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Tout ce qui a été posté par L'Artilleur

  1. Merci pour les explications. Comme je vous le disais plus haut, j'ai connu une personne qui a fait ses classes au 8e RI et ensuite a été ventilé au 33eGC/22eRIMa. Donc j'en est déduit que le 8e RI avait aussi pour mission de parfaire l'instruction des appelés, ensuite, ceux-ci étaient ventilés dans d'autres régiments. Je sais que les cuisiniers, pâtissiers, bouchers, serveurs, allaient à Compiègne et les autres allaient soit au 33eGC/22eRIMa et les régiments aux alentours.
  2. BTX, sur ce lien que j'ai posté plus haut, situation de l'Armée Française en 1995 : http://orbat.com/site/history/historical/france/army1995infrench.html On peut voir en bas, le tableau "Forces de Défense du Territoire". Ma question est : > Les régiments que l'on peut apercevoir dans le tableau "Forces de Défense du Territoire", c'était bien des régiments mobilisateurs où les appelés faisaient leur classe ? Je me rappel d'un copain qui a fait ses classes en 1995 au 8e RI de Noyon avant d'être ventilé au 33eGC/22eRIMa en tant que moniteur auto-école.
  3. Situation de l'Armée Française en 1995 ... http://orbat.com/site/history/historical/france/army1995infrench.html Le 14e RPCS était encore en service en 1995. On remarquera pour les anciens, le 6e RPIMa régiment cher à "Bruno". Pour notre ami BTX si il repasse dans le coin. Les régiments que l'on peut apercevoir dans le tableau "Forces de Défense du Territoire", c'était bien des régiments mobilisateurs où les appelés faisaient leur classe ? Je me rappel d'un copain qui a fait ses classes en 1995 au 8e RI de Noyon avant d'être ventilé au 33eGC/22eRIMa en tant que moniteur auto-école. Pour le CM Ile de France, si je me souviens bien, le 24e RI était le Centre de Sélection N°1 de Vincennes, par contre, je ne vois pas la mission du 5e Régiment du Génie de Versailles ...
  4. Le 7e RPCS faisait bien parti de la 11e DP de la FAR avec le 14e RPCS. Sur le lien en question, c'est la situation en 1984, le 7e RPCS a dû rejoindre la FAR vers la fin des années 80 (89 - 90) avant d'être dissous en 1992.
  5. Pas mal de quartiers ont été cédés à des services sociaux ou on été carrément rasés comme pour certains quartiers en Allemagne. Merci BTX pour ce petit récit.
  6. C'est mon contingent de mon service militaire, mais pas mon régiment. Les personnels sur la photo sont tous des appelés du contingent, sauf le personnel de gauche qui est si je ne me trompe pas, un Adjudant-Chef, donc un engagé en langage appelé, et militaire de carrière en langage militaire pro. Qu'est-ce que l'on était beau en "vert olive" !
  7. Merci BTX pour avoir jeté un oeil Je regardais la 8ème DI, PC à Amiens, je me rappelais plus du 41e RAMa ... A ce que j'ai compris, le 41e RAMa a eu dans ses rangs des AMX 13 automouvant 155 mm dans les années 70 jusqu'à 1983 où il perçoit des Obusiers de 155 Modèle 1950 M.63 sur affût biflèche jusqu'à sa dissolution ... Mon Contingent !!! 1989 - Contingent 89/08 - 41° rama On peut voir les véhicules sur le lien : http://copainsdavant.linternaute.com/e/41-rama-43730
  8. Bonjour, Pour les anciens, ça va vous rappeler des souvenirs ce style d'organigramme. C'était le bon temps, il y en avait des régiments stationnés en France et en Allemagne. Notons nos bons vieux RCS. http://orbat.com/site/history/historical/france/army1984infrench.html Si notre ami BTX passe dans le coin, je voudrais bien son avis. L'organigramme est-il bon ? Merci
  9. Enyo, déesse grecque des batailles, est le pseudonyme d’une haute responsable des renseignements de son pays, qui a enseigné plusieurs années à l’université et occupé des postes diplomatiques dans des pays de culture islamique. Malgré le combat mené par les Etats Unis et l’ Europe contre le terrorisme depuis le 11 septembre 2001, l’Afghanistan et l’Irak sont loin d’être pacifiés, le radicalisme islamiste s’étend, les valeurs promues par l’ Occident reculent partout. Ce livre s’efforce de décrypter la logique interne du projet islamiste et la façon dont les contradictions occidentales face à lui , et avant tout la négation de la réalité du conflit, lui ouvrent la voie de succès très inquiétants. La perception de l’Islam dans le monde musulman Enyo décrit avec clarté la façon dont les facteurs religieux sont à la base même de ce tout qui constitue le monde musulman, réalisant une unité de l’Islam sans équivalent dans le monde chrétien,signifiant à la fois l’espace constitué par la communauté des croyants, l’Oumma, la civilisation qui s’y est développée au cours de l’histoire, et un corpus doctrinal. "Pour un musulman, l’histoire qui se déploie dans une dimension pleinement humaine commence avec Mahomet, l’Envoyé , venu annoncer aux hommes leur salut, qui se gagne par conformation à une série de normes à décliner en suivant la voie (charia) qui passe par l’entière soumission au pouvoir infini de Dieu. "Musulman" veut dire en arabe le "soumis" ( se convertir à l’Islam se dit "aslama", c’est à dire littéralement "reddition".)." "Le Coran, constitué des enseignements de l’Envoyé, fruit d’une présence fugitive du divin, qui s’est ouvert à lui, fait de l’entité souveraine islamique la seule puissance mondaine légitime et de la communauté des croyants l’unique dépositaire de la vérité dans un un univers d’humanité inaboutie". (La ressemblance est frappante avec les discours ultra orthodoxes juifs, tenus par le personnage du père dans le film israélien "My father, my lord" qui avançait l’idée que les seuls vrais êtres humains étaient ceux qui respectaient la Torah, les autres n’ayant été créés par Dieu que pour les servir, et n’ayant pas vraiment d’identité propre.) Ainsi," la révélation de l’Islam au monde est que l’essence de l’humain est d’être musulman, essence accomplie en réglant sa vie sur la "charia". Les musulmans forment "le meilleur des peuples sortis du milieu des hommes". "Tout enfant qui naît jouit à priori d’une disposition innée à être musulman et , s’il se fourvoie vers d’autres religions, la faute en incombe à sers parents." "Dès lors pour un penseur musulman, toute moralité, toute idée juste, toute vérité, toute beauté est intrinsèquement islamique."- C’est selon Enyo, une des racines de l’absence de quête du progrès dans le monde islamique au moment où cette quête va exploser dans le monde occidental, créant le retard de plus en plus irrattrapable des pays islamiques. En effet tout changement , dans le monde islamique, apparaît dès lors comme une forme de transgression, toute innovation par rapport à la tradition ("sunna") compilant les faits et les dits ("hadith") de l’Envoyé et faisant autorité, une forme d’hérésie."… Puisque Dieu est tout puissant, tout ce qui est est le fait de sa volonté, et changer le monde est une présomption humaine qui touche au blasphème. Lire la suite sur le lien : http://penserlibrement.wordpress.com/2009/09/19/anatomie-dun-desastre-un-livre-de-enyo-chez-denoel-loccident-lislam-et-la-guerre-au-xxi-eme-siecle/
  10. "Les guerres bâtardes, comment l’Occident perd les batailles du XXIe siècle" est un livre coécrit par Arnaud de La Grange et Jean Marc Balencie. Arnaud de La Grange est grand reporter au Figaro. Un temps spécialiste des questions de défense il a couvert les conflits d’Irak et d’Afghanistan. Il est désormais correspondant du journal à Pékin. Jean Marc Balencie a travaillé pendant dix ans au Secrétariat général de la Défense nationale (SGDN) avant de rejoindre un grand cabinet international. Ce livre sans être pour autant une bible de stratégie militaire a le mérite à travers trois exemples récents que constituent l’Irak, le conflit engagé par Tsahal au Sud Liban en juillet 2006 et la guerre en Afghanistan qui présente la particularité d’être appuyée par l’OTAN et sa Force Internationale d'Assistance et de Sécurité (FIAS) et d’avoir reçu l’aval du Conseil de Sécurité des Nations Unies, de dessiner le visage de ces conflits modernes. Un visage complexe qui amène à redéfinir de multiples notions comme celles de "fort" et de "faible" que beaucoup d’observateurs pensaient pourtant gravées dans le marbre depuis la fin de la guerre froide et la chute du Mur de Berlin. Lire la suite sur le lien : http://www.oboulo.com/politique-et-international/relations-internationales/fiche-de-lecture/guerres-batardes-occident-perd-batailles-xxie-siecle-arnaud-grange-jean-109475.html
  11. Si l’on sera surpris d’apprendre, par le quatrième de couverture de l’ouvrage, qu’il « dresse pour la première fois le constat d’un tournant stratégique majeur et terriblement inquiétant » – tant les contributions sur le sujet sont maintenant nombreuses – il s’avère néanmoins intéressant à plusieurs égards. Premièrement, parce qu’il présente un tableau clair de la situation actuelle, mettant aussi bien en évidence l’évolution des formes d’insurrection que l’inadaptation des forces occidentales – et principalement ici, américaines. Deuxièmement, parce qu’il montre en quoi les opérations contemporaines sont, le plus souvent, des « guerres bâtardes », non pas tant parce qu’elles hybrident technologies et insurrections (soit le principe des techno-guérillas) mais bien parce qu’elles sont fondées sur des « demi-mandats » ne permettant pas de se donner les moyens de les gagner. En effet, la compréhension des situations locales reste déficitaire et la doctrine inadaptée – on regrettera, de ce point de vue, que ne soient abordés dans l’ouvrage ni le nouveau FM 3-0, ni le FM 3-24. S’ajoute à ces problèmes une incapacité à appréhender la nécessité d’engagements qui ne soient pas des « demi-mesures ». Aussi, si l’on ne sera pas tout à fait d’accord pour dire avec les auteurs que les nouveaux mécanismes de la puissance se construisent sur les différents fronts de la « longue guerre » contre le terrorisme – ils se dessinent également ailleurs, tant la stratégie contemporaine est devenue complexe – l’ouvrage représente un apport utile et, en vertu d’un style léger, agréable à la lecture. P.L. La suite sur le lien : http://www.dsi-presse.com/?p=1135
  12. Les critiques : Les analyses proposées par Arnaud de La Grange et Jean-Marc Balencie sont intéressantes à plus d'un titre. Non pas que cet essai prétende révolutionner la stratégie contemporaine _ il s'agit au contraire de synthèses et de vulgarisation d'essais écrits par des spécialistes (essentiellement anglo-saxons) ces 10 dernières années, et qui sont analysés à la lumière des événements guerriers les plus récents (le fiasco américain en Irak, le "succès" du Hezbollah au Liban en 2006, le piétinement occidental en Afghanistan etc). Une sorte de "La stratégie pour les Nuls" donc, très claire, très pédagogique, et en même temps très précise (les conflits, évoqués même brièvement, sont toujours chiffrés et contextualisés). Les auteurs adoptent une perspective ambitieuse et stimulante _ rendre compte de la structure de tous les conflits actuels dans lesquels l'Occident est engagé et anticiper sur les décennies à venir. Mais ils savent rester prudents (la conclusion présente des pistes très ouvertes) et nuancés (par exemple dans l'analyse de l'historique et des tendances contradictoires au sein des "néoconservateurs", dont on a généralement une idée simple, pour ne pas dire simpliste). le constat n'en est que plus accablant pour l'administration Bush, même si les auteurs cherchent à élargir la réflexion: enfermés dans de vieux schémas qui ont fait leur preuve mais désormais dépassés, les stratèges occidentaux ont "raté" les grandes mutations militaires dans le monde (guerre de "4° génération", insurgé "innovant", adaptation du Faible pour user le Fort, conflit médiatique et psychologique etc.) qui les ont conduit à "une posture presque pire que la défaite, la non-victoire". Lire la suite : http://www.babelio.com/livres/La-Grange-Les-guerres-batardes--Comment-lOccident-perd-les/64929 Guerres bâtardes ? L’Occident perd les guerres du 21ème siècle ? Ce sont là les titre et sous titre de cet ouvrage. En fait, il s’agit des guerres contre-insurrectionnelles ou dites asymétriques et pour ce qui est du 21ème siècle, il ne fait que commencer… Bref, vous l’avez compris. Cet ouvrage m’a un peu chauffé. En fait, cet ouvrage comporte de bonnes sources et l’analyse n’est pas aussi fausse que ça. Alors pourquoi est il dérangeant ou abscons ? Tout d’abord par une volonté d’utiliser un langage qui ridiculise l’Occident et valorise l’ennemi: guerre de quatrième génération, l’insurgé innovant et j’en passe… Le Taleb ou l’insurgé irakien se transforment en êtres ubiquitaires doués en nouvelles technologies capables avec quelques dollars de faire dépenser des fortunes aux armées occidentales. Il faut savoir raison garder. Guerre de quatrième génération ? C’est depuis l’Antiquité qu’on connaît la guérilla et la contre guérilla… Evitons l’effet oratoire qui nous aurait fait découvrir une nouvelle forme de guerre… Abscons, je vous dis… De facto, les armées occidentales sont confrontées à des difficultés et à une forme de guerre bien connue à laquelle il faut de nouveau s’adapter… N’oublions pas que le corps de bataille de nos armées a été avant tout formaté pour combattre les forces du Pacte de Varsovie et qu’il en est encore fortement marqué… N’oublions pas que, pendant la guerre d’Algérie, il y avait DEUX armées françaises: l’une en Centre Europe, mécanisée, pour le choc. L’autre pour la contre-insurrection en Algérie composées d’unités de secteurs avec leurs commandos de chasse et d’unités d’intervention. Certes, les pays occidentaux supportent mal les guerres longues avec des pertes humaines… Mais si ces guerres ne sont pas gagnées, sont elles perdues pour autant ? Les guérilleros intégristes se concentrent en Afghanistan et en Irak pour casser de l’Occidental. Mais qui casse qui ? Depuis 2003, l’armée américaine a perdu 4000 hommes et a connu plus de 20.000 blessés. L’équivalent d’une grosse brigade pour les pertes. On est bien loin de la 2ème guerre mondiale et du Vietnam… Et comme on ne communique pas sur les pertes ennemies… L’ouvrage fait l’impasse sur ces éléments. Plutôt qu’une critique trop systématique d’un mode de guerre jugé dépassé, il eut été souhaitable d’insister nettement plus sur le travail réalisé par Petraeus en Irak et sur la prise en compte certes tardive mais croissante de la guerre contre-insurrectionnelle et de son association avec le civil et le politique. Ces points sont évoqués mais trop succinctement. En fait, je fatigue un peu de ces ouvrages trop souvent critiques (parfois à juste titre) mais n’apportant pas de réflexion de fond sur les conditions de succès des guerres contre-insurrectionnelles (on peut y perdre ses valeurs) et sur les solutions pour vaincre. Je n’oublie jamais la réflexion de Mao, maître reconnu de la doctrine de guérilla: « entre le pot de fer et le pot de fer, c’est toujours le pot de fer qui gagne… » Question de motivation, de moyens adaptés et de temps… Source : http://www.bir-hacheim.com/les-guerres-batardes-comment-loccident-perd-les-batailles-du-xxie-siecle/
  13. Bonjour, Qu'arrive-t-il à la puissance occidentale ? Elle tente désespérément d'imposer à ses adversaires une guerre que ceux-ci refusent de mener. Dans cette nouvelle forme de guerre, dite de « quatrième génération », l'Adversaire n'a nul besoin de conquérir ou défaire son ennemi. Il lui suffit de le perturber, le lasser, le faire flancher dans ses certitudes morales afin qu'il renonce et se retire. En raison du déséquilibre des moyens disponibles en faveur du Fort occidental, le Faible ne cesse d'innover en termes de stratégies, de modes opératoires, de communication, de gestion du temps et du sens. Face à l'« insurgé innovant », les dirigeants occidentaux peinent à penser ces formes de conflictualités dérégulées et à adapter la stratégie « classique » à cette nouvelle donne. Les Guerres bâtardes ne sont pas une analyse de plus de l'échec irakien ou du bourbier afghan. Le livre dresse pour la première fois le constat d'un tournant stratégique majeur et terriblement inquiétant pour l'avenir. Demain, ce sont d'autres acteurs émergents - au Moyen-Orient ou en Asie -, dotés d'autres moyens que les insurgés sunnites irakiens ou talibans, qui développeront les mêmes stratégies de contournement de puissance, mais à un autre niveau. Les Guerres bâtardes dévoilent les mécaniques de puissance et de confrontation des décennies à venir. Bonne lecture. Cordialement
  14. Bonjour, Dans tous les cieux, depuis son apparition voici à peine plus d’un siècle, la puissance aérienne a joué un rôle majeur sur l’issue des conflits armés. Aujourd’hui, au-dessus de la Libye ou de l’Afghanistan, les forces aériennes mènent des opérations de combat soutenues, et démontrent qu’une puissance à vocation mondiale ne peut l’être sans disposer de l’ensemble des capacités aériennes et – désormais – spatiales lui permettant de planifier et de conduire de manière autonome l’ensemble du spectre des opérations aériennes, de la « diplomatie aérienne » aux opérations de combat les plus complexes, en passant par le transport aérien stratégique, le ravitaillement en vol, les missions de renseignement, surveillance et reconnaissance (Intelligence, Surveillance & Reconnaissance – ISR), etc. Dans dix, vingt ans, la puissance aérienne, aujourd’hui l’apanage de quelques nations, presque toutes membres de l’OTAN, devrait se diffuser à d’autres États, tandis que certaines des puissances aériennes « historiques », comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni, devraient perdre en capacité. En 2020-2030, le visage de la puissance aérospatiale mondiale, s’il ne sera pas bouleversé, devrait être tant quantitativement que qualitativement différent, les moyens à la disposition des forces aériennes et la carte des puissances aériennes mondiales évoluant significativement. Après avoir dans un précédent numéro (1) abordé le développement historique de la puissance aérienne depuis ses origines les plus lointaines, c’est donc à un exercice de prospective sur la puissance aérienne à la fin du premier tiers du XXIe siècle que vous convie le présent Histoire & Stratégie. Toujours confiée à Joseph Henrotin, chercheur au Centre d’Analyse et de Prévention des Risques Internationaux (CAPRI), l’étude qui suit présente les principales évolutions conceptuelles possibles en matière d’opérations aérospatiales dans les décennies à venir, avant de faire le tour du monde des puissances aérospatiales et de détailler leurs capacités. Note (1) Henrotin, Joseph, Histoire & Stratégie : La puissance aérienne. Histoire, concepts, opérations, no 2, septembre-octobre 2010. Bonne lecture. Cordialement
  15. Bonjour, " Si tu veux la paix, prépare la guerre ", " la meilleure défense, c’est l’attaque " : la sagesse populaire reconnaît la nature paradoxale de la stratégie. À la guerre, le mieux est souvent l’ennemi du bien ; un affaiblissement délibéré peut conduire à la victoire et l’excès dans la victoire peut conduire à la défaite ; la supériorité matérielle est parfois un handicap et l’infériorité numérique un avantage. " On pourrait croire que chaque expérience d’un conflit est unique en son genre. Pourtant, au fil des ans, j’ai découvert que la stratégie est faite de paradoxes, d’ironie, de contradictions. Qui plus est, elle se développe dans deux directions : les affrontements horizontaux entre adversaires et l’interaction verticale des différents niveaux — technique, tactique, opérationnel, etc. — sur lesquels se déroule le conflit. Ce livre est donc la carte d’une exploration. " E. L. Riche d’exemples classiques ou plus récents, il met au jour la logique universelle qui gouverne toutes les formes de guerre autant que les tractations entre nations opposées en temps de paix. Edward N. Luttwak est l’un des spécialistes en stratégie et en géopolitique les plus respectés à l’échelle internationale. Il travaille notamment au Centre d’études stratégiques et internationales de Washington et a publié Coup d’État, mode d’emploi, Le Rêve américain en danger et Le Turbo-capitalisme. Bonne lecture. Cordialement
  16. Bonjour, Les formes de guerre ont évolué tout au long de l'histoire: l'âge agraire nous a valu le sabre; l'âge industriel, la destruction massive. Demain, tandis que l'information constituera le noyau dur des économies avancées, nous assisterons au triomphe du " logiciel sur l'acier ". De même que les théories du stratège militaire Carl von Clausewitz avaient préfiguré la guerre industrielle des deux siècles passés _ la forme la plus sanglante que le monde ait jamais connue _, Guerre et contre-guerre jette les bases des " stratégies du savoir " qui, à compter de ce jour, sont appelées à dominer toujours plus la pensée militaire. Les " bombes intelligentes " utilisées dans la guerre du Golfe ne donnent qu'un pâle aperçu d'un monde pas si lointain où des robots pourront prendre des décisions militaires capitales, où il sera possible de programmer un arsenal génétique de précision pour attaquer un groupe ethnique ou racial spécifique, où l'on emploiera des armes de " réalité virtuelle " pour donner le change à un ennemi, où des " fourmis " électroniques pénétreront les entreprises et les systèmes informatiques de renseignements, etc. Nos hommes politiques, nos chefs militaires et nos apôtres de la paix ne sont pas mieux préparés aux changements de ce type que les féodaux qui maniaient le sabre ne l'étaient à l'arrivée de la mitrailleuse, du char et de l'aéroplane. Les nouvelles formes de guerre exigent aussi de nouvelles formes de pacification: armes non meurtrières, " batailles sans effusion de sang " menées avec des générateurs d'infrasons, " sociétés de paix " qui tireraient profit du maintien de la paix dans une région assignée, possibilité de restructurer les Nations unies pour donner à des groupes de citoyens, à des entreprises et à des mouvements religieux un plus grand rôle dans " l'art de la paix ". Guerre et contre-guerre dévoile une nouvelle carte du monde et introduit des notions aussi frappantes que la " révolte des riches " et la nouvelle division du pouvoir mondial entre trois grandes civilisations: celles du passé, du présent et de l'avenir. Un livre qui changera radicalement notre façon de penser le problème le plus urgent auquel notre planète soit confrontée. Alvin et Heidi Toffler sont sans doute les futurologues les plus célèbres de notre temps. Le Choc du futur, la Troisième Vague, les Nouveaux Pouvoirs, publiés dans plus de cinquante pays et trente langues différentes, ont obtenu de très nombreux prix un peu partout dans le monde _ dont en France, le prix du Meilleur Livre étranger. Les Toffler, qui vivent en Californie, sont mariés, travaillent, voyagent et pensent ensemble depuis plus de quarante ans. Bonne lecture. Cordialement
  17. Bonjour, Depuis le 11 septembre 2001, les États-Unis et l'Europe combattent le terrorisme par la guerre et la répression. Mais ces efforts restent vains: l'Afghanistan et l'Irak sont loin d'être pacifiés, le radicalisme islamique s'intensifie, les valeurs promues par l'Occident reculent partout. Pour dire son inquiétude et son désaccord avec la manière dont ce combat est mené, une responsable importante du renseignement européen, auquel l'anonymat s'impose, décrypte ici notre incompréhension totale du terrorisme islamique. Nous restons comme désarmés face aux guerriers de l'islam. À leur projet cohérent et globalisant répondent l'aveuglement et la dispersion des puissances occidentales. Or, sans intelligence des idées et des faits, nulle action n'est possible. Cette Anatomie d'un désastre revient donc aux fondements du travail de renseignement: interpréter les événements, entrer dans l'esprit de l'ennemi et éclairer notre jugement. Aujourd'hui, si la frange armée de l'islam vise l'Occident, c'est parce que la mondialisation permet de donner une nouvelle dimension au djihad. Il serait temps qu'Américains et Européens le comprennent et sortent de leurs contradictions entre logique policière et militaire, droit à la sécurité et défense des libertés. Cette leçon d'anatomie affronte nos contradictions pour en finir avec le politiquement correct, pétri de sensiblerie mais aussi de violence hypocrite. Elle nous invite à oser quelques orientations stratégiques novatrices, quitte à assumer de profonds paradoxes pour échapper au monde ambiant des préjugés. Connais ton ennemi et, pour le vaincre, connais-toi toi-même. Tel est le message que délivre l'auteur. Mieux vaut admettre la réalité du conflit et vivre avec nos démons qu'abdiquer nos libertés. Bonne lecture. Cordialement
  18. Vidéo des premières frappes françaises en Irak https://www.facebook.com/video.php?v=744288318950229 Irak : Premières frappes françaises (actualisé) Le dépôt logistique de Daech ciblé par le raid aérien effectué ce matin (vendredi 19 septembre 2014) a été détruit. http://www.defense.gouv.fr/operations/irak/actualites/irak-premieres-frappes-francaises-actualise Au cours de ce vol d’environ cinq heures, les deux Rafale ont été ravitaillés à trois reprises par l’avion ravitailleur C135-FR. Les chasseurs français, équipés de pod de désignation Damoclès ont porté leurs frappes entre 09h40 et 09h58 avec quatre bombes guidées laser GBU 12. L’avion de patrouille maritime Atlantique 2 a effectué une mission d’une dizaine d’heures, coordonnée avec celle des Rafale. Ses capteurs ont permis d’assurer le volet renseignement de la mission et d’effectuer un battle damage assesment (BDA)* transmis immédiatement au centre de planification et de conduite des opérations situé à Paris. Durant cette mission, le volet personnel recovery, c’est-à-dire la capacité à secourir les pilotes en zone hostile, était assuré par des moyens militaires américains. Conformément à la volonté du Président de la République, de nouvelles frappes se dérouleront dans les jours à venir pour soutenir les armées irakiennes dans leur lutte contre Daech. Ces frappes seront à nouveau effectuées en coordination étroite avec les autorités irakiennes ainsi qu’avec nos alliés présents sur le théâtre. *Evaluation des frappes Crédit : Etat-major des armées / armée de l'Air
  19. Bonjour, Au moment où le France s’est engagée dans une nouvelle opération extérieure, cette fois-ci au Moyen-Orient, avec des frappes aériennes contre l’État islamique, l’ouvrage de Christian Malis est une excellente entrée en matière pour comprendre les ressorts de ce que sont devenus la guerre et la stratégie au XXIe siècle. Cet ouvrage permet de faire le point de façon suffisamment précise sur ces questions de géostratégie et d’expression de la puissance pour aborder les grandes questions internationales. La plupart des aspects des conflits de la période qui a suivi la fin de la guerre froide sont ainsi abordés. Cela commence avec les guerres à contre siècle, et notamment sur cette fameuse révolution militaire américaine qui a correspondu aux actions de l’administration républicaine avec George Bush junior. Les conséquences de cet interventionnisme militaire Étasunien que l’on a qualifié de Wilsonisme botté sont d’ailleurs perceptibles aujourd’hui. Il est dommage d’ailleurs, lorsque l’on voit la situation en Libye, que les enseignements de cet échec n’ont pas été tirés. Si l’utilisation de moyens aériens, de drones pilotées à des dizaines de milliers de kilomètres, ont pu avoir des effets « positifs » à court terme, il n’en reste pas moins que le bilan est pour le moins contrasté aujourd’hui. C’est ce qu’exprime l’auteur lorsqu’il présente cette situation dans ces quelques lignes intitulées : « abattre une quête avec un revolver ». La guerre globale contre le terrorisme, avec un déploiement sur le terrain d’une armée classique n’a pas été, c’est le moins que l’on puisse en dire, couronnée de succès. Paradoxalement, pour ce qui concerne l’opération en Libye en 2011, l’auteur dédouane très largement la France et le Royaume-Uni de l’aspect plus ou moins improvisé de cette intervention militaire. Si les Français et les Britanniques ont su, comme il le dit, conduire la guerre avec un mélange de maîtrise du niveau de violence, d’engagement décisif mais discret et d’inventivité tactique, ce qu’ils qualifient de doigts de fée contre la main de fer américaine, il n’en reste pas moins que le bilan aujourd’hui avec un état en cours de décomposition et qui alimente l’ensemble des réseaux terroristes du Sahel en Afrique occidentale jusqu’à la Somalie et au Soudan sud, est loin d’être positif. La guerre aujourd’hui Les événements actuels en Europe centrale et orientale avec la situation en Ukraine remettent d’ailleurs en cause cette hypothèse, que l’auteur discute, d’une guerre qui serait en voie de disparition. Les facteurs qui conduisent à une confrontation généralisée semblent pourtant remis en cause par la mondialisation, par la généralisation du commerce, et aussi, c’est un facteur à prendre en compte, par le vieillissement des populations. La situation semble beaucoup plus complexe, au XXe siècle, le phénomène de la guerre totale signait la faillite d’un mythe : la paix universelle par le commerce de l’organisation internationale en société des nations. Il n’est pas aujourd’hui envisageable de voir disparaître la nécessité de disposer de ces instruments de concentration de la puissance que sont les forces armées. C’est une guerre généralisée peut être difficilement envisageable, avec le verrou nucléaire, il n’en reste pas moins que des confrontations localisées, non seulement peuvent se produire, mais sont tout simplement en cours. La situation en Ukraine, la situation en Syrie en Irak, sont à cet égard riche d’enseignements. Dans le premier cas, il s’agit d’une forme de fuite en avant nationaliste pour une partie des populations de l’Ukraine, assortie d’une volonté russe de reconstituer une zone tampon sur ses frontières occidentales. Dans le deuxième cas, au Moyen-Orient, l’implosion de l’État irakien en trois communautés hostiles, les chiites, les sunnites et les kurdes, l’irresponsabilité des dirigeants mis en place à Bagdad, dans les fourgons de l’armée américaine, ont abouti à la constitution d’une entité militaire suffisamment importante pour menacer l’existence même de l’Irak. La décomposition de l’armée irakienne, pourtant très largement équipée d’un matériel moderne, en quelques jours de combats à Mossoul reste tout de même emblématique d’un bilan catastrophique. De la même façon, faut-il avoir la cruauté de le rappeler, l’armée malienne formée à grands frais par des experts militaires américains a dû faire retraite devant quelques unités informelles de djihadistes et de touaregs, avant que l’armée française ne vienne rétablir la situation, lors de l’opération Serval. Lire la suite sur le lien source : http://theatrum-belli.org/a-lire-guerre-et-strategie-au-xxie-siecle/ Bonne lecture. Cordialement
  20. Ca a toujours existé ce genres de "choses" ... Le juteux qui me fout une baffe, je lui démonte sa gueule sur place, ou je m'occupe de lui plus tard ...
  21. Le 3e Rima de Vannes touché par des suicides À Vannes, trois soldats du Régiment d’infanterie de marine ont mis fin à leurs jours depuis janvier 2013. Des militaires dénoncent une ambiance délétère. En janvier 2013, juillet 2013 et le 28 août dernier, trois soldats de la 4e section de la 1re compagnie dite Les Forbans du 3e Régiment d'infanterie de marine (Rima), de Vannes, ont mis fin à leurs jours.Ces suicides ont sans doute une origine complexe, mais leur succession interroge et fait émerger la parole de soldats bouleversés qui veulent dénoncer un dysfonctionnement au sein de l'unité. La suite de l'article sur le lien source : http://www.ouest-france.fr/armee-le-3e-rima-de-vannes-touche-par-des-suicides-2824398?utm_source=of_alerte-generale&utm_medium=email&utm_campaign=of_alerte-generale&utm_content=20140916&vid=035060042061049042124034047033044032054045019059051055050058110035061052043048049104052051
  22. Vu sur ce lien : http://www.recrutement.terre.defense.gouv.fr/nos-emplois/trouver-un-emploi-par-profil/item/460-officier-sous-contrat-encadrement-osce Les élèves ne font plus 3 ans d'école à St-Cyr ? Si un membre peut m'expliquer, merci à lui.
  23. Bonjour, bienvenue à vous. Exact ! Pour ce qui est "Officier sous contrat", voici quelques liens : Officier sous contrat spécialiste : A : https://www.recrutement.terre.defense.gouv.fr/bac-3-5/avec-votre-niveau-d-etude/engagez-vous-comme-officier-sous-contrat-specialiste B : http://www.recrutement.terre.defense.gouv.fr/nos-emplois/trouver-un-emploi-par-profil/item/452-officier-sous-contrat-specialiste Officier sous contrat encadrement : A : https://www.recrutement.terre.defense.gouv.fr/bac-3-5/avec-votre-niveau-d-etude/engagez-vous-comme-officier-sous-contrat-encadrement B : http://www.recrutement.terre.defense.gouv.fr/nos-emplois/trouver-un-emploi-par-profil/item/460-officier-sous-contrat-encadrement-osce Bon courage et bonne chance à vous. Cordialement
  24. Non, c'est juste pour lui donner une idée ;)

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