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https://www.opex360.com/2025/10/06/organise-par-la-marine-nationale-lexercice-de-lutte-antidrone-wildfire-monte-en-gamme/

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Avec les attaques des rebelles yéménites houthistes contre le trafic maritime en mer Rouge et les actions menées par les forces ukrainiennes contre la flotte russe de la mer Noire, la lutte contre les drones, qu’ils soient aériens ou navals, est devenue désormais un élément clef de la préparation opérationnelle des unités de la Marine nationale. D’où l’intérêt de l’exercice Wildfire, dont la dernière édition vient de se terminer, au large de Toulon.

La frégate de défense aérienne [FDA] Forbin, la frégate multi-missions à capacité de défense aérienne renforcée [FREMM DA] Lorraine, la FREMM Languedoc, la frégate de type La Fayette [FLF] Guépratte et un Engin de débarquement rapide [EDAR] de la flottille amphibie avaient été mobilisés pour l’édition 2024 de cet exercice.

De même qu’un avion de patrouille maritime Atlantique 2, deux Rafale Marine, deux hélicoptères NH-90 « Caïman »… et un Engin blindé de reconnaissance et de combat [EBRC] Jaguar de l’armée de Terre. En outre, de nouveaux dispositifs, comme le radar de surveillance 2D Scanter 6002 du danois Tema, la tourelle optronique Seamos MR 5K d’Exavison et l’antenne acoustique ALARM de MicrodB avaient été testés.

Lors de sa dernière édition, l’exercice Wildfire est encore monté en gamme. Et cela, explique la Marine nationale, afin de « proposer aux unités des conditions d’entraînement proches du combat » alors que la menace des drones évolue sans cesse… et qui plus est, rapidement.

Cette fois, le détail des navires impliqués dans cet exercice n’a pas été donné par la Marine nationale, celle-ci s’étant contentée d’indiquer que « six bâtiments de combat prochainement déployés [frégate de défense aérienne, frégates multi-missions, bâtiment ravitailleur de force et frégates de type La Fayette] ainsi que des unités de l’aéronautique navale [flottilles de chasse, hélicoptères et ATL2] y ont participé.

Ces moyens ont été complétés par le déploiement d’un hélicoptères Wildcat de la Royal Navy [armé de missiles Martlet].

En outre, comme Wildfire 25.2 a coïncidé avec l’exercice Volfa, l’armée de l’Air & de l’Espace [AAE] a simulé des raids aériens en coordination avec les frégates présentes dans le dispositif.

Enfin, le Centre d’expertise « Essais de missiles » de la Direction générale de l’armement [DGA-EM] a également été sollicité pour fournir « 26 cibles aériennes de type Snipe et Banshee » et « 9 cibles marines de type semi-rigide ».

Au total, précise la Marine nationale, 80 cibles ont été mises en œuvre par la DGA et l’opérateur privé Sea Owl, qui a fourni des drones de surface pouvant évoluer en essaim. Des drones sous-marins ont également été utilisés.

Dans un entretien publié par Marine & Océans en mai dernier, le capitaine de vaisseau Nicolas Forissier, commandant de l’équipage A de la FREMM « Provence » avait expliqué que, si les drones armés et autres munitions téléopérées allaient « assurément bouleverser » le combat naval, les drones sous-marins agissant en essaims étaient susceptibles de faire peser une menace encore « plus redoutable ».

Quoi qu’il en soit, tous les moyens disponibles ont été mis à l’épreuve pour contrer les drones hostiles : artillerie classique, MTO, missiles Martlet et Mistral, bombes GBU-12 larguées par un Atlantique 2, etc.

« Cette édition de Wildfire a intégré la démarche agile Perseus, permettant de déployer rapidement des solutions technologiques innovantes – radars, brouilleurs et débrouilleur [MAJES], systèmes de détection de télécommande de drones [HYDRA] et de neutralisation – et de les évaluer en conditions réelles », a précisé la Marine nationale.

Pour son chef d’état-major, l’amiral Nicolas Vaujour, les « drones transforment notre manière de combattre » dans tous les milieux et « redéfinissent nos modes d’action offensifs et défensifs », ce qui suppose une « adaptation énergique et continue ».

« C’est précisément l’ambition de Wildfire […]. Pendant une semaine, les frégates, aéronefs et fusiliers marins expérimentent en conditions réelles le combat contre les mêmes menaces qu’ils rencontrent aujourd’hui en opérations. Cette cinquième édition franchit dorénavant un nouveau cap, en ouvrant l’exercice à nos alliés de l’Otan. Ce qui est en jeu, c’est notre interopérabilité et notre capacité à répondre collectivement à la menace », a résumé l’amiral Vaujour. « Celui qui gagne c’est celui qui s’adapte », a-t-il conclu.

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Ya Rab Yeshua.

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