BTX Posté(e) 25 février Signaler Partager Posté(e) 25 février Dernière ligne droite avant le lancement d’un programme d’acquisition d’un engin du génie de combat au profit de la France et de la Belgique. Jusqu’à 200 exemplaires pourraient être produits au travers d’une opération pilotée par l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAr). EGC, c’est cet effort désormais franco-belge visant à doter les unités de sapeurs d’une nouvelle capacité d’appui génie opérant sur et derrière la ligne de front. Il renouvellera une trame aujourd’hui composée d’engins blindés du génie, d’engins du génie rapide de protection et autres engins du génie d’aménagement. Environ 200 EGC pourraient être livrés d’ici à 2040, annonçait hier l’OCCAr dans un document publié hier en vue d’une compétition lancée dans le courant de l’année. Développement et soutien initial compris, l’investissement combiné varierait de 800 M€ à 1,2 Md€, estime l’organisation. Aérotransportable par A400M, l’EGC devra atteindre le meilleur équilibre entre protection, mobilité et performances propres aux missions du génie. Blindé et armé d’un tourelleau téléopéré, il sera opéré par un chef d’engin, un pilote et un opérateur radio. Appelé à manœuvrer au plus près des unités de contact, il devra présenter les mêmes performances de mobilité que le Griffon et le Jaguar tout en intégrant plusieurs briques de l’environnement SCORPION, dont les radios CONTACT/SYNAPS et le brouilleur anti-IED BARAGE. L’OCCAr confirme au passage certaines des performances annoncées dans la demande d’information de juillet 2022. À l’aide de son unique bras « 4-en-1 », un EGC devra pouvoir creuser une position de tir pour un char de combat en 50 minutes. Ou une tranchée de 90 cm de largeur sur 2,5 m de profondeur. Ou, assisté d’un second EGC, un fossé antichar à raison de 30 m/h. Au moins deux prototypes serviront aux essais de qualification prévus courant 2028-2029. Étape finale du processus de développement, la revue de qualification est programmée pour 2030. Les premiers exemplaires de série seraient livrés à compter de 2031. Les observateurs avisés l’auront compris : EGC arrivera plus tard qu’annoncé dans la loi de programmation militaire. Celle-ci avait fixé à cinq le nombre de systèmes attendus pour fin 2030, et à 125 la cible à horizon 2035. L’alignement des besoins entre utilisateurs belges et français aurait pris du temps, chuchote-t-on de source industrielle. Un trio industriel s’est depuis longtemps positionné sur le sujet. Formé par KNDS France, Texelis et CNIM Systèmes Industriels (CSI), il annonçait récemment avoir progressé dans la fabrication de la caisse blindée d’une solution baptisée « Auroch ». Restera à éclaircir le rôle d’une industrie de défense belge désormais incontournable. Crédits image : CSI https://www.forcesoperations.com/derniere-ligne-droite-avant-le-lancement-du-programme-egc/ Citer Ya Rab Yeshua. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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