je savais que j'avais loupé ma vocation !
ah...
Merci pour cet article.
Un jour il existera des éboueur-astronautes tant l'espace est devenu une poubelle.
On ne sait pas encore quelle qualification on demandera pour cette spécialité.
"L'autre nécessité pour limiter les risques de collision consiste à trouver des moyens d'aller chercher les épaves les plus massives pour les désorbiter. "Il faudrait en enlever de 5 à 10 par an", estime Holger Krag. D'où une pléiade de technologies étudiées par les grandes agences, comme l'ESA, la Nasa ou le Cnes. "Elles sont un enjeu majeur et un marché porteur pour l'espace de demain, si bien que tout le monde travaille sur des solutions assez différentes", précise Christophe Bonnal.
Le concept le plus avancé? L'envoi d'une petite sonde, appelée "chasseur", qui irait attraper l'épave et la précipiterait dans l'atmosphère. La difficulté première tient dans la manoeuvre d'approche, qui nécessite de concevoir un chasseur doté d'une intelligence suffisante - caméras, capteurs, lidars, radars - afin de réussir ce "rendez-vous" à 28 000 kilomètres-heure, celui-ci pouvant se faire non pas en direct mais de façon automatique. "Il serait possible, grâce à la fusée européenne Vega, qui possède déjà un moteur réallumable pour les manoeuvres d'approche et que l'on équiperait d'une petite sonde pour effectuer la capture par un câble", explique Christophe Roux, de la société ELV-Avio.
Pinces, glu, harpon ou filet pour saisir les épaves
Nous testons aussi des techniques de harponnage, ou encore la possibilité de déployer un filet géant
Le deuxième défi technologique réside dans le choix de l'outil de capture: l'agence spatiale allemande (DLR) développe ainsi un bras robotique suffisamment puissant dans le cadre d'un programme ambitieux, baptisé Deos. "Nous y participons, mais pour saisir une cible d'envergure, nous testons aussi des techniques de harponnage, ou encore la possibilité de déployer un filet géant", explique Olivier Colaïtis. D'autres travaillent sur des concepts de glu et de pinces. Une fois intercepté, le débris se trouverait relié à la sonde par un câble en Kevlar qui peut mesurer plusieurs dizaines de mètres. Nicolas Petit, professeur à Mines ParisTech, a modélisé le comportement d'un tel lien en apesanteur pour le compte du Cnes : "Comme à la pêche à la traîne depuis un bateau, on a observé un effet de fouet qui veut que la tension du câble ne soit jamais la même. Ensuite, l'objet tracté ferait un mouvement sur lui-même, à l'instar d'un poisson qui frétille au bout d'un hameçon. Ce qui signifie qu'il faudrait posséder un câble solide et maîtriser la stabilité de l'ensemble pour réussir avec précision la manoeuvre de désorbitation." Or, à ces altitudes-là, la moindre erreur de timing peut être fatale: se tromper de deux minutes au moment de projeter l'épave dans l'atmosphère change son point de chute de... 1000 kilomètres!
"De telles opérations coûteraient sans doute plus de 10 millions d'euros par débris", estime Fernand Alby. Avant de s'interroger : "Qui sera prêt à les financer ?" Les grandes puissances devraient être capables de s'unir afin de faire du nettoyage de l'espace une priorité pour le bien de l'humanité. Pour l'heure, elles n'en ont pas la moindre volonté. Difficile, en effet, de faire cause commune, alors que la plupart des technologies ne dépassent pas le stade de la planche à dessin. "Aucune piste ne doit être négligée, conclut résolument Holger Krag. Mais il faudra encore une quinzaine d'années avant qu'une solution ne soit arrêtée." Un laps de temps qui laisse entrevoir de nouveaux accidents orbitaux. L'homme, ce Sisyphe imprudent qui aime à défier les dieux, restera donc condamné au rôle de spectateur d'un mal qu'il a lui-même engendré.
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/espace-poubelle-l-heure-du-tri-selectif_1244156.html#xJkpxgfGsdmWRh67.99\"
Pour ceux qui ne pourront jamais devenir astronautes :
J'ai entendu parlé d'une mission pour aller sur Mars.
J'ai cru à une bêtise... et :
http://www.lefigaro.fr/sciences/2014/01/20/01008-20140120ARTFIG00490-partir-sur-mars-sans-retour-ca-fout-la-trouille.php
mission suicide?
ou exploration "à la Christophe Colomb" ?
http://www.francetvinfo.fr/sciences/mars-curiosity/le-projet-mars-one-est-il-realisable_503957.html
extrait :
"Francis Rocard : C’est un beau rêve, qui sera vraiment difficile à réaliser. Qui dit coloniser une planète dit envoyer une infrastructure extrêmement lourde : modules d’habitation et de travail, véhicules de transport au sol, équipements pour les cultures, une centrale pour l'énergie, mais aussi tout un dispositif pour extraire l’eau du sol de Mars. Les participants ne pourront rien construire sur place.
La quantité d'eau nécessaire à une personne est considérable. Par exemple, un Français consomme plus de 100 litres d'eau par jour. Elle ne peut donc pas être apportée de la Terre. Afin de valider le concept d’extraction de la glace du sous-sol pour boire, manger, se doucher, il est indispensable de mettre en œuvre au préalable une expérience probatoire.
Nous savons que de la glace se trouve dans le sol, mais elle n’a jamais été extraite. L'exploitation des ressources, en particulier de l'eau, est en cours d'étude. En 2008, l'engin Phoenix envoyé sur la planète a tenté de creuser pour extraire de la glace mais n’y est pas parvenu parce que la glace et le sol étaient extrêmement durs.
Le financement de ce projet via les droits télévisés et les donations privées vous semble-t-il possible ?
Non. La télévision - française ou étrangère - n’est pas si riche. Mars One a chiffré l'envoi d'une première équipe de quatre personnes à 6 milliards de dollars [4,4, miiliards d'euros]. Une évaluation très basse. La Nasa estime le coût d'une mission vers Mars plutôt à 200, 300 milliards de dollars [150, 220 milliards d'euros]. Le chiffrage de Mars One est donc sous-estimé. Mais de toute façon, je serais très étonné que l'organisme néerlandais arrive à collecter 6 milliards.
Je pense qu’il n’y aura jamais de décollage vers Mars. Les organisateurs vont réaliser la partie du projet au sol, avec les phases de sélection, de préparation et d’entraînement de l’équipage, qui seront financées par la diffusion d'émissions de téléréalité et les fonds qu'ils possèdent déjà. Mais le projet s’arrêtera ensuite, faute de financement.
Pour vous, il est donc impossible que Mars One envoie quatre personnes sur Mars en 2024, comme il l'annonce...
En plus de la question du financement, le calendrier me paraît très tendu. Limiter les risques pour ce type de mission nécessite du temps. Et puis, il faut établir des contrats avec des industriels pour développer de nouvelles technologies, qu’il faut ensuite tester. La Nasa le fait depuis de nombreuses années, mais dans une perspective à très long terme.
Sans compter que, pour l'instant, nous ne voyons pas le premier boulon de l'énorme infrastructure nécessaire à l’envoi d’une mission habitée sur Mars. Une mission préalable [avec l'envoi d'un engin chargé de repérer le lieu d'implantation de la colonie] est prévue pour 2018.
Et puis, sur le site internet de Mars One, on ne trouve aucune information, ou si peu. Tout cela ne ressemble pas à un projet concret, mais plutôt à des intentions. On attend de voir comment cela peut se matérialiser."
Edit : Had a tout à fait les capacités pour obtenir le BAC + 5. Juste un manque de volonté.
non, son défaut = le Russe. Le seul obstacle.