BTX Posté(e) 19 juillet 2024 Signaler Partager Posté(e) 19 juillet 2024 https://www.opex360.com/2024/07/18/le-patrouilleur-outre-mer-teriieroo-a-teriierooiterai-a-ete-admis-au-service-actif/ Ayant quitté Brest à l’issue de sa Mise en condition opérationnelle [MECO], en mars dernier, le patrouilleur outre-mer [POM] « Teriieroo a Teriierooiterai » a mis trois mois pour rejoindre Papeete, son nouveau port d’attache, après avoir traversé l’océan Atlantique et franchi le Cap Horn. Cette navigation vers la Polynésie française a ainsi été l’occasion de vérifier le comportement de ce nouveau navire dans tous les environnements. Ainsi, comme l’explique la Marine nationale, et alors qu’il était encore la propriété de Socarenam, son constructeur, ce patrouilleur outre-mer, seconde unité de la classe « Félix Éboué », a dû faire face à plusieurs « situations » censées éprouver ses capacités : navigation sous menace asymétrique, mise en œuvre de l’artillerie, raids nautiques de reconnaissance, remorquage, assistance à navire sinistré, etc. Finalement, le 17 juillet, le chef d’état-major de la Marine nationale, l’amiral Nicolas Vaujour, a enfin officiellement admis au service actif le « Teriieroo a Teriierooiterai ». Selon le mot prêté à Louis XIV, la Marine nationale a « failli attendre » pour renouveler ses capacités en Polynésie française. Jusqu’au début des années 2010, celles-ci reposaient sur les patrouilleurs de type P400 « La Railleuse » et « La Tapageuse ». Puis, ces deux unités furent remplacées par l’Arago [classe La Pérouse], armé par seulement deux mitrailleuses de 12,7 mm. Normalement, il aurait dû être désarmé en 2021, voire en 2022. Quoi qu’il en soit, reposant actuellement sur la frégate de surveillance Prairial [avec son hélicoptère Dauphin] et le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer [BSAOM] Bougainville, les capacités navales des Forces armées en Polynésie française [FAPF] vont être significativement renforcées non seulement par l’arrivée du « Teriieroo a Teriierooiterai » mais aussi par celle du « Philippe Bernardino », prévue en 2026. Et cela ne sera pas un luxe au regard de l’étendue de la zone économique exclusive [ZEE] à surveiller. Une ZEE dont les ressources ne peuvent qu’attirer les convoitises… et, en premier lieu, les pêcheurs étrangers peu au fait de la préservation de l’environnement. « Ce qui n’est pas surveillé est pillé et ce qui est pillé est revendiqué », avait d’ailleurs souligné l’amiral Pierre Vandier, le prédécesseur de l’actuel CEMM. Pour rappel, à la fois robustes et endurants, les POM sont des navires affichant un déplacement de 1300 tonnes pour une longueur d’environ 80 mètres, une largeur de 12 mètres et un tirant d’eau inférieur à 3,5 mètres. Équipés du système de gestion de combat Lyncea et du radar de surveillance Kelvin Hugues Mk11 SharpEye en bande X, ils sont armés d’un canon téléopéré de 20 mm et de quatre mitrailleuses [deux de 12,7 mm et deux de 7,62 mm]. Enfin, ils peuvent mettre en œuvre un Système de mini-drones aériens embarqués [SMDM], comprenant une station de contrôle associée à deux drones de type Aliaca, lesquels affichent une autonomie de trois heures pour un rayon d’action de 50 kilomètres. Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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