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T'es pas dans l'armée à Bourbaki 


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Bonjour,

lorsque j’ai entendu cette expression, moi et mes camarades, nous comprenions ce que voulait signifier (y avait toujours le “ compte rendu pour malpropreté corporelle”) mais personne , même pas les gauloises, ne connaissait sa portée historique.

Voici quelque rencard sur ces malheureux camarades.

De nos jours dans l'armée française (mais aussi dans la Police nationale ou les sapeurs-pompiers), l'expression « l'armée de Bourbaki » désigne de façon péjorative un groupe hétérogène mal équipé, comme lorsque le port de l'uniforme n'est pas règlementaire ; ceci est sans doute une référence aux troupes mal équipées de l'armée de l'Est qui furent placées sous le commandement de Bourbaki. Il semble que ce soit les légionnaires qui, engagés dans un conflit sur le sol national métropolitain pour la première fois en 1870, et découvrant une armée française métropolitaine encore plus démunie qu'eux, auraient inventé l'expression suivante, destinée à un autre légionnaire mal accoutré : « T'es pas dans l'armée à Bourbaki ». “ (Tiré de wikipedia)

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Ambassade
de France
en Suisse et
au Liechtenstein

Sur les traces de l’armée de Bourbaki

Les Verrières - En 1871, pas moins de 87 000 soldats Français sont accueillis dans de nombreuses communes et cantons de Suisse alors que l’armée de l’Est est en déroute et exsangue. Dans ce même relief jurassien toute l’équipe de l’ambassade de France a retracé l’histoire des soldats de l’armée de Bourbaki, plus de 150 ans après cet épisode franco suisse marquant.

L’épisode de l’armée Bourbaki

A la fin de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, les soldats Français sont encerclés dans le Jura français par les troupes allemandes. La Suisse accueille l’armée de l’Est conduite par le général Bourbaki en février 1871.

Soldat de l’armée de Bourbaki

Une convention signée avec le général Hans Herzog le 1er février définit les condi­tions de "l’internement" de l’Armée de l’Est : en trois jours, quelque 87 000 soldats franchissent la fron­tière suisse. Les jeunes français blessés et malades sont désarmés par les militaires suisses, secourus par les civils et pris médicalement en charge par la Croix­-Rouge. Ils sont ensuite hébergés dans 188 communes suisses. La plupart des « Bourbakis » regagneront la France en mars 1871 après l’armistice. Par la suite, un lit Français est resté réservé a l’hôpital de Fribourg.

 

https://www.bourbakipanorama.ch/fr/musee/histoire/

Les faits

19.07.1870

La France déclare la guerre à la Prusse

10.05.1871

Fin de la guerre

01.02.1871

Internement de l'Armée de Bourbaki en CH

87'847

Nombre de soldats français internés en CH

DÉSARMEMENT

284

Pièces d'artillerie lourde et mitrailleuses

1'158

Carosses de guerre

64'800

Armes blanches

63'400

Fusils

Le Conseil fédéral répartit les Internés entre tous les cantons, sauf le Tessin; ce tout premier internement massif en Suisse ne va pas sans difficulté (le 9 mars, l'émeute de la Tonhalle à Zurich oppose des Suisses et des officiers français à des Allemands fêtant la victoire).

 

 

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