Corvée et corvéable.

vittorio venturi · 8 janvier

Bonjour,

je profite d’un vieux éclarcissement de RADU et de nombreuses réflexions que on peut lire au sujet dans ce forum pour essayer de mieux comprendre la raison apparement absurde de faire “ ramasser des feuilles “ et similia au jeunes conscrits.

Quelq’un a dit que des fois il faut mettre le cerveau sur “off” tout en estimant qu’une certaine tâche soit incompréhensible, quelq’un d’autre juge que les cadres infligent des humiliations ou des punitions pour simple méchanceté ou pour une sorte de revanche.

De fait on revient toujours sur la vieille question : peut-on former un soldat de la même maniere q’un collégien?

Les jeunes qui choisissent la vie militaire, pour trois ans ou pour la vie, ont une idée partielle (les anciens s’en souviendront) de ce choix courageux et attrayant; c’est par la suite un des devoirs de l’Armée completer cette idée avec les moyens propre à elle et surtout compte tenu des hétérogènes ambiences socials des volontaires ( pour la Légion n’est pas un boulot facile ); le convoi flotte avec la vitesse du navire plus lente.

Pour retourner aux corvées désagréables c’est exact que das la pluparte des compagnie de combat ou de commandement/service le MDR en est exempt; par exemple dans les régiments Légion ou j’ai été y avait toujours pour cettes corvées les punis et les consignés ( à la Légion les consignés ne croupissent pas au lit ou au foyer); toutefois je ne crois que la corvée dont j’ai parlé a Tavignano e que je cite ci dessous soit particulièrement humiliante et en plus le sergent pionnier avec le quel nous avons travaillè nous a aidè a descendre les caisses des MAT des étagères en disant « les sergents sont exempt corvée mais à la Légion tout le monde est corvéable.»

vittorio venturi

TAVIGNANO

Bonjour,

au fond de la place d'armes du quartier Grossetti y avait aussi une section de pionniers avec son atelier d'entretien de tout ce que avait des roues,avec un de ces boucs et un sergent nous étions chargés de verifier l'etat et les matricules d'une centaine de mat 49 qui etaient stockés au dernier etage du batiment central.

J'etait pas mal doué pour la mécanique et les armes (hé toi grande saucisse tu tires bien pour un intellectuel ) donc la tache etait bien légère, surtout parce que nous avons decouvert que les PM etaient toutes neuves comme sorties de manufacture,(peut-etre que l'année suivante ils ont sauté sur Kolwezi): mais encore une fois le sergent nous a rappelé qu'à la moindre bavure nous pouvions déja enlever nos lacets..(discipline Legion).

De toute façon, peu après, la tragedie de Carcassonne nous a appris beaucoup en matière.