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  1. Alors, ils pourraient sans doute passer directement au deuxième point, compte tenu de la situation actuelle de la Bundeswehr.
  2. Eh bien, si l’argent est prévu pour ça, bonne chance aux messieurs les Schleus. Moi, naïvement, je pensais qu’ils investiraient dans des drones, des missiles longue portée et autres sujets «"d’actualité ". J’ai sans doute manqué quelque chose — ce "nouveau service militaire", c’est quoi ? Les Allemands reviennent-ils à une armée de conscription ?
  3. Je voulais simplement souligner que l’aviation de transport est souvent injustement oubliée dans les citations et décorations, alors qu’elle assure pourtant à la fois la logistique et, parfois, des missions de combat proprement dites, telles que le largage de bombes ou de napalm. Qui sait, peut-être qu’un jour nos A400M deviendront des bombardiers de substitution, étant donné que nous ne disposons plus de véritables bombardiers. Dans cette perspective, les exercices de largage de charges menés par l’aviation de transport pourraient, dans une certaine mesure, être assimilés à des entraînements au bombardement. D’ailleurs, si après les largages d’aide humanitaire vers Gaza il restait à nos aviateurs quelques colis de vivres, je pourrais volontiers leur indiquer certaines coordonnées... en France même. Il y a ici aussi des zones où leur aide serait tout aussi précieuse : des Français, des agriculteurs désespérés ou des retraités oubliés — dans des départements délaissés comme la Corrèze, l’Ardèche ou l’Aude. Et puis, entre nous, ce serait tout de même plus près. Une belle économie de kérosène, n’est-ce pas ?
  4. "À partir de 1950, grâce à l’aide américaine, l’Armée de l’air française commence à utiliser des bombes au napalm en Indochine contre les forces de la République démocratique du Viêt Nam... Pendant la bataille de Diên Biên Phu, des C‑119 "Flying Boxcar" livrés par les Américains sont utilisés pour larguer plus de six tonnes de napalm sur les lignes de communication et les positions ennemies autour du champ de bataille." Dictionnaire historique de l’Indochine, UQAM Et selon un mémo du 24 mars 1954 : "Le général Ély a reçu l’autorisation d’utiliser les C‑119 pour des largages de napalm, à condition qu’aucun équipage américain ne participe aux opérations." Vietnam News L’aviation de transport peut, et même doit, accomplir des missions de bombardement lorsque les capacités de l’aviation de bombardement sont limitées. Étant donné que nous parlons de l’armée française, une telle issue est pratiquement inévitable. Malheureusement, nous ne disposons plus de napalm.
  5. Je ne vais pas parler de toutes les décorations – je n’ai vérifié qu’une seule, étrangère, à savoir l’Ordre national polonais de la Virtuti Militari au grade de chevalier. C’est une décoration de "haut rang". Sur la photo, c’est la première à gauche, en haut, du côté gauche de la poitrine, une croix sur un ruban bleu bordé de noir. Dans la liste du professeur Z. Wesolowski / FEEFHS, aucun RENÉ MITTENAERE n’est mentionné. La liste est ici : https://feefhs.org/index.php/resource/poland-virtuti-militari-recipients Pour certaines autres décorations, j’ai également de sérieux doutes – en particulier la Médaille de la Victoire russe, qui a bien été attribuée à des étrangers, mais uniquement dans des cas exceptionnels à des Européens. Par exemple, 36 officiers-pilotes de l’escadrille Normandie-Niemen. J’ai les mêmes doutes concernant l’Air Crew Europe Star britannique, qui était attribuée aux aviateurs après 60 jours de combats. La liste des décorations se trouve ici : https://divisionfrancaiselibre.eklablog.com/tresor-d-archives-sergent-rene-mittenaere-un-de-nos-merveilleux-ancien-a174342366 À mon humble avis, tout cela est plus que suspect. En réalité, les archives de la Légion pourraient faire la lumière sur toute cette histoire, mais malheureusement, je n’y ai pas d’accès direct.
  6. Cher Yann, je vous réponds non pas par envie de contredire, mais pour illustrer la situation. Alors: 1.Un caporal, parti de l’armée, garde les villas des riches sur la Côte d’Azur, son salaire a doublé. 2.Un légionnaire, parti de l’armée, travaille comme chauffeur et garde du corps au même endroit, son salaire a été multiplié par 2,5. 3.Un sergent, parti de l’armée, conduit un taxi à Paris, son salaire a été multiplié par trois. 4.Un légionnaire, parti de l’armée, travaille dans la sécurité maritime autour de l’Afrique, son salaire a été multiplié par quatre. Ce ne sont que des exemples que j’ai littéralement sous les yeux. Oui, si l’on considère uniquement un poste d’agent de sécurité dans un supermarché ou un mécanicien dans un petit garage, il n’y a pas beaucoup à gagner. Mais les gars malins savent toujours s’arranger pour décrocher un bon job, bien payé. Continuons : 5. Un légionnaire, parti de l’armée, est allé en Afrique sous contrat, son salaire a été multiplié par ? fois. 6. Un légionnaire, parti de l’armée, est rentré chez lui, il travaille comme interprète militaire, son salaire est plus élevé que dans la Légion. (Oui, dans d’autres pays, les soldats reçoivent une prime pour la maîtrise des langues étrangères. En France – non.) 7. Par exception – un spécialiste technique, adjudant-chef, parti de l’armée, travaille comme instructeur dans une entreprise privée, son salaire a été multiplié par cinq. Oui, vous parliez des simples soldats, mais quelle différence de rémunération ! Nota : bien sûr, les frais généraux sont parfois plus élevés qu’ils ne l’étaient dans l’armée, où l’on vit en caserne et mange au mess, mais le niveau de vie n’est plus le même. Ce commentaire n’a pas pour but d’inciter les soldats français à quitter l’armée. Enfin, peut-être juste un petit peu...
  7. En perspective, l'année 2023 a été "record" - le nombre le plus élevé de départs du service : 25 496. À titre de comparaison, en 2013 il n'y a eu "que" 17 439 départs, et en 2014 - 20 187. Ainsi, une baisse de 15 % par rapport au "record" de 2023 nous donne... environ 22 000 départs du service, ce qui reste nettement supérieur aux chiffres de 2013 et 2014 (et, comme vous vous en souvenez, beaucoup partaient déjà à l'époque). 24 952 en 2022. 23 590 en 2021. Depuis 2017, on observe une tendance soutenue à la hausse, à l'exception de l'année 2020 marquée par le Covid. Je ne sais pas si ces chiffres incluent les déserteurs, les militaires réformés pour raisons psychologiques et autres cas atypiques. Encore quelques points moins évidents : En 2023, beaucoup de gens ont quitté l'armée parce que nous avons quitté le Sahel. En tout cas, dans la Légion, on entendait souvent dire : "Et maintenant, on fait quoi ? On va repasser la tenue TDF et gratter les chiottes ?". C'est pour cela que 2023 a été "record". Ceux qui sont partis en 2023 ne peuvent plus partir en 2024, ce qui est logique. En l'absence de missions et de véritable motivation, les départs vont continuer, c'est sûr et certain.
  8. S’il y a effectivement quelque chose qui bourdonne et vole, ce n’est que la moitié du problème. Le véritable problème, c’est qu’il n’y a absolument rien à fixer sur nos FPV : nous n’avons aucun type d’ogives prêtes. Russes et Ukrainiens y attachent déjà tout ce qui est possible : les uns remplissent des tubes métalliques avec du TNT provenant de bombes aériennes non explosées, les autres fixent des bouteilles d’1,5 L de napalm, et le démontage de toutes sortes de munitions à sous-munitions et de missiles antichars bat son plein. Chaque pays produit désormais une centaine de munitions et d’ogives spécialement destinées aux drones FPV — du type OFSP/OFBCH ou des séries UYa. Autrement dit, même si demain nous recevions un drone FPV pour frapper l’ennemi, au mieux, nous ne pourrions y accrocher qu’une grenade à main qui exploserait après un délai. C’est ridicule, c’est le niveau de l’État islamique en 2015. Nous ne pouvons pas non plus miner avec des drones, ni détruire efficacement, et nous n’avons aucun engin incendiaire au thermite, aucun explosif cumulatif antichar… À propos, qu’en est-il de nos FPV à fibre optique ? L’armée française en possède-t-elle ne serait-ce qu’un seul en service ?
  9. Cela va de soi. Actuellement, les Russes attaquent les positions ukrainiennes à bord de voitures légères Lada et Niva, de fourgonnettes UAZ et même de motos. Je suppose qu’ils pourraient aussi lancer des assauts à vélo ou en trottinette ; dans ce cas, l’Ukraine tomberait, et avec elle l’Europe. Les histoires sur "les Russes qui n’utilisent pas toutes leurs forces " pouvaient sembler crédibles en février et mars 2022. Aujourd’hui, avec tout ce qui se passe sur le front, de tels discours n’inspirent plus un sourire retenu, mais un rire homérique. J’aimerais vous montrer quelques frappes de drones FPV ou de bombes larguées depuis des drones sur des "sticks " d’infanterie en CQB en Ukraine, mais voilà le problème : aussi bien les Russes que les Ukrainiens, en milieu urbain, opèrent soit seuls, soit par binômes. Il n’est absolument pas question de " sticks ". Je me demande bien pourquoi ? Cependant, voici un groupe d’infanterie russe de six hommes se déplaçant au bord de la forêt, immédiatement frappé par un drone FPV : Ainsi, une formation groupée dense de type " stick " ne présente aujourd’hui un avantage que sous un seul angle : il est plus facile de ramasser les corps et de les enterrer dans une fosse commune.
  10. Oui, en 2023, nous avons été témoins en Irak d’un exemple de ce genre de "professionnalisme". Peut-être même de plusieurs, qui sait. L’idée générale d’appliquer les principes d’un CQB antiterroriste dans une armée me semble très, très risquée et pas vraiment appropriée. L’utilisation d’explosifs et de grenades - et maintenant de robots et de drones, éventuellement armés ou équipés d’engins explosifs - paraît bien plus logique. Ou encore, comme l’écrivait un fantassin russe à Marioupol en 2022 : " Tu n’auras pas besoin de reconnaitre une maison si elle est détruite par un tir d’artillerie ou une bombe aérienne. " Je souscris à chaque mot. Bon, passons. Nous avons un retard catastrophique sur tout le monde - robots, drones, guerre électronique. Il y a quelques années, je suis tombé sur une vidéo d’opérateurs FPV moldaves, et j’ai naïvement espéré qu’un jour, peut-être, les opérateurs FPV français seraient aussi bons que les Moldaves, mais hélas… Disons que, le temps que nous obtenions les outils nécessaires, nos adversaires auront déjà des robots humanoïdes de combat, des armes à plasma et des drones souterrains dotés de réacteurs nucléaires. DGA et STAT - hip-hip - hourra ! Comprenez-moi bien, je n’ai rien contre les centres d’entraînement des troupes en tant que tels, mais ce qu’on nous y enseigne n’est rien d’autre que de la pure charlatanerie. Étant donné que parfois, l’envoi là-bas ressemble en partie à une « punition », tout se met rapidement en perspective. Avec le début de l’offensive russe contre l’Europe, tout le monde s’est empressé de ressortir la doctrine des années 1980 avec des chars T-72, des BMP-1 et des obusiers automoteurs 2S1, en se disant que cela suffisait et que nous étions prêts pour une grande guerre. Il nous manque cruellement des " enseignements concrets du terrain ", des informations de renseignement en provenance de la région de Koursk et de la Crimée, mais je ne dirai rien sur les militaires français en Ukraine - vu les temps qui courent, on risquerait presque de se faire fusiller pour ça. Notre assurance actuelle me rappelle celle de Charles Piroth, lieutenant-colonel, au début du mois de mars 1954. À la mi-mars, l’assurance du lieutenant-colonel Piroth avait considérablement diminué. En résumé, dans l’état actuel des choses, les centres d’entraînement ne servent qu’à obtenir la prime ISAO (ce qui, en soi, n’est pas mauvais). C’est tout, il n’y a rien de vraiment utile au-delà. Il faut soit réformer et réorganiser, soit fermer tout cela au diable. Une petite illustration, purement factuelle, disons. Voici une photo récente de la ville de Chasiv Yar, dans le Donbass, où les combats se poursuivent actuellement – les Russes s’y acharnent depuis déjà un an, d’ailleurs. Je ne vois absolument aucune ressemblance avec la ville de Joffrecourt, et je ne vois pas où je pourrais appliquer, dans la pratique, mes excellentes connaissances en CQB. Dans les montagnes de briques brisées ?
  11. Une seule photo de l’article me fait sourire - une telle concentration d’infanterie au mètre carré attire les drones FPV et les munitions larguées comme un aimant. En réalité, les scénarios du CENTAC et du CENZUB n’ont jamais été réalistes, mais je suppose qu’aujourd’hui ils le sont moins que jamais. C’est plutôt une sorte d’opéra, de ballet en trois actes, une pièce de théâtre de province, une mise en scène vulgaire – la défense de Joffrecourt, l’assaut final des chars, et tout le reste. D’ailleurs, cela fait longtemps que je n’ai pas mis les pieds dans ces forêts-là, mais je ne crois absolument pas qu’elles soient capables d’offrir quoi que ce soit d’actuel ou d’intéressant.
  12. La corruption est probablement un concept international. Je ne crois pas que de simples imbéciles aient été responsables du système Félin. C’étaient peut-être des imbéciles, mais sûrement des voleurs. Ce sont exactement les mêmes voleurs qui tentent aujourd’hui de vendre à l’armée des drones au prix de l’or, alors que le coût moyen d’un FPV sur le théâtre ukrainien ne dépasse pas quelques centaines de dollars (Madyar parle de 400 $, mais il travaille avec des modèles plus coûteux). D’un autre côté, plusieurs systèmes Félin ont été vendus aux Russes, et sur cette base ils ont créé leur complexe Barmitsa‑Ratnik (avec Strelets/Strelets‑M), en injectant bien plus de ressources dans ces 300 000 ensembles. On peut considérer cela comme un acte de sabotage réussi de la part de la France.
  13. Il m’arrive de penser que si "Bruno" voyait tout ce qui se passe aujourd’hui avec son armée française bien-aimée, il se retournerait dans sa tombe avec une telle vitesse que, relié à une turbine à vapeur, il pourrait alimenter en électricité une ville de taille moyenne. Si l’on raccordait à la même turbine Bréchingac et Langlais (qui, sans aucun doute, doivent eux aussi se retourner), on pourrait remplacer toute l’énergie nucléaire de la France. Pardonnez-moi cette triste plaisanterie. "Sans objet" concernant le sujet discuté.
  14. WIESBADEN, Germany, July 17 (Reuters) - Ukraine will let foreign arms companies test out their latest weapons on the front line of its war against Russia's invasion, Kyiv's state-backed arms investment and procurement group Brave1 said on Thursday. Under the "Test in Ukraine" scheme, companies would send their products to Ukraine, give some online training on how to use them, then wait for Ukrainian forces to try them out and send back reports, the group said in a statement. Tester de nouvelles armes et tuer des Russes, n’est-ce pas un vrai conte de fées ? L’Armata n’a pas brillé, car il n’y avait rien à faire briller – autant que je sache, la production n’est pas allée plus loin qu’une série expérimentale d’une vingtaine d’unités qui paradaient, calaient sur la Place Rouge, rataient les cibles sur les polygones et s’enlisaient dans la boue. S’il faut citer un engin qui ''n’a pas brillé '', je dirais plutôt le BMP-T Terminator, ou le TOS : eux ont réellement été utilisés en Ukraine, et sans succès. Les acheteurs de ces machines doivent s’en mordre les doigts maintenant, mais c’est trop tard. Parmi les clients, d’ailleurs, on trouvait l’Algérie. D’après les plans de production, l’armée russe devait disposer en 2020 (ou, en cas de sérieuses restrictions budgétaires, en 2025) de 2 300 chars Armata T‑14. Vu depuis 2025, on voit bien que ce plan a fini aux oubliettes.
  15. Cher Yann, Si vous avez déjà aimé un Maxim, que diriez-vous de deux, ou même de quatre Maxim ? Voici les installations anti-drones des forces armées ukrainiennes, destinées à abattre les Shahed irano-russes : Ces “batteuses” me rappellent les fameux quadruples 4×50 du poste d’observation “Épervier”, qui ont haché pas mal de Viêts, oh, croyez‑moi. Voici : Le lieutenant Francis PENCREAC’H du II/4e RAC dirige le barrage autour du périmètre incluant un rideaux de traçantes de calibres 50 d’Epervier qui barrent l’accès du Sud. Mais les brèches créée par les déserteurs (marocains-P.) permettent une pénétration au Nord-Est des troupes Vietminh. D’ailleurs, par pur hasard, je suis tombé sur un homonyme du brave lieutenant PENCREAC’H dans un magazine. Serait-il possible de savoir s’il est encore en vie aujourd’hui ? J’enverrais volontiers une carte postale, par exemple. L’option d’appeler directement son numéro, bien sûr, je ne la considère pas par souci d’étiquette.

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