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Présentation de l’armée de Terre et du fusil HK416


Messages recommandés

 

Dans la continuité du Grand Rapport de l’armée de Terre (GRAT) qui s’est tenu à l’Ecole militaire le 10 octobre dernier, veuillez trouver ci-joint au format .pdf de 21 pages le propos liminaire du général Bosser établi pour son audition du 11 octobre devant la commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale.

Voir le lien : 2016 10 11 – PROPOS LIMINAIRE CEMAT – AUDITION AN

D’autre part,  la nouvelle présentation de l’armée de Terre millésimée 2016-2017 vient d’être validée. Cet outil  – de grande qualité !-  est mis à votre disposition pour une exploitation vers vos relais et contacts : il est conçu pour une utilisation ‘grand public’.

Vous le trouverez à l’adresse suivante : http://www.penseemiliterre.fr/login-prat_2018183.html

HK 416

Enfin une présentation des caractéristiques techniques du fusil HK416, dont l’acquisition vient d’être décidée pour succéder au FAMas : Présentation HK 416

Ce fusil, dans sa version infanterie, sera intégré à  FELIN (connectique, périphériques jour et nuit, désignateur laser, visée déportée…) et permettra le tir de grenades à fusil 40mm.

Le  programme  a été notifié par la DGA à la société allemande Heckler und Koch (HK) le 22 septembre 2016. Il s’agit d’une opération interarmées :  l’AIF équipera les armées à hauteur de 117 000 armes (cible rehaussée en 2016). Cette cible prend en compte la force terrestre 77 000, les réservistes et la protection défense au profit de la Marine et  de l’armée de l’Air.

Le programme inclut les armes, les accessoires, les moyens de simulation, le soutien initial, des munitions d’exercice ainsi que des grenades de 40 mm.

L’AIF au profit de l’armée de Terre :

  • 93 080 fusils dont les premières livraisons débuteront en 2017 (environ 5 000). Ce fusil sera livré en 2 versions entre 2017 et 2028 : 
  • 38 505 exemplaires en version standard (canon long – AIF/S) au profit des unités débarquées dont 14 915 seront félinisés (2019-2021) ;    
  • 54 575 exemplaires en version courte (AIF/C) au profit des combattants embarqués

http://www.armee-media.com/2016/10/18/presentation-de-larmee-de-terre-et-du-fusil-hk416/

Ya Rab Yeshua.

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  • 3 mois plus tard...

C'est cool , c'est une bonne arme , très bon choix !

La version courte ne dérange pas du tout pour faire d'autre choses et contrairement au Famas , le bipied ne fait pas chier quand on manœuvre :D !

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On a testé pour vous : HK 416, le nouveau fusil d’assaut

Bourges, centre techniques terrestres. Je suis accueilli par l’équipe qui a procédé aux essais d’évaluation de l’arme dans le cadre de la compétition organisée par la Direction générale de l’armement. Dès la prise en main du HK 416 F, je suis frappé par l’impression de robustesse. Si l’on retrouve le mécanisme du fusil M16 américain, la solidité des pièces en est largement renforcée. Deux versions me sont présentées :

  • l’une avec un canon standard, destinée à équiper les unités de contact,

  • l’autre avec un canon plus court pour les autres unités. Les accessoires de l’arme sont bien pensés, notamment la baïonnette en forme de couteau de combat capable de couper des fils barbelés.

Lorsque j’épaule le HK 416, je remarque que la crosse est réglable, ce qui est très appréciable car elle permet d’adapter l’arme à la morphologie de chaque tireur et aux protections portées par le combattant. En revanche, comme le mécanisme de l’arme n’est plus dans la crosse, comme c’était le cas pour le Famas, le centre de gravité est situé plus en avant. Je m’aide de la poignée placée sous le canon pour épauler l’arme avec moins d’effort et obtenir un meilleur maintien. Le bipied stabilise très bien la position de tir avec appui.

Quant aux organes de visée, ils sont quasi similaires au Famas.

Dès le premier tir, arme en mains, je ressens la performance du HK 416 F. Immédiatement, le plaisir du tir se fait ressentir. Au résultat, le groupement d’impacts est correct. Le deuxième tir se déroule en disposition de combat, debout à 25 mètres. L’excellente sensation ressentie se confirme, notamment lors du tir en rafale. La cadence, plus lente que le Famas – environ 850 coups/min contre 1 100 coups/min –, permet de contrôler parfaitement son tir. Un constat s’impose : le HK 416 se révèle très efficace !

Les premières livraisons du HK 416 sont programmées dès 2017. D’un calibre Otan de 5,56 mm, l’arme permettra de tirer des grenades à fusil dans sa version canon long et pourra être équipée d’un lance-grenades de 40 mm amovible (10 % du parc). Les livraisons s’échelonneront jusqu’en 2028. Chaque magazine d’armée reviendra sur les spécificités de ce nouvel équipement.

Ya Rab Yeshua.

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J'ai eu l'occasion de tester la bestiole aussi pour un chargeur!

Certainement une de mes meilleurs expériences de tirs avec le HKMP5SD6!

J'aime ce que font nos amis les allemands!!

L'impression de stabilité et d’absorption du recul est juste bluffante! 

Pour le mécanisme interne les gars avaient dis que HK avait amélioré et fiabilisé le fonctionnement comparé a la plateforme AR15 d'origine.

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Le  HK 416F dans sa version standard, équipé du lance-grenade de 40 mm (Crédit photo: A.Thomas-Trophime©DICoD)

La prise en main du HK 416F est également facilitée par la possibilité de « recycler » les systèmes optiques et d’aides à la visée utilisés sur le FAMAS, tels que les Scrome J4, AIMPOINT et PIRAT.

http://forcesoperations.com/le-hk-416f-teste-en-avant-premiere-par-la-dicod/

Ya Rab Yeshua.

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  • 2 years later...

http://forcesoperations.com/la-maintenance-predictive-sinvite-sur-le-hk416-f/

La maintenance prédictive s'invite sur le HK416 F

Loin de se limiter aux véhicules et aéronefs, la maintenance prédictive devrait prochainement s’inviter sur l’armement individuel du soldat. C’est ainsi que SilMach, spécialiste français des microsystèmes électromécaniques (MEMS), étudie aujourd’hui l’intégration d’un capteur de monitoring passif sur le fusil d’assaut HK416 F des armées françaises, au travers d’un programme baptisé « ShootMEMS 2 » et mené en coopération avec la DGA.

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D’ici 2028, l’armée de Terre aura plus de 93 000 HK416 F en dotation… dont il faudra assurer le MCO (Crédit photo: CCH Guillaume C/armée de Terre)

D’ici 2028, l’armée de Terre aura perçu 93 080 HK416 F en remplacement d’un FAMAS dont le « soutien devient de plus en plus difficile car le coût de maintien en condition opérationnelle est très élevé », expliquait le ministère des Armées lors des premières commandes.

Près de 8000 exemplaires seront livrés en 2019, ce sont autant de systèmes d’armes dont l’entretien devra être assuré en concordance avec la « révolution culturelle » en matière de MCO poursuivie par la SIMMT. La maintenance prédictive, entre autres solutions à l’étude, est incontestablement celle qui fait le plus couler d’encre. Basée en partie sur les technologies du « big data », celle-ci envisage le développement d’outils permettant de collecter un maximum de données consécutives à l’usage des systèmes d’armes, puis de les exploiter afin de fournir un diagnostic précis. Autrement dit, l’analyse de toutes ces variables devrait permettre à terme de « prédire » l’état de santé du système à un instant « t ». Sauf que, ce qui parait envisageable sur un véhicule, dont les données quantifiables sont issues de capteurs « globaux », l’est beaucoup moins avec un fusil d’assaut dont l’éventail de données s’avère plus spécifique et nécessite donc une technicité accrue. Il faudra donc, pour se conformer à ces contraintes, « faire l’effort de se poser la question de savoir quelle est l’information utile », mentionne Pierre-François Louvigné, Directeur des ventes de SilMach. De fait, si « collecter des millions de données est utile pour faire du big data quand ces données sont fournies par un système compatible avec un emploi opérationnel », ajoute-t-il, « il faut faire au plus simple » lorsqu’on se situe sur un dispositif tel qu’une arme individuelle. La DGA s’est dès lors concentrée sur ce qui reste l’un des facteurs d’usure principaux d’un fusil d’assaut: le tir. Par ailleurs, le second grand obstacle de toutes ces approches visant à optimiser le MCO c’est « d’avoir des technologies qui soient compatibles avec l’environnement opérationnel », précise Louvigné. Ne manquait donc qu’un système suffisamment miniaturisé, robuste et fiable pour récolter les données nécessaires à l’établissement de diagnostics. Et c’est ici que SilMach entre en piste.

Spin-off du CNRS lancée en 2003, cette PME de Besançon s’est d’emblée spécialisée dans la conceptualisation et le prototypage de systèmes MEMS. En autres applications, SilMach a conçu une nouvelle génération de capteurs passifs hybrides fonctionnant sans électronique ni source d’énergie et capables de compter et de mémoriser une multitude d’évènements mécaniques tels que des chocs, des vibrations ou des accélérations. Continuellement affûtée depuis 15 ans, cette technologie a été façonnée pour correspondre, aussi, aux besoins distinctifs de l’écosystème de défense. Elle a notamment été déployée en 2012 au sein du programme SPRAT (Système de Pose Rapide de Travures) de l’armée de Terre, afin de répondre « à un besoin de monitoring de la structure ». Soumis à des efforts importants, le SPRAT nécessitait en effet un suivi constant « pour rester dans le domaine d’emploi et pouvoir prévoir quelles seraient les limites en terme de nombre de passages par classe de véhicules ». Quelques années plus tard, ShootMEMS 2 s’insère à son tour « dans l’orientation assez générale donnée à tous les équipements en dotation, à savoir de mieux maîtriser le MCO, d’avoir des méthodes de suivi en service qui puissent constituer des données d’entrée sûres pour pouvoir piloter un soutien qui serait optimisé ».

Pour autant, ce projet de développement se limite dans l’immédiat à la vérification d’« une capacité technique du comptage de tirs ». À l’instar du SPRAT, le principe appliqué par SilMach pour le HK416 F reposera sur « un capteur micromécanique qui utilise les évènements mécaniques pour faire de la détection et du comptage ». Ce dispositif comporte une petite masse inertielle mise en mouvement par une accélération et qui va entrainer une roue de comptage, « un peu comme une roue à cliquets ». Les particularités techniques du HK416 F nécessiteront néanmoins d’adapter sensiblement les technologies MEMS maîtrisées par SilMach. « Typiquement, on rencontre sur une arme des répliques de l’accélération qui sont issues du départ de coup qu’il faudra s’abstenir de compter comme d’autres coups », nous apprend-t-on. De même, ShootMEMS 2 devra être en mesure de distinguer les différents types de munitions utilisées (balles réelles, à blanc, etc) afin de satisfaire au mieux à « une logique de suivi en service, c’est à dire de déterminer où l’on se situe dans la durée de vie résiduelle de l’arme ».

Enfin, l’accélération et le mouvement étant inhérents au fonctionnement du ShootMEMS 2, l’une des difficultés sera donc de pouvoir différencier un incident de manipulation d’un coup de feu. « Il faut éviter que le compteur retienne un tir en mémoire si, par exemple, l’arme tombe par terre » et fausse en conséquence les données récoltées. Sur demande de la DGA, SilMach devra s’attacher à spécifier et intégrer les caractéristiques des chocs potentiellement subits par l’arme afin qu’elles soient suffisamment différentes de celles d’un tir pour pouvoir les distinguer.

Bien entendu, le travail effectué par SilMach se situe très en amont de l’objectif de maintenance 2.0 voulu par la SIMMT. « Il s’agit avant tout d’un projet de développement mené afin de vérifier une capacité technique du comptage de tirs », rappelle Louvigné. Durant les 18 prochains mois, la finalité poursuivie par cette étude sera avant tout de vérifier la possibilité d’adapter un dispositif existant à son utilisation sur un tel type d’arme. La première étape consistera à définir la signature d’un tir, afin de constituer un corpus de données d’entrée. Celles-ci seront ensuite traduites en un cahier des charges, en vue de la conception et de la réalisation du capteur. Cette étape répondra à certaines contraintes d’intégration car « il faut que l’on puisse se positionner sur l’arme à un endroit qui est adapté, autrement dit que le capteur ne gêne pas l’ergonomie et qu’il n’interfère avec aucune autre fonction de l’arme ». Restera, enfin, l’évaluation en laboratoire puis sur l’arme réelle en vue de la validation de la capacité. Affaire à suivre donc.

Ya Rab Yeshua.

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Affaire à suivre effectivement mais en l'état non seulement il faut que le

Il y a 4 heures, BTX a dit :

capteur ne gêne pas l’ergonomie et qu’il n’interfère avec aucune autre fonction de l’arme

mais qu'il soit totalement transparent pour l'utilisateur. Je parle de sa mise en œuvre qui ne doit pas être un élément supplémentaire pour le tireur qui en situation d'utilisation à autre chose à faire  . S'il est évident qu'il s'agit d'un potentiel futur outil rationnel en matière de gestion du matériel, il ne faudrait pas transformer la doctrine d'emploi sur l'autel des statistiques et ce  n'est pas faire preuve de méfiance en la matière que de dire cela. Quand le travail doit refléter les statistiques au lieu de l'inverse on peut se poser la question. Les avançées technologiques sont primordiales quand elles ne vendent pas leur âme au diable. 

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