brucine Posté(e) 6 octobre 2014 Signaler Posté(e) 6 octobre 2014 Comme pour la petite ferme dans la prairie, on pensait que le tour de la fiction avait été fait, que plus personne ne pouvait ajouter une nouvelle élucubration. Waterloo, cela avait été la faute d'attendre Grouchy plutôt que Godot. C'était Ney qui avait trahi (mais qui ne fût fusillé qu'à crédit), et Cambronne dont les jurons ne furent pas une arme très efficace. Ou bien (déjà?) la mauvaise qualité des fusils français comparés à ceux de la concurrence. Ou encore Napoléon lui-même, qui souffrait d'hémorroïdes (un simple dégât collatéral d'Austerlitz, où il avait vaincu...) et était défoncé par le laudanum. Plus tard, De Gaulle fût un peu plus expéditif à ce propos: "Il a décliné dès qu'il a cessé de surprendre." Quoi qu'il en soit, l'hypothèse de la "confusion des fermes", l'empereur ayant donné l'ordre à l'artillerie de s'intéresser aux ostrogoths à Saint-Jean alors qu'il eût convenu de le faire à la Haye Sainte, n'est pas entièrement nouvelle. Ce qui l'est, c'est que l'empereur en sort une nouvelle fois sanctifié, cette erreur étant dorénavant réputée l'être seulement de cartographie. http://www.lepoint.fr/medias/napoleon-grouchy-n-est-pas-responsable-de-waterloo-06-10-2014-1869775_260.php Non seulement une morne plaine, mais aussi l'assurance d'une bonne "médiamétrie" tant, à l'écrit comme à le télévision, "Napoléon est un bon client". En attendant, pas sûr qu'il faille inventer et réécrire l'histoire (si ma tante en avait, on l'appellerait mon oncle) alors que je ne vois pas quelle nouvelle certitude historique pourrait apparaître, et à quoi cela sert en dehors du business. Citer
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