BTX Posté(e) hier à 14:23 Signaler Posté(e) hier à 14:23 https://lignesdedefense.ouest-france.fr/drone-en-dordogne-nouveau-survol-de-la-poudrerie-deurenco-par-un-engin-non-identifie/ Le site de la société Eurenco, qui produit de la poudre à propulsion d’obus à Bergerac en Dordogne, a de nouveau été survolé par un drone non identifié mercredi, selon le préfecture de Dordogne et le parquet. « De nouveaux faits de survol illicite du site de production d’Eurenco par un drone se sont produits hier (mercredi) « , a confirmé ce jeudi à l’AFP Anne-Cécile Dumonteil, procureure de la République à Bergerac. Elle a ouverte une enquête de flagrance « du chef de survol volontaire par le pilote d’un aéronef d’une zone interdite », confiée au commissariat de Bergerac. « Malgré la mobilisation immédiate de la police nationale, les recherches pour retrouver le télé-pilote se sont avérées vaines », a déclaré à l’AFP un porte-parole de la préfecture. Cette unité pouvant produire jusqu’à 1 200 tonnes de poudre par an pour l’armée française avait déjà fait l’objet de deux survols illégaux le lundi 10 novembre, au soir. La société Eurenco a déposé une plainte contre X pour les premiers faits du 10 novembre. Un complément de plainte devrait intervenir vendredi pour les nouveaux faits du 12 novembre. Eurenco, créé en 2004, est le leader européen des poudres et explosifs avec deux sites en France (Bergerac et Sorgues dans le Vaucluse), un en Suède et un en Belgique. L’entreprise compte quelque 1.700 employés et a réalisé près de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2024 – il a doublé en cinq ans. Ses poudres, propulsives ou explosives, sont utilisées dans l’ensemble des munitions françaises et beaucoup de munitions européennes, bombes, têtes de missiles et de torpilles, obus ou munitions de moyen calibre. Son unité périgourdine de production de poudre a été inaugurée en mars, près de 20 ans après la délocalisation de cette production en Suède en 2007, faute de commandes. Un drone « chinois »? Le général de corps aérien Marc Le Bouil, qui commande de la défense aérienne et des opérations aériennes, a été entendu mercredi 12 novembre, par la commission de la défense de l’Assemblée nationale (lire et écouter son audition ici). » J’ai des informations qui me font penser que c’était un drone, on va dire du commerce, classique », a alors déclaré le général Le Bouil. « C’est ce qu’on appelle un drone de type DJI (NDLR: un type de drone de fabrication chinoise), de volume raisonnable ». Mais « il ne faut pas tout dévoiler […], ne pas libérer ou indiquer de schémas ou chemins d’attaque à ceux qui voudraient nous embêter », a-t-il averti. D’autres survols récents Ces deux survols illégaux de l’usine bergeracoise de fabrication d’explosifs sont intervenus quelques semaines après un incident similaire, sur la base militaire de Mourmelon-le-Grand, dans la Marne. Et le 12 novembre au soir, c’est un convoi de chars Leclerc qui était à son tour ciblé dans le Haut-Rhin. Citer Ya Rab Yeshua.
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