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Aumilitaire

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Posté(e)

Salut à tous,

Je suis un lecteur de la revue militaire " Assaut ", et je vous avoue qu'il y apparaît une pub qui me turlupine à chaque fois.

Une pub pour des produits dénommés " Nutrilys ", ils offrent aux consommateurs une résistance au froid, fatigue, stress, une immunité, défenses naturelles accrues, fortifiant, revitalisant, concentration, mémorisation, humeur...

Je voudrais savoir si vous prenez ces gélules au seins de votre régiment ou en opex. Et si ce n'est pas ce produit, est-ce que vous en prenez d'autres ?

Merci pour vos futurs réponses.

Silverpig

Posté(e) (modifié)

Bonjour.

Attention au terme de "dopage" la société que tu cite distribue des compléments alimentaires notemment issus de produits marins (huile de foie de requin...). De plus la société à l'air légérement plus sérieuse que pas mal du même secteur (une étude du service de santé des armées à même été menée sur leur produits ==>http://www.complementsalimentaire.org/pdf/actu-07-08.pdf). Ce genre de produits ne peut être efficace si on n'a pas à la base une alimention "traditionnelle" correcte et équilibrée, ils sont là en renfort. Coach pourra surement mieux en parler que moi.

Quand au dopage pur et simple (prise de produits illicites) ça m'étonnerai qu'il n'y ai pas au moins un militaire qui y touche ou qui y ai touché mais je crois que le temps des amphétamines pour les soldats est révolu. De plus, il faudrai se renseigner si lors des différents controle qu'un militaire doit subir ce genre de substances est recherchée ou pas.

Bien à vous;

Modifié par xplicite
Posté(e)

Merci pour votre réponse,

J'ai employé le terme de produit dopant, c'est peu etre en effet, ambigu, je ne pense pas forcément à des produits illicites, je pensai également, à des produits tels que de la protéine, créatine, etc..

Posté(e) (modifié)

De plus, il faudrai se renseigner si lors des différents controle qu'un militaire doit subir ce genre de substances est recherchée ou pas.

Bien à vous;

Bonjour ,

Etant gendarme d'active , je peut répondre déjà à votre questions , dès lors de votre VM

d'entrée dans les armées , un test urinaires et effectué comme systématiquement à chaque

VM pratiquement et l'ont peut détecter dans un test urinaires si la personne en question

à effectivement consommer tels ou tels produit dit "illicites".

Il ne faut pas oublier qu'une personnes ayant consommer l'un de ces produits illicites dans les

2 derniers mois peuvent être vue que se soit par un test urinaire ou simplement une prise

de sang.(Ce qui a déjà fait plus d'un dossier radier des armées car la personnes ne

savait pas que l'on pouvait le savoir aussi longtemps après consommation)

En espérant avoir répondu à votre question.

P.S: Pour ce qui est des produits dit "dopant" comme dirait Silverpig il me semble aussi que

par test urinaire il peuvent le voir mais à consommation récente mais je ne suis sûr

de rien pour cela (à voir).

Amicalement , Anthony.

Modifié par hunter57
Posté(e)

Merci pour votre réponse,

J'ai employé le terme de produit dopant, c'est peu etre en effet, ambigu, je ne pense pas forcément à des produits illicites, je pensai également, à des produits tels que de la protéine, créatine, etc..

En lisant votre réponse j'ai penser à un truc : la prise de produits tel que protéine (généralement whey) et créatine de manière individuelle ou simultanée nécessite un minimum d'organisation (prise de la créatine lors des trois repas par dose de 1gr, protéine juste aprés l'entrainement...) et en OPEX c'est pas génial donc si c'est pour les prendre à l'arrache une fois sur deux c'est jeter de l'argent par la fenêtre. En plus pour une OPEX de 6 mois j'ose pas imaginer la taille des pots à commander.

Ceci étant je ne peut pas vous dire si certains le font ou pas, j'en sais rien, mais AMHA cela présente plus de d'inconvénients que de bénéfices.

PS : merci d'avoir hunter57.

Bien à vous.

Posté(e)

En effet " Xplicite " c'est une bonne déduction.

Mais je ne penses pas que C un budget insurmontable pour l'armée française, si possible, un militaire actuellement en service pourrait nous renseigner sur ce point ?

Merci d'avance.

Silverpig

Posté(e) (modifié)

Bonsoir,

Je ne suis pas militaire, et ne l'ai jamais été pour le moment.

Cependant, des dizaines de kilos de ces compléments alimentaires ayant transité dans mon organisme, je peux vous en toucher un mot.

Xplicite a mille fois raison ! Le terme "dopant" est un des mots les plus galvaudés de la langue de Molière !

Au point que ça en devient limite énervant car dégradant pour tous les professionnels que cela concerne, j'entend par là sportifs de haut niveau, professeurs de sport, spécialement musculation-haltero, vendeurs de compléments etc... Nous vendons de ces produits dans ma salle, dont la chaîne de clubs de vacances de la même entreprise est bien connue, et la licence concerne bien la vente de compléments alimentaires de supplémentation du régime sportif.

Le dopant lui ne demande pas l'avis de votre corps, il agit, stop.

Prenez-donc de la créatine et/ou de la créatine en restant sur le canapé et je vous promet une belle bedaine !!! Le muscle et la force se gagnent !

Bref, je me suis renseigné sur pas mal de compléments proposés aux soldats français via des pubs, et la créatine semble entrer dans pas mal de ceux-ci.

Pour parler du côté pratique en OPEX, un soldat partant avec 2 petites boîtes de Kre-Alkalyn de 260 capsule serait quitte pour ses 6 mois tranquille ! (5g/jours avec 1 mois d'arrêt toutes les 3 semaines.) Cool, donc, à ce niveau.

La protéine en revanche, je vois mal le soldat amener avec lui ses 15kg de whey en OPEX, et prendre ses 3 prises par jour à horaires réguliers ... Mais en France par contre, à la caserne, là c'est peut-être faisable...

Enfin, quant à savoir si ces produits serait décelables lors de la VM, à quoi bon le savoir en ce sens ? La créatine mal utilisée entraînerait des résultats interprétés comme une insuffisance rénale, et une mauvaise prise de protéine par une hyperprotéinurie.

Mais le médecin, soit-il celui des Experts ne saurait affirmer avec certitude et sans examens complémentaires, que le bonhomme a en effet pris ou pas des compléments.

Bien à vous,

Coach.

Modifié par Coach

"L'échec n'est pas envisageable."

Chef de Mission Apollo 13, Nasa.

Posté(e)

Bonjour à tous !

Attention à ne pas confondre la nature des tests urinaires pratiqués lors de la VM initiale à l'engagement, et lors de la VM à l'incorpo !

En effet, lors de la première, on vérifiera simplement des paramètres biologiques, à savoir présence de sang, sucre, protéines, créatinine etc en trop grande concentration dans les urines, afin de déceler d'éventuelles pathologies type diabète, insuffisances rénales etc..

AUCUN TEST TOXICOLOGIQUE NE SERA RÉALISÉ LORS DES TESTS MÉDICAUX AU CSO, sauf fantaisie du SSA par manque de bol ce jour là ..

Quant à la visite d'incorporation, elle est à ce niveau plus complète, car elle comprend un test toxico décelant une consommation de THC dans les 3 mois précédant le test urinaire. 6 mois si prise de sang. Le personnel déclaré positif aura tout de même droit à une cartouche d'essai le plus souvent, avec un congé "forcé" à la clé, le temps d'un contrôle ultérieur.

Bien à vous, mal au chichon ... :)

Coach

"L'échec n'est pas envisageable."

Chef de Mission Apollo 13, Nasa.

Posté(e)

Bonjour SILVERPIG,

Pour répondre à vos diverses questions, je vous renvoie à l'INSTRUCTION N° 300009/DEF/EMAT/CAB/CEMAT relative aux dépistages à l'initiative de l'autorité militaire de la consommation excessive d'alcool et de l'usage de produits stupéfiants applicables au personnel de l'armée de terre du 15 janvier 2009 qui dispose :

« 1.3. La légitimité de la sanction.

Le commandement est fondé à prononcer des sanctions disciplinaires à l'encontre des militaires qui ont commis des fautes, en service ou hors service, liées à l'abus d'alcool ou à l'usage de produits stupéfiants, car elles entachent gravement la réputation et la considération du militaire. La liste des substances classées comme stupéfiants est fixée par arrêté du 22 février 1990 en référence.

1.4. Les modes de dépistage.

Deux modes de dépistage sont à la disposition du commandement :

- un dépistage à visée préventive, individuel ou collectif permettant au commandement de s'assurer que le personnel concerné est en mesure de tenir son emploi sans mettre en jeu la sécurité, qu'il s'agisse de sécurité routière, de sécurité au travail ou de sécurité du personnel subordonné ;

- un dépistage de vérification, réalisé lorsque le commandement constate le comportement

anormal d'un individu à propos de sa consommation probable de toxiques ou d'alcool. Ce dépistage a pour objet de confirmer la présence des substances concernées.

Ces modes de dépistages sont différents de ceux qui peuvent être pratiqués par le service de santé des armées à la demande du commandement : dépistage systématique, dépistage ciblé, dépistage aléatoire, dont les modalités sont explicitées par l'instruction n° 5549/DEF/CAB du 19 avril 2007. Le dépistage systématique effectué avant l'engagement définitif, et lors de la visite d'aptitude périodique en vue d'occuper certains emplois, est défini pour l'armée de terre par l'instruction n° 812/DEF/EMAT/PRH/EG/SO/MDR du 6 mai2004.

Le résultat du dépistage pratiqué par le service de santé des armées ne peut être communiqué au commandement que sous la forme d'une appréciation de l'aptitude médicale. ».

BTX

Ya Rab Yeshua.

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