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Aumilitaire

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Posté(e)

Bonjour,

A lire : http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20141001.OBS0739/exclusif-lea-15-ans-ils-nous-demandent-de-faire-des-attentats-en-france.html

Cordialement

"Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte).

- Civil

Posté(e)

Je crois qu'ils ont compris quelques petites choses ces djihadistes recruteurs:

1) les adolescents sont mal dans leur peau et ne trouvent pas leur place = des cibles faciles, et manipulables.

2) les parents ne surveillent pas leurs enfants: Internet, téléphone, télé = sans limite

FACEBOOK? Je n'en parle même pas... Il y a des gosses qui ne sont même pas nés, et ils disposent déjà d'un compte FB...

3) personne ne les met en garde contre les risques de l'internet

" Mes parents me demandaient si j'avais changé, si j'avais renoncé à mes idées, je leur disais que oui, mais en fait c'était de pire en pire. Sur internet, ils me disaient : "Dis-leur que tout va bien, que tu as arrêté tout ça, que tu ne veux plus partir et que c'étaient des bêtises. Ils finiront par te lâcher et tu seras tranquille." "

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Posté(e) (modifié)

Ca n'interpelle personne ?

"Ils sont venus me parler sur Facebook"

Un jour où je ne me sentais pas très bien, j'ai laissé sur ma page Facebook un message disant que j'aimerais pouvoir me faire pardonner toutes mes bêtises. Là, des gens m'ont ajoutée dans leurs amis et puis ils sont venus me parler. Ils sont arrivés tout seuls, très vite. Comme j'avais écrit que je souhaitais devenir infirmière, ils m'ont dit que je pouvais venir aider en Syrie, pour faire de l'humanitaire, et qu'il n'y avait rien de mieux au monde que de se faire pardonner au Sham [le Levant, où se trouve la Syrie, NDLR].

Ils m'ont envoyé des vidéos sur les enfants gazés par Bachar [al-Assad, NDLR], sur les mensonges des politiques, sur l'islamophobie... […] Ils disaient que je ne devais pas obéir à mes parents, parce qu'eux n'obéissaient pas à Allah et qu'il ne fallait obéir qu'aux lois d'Allah sinon on était un mécréant, un ignorant, un infidèle... […]"

Petit à petit, je me suis mise à ne plus parler à personne, ni à l'école ni à la maison, je restais dans ma chambre, volets fermés. Et je me connectais. Ils sont venus encore plus nombreux quand j'ai pris un "blase" [pseudo, NDLR] musulman, ils étaient au moins cinquante, d'abord des hommes, après des femmes, de France, de Belgique, de Syrie... […]"

Comment des djihadistes ont-ils pu trouver facilement sa fiche ?

Comment des djihadistes ont-ils pu lire les statuts de la jeune fille ?

Déjà je pense que la jeune fille a laissé délibérément le sélecteur d'audience sur "Public", la chose à ne jamais faire !

Petit rappel pour bien paramétrer votre fiche Facebook :

https://www.aumilitaire.com/forum/7499-reseaux-sociaux-vigilance.html

Modifié par L'Artilleur

"Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte).

- Civil

Posté(e)

Même en étant mal dans sa peau Timshel, y a des limites. Si je vois quelqu'un que je ne connais pas venir me parler sur facebook et me parler de l'islam alors que je suis athée je vais me poser des questions.

Justement, vous pensez comme cela Alex, mais des personnes faibles, déboussolées sans repères, qui s'interrogent sur la vie, qui ne voient autour d'elles qu'incohérences et recherchant un sens au monde, à leurs vies, des personnes qui doutent etc.... Ces personnes sont manipulables car elles attendent des réponses. Et les réponses ce sont ces manipulateurs qui s'imposent comme pouvant les apporter.

Au départ, ces manipulateurs djihadistes vont amener les choses progressivement.

Ils vont expliquer : <<tu es athée etc... mais regarde moi etc... tu ne crois pas en Dieu mais regarde ça (image d'enfants torturés etc...) qui peut admettre qu'on fasse cela; il faut faire quelque chose. Si tu ne vas pas bien c'est parce qu'on ne t'a pas appris les bonnes choses.

On ne t'a pas expliquer la religion, la vraie. Je vais te montrer. >>

Ok, quelqu'un de serein, et averti signalera la personne, ou l'enverra promener.

Pas les autres.

Dans le reportage posté par L'Artilleur, il est bien expliqué que ces groupuscules agissent comme des sectes.

Et puis on peut prendre l'exemple des pédophiles qui agissent sur le net.

Qui se font passer pour ceux qu'ils ne sont pas, et parviennent à organiser des rencontres etc...

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Posté(e) (modifié)

Effectivement L'Artilleur

FB doit être bien paramétré. Sans aucune info privée.

effectivement facebook et un outil vicieux...j'ai vu un reportage ou des employeurs fouiller le facebook de leurs employés ainsi que celui des personnes qu'il recruter.Les information privé sont aussi revendu a des sociétés de publicité ect c'est comme cela que facebook ce fait de l'argent

Modifié par disiz8155

"Qu'ils me haïssent, pourvu qu'ils me craignent !"

Posté(e)

Isère : une adolescente de 15 ans en fugue vers la Syrie activement recherchée

Une adolescente de quinze ans et demi, suspectée d'avoir fugué de son domicile familial à Villefontaine (Isère) pour rejoindre la Syrie et «faire le jihad», est recherchée depuis mardi. Le parquet de Vienne a ouvert une enquête pour «disparition inquiétante» et lancé un appel à témoins.

Une adolescente de quinze ans et demi, suspectée d'avoir fugué de son domicile familial à Villefontaine (Isère) pour rejoindre la Syrie et «faire le jihad», est recherchée depuis mardi. Le parquet de Vienne a ouvert une enquête pour «disparition inquiétante» et lancé un appel à témoins.

La suite de l'article : http://www.leparisien.fr/rhone-alpes/isere-une-adolescente-de-15-ans-en-fugue-vers-la-syrie-activement-recherchee-03-10-2014-4184543.php#xtref=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2F

"Savoir pour prévoir afin de pouvoir" (Auguste Comte).

- Civil

Posté(e)

http://www.lemonde.fr/international/video/2014/10/03/mineurs-partis-en-syrie-ne-cherchez-pas-de-signes-religieux-pour-voir-si-l-enfant-est-embrigade_4500243_3210.html#xtor=RSS-3208

quelques explications pour ceux qui ne parviennent pas à comprendre comment des adolescents peuvent être manipulés

les mots endoctrinement, et embrigadement reviennent souvent.

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Posté(e)

Embarras à l'Elysée : prendre le risque de tuer avec des bombes françaises des djihadistes français en Syrie ?

Ne pas prendre le risque de tuer avec des bombes françaises des citoyens français partis faire le djihad. C'est le grand non-dit des hésitations de l'Elysée quant à une intervention militaire en Syrie contre l’Etat islamique. D'autres arguments, plus ou moins convaincants, sont mis en avant. Mais de celui-ci, personne ne veut parler. Le sujet est politiquement explosif..............

http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/embarras-a-l-elysee-prendre-risque-tuer-bombes-francaises-djihadistes-francais

Les familles concernées pourront-elles porter plainte contre l'Etat français et demander réparation ? Qu'en pensent la LICRA et le MRAP ?

BTX

Ya Rab Yeshua.

Posté(e) (modifié)

C'est l’hôpital qui se fout de la charité, à partir du moment ou un individu étant français prend décision d'agir à l'encontre de la France et de nuire à celle-ci ainsi que ses habitants je ne vois pas personnellement en quoi on devrait prendre ou pas en compte le fait que ce sont des français.

Concernant la jeune fille et le recrutement sur les réseaux sociaux, malheureusement beaucoup de jeunes sont naïfs et deviennent des proies faciles pour ces groupes.

La stratégie de passage à la violence est informelle et consensuelle. Le jeu consiste, en gardant un pied dans légalité, en posant l’autre dans la transgression et sans jamais s’engager soi-même, à jouer sur les fragilités des populations sensibles pour amener les plus motivés ou les lus instables à commettre l’irréparable.

Modifié par .0w??.™`
Citation

Notre vie vaut ce qu'elle nous a coûté d'efforts

 

Posté(e)

C'est impressionnant le nombre de personne qui se font avoir par ces personnes.

Il n'y a aucune tentative d'infiltration? Parce que pour les faire partir en Syrie, il faut bien que il y est des bandes en France, il ne peuvent pas partir seul.

Posté(e)

Témoignage :

http://www.francetvinfo.fr/monde/terrorisme-djihadistes/un-jihadiste

extrait : "ts islamistes paradent à Raqqa en Syrie, le 30 juin 2014. (REUTERS)

Par Francetv info

Mis à jour le 11/07/2014 | 09:42 , publié le 11/07/2014 | 09:42

"Ces gens-là, ils salissent l’Islam." Ces mots sont de Mounir (nom d'emprunt), un jeune Roubaisien de 20 ans parti faire le jihad en Syrie. De retour à Roubaix (Nord), il a accepté de raconter son parcours à La Voix du Nord, qui publie son témoignage, vendredi 11 juillet. Le jeune homme souhaite mettre en garde des jeunes de son âge tentés par le jihad.

Tout commence à Roubaix, où il est recruté par des prêcheurs "à l’insu des familles, des mosquées et de l’État", précise le quotidien régional. "Moi, ils m’ont dit : 'Va pas à la mosquée, si tu veux apprendre la vraie religion, viens avec nous.' Ils me montraient des versets du Coran et me disaient : 'Tiens, regarde telle ou telle vidéo", confie le Roubaisien.

"Un lavage de cerveau"

Mounir passe son temps à regarder des vidéos et lire les appels de cheiks à faire le jihad. Il s'éloigne de ses proches et des lieux de culte. "C’était un lavage de cerveau", affirme-t-il à La Voix du Nord. Viennent ensuite le départ pour la Syrie, via l'Algérie, l'Egypte et la Turquie, et les premiers jours dans un camp d'entraînement de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL).

Le jeune jihadiste est envoyé à Damas, où il combat pendant neuf mois. "Je tirais comme ça. Je ne sais même pas si j’ai tué quelqu’un. Tout ce que je peux dire, c’est que je n’ai jamais torturé des gens", assure-t-il au journal. Les méthodes d'une extrême violence employées par l'EIIL le choquent : "Pour moi, la façon dont ils traitent les morts, c’était un des premiers signes que je me trompais. Ils traînent les corps, jouent avec. Ils ne les respectent pas."

Interpellé par la DCRI à son retour

Mounir décide de rentrer en France. Commence un long parcours du combattant. Les dissimulations à ses frères d'armes, les nombreux pays traversés avant de regagner l'Hexagone. "Je ne pouvais pas dire que je voulais rentrer", confie-t-il, expliquant qu'on l’aurait pris pour un traître. Je disais que j’allais faire des courses et je préparais mon départ en douce."

A son retour, il aurait été interpellé par la DCRI. "J’ai tout dit. Vous savez, ces gens connaissent très bien notre religion, affirme-t-il à La Voix du Nord. Pour eux, je ne suis pas dangereux, mais ils me surveillent toujours. C’est normal." Désormais, il a choisi de parler de cet embrigadement aux jeunes qui l'entourent."

récit plus complet ici : http://www.lavoixdunord.fr/region/jihadiste-et-repenti-le-recit-d-un-roubaisien-ici-ia24b58797n2265806

extrait : "

Les combats

En réalité, il apprend le maniement des armes. « Pendant trois mois, j’étais dans un camp d’entraînement. J’ai appris à tirer à la kalachnikov. J’ai essayé le lance-roquettes mais j’étais trop maigre pour l’utiliser. » Il décrit un entraînement militaire intensif. « Faut pas croire que dès qu’on arrive on va directement au combat. On travaille le physique. Ils testent notre mental. Par exemple, on peut passer la journée sur une poutre pour voir combien de temps on résiste. »

Jusqu’au jour où son groupe l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), réputé pour son extrême violence, l’envoie à Damas. Pendant neuf mois, le jeune homme va tirer sur un ennemi qu’il ne connaît pas. Pendant neuf mois, Mounir va obéir à des injonctions sans comprendre pourquoi. Pendant neuf mois, il va assister à des massacres de femmes et d’enfants. Et même rencontrer d’autres Roubaisiens sur le terrain, parfois dans des groupes armés qui s’opposent. « Je tirais comme ça. Je ne sais même pas si j’ai tué quelqu’un. Tout ce que je peux dire, c’est que je n’ai jamais torturé des gens. » Certaines pratiques le hantent encore. « Je fais des cauchemars. Des fois, j’entends le bruit des tirs. J’ai des images de gens en sang. » Et de cadavres. « Pour moi, la façon dont ils traitent les morts c’était un des premiers signes que je me trompais. Ils traînent les corps, jouent avec. Ils ne les respectent pas. »

Le doute et le retour

Ces méthodes le font douter, d’autant que ses amis restés à Roubaix font tout pour le raisonner. « On était sept-huit amis d’enfance à lui parler sur Facebook. On lui envoyait des messages et quand il se connectait, même si c’était rare, il répondait », raconte l’un d’eux (lire encadré). Mais, si partir pour la Syrie est « trop facile », revenir ressemble à une mission commando.

« Je ne pouvais pas dire que je voulais rentrer. » On l’aurait pris pour un traître. « Je disais que j’allais faire des courses et je préparais mon départ en douce. J’ai rien pris avec moi. J’ai demandé à quelqu’un de m’amener à Alep. Je lui disais que je connaissais des gens là-bas que je voulais les rejoindre. » Son frère d’arme retarde plusieurs fois l’échéance « pour me garder avec eux ». Une fois à Alep, Mounir tente la même combine pour se rapprocher de la frontière. Au bout de deux mois, il finit par revenir en Turquie. « Les Turcs m’ont arrêté et questionné. J’ai dit la vérité sur mon parcours. Ils m’ont renvoyé en Égypte. » Idem, en Égypte et en Algérie. « L’Algérie ne m’a pas expulsé, je suis rentré pour être près de ma mère. »"

une petit vidéo dans lequel on peut entendre... :

http://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/video-le-t%C3%A9moignage-exclusif-dun-jihadiste-repenti/vi-BB8oiMr?refvid=BB8nrZk

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  • 3 mois plus tard...
Posté(e)

http://www.rfi.fr/france/20150128-france-gouvernement-met-toile-site-stop-djihadisme-lutte/

extrait :

"

Le gouvernement Français vient de mettre en ligne ce mercredi une plateforme web intitulée « stop-djihadisme ». Le site est destiné aux personnes en voie de radicalisation et à leurs proches et publie des vidéos de « contre-propagande » afin de combattre sur leur propre terrain le cyber-embrigadement des groupes terroristes.

Le site internet stop-djihadisme.gouv.fr s’ouvre sur une vidéo qui reprend les codes des films de la propagande terroriste, avec des copies d’écran, des messages et des images d’exécutions, de crucifixions et d’assassinats qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux."

[dm code=x2fpywn]

http://www.dailymotion.com/video/x2fpywn_stopdjihadisme-ils-te-disent_news#from=embediframe

http://www.stop-djihadisme.gouv.fr/

Programme médiatique de discrédit en marche. Il était temps!

Que pensez-vous de la vidéo? Et du nouveau site?

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Posté(e)

Bof la vidéo est pas assez percutante, ils disent que la seule chose qu'ils vont trouver c'est la mort mais bon c'est ce qu'il veulent mourir en martyr...

Ils auraient mieux fait d'insister sur le fait que les filles allaient jouer les putes (oui oui) des soldats de l'EI et pas faire la guerre etc...

Et que les plus faibles et naïfs des mecs allaient servir d'esclaves aussi.

Ils veulent la mort donc bon insister sur le fait que les candidats au JIhad vont mourir, c'est aller dans leur sens un peu

Posté(e)

Merci Nudge pour ton intervention.

Il aurait peut-être aussi fallu également montrer comment les "têtes pensantes" de ce réseau terroriste s'enrichissent, et se paient le luxe...

Villa, alcool, femmes, drogues...

Un "spécialiste" a analysé la vidéo et a tiré les mêmes propos que toi Nudge, mais bien entendu il fallait une vidéo choc d'entrée de jeu, car tous ne veulent pas mourir.

Certains pensent réellement à faire la guerre pour une noble cause : lutter contre la "décadence" du monde Occidental.

EDIT:

Voici un article du journal le monde qui illustre tes propos Nudge :

http://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/comment-nos-filles-deviennent-des-califettes/ar-AA8JAMs?ocid=mailsignoutmd

long extrait (mais article à lire entièrement)

Depuis l’été 2014, il ne s’est guère passé une semaine sans que l’on apprenne qu’une femme a participé à un acte extrémiste ou terroriste. Le groupe Boko Haram utilise des femmes kamikazes pour semer le chaos au Nigeria. De Denver à Vienne, des jeunes femmes revendiquant leur soutien à l’Etat islamique (EI) sur Facebook, Twitter et Tumblr, et surnommées les « califettes » en référence au califat, s’enfuient en Syrie pour épouser des djihadistes.

Plus récemment, Hayat Boumeddiene, la compagne d’Amedy Coulibaly, l’un des auteurs des attentats terroristes des 7, 8 et 9 janvier à Paris, est aujourd’hui la terroriste présumée la plus recherchée au monde. Malgré cette tendance croissante, les stratégies de lutte contre les extrémismes ne prennent généralement pas en compte les femmes.

Les sociétés occidentales considèrent depuis trop longtemps les femmes, et les musulmanes en particulier, comme les victimes de l’idéologie fondamentaliste. Tout le monde est aujourd’hui choqué de découvrir que celles-ci peuvent véhiculer cette idéologie tout autant que les hommes – en tant qu’oratrices vindicatives choisies pour encourager ceux qui ne peuvent s’engager sur le terrain à provoquer le plus de dégâts possible dans leur pays, en tant que partisanes intransigeantes, sinon violentes, de l’application stricte des lois islamiques (c’est le cas de la brigade des femmes Al-Khansaa à Raqqa), et en tant que mères de la prochaine génération de djihadistes.

Stratégies marketing

L’Institute for Strategic Dialogue (ISD), qui suit les comptes des réseaux sociaux des jeunes femmes vivant dans l’Etat islamique (EI), a constaté l’apparition d’une sous-culture des femmes djihadistes sur Internet : devenir une « califette » leur conférerait du pouvoir.

Le spectre des Occidentales radicalisées partant combattre en Syrie ne devrait surprendre personne un tant soit peu au fait des mécanismes d’endoctrinement et de recrutement extrêmement sophistiqués et très pointus technologiquement qui sont déployés par l’EI. Il emploie des stratégies marketing pair-à-pair, en l’occurrence fille-à-fille, des applications amplifiant l’impact des tweets, recourt aux archétypes des comportements mimétiques et à l’imagerie des jeux vidéo et diffuse des vidéos filmées à l’aide de GoPro sur le terrain.

Ces moyens de propagande de haute technologie complètent l’exportation agressive et le financement des idéologies obscures qui visent depuis plus de vingt ans à éradiquer les diverses pratiques traditionnelles et indigènes musulmanes existant dans le monde.

Nous devons comprendre l’attrait qu’exerce l’extrémisme dans le contexte plus global que représente cette évolution patente des pratiques religieuses et culturelles et dans le nouvel environnement médiatique apparu après le 11-Septembre, dans lequel les musulmans de la génération du millénaire sont confrontés à des défis identitaires que leurs parents n’ont pas connus. Dans ce clivage intergénérationnel, les filles, en particulier, rompent avec les traditions que perpétuaient jusqu’alors leurs mères et leurs grands-mères.

Urgence

Si les autorités chargées de la sécurité sous-estiment le rôle des femmes, les groupes extrémistes en comprennent en revanche très bien l’importance. L’EI affiche clairement sa volonté de recruter des femmes étrangères, avec la création d’un « bureau des mariages » pour gérer leur arrivée.

Dans un discours tenant à la fois des relations publiques, du soutien au moral des troupes et de la stratégie d’édification d’un nouvel Etat, les femmes sont appelées à construire le « califat », et c’est là un élément capital. Etant donné qu’elles incarnent les premiers vecteurs de transmissions culturelle et religieuse (par le biais des enfants), plus les femmes sont engagées idéologiquement, plus le projet extrémiste porte ses fruits. En 2011, Al-Qaida a lancé un magazine féminin appelé Al-Shamikha et Boko Haram possède une aile féminine.

Alors que la présence des femmes dans les organisations extrémistes n’est pas nouvelle, l’ampleur du phénomène – 200 à 300 jeunes femmes européennes auraient rejoint l’EI et les femmes représentent aujourd’hui de 10 % à 20 % des combattants occidentaux dans certains pays – nécessite d’examiner ce problème de façon urgente et beaucoup plus sérieuse que ne l’ont fait les autorités jusqu’à présent.

En offrant à ses partisans bien davantage qu’un simple rôle de combattants, le « califat » recueille aujourd’hui de nombreux suffrages. Il est urgent que nous comprenions comment les discours extrémistes parviennent à combler des manques dont nous avions à peine connaissance. Il nous faut pour cela nous intéresser en profondeur aux motivations et à l’histoire des jeunes femmes qui rejoignent ces mouvements. Nous devons aussi considérer les extrémismes comme des mouvements sociaux, dont l’adoption ou le rejet dépendent fortement de la présence des femmes.

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Posté(e)

D'où l'urgence de bien intégrer ces jeunes (des deux sexes) chez nous dès l'école !

D'où l'urgence de faire la différence entre religion musulmane et islamisme intégriste : il faut lutter contre l'islamophobie.

Militaire d'active

Posté(e)

Pour que sa marche il faut endoctriner les femmes et les enfants ... c'est vieux comme le monde cette technique et sa marche bien !

Un enfant en puberté et a la recherche de sont identité , d'un groupe , d'un sens a sa vie , voila pourquoi il cherche a recruter la , cela marche aussi pour les jeunes adultes un peu perdu le principe est le même .

Posté(e)

Alors la question est : Les pays occidentaux ont-il tendance à trop sous-estimer les femmes et leur rôle au sein des organisations terroristes?

On devine la réponse. Donc cela induit le : pourquoi?

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Posté(e)

Ton ennemi et ton meilleur amis ... ou pas :D

:unsure:

Je ne comprends pas le raisonnement là.

Finalement la question était pourquoi on sous-estime autant le rôle des femmes au sein des organisations terroristes ?

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Posté(e)

On ne sous estime pas mais on laisse faire car cela peut nous apporter des intérêts a laissez faire ... voila la nuance !

Posté(e)

C'est compliqué , c'est de la géo-politique !

Mais pour faire simple , cela permet d’attribuer des budgets a la défense pour renforcer les effectifs et en créer de nouveau .

Cela permet aussi de renforcer l'adhésion national et de justifier les opex .

Posté(e)

effectivement là tout se rejoint.

Le "laissez faire" on sait tout de même où il mène.

Une pratique est répandue depuis la nuit des temps aussi.

Alors on sous-estime le rôle des femmes pour cette raison selon vous.

toutefois; quand on sait que de l'autre côté on promeut le développement économique etc... de certains Etats, en permettant l'éducation des femmes car cela se répercute sur les enfants etc...

Le syndrome de Pénélope est une maladie dangereuse...

On ne peut lutter contre le terrorisme, si on sous-estime le rôle des femmes au sein des organisations terroristes.

Pour la plupart elles ont également le rôle d'éduquer les enfants. En prônant des idéologies terroristes dès la naissance aux enfants elles préparent le terrain et facilite le processus de recrutement et là... Comment lutter?

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Posté(e)

Le problème est que nous luttons pour ce qui nous est néfaste , si cela peut permettre un développement de notre pays on laissera faire ...

Ce n'est pas une question idéologique mais purement économique et social .

Posté(e) (modifié)

Pour la plupart elles ont également le rôle d'éduquer les enfants. En prônant des idéologies terroristes dès la naissance aux enfants elles préparent le terrain et facilite le processus de recrutement et là... Comment lutter?

Mettre un gros coup de pied dans la fourmillère (comprendre : les quartiers sensibles), démenteler tous les trafics d'armes, de drogue pour éloigner les "grands" frères des petits car au-delà des parents, c'est surtout les "grands" qui éduquent les petits ... Ce sera déjà un bon début. Y a aussi tout un travail à faire du coté du rap qui est le premier vecteur de haine auprès de ces jeunes. Bien entendu, y a aussi du boulot sur les réseaux sociaux (tapez "babtou", "juif" sur Twitter par exemple pour vous donner une idée de l'ampleur du travail).

Modifié par Wasan

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