que tous les régiments aient été disciplinaires.

La légende des bataillons ou régiments disciplinaires est une tradition d'appelé en Algérie, écrivant à leur fiancée. C'est toujours bien de se faire plaindre, à défaut de passer pour un héros.

RC.

Et on dit pas "filet", mais "liseret" ;)

D'après un ancien d'Algérie, les Régiments Disciplinaires auraient bien existés, on envoyait dans ces régiments des personnes ayants un casier judiciaire bien chargé et les durs à cuir, mais c'était jadis dans les années 30/40.

Mais ça reste encore une légende ;)

Pour la Fourragère noire, je ne sais pas d'où sort cette légende ! ;)

Par contre si on peut me poster en photo sur le forum :

> La clé du champ de tir

> La corde à tourner le vent

> La boite d’impactes

> La machine à cintrer les bananes

> La bobine de ligne de mire

> Le marteau à bomber le verre

> L'huile de Cyprine à huiler les FAMAS

:P

:lol:

Modifié par L'Artilleur

"Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte).

- Civil

  • 2 semaines plus tard...
Posté(e) (modifié)

Certains que j'ai rencontré prenait pour disciplinaires l'intégralité des régiments para et se la jouait "moi j'ai fais mon SN dans un bataillon disciplinaire, ouais mon potes, et on en ch..it."

Alors, volonté des cadres d'y croire, ou simplement "histoire à raconter aux appeuls" va savoir.

Pour la fourragère noire, j'en ai entendu un paquet dessus, mais celle qui revient le plus fréquement est que ce serait une décoration remise à un planton ayant abattu quelqu'un pendant sa garde.

@ L'Artilleur

Tu peux rajouter la boite à couple de serrage :shout:

Modifié par Emperor
Posté(e)

et que dire des 7% de pertes ? Qui n'ont jamais été fondés non plus !

C'est vrai des unités dites disciplinaires semblaient exister jusque dans les années 75/76...je connaissais le Ri de Noyon qui a l'époque, avait cette redoutable réputation...sans vraiment de fondement.

là où j'ai commencé à douter de la véracité de cette légende c'est quand je suis arivé à CHALONS en 75 qui avait la réputation d'être une école semi ( pourquoi semi d'ailleurs ?) disciplinaire !

Auatant dire que certains chef d'unité faisait courir ce bruit pour se faire une réputation ! Et ceux qui y servaient se la "jouaient"...

La fourragère noire n'a jamais existé ( pour ec que j'en sais ) et en 35 ans de service je ne l'ai...jamais vue! Sa légende voulait qu'on l'attribuait en effet à uen sentinelle jugée dangereuse c'est à dire qui avait tirer sur quelqu'un pendant sa faction...celui qui la portait était ainsi exempté de service !

Par contre des légendes que j'ai pu moi même voir si j'ose dire appliquées : la marche zébulon pour les refus de saut à l'ETAP et la section des bérêts bleus dans les TAP pour désigner ceux qui refusaient de sauter...

Cordialement.

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