BTX Posté(e) 11 mai Signaler Posté(e) 11 mai https://www.opex360.com/2025/05/11/le-port-de-luniforme-hors-des-enceintes-militaires-est-de-nouveau-autorise-en-region-parisienne/ Cela fait longtemps que le port de l’uniforme hors des enceintes militaires fait l’objet de débats. Ainsi, en 1993, un député avait demandé à François Léotard, alors ministre de la Défense, s’il envisageait d’obliger les militaires « à se rendre sur leur lieu de service et à rentrer chez eux en uniforme ». Dans sa réponse, évoquant l’article 21 du décret n° 75-675 du 28 juillet 1975, M. Léotard avait écarté cette éventualité en rappelant que la « tenue civile » pouvait « être portée par tous les militaires » en dehors du service et hors de leur caserne ou de leur base. « Cette mesure a été considerée à l’epoque comme la reconnaissance d’une plus grande liberté accordée en France comme dans les autres pays européens aux personnels militaires », avait justifié M. Léotard. Et d’ajouter qu’elle était « essentiellement adaptée à la situation de ceux d’entre eux qui sont affectés dans les grandes agglomerations urbaines ». Toutefois, avait-il conclu, « on peut penser que les membres de la communauté militaire éprouveront dans les années a venir une fierté croissante à se presenter en uniforme en dehors des heures de service sur l’ensemble du territoire ». Cela aurait pu être vrai s’il n’y avait pas eu les attentats commis en 2015, des mesures de protection du personnel militaire contre la menace terroriste ayant dû être prises. En effet, à l’époque, il avait été expliqué que « dans le cadre de mesures particulières destinées à la protection de la Défense et du personnel militaire, des restrictions, voire l’interdiction du port de l’uniforme, [pouvaient] être prononcées par le chef d’état-major des armées [CEMA] ». Les restrictions relatives au port de la tenue ont conduit à « invisibiliser » les militaires. Une tendance que l’actuel CEMA, le général Thierry Burkhard, avait déplorée lors d’une audition parlementaire, en octobre 2023. » Nous, les militaires, on a toujours la sensation d’être extrêmement visibles… Mais, en fait, les militaires sont minuscules : 300’000 hommes sur un pays [de plus de 65 millions d’habitants, ndlr], avec le mode de fonctionnement de la société [que l’on sait]. Les militaires sont en réalité extrêmement peu visibles. Je ne sais pas si c’est 50 % ou 70 % des Français qui peuvent passer la totalité de leur vie sans avoir été au contact de militaires », avait-il dit. Cependant, la situation est en train d’évoluer. En mars, dans les pages du quotidien « Le Télégramme », le capitaine de frégate Alban Simon, porte-parole du préfet maritime de l’Atlantique, avait en effet parlé d’un « assouplissement progressif » des restrictions encore en vigueur. Effectivement. Selon une note signée le 8 avril par le général Loïc Mizon, le gouverneur militaire de Paris, et diffusée via les réseaux sociaux, le port de l’uniforme hors des emprises militaires est de nouveau autorisé. Du moins, pour ce qui concerne la région parisienne. « Face à l’évolution rapide de notre environnement stratégique et aux manœuvres de déstabilisation de nos compétiteurs, le renforcement de la cohésion nationale est crucial. La visibilité des armées en Île-de-France est donc primordiale et passe aussi par le port de la tenue militaire hors des enceintes militaires », a d’abord souligné le général Mizon. Toutefois, soulignant que la menace terroriste restait encore « élevée », il a appelé à la « plus grande vigilance ». « Dans ce contexte, […] considérant la région parisienne comme une zone géographique spécifique où un militaire n’est jamais totalement isolé compte tenu de la densité du maillage réalisé par les forces de sécurité intérieure et les forces armées, en particulier dans les espaces à forte affluence […], j’autorise les militaires servant en Île-de-France à revêtir l’uniforme quand le service les amène à se déplacer. Cette autorisation vaut pour tous les déplacements des militaires seuls dans Paris intramuros et dans les départements de petite et de grande couronne, dans le créneau horaire compris entre 7 et 22 heures », écrit le général Mizon. Et d’ajouter que « l’intelligence de la situation doit systématiquement prévaloir dans le choix décidé par le militaire », celui-ci pouvant toujours se rendre sur son lieu de travail en tenue civile. Cette autorisation pourrait cependant être annulée en « cas de dégradation sécuritaire ». En outre, les délégués militaires départementaux sont « autorisés, selon leur appréciation de la situation dans leur périmètre de responsabilité, à se montrer plus restrictifs », a conclu le gouverneur militaire de Paris. Citer Ya Rab Yeshua.
Yann pyromane Posté(e) 13 mai Signaler Posté(e) 13 mai Né en 1967 à Neuilly-sur-Seine, le général de corps d'armée Loïc Mizon a grandi et effectué ses études à Paris. 4 étoiles ! 1 Citer
BTX Posté(e) 14 mai Auteur Signaler Posté(e) 14 mai A commandé le RICM ce qui n'est pas rien. BTX 1 Citer Ya Rab Yeshua.
Yann pyromane Posté(e) 14 mai Signaler Posté(e) 14 mai Les Aixois de sa promo sont 2 étoiles lui 4 c'est une carrière bien menée .... Citer
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