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  1. Mon cher Vittorio, c’est comme au casino : faut savoir s’arrêter à temps. Deux exemples sous mes yeux. Un bon camarade, en quittant la Légion, a bouffé du sable pendant cinq ans. Aujourd’hui, il vit confortablement avec sa famille, bosse de temps en temps comme instructeur, touche une pension militaire et a des revenus d’investissement. Il a su gérer. Un autre, lui, est parti sauver "le peuple russe du Donbass" juste après avoir quitté la Légion. Il s’est fait tuer quasiment tout de suite. Ses anciens collègues ont dû faire une collecte pour payer l’enterrement, parce que sa mère n’avait pas un sou. Faut savoir ce qu’on fait. Et surtout, faut savoir quand sortir du business. C’est tout.
  2. On mourra tous un jour. Autant mourir jeune et riche que vieux et pauvre. Cela dit, c’est une question de goût — et sur ce point, je vous rejoins entièrement. J’ai d’ailleurs de bons amis qui gagnent leur croûte comme ça depuis dix ou quinze ans. Seuls quelques-uns ont fini dans un sac plastique... une poignée, vraiment. Rien de plus qu’un bruit statistique. Tant qu’on ne te balance pas en frontal sur les défenses d’Avdiïvka, ou à l’assaut d’une base de la CJTF–OIR à Conoco sous un feu d’AC-130, tu peux survivre. Bob Denard ne dirait pas le contraire.
  3. Le problème vient d’un autre côté. Si la France, comme toutes les puissances militaires ambitieuses, décidait de créer son propre prototype d’« armée irrégulière parallèle » – à l’image du groupe Wagner pour les Russes ou des services comme Xe (anciennement Blackwater) pour les Américains – cela déclencherait immédiatement un tollé dans la presse islamo-gauchiste et provoquerait un vacarme médiatique certain. Mais ce ne serait que la moitié du problème. Le vrai souci, c’est que dans une telle structure, on ne peut pas recruter pour 1300 euros par mois. Pas possible. Pour que ça fonctionne, il faudrait aligner les soldes sur les standards internationaux. À titre de comparaison, un combattant de Wagner en RCA ou en Syrie touchait entre six et sept fois le salaire d’un soldat régulier basé en métropole. Transposé au contexte français, cela équivaut à environ 10 000 euros par mois – ce qui correspond, en gros, aux rémunérations actuelles des spécialistes opérant en Afrique ou au Moyen-Orient. Et là, c’est le drame : même en acceptant de payer ces montants, il faudrait alors vider les régiments réguliers. Il ne resterait plus personne, à part les blessés ou les inaptes. Tout le monde se barrerait. On a déjà vu ça dans la Légion après l’Afghanistan : beaucoup de légionnaires anglophones ont reçu des contacts avec des SMP et ont déserté dès leur retour en métropole. Un peu plus tard, les russophones ont quitté la Légion pour rejoindre Wagner et "faire la vraie guerre" en Syrie, en Libye, au Soudan, en RCA, voire au Mozambique. C’est pour ça que, à mon avis, pour l’armée française, l’idée d’une SMP nationale est un poison mortel. Heureusement, Secopex n’a jamais pris son envol. Il faut reconnaître que l’outil SMP est extrêmement efficace, notamment pour des conflits de type africain – où il est parfaitement adapté. Mais il est totalement incompatible avec la Cinquième République. Totalement.
  4. Un obus au prix d’un avion ? Pour en acheter dix, et repayer dix ans plus tard le prix d’un autre avion pour une simple révision ? Non merci. Cinq kilos de charge militaire ? C’est pour tirer sur des moineaux ou quoi ? Avec ce budget, on peut produire des wagons entiers d’obus classiques, les stocker, et obtenir des résultats concrets. On a déjà tenté le pari de "l’armement de précision en quantité limitée" — on s’est retrouvés avec trois jours de munitions devant une guerre d’attrition.
  5. Nein, cher maitre. Je ne supporterai pas le prolongement de ma peine de 10 ans encore, et l'institution ne fait pas assez pour m'intéresser ni me retenir. Vivement la RJI!
  6. Il se peut que ce soit un légionnaire, vu le vocabulaire... Autrement, je n'ai pas d'imagination.
  7. Ah oui, si vous voulez faire un bon résultat avec le sac et l'arme, il faut s'entrainer avec sac et arme. Les points importants : adapter le gilet de combat - prendre le plus léger possible, et l'aérer au max. Brêlage porte-chargeur semble d'être une très bonne idée Prendre une bretelle pour arme a la fois légère et souple, puis adapter la porte d'arme afin de ne pas s'encombrer avec. À tester notamment lors de séances d'entrainement. Bien ajuster le sac a dos - charge lourde sur les épaules, pas en bas. Le sac doit faire une partie de votre corps, un sort de la carapace de tortu. Bien préparer la charge interne - de bon poids, compacte. En idéal, c'était un poids de salle muscul du 5 kg dans une couverture "whisky", avec le poids de sac F2 il fait exactement 11 kg. Bien ajuster la casque, pour qu'elle ne se balade pas sur la tête, mais ne serre pas trop non plus. • Courir a braguette ouverte offre ses avantages, bien entendu. Partez peut-être d'un entrainement "légère" avec uniquement le sac, puis au fur et au mesuré, rajoutez les restes de package.
  8. Tous les régiments sont dispo après l’instruction, sauf le 5RE. Même le 3e REI, ouais. Avant c’était que l’été, maintenant tu peux finir en hiver et attendre ton billet pour Kourou l’été suivant. Le 3e REI tu peux y aller direct. Le 5RE, c’est spécial : faut être qualifié, genre séjour ou mission courte avec ton unité – quatre mois max. Changer de spé ou de régiment, c’est possible, mais faut pas faire le touriste. Si t’as fait infanterie, puis tu veux aller chez les sapeurs, puis après la cavalerie, les chefs vont te demander si t’es en vacances. Faut que ça tienne debout. Les stages, y’en a plein. Y’en a au régiment, au 4e, et chez les réguliers. C’est les mêmes que pour les gars de l’armée de terre. Si tu valides, t’as le diplôme. Sinon, next. Y’a les généraux : VL/PL, caporal (FGE), sergent (FG1), transmetteur, secouriste, auxsan, infirmiere. Et les autres selon ta spé : tireur MMP, TP, TE, mortier, démineur, électricien, eau, conducteur d’engin, plieur de pépins, nageur, para, etc. Ça va de quelques jours à plusieurs mois. Beaucoup de qualifs sont reconnues dehors, en civil. Tu demandes par rapport au chef de section ou commandant d'unite. Parfois ils te proposent, parfois ils t’envoient bouler.
  9. 8 km comment ? En treillis ? En tenue de sport ? Avec sac de 10 kg et arme ?Avec tube de mortier 81 ? "Marche commando" change son état beaucoup trop souvent, selon l'arme et le régiment. Course avec le poids n'est pas la même que "en lisse", et course en treillis n'est pas la même qu'en tenue de sport. Si votre objectif est d'améliorer des résultats sur 8 km en treillis - il faut courir en treillis, en variant courtes et longues distances, et en prenant, au moins une fois par semaine, votre résultat sur la course de référence – 8km. Une partie importante - préparation de la tenue (taille, poches coupées intérieures pour l'évacuation de la chaleur et la ventilation et chaussures utilisées.
  10. ! Un RETEX très complet et, potentiellement, très utile pour les futurs candidats. Merci !
  11. L'affaire est certes tragique, mais il ne faut pas oublier que le colonel Piroth portait une lourde responsabilité. En tant qu’expert en artillerie, c’est lui qui a gravement sous-estimé les capacités de feu du Viet Minh, tout en surestimant à outrance l’efficacité de notre propre artillerie. La bataille fut perdue sur le terrain — sous les coups de l’artillerie ennemie — et dans les airs — sous l’effet de leur DCA implacable. Dans ces deux échecs critiques, la responsabilité du colonel est entière. Son geste final, la grenade sous la couverture, fut certes noble, presque théâtral, mais s’il avait survécu, il aurait pu encore être utile. Les combats ont continué près de deux mois après sa mort. On peut se demander si l’homme brisé n’aurait pas mieux servi les siens en demeurant à son poste, fût-ce dans l’humilité. Cela dit, nous savons bien d’où provenait tout ce matériel viet. Le soutien logistique n’était ni indigène, ni spontané. D’autant plus savoureux aujourd’hui d’observer les salves précises des pièces CAESAR contre l’ennemi sur le front de l’Est. La dette se paie — avec les intérêts. Oui, le Président a bien évoqué Diên Biên Phu à Aubagne, le 30 avril. Brièvement, certes, mais il l’a fait. Rien ne saurait mieux convenir ici que cette vieille locution, maintes fois répétée : res, non verba.
  12. Je ne suis pas d’accord. Oui, à 10h30, le 7 mai, heure de Paris, le drapeau rouge a été hissé au-dessus de l’abri du commandement de De Castries. Mais de nombreux légionnaires et tankistes du point d'appui "Isabelle" ont réussi à percer les lignes vietnamiennes et, après de durs combats, ont atteint — ou plutôt rejoint à la nage — les leurs à Muong Saï, à la fin du mois de mai. Et ils ne furent pas les seuls. D’autres, sortis de l’encerclement, continuèrent à se battre, bien après ce 7 mai. Mais l’essentiel est ailleurs. La plupart des corps des soldats français tombés à Diên Biên Phu sont restés là-bas : dans les tranchées, sur les positions, près de l’hôpital du docteur Grauwin, le toubib. Ils reposent toujours dans leurs linceuls de soie parachutiste, invisibles mais bien présents — comme un rappel silencieux du devoir de mémoire… et de vengeance. Nous chantons encore d’une seule voix le « Contre le Viet ». Peut-être qu’un jour viendra où justice sera rendue pour les paras de Bigeard et les légionnaires de Gaucher. Peut-être. Il ne me reste que l’espoir, car la France d’aujourd’hui semble avoir oublié cette dette — une dette envers ses morts. Et toute dette mérite d’être honorée.
  13. Président de la République attendu aujourd'hui à Aubagne. Bonne fête de Camerone à tous ceux qui ont servi sous le fanion vert et rouge.
  14. Détecter un signal n’est pas trivial. Même en cas de détection, une identification IFF (Identification Friend or Foe) est nécessaire. Sans elle, risque élevé d’engager nos propres drones. Certains drones n’émettent aucun signal radio. Ils sont contrôlés via fibre optique, rendant leur détection par GE/EW impossible. Le calibre 12 possède une portée de destruction très limitée. Même si un radar détectait un drone ennemi (ce type de radar n'existe pas encore en service), il serait inefficace au-delà de 50 mètres. À 10 mètres, l'attaque par charge creuse serait déjà engagée. Les lance-filets souffrent des mêmes limitations de portée. Tous les dispositifs proposés présentent une limite critique : la saturation. Mettre en place 2–3 drones intercepteurs, quelques dizaines de munitions de calibre 12, ou 10–15 lance-filets ne suffit pas. L’adversaire compensera par le volume. Exemple récent : Lors de la retraite depuis l'oblast de Koursk, un Bradley M2 ODS ukrainien a été touché par trente drones, mais a pu être évacué par un dépanneur.
  15. Les Russes ont tenté de s’adapter aux nouvelles menaces : groupe électrogène monté sur chars, douzaines de systèmes de guerre électronique (GE/EW). Résultat : échec. Les chars sont détruits. Voir: https://baginett.blogspot.com/2024/04/72-2024.html Le problème n’est pas le char. Le problème, c’est la low-cost warfare. Dans une guerre où 2, 5, 10 drones à quelques centaines de dollars éliminent des blindés à plusieurs millions, aucune armée ne peut espérer tenir. Trois axes doivent être priorisés : guerre électronique (GE/EW), détection et neutralisation des drones, neutralisation des mines et des EEI. Sans cela, le char est inutile, cloué au dépôt. Concernant la reconnaissance : Les drones aériens et terrestres remplissent les missions mieux, sans pertes humaines. Aujourd’hui, envoyer un char en reconnaissance est une absurdité. Situation générale : Lignes de front figées, champs de mines denses, menaces permanentes de drones. Les « masses blindées » classiques n’ont plus de rôle. Les chars servent sporadiquement, comme ersatz d’artillerie automotrice. Engagement direct = perte assurée. Bilan des pertes (3 ans) : Russie : ~4 000 chars perdus (4/jour en moyenne), Ukraine : >1 000 chars perdus, Gaza : pertes limitées (quelques dizaines à une centaine), adversaire incomparable. Le terrain confirme : Les véhicules les plus efficaces sont les Bradley M2 ODS américains et les BMP-1/2 soviétiques, modernisés contre les drones. Adaptations russes : blindage improvisé (métal, bois, caoutchouc). Résultats limités. Conclusion : L’appel du général Schill à « réinventer les forces blindées » est compréhensible. Mais l'issue est prévisible. Aut inveniam viam aut faciam.

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