ROYCO Posté(e) 26 juin 2012 Signaler Posté(e) 26 juin 2012 (modifié) ............................................... Je ne me souviens plus du programme que distillait la télévision, mais ce soir-là j’étais éveillé comme si mon esprit toujours en alerte avait senti que quelque chose allait se passer.:blush: Depuis plusieurs jours déjà, les diverses sources d’informations relataient de graves événements dans l’Est de la Méditerranée et j’avais remarqué qu’une certaine effervescence régnait au sein de l’unité. Le pacha qui d’habitude était toujours en treillis, se présentait chaque matin en tenue d’officier de marine et gardait l’uniforme jusqu’au soir. Un véhicule de service se trouvait en permanence devant son bureau, paré à partir précipitamment en Préfecture maritime, afin de rejoindre l’autorité supérieure. Oui, lorsque j’y pense, une certaine tension était palpable sans que l’on puisse en définir exactement l’origine. Les images de mon récepteur TV n’étaient en fait qu’un décor d’ambiance car il faisait chaud ce soir là, toutes les fenêtres de mon balcon étaient ouvertes afin de recueillir le moindre souffle d’air. J’étais en train de contempler la ville sous son éclairage nocturne lorsque le téléphone sonna et je reconnus tout de suite la voix particulière de Jeannot qui était de service. « Royco, t’as la bagnole » ? Oui, il y a un os ? « Et même un sacré bordel, tu dois rejoindre au plus vite la base, prends Lucifer et Zébulon au passage, je les préviens » ! Pas de pet, le temps de passer un ben, fermer la turne et je suis en route. Je pensais qu’il s’agissait cette fois encore d’une fausse alerte mais la voix de mon camarade était assez grave pour que je prenne la chose au sérieux et puis c’était mon job. Le temps de sauter dans ma caisse, j’enquille la première et direction la Seyne sur mer à vive allure afin d’embarquer mes deux camarades qui avaient été prévenus de mon passage. Après avoir récupéré mes acolytes au pied de leur domicile et alors que nous étions en route pour Saint Mandrier, je remarquai que le silence était pesant dans mon véhicule, ce qui contrastait avec l’habitude où l’on pondait une connerie toutes les trente secondes… Lucifer et Zébulon, tu parles d’un pseudonyme, mais c’était comme cela chez nous, tout le monde traînait plus ou moins un surnom ou « nom de guerre » et cette particularité donnait à toute l’unité une image presque mystique pour ceux qui avaient le privilège de franchir l’enceinte de la base et pénétrer ainsi dans notre intimité. Lorsque je fus à l’arrêt sur le parking du Cannier, je reconnus quelques gars de mon groupe en train de s’affairer avec leurs équipements, certains remplissaient leur oxygers de chaux sodée, d’autres descendaient de l’armurerie avec la MAT 49 sous le bras et quelques chargeurs dans la main. Compte tenu du mouvement de personnel, j’eus la certitude que cette nuit, une fois encore, nous partions. :lipssealed: Le temps de grimper à la piaule me mettre en treillis, quelques retardataires garaient leurs calèches et montaient illico me rejoindre pour enfiler leurs tenues de combat. « On va où, t’es au parfum » ? « Non pas plus que vous mais ça bouge, nous avons rendez-vous en salle de mission à trois heures du matin, le pacha fera son speech, mais en attendant on doit passer à l’armurerie, préparer les oxys et prendre des charges réelles. Cagnole qui était « un vieux de la vieille », nous assura que c’était encore une fausse alerte, mise en place pour évaluer le temps de réaction et de projection du groupe, mais son regard habituellement jovial avait cette nuit-là quelque chose de grave, comme s’il savait ou sentait que ce n’était pas un exercice. A 3 heures moins cinq nous sommes dans la salle de mission, habituellement réservée aux préparatifs des interventions. Il y a des chaises pour s’asseoir et sur chacune d’elles un bloc note afin d’y inscrire d’éventuelles consignes, des indicatifs et fréquences radio, un point de regroupement, des azimuts, des contacts. Au mur un grand tableau noir et devant, le bureau du vieux étrangement vide si ce n’est quelques dossiers non classifiés soigneusement rangés. Sur le côté se trouve un meuble qui contient à peu près toutes les cartes marines utilisables dans le monde et sur les cloisons sont accrochés dans de petits cadres les portraits de camarades disparus ou des photos souvenirs de l’unité. Trois heures pile, la porte s’ouvre, le pacha apparaît en tenue de lumière, il s’avance jusqu’au bureau et y dépose quelques documents précédemment récupérés à Toulon. Tout le monde se lève pour un salut respectueux et réglementaire, mais il nous demande de nous asseoir. A sa façon de s’exprimer moins consensuelle qu’à l’habitude, j’ai conscience que ce n’est plus le commandant qui s’adresse à nous, mais le chef des NC qui va confier à ses hommes une mission particulière. Il nous lit en partie l’ordre venant directement de Paris, du moins ce qu’il est autorisé à nous communiquer, ainsi qu’un plan d’action qui définira la prochaine intervention. Au fur et à mesure qu’il énumère les tenants et aboutissants des jours à venir, je mesure combien être nageur de combat de la marine nationale porte en soi quelque chose d’exceptionnel, car ce que nous faisons parfois sort d’un cadre ordinaire et nos ordres viennent souvent du Président lui-même ou de ses proches collaborateurs! « Un sous marin évacuera quatre binômes par les tubes lance torpilles à environ cinq kilomètres devant un port situé sur la côte Est du bassin Méditerranéen. La mission consiste à aller faire sauter un cargo à quai, qui est chargé d’armes et de munitions pour la faction rebelle. Arrivée impérative sous l’objectif deux heures du matin, les charges seront réglées pour exploser à trois, ce qui laissera assez de temps pour rejoindre le point de récupération. Ceux qui pour une raison ou une autre ne pourront se trouver dans le créneau horaire abandonneront la mission et iront directement au rendez vous où un zodiac les récupèrera ainsi que les équipes en retour. Le pilote, en contact radio codé avec le sous marin qui sera en immersion périscopique au large, vous ramènera vers le submersible et celui-ci fera une surface rapide dès votre retour pour vous récupérer. Le zodiac sera crevé sur place au couteau et coulera avec le poids de son moteur afin que votre transport ne reste pas longtemps sur zone, ensuite retour Toulon. Ceux qui auront manqués le rendez-vous maritime appliqueront le plan B prévu avec des agents sur place pour une prochaine extraction. Des questions ? » Il saisit alors une craie et dessine au tableau les contours grossiers du port où nous devons opérer et qui normalement d’après les informations en sa possession ne possède pas de dispositifs de protection particuliers si ce n’est quelques excités adeptes de l’AK-47 en surveillance du précieux chargement. Il a un trait plus précis pour définir les abords immédiats de l’objectif et le lieu de récupération. Pour conclure il ajoute « des éléments amis feront diversion dans les quartiers environnants de la zone portuaire, il y aura beaucoup de tirs et d’explosions afin de concentrer l’attention des troupes sur la partie terrestre et ainsi dégarnir quelques points dans les environs du bâtiment. Vous aurez plus de détails lorsque vous serez en route. » En route, tu parles d’une balade, il nous faudra au moins deux jours pour aller sur zone rejoindre ce merdier sans compter le retour. « Allez vous préparer, le sous-marin sera dans les coffres d’ici une heure, juste avant le lever du jour». L’affaire en fait était simple et bien rodée puisque nous faisions souvent des exercices de ce genre dans les ports militaires de l’hexagone, mise à l’eau, progression en nage surface, prise de cap, plongée, pose de charges et retour au point de récupération. La seule différence et qui était de taille, c’est que cette fois, les gardes ou sentinelles ne tireraient pas à blanc et les grenades qu’ils nous balanceraient sur la tronche si l’un d’entre nous était repéré ne seraient pas des pétards de carnaval! Je contrôle une fois encore mon oxygers en l’immergeant dans l’eau du bassin afin de vérifier qu’il n’y a pas un petit chapelet de bulles qui remonterait à la surface et serait le signe d’une fuite de gaz. Mon arme et les chargeurs sont enveloppés dans une toile plastique que j’immerge aussi afin de bien vérifier de son étanchéité, car je risque d’en avoir besoin si je suis obligé d’aller à terre et les munitions ne doivent pas être humides ou mouillées. Tout va bien, côté plongée et pétoire tout baigne c’est le cas de le dire, mais ces gestes que j’ai eu l’occasion de faire plusieurs fois à l’entraînement, je me rends compte que cette nuit, je m’y attarde d’une manière quasi religieuse. La mission ne doit pas merder parce que mon oxy aura pris l’eau et si je dois défalquer un mec du rôle de plat, il ne faut pas que je sois trahi par une cartouche défectueuse. Mon oxygers est dans sa panière de transport faite de roseaux tressés, j’ai aussi mis à l’intérieur un masque de rechange dont le cerclage métallique emprisonnant la vitre est peint en noir mat afin d’éliminer les reflets de la lune. Il y a aussi mon couteau de plongée, affûté comme un rasoir au cas où... La panière est posée sur le sol, dessus il y a le sac étanche contenant mon arme, à côté un sac avec quelques rechanges, je suis en treillis prêt à partir, il ne manque rien ou du moins si, le bouchon brûlé pour le camouflage des mains et du visage. Mieux que le filet posé sur la tête qui pour ma part limite un peu la vision, mieux que le noir d’un tuyau d’échappement de bagnole qui est un peu gras, mieux que les crèmes vertes ou noires qui brillent suivant l’éclairage, le bouchon de liège dont on a brûlé une extrémité constitue un ensemble mat et sombre lorsqu’il est déposé sur la peau, mais ça c’est une question de goût. Un véhicule transporte le matériel au petit port distant d’une centaine de mètres où nous attend un zodiac. Contrairement à l’habitude, il n’y a pas de grandes discussions sur le quai, chacun a une pensée pour les prochaines heures qui seront teintées d’angoisse jusqu’à la mise à l’eau, ensuite, une fois au bouillon, la mission prendra le pas sur les interrogations. Le matériel est embarqué et c’est « la crevette » qui pilote en direction des coffres où nous attend le submersible. La crevette, ce surnom lui venait du jour où il nous avait dit connaître un trou dans lequel vivait un homard énorme qui devait peser dans les six kilos. Nous l’avons suivi discrètement en plongée et avons trouvé le trou en question, il y avait bien un crustacé mais de la taille d’une langoustine. Notre camarade n’était pas de Marseille, ville où l’on exagère un peu tout, mais avait certainement la vitre du masque en verre de loupe et c’est depuis cette histoire que lui venait ce pseudonyme. Au cours de la deuxième rotation j’embarque avec mon équipier et à faible allure nous rejoignons le sous-marin. Je le reconnais, c’est un 400 tonnes, de la série des Ariane, une boite à sardines qui fait un peu d’eau suivant la profondeur, pas très confortable, mais le personnel qui y exerce est de premier ordre. Le zodiac accoste notre transport mais compte tenu de la forme arrondie des ballasts, nous nous aidons d’un bout pour rejoindre le pont. Lorsque nous sommes à bord, la crevette nous lance : « les mecs, lorsque vous rentrerez on se fera une sortie à Chicago, allez merde à tous » ce qui en langage clair voulait dire « bonne chance ». Par une écoutille, nous descendons quelques barreaux d’une échelle métallique verticale pour arriver dans l’unique coursive aux dimensions réduites, direction le poste avant qui est la salle des torpilles où nous déposons notre matériel et trouvons un peu de place pour y poser le cul, ranger notre barda et prochainement y dormir. Quelques minutes plus tard, des ordres fusent « fermez les panneaux, moteur avant moyen, et c’est parti ». Le pacha du bord a l’air de le prendre à la rigolade mais c’est en fait un moyen de faire un peu retomber la tension qui règne à bord. Nous ferons route en surface et toutes les heures les fumeurs pourront monter dans la baignoire s’en griller une et les non-fumeurs respirer un peu d’air frais. Nous passons notre temps entre NC à répéter les différentes phases de la mission, le point de regroupement, la récupération, le retour. Oui mais avant le retour il y a la mission et elle doit réussir car quelques tonnes d’armes en moins devraient un peu calmer les belligérants, d’autant qu’il y a des troupes régulières françaises à terre. Je suis là dans mon coin, avec mon matos, des camarades jouent aux cartes pour passer le temps, d’autres se hasardent sur des casse-croûte du genre morfale préparés par le cuistot du bord. Le casse-croûte morfale est constitué d’un long pain entier coupé dans sa longueur, au début du thon à l’huile, puis des frites, enfin un steak haché, derrière la barbaque deux feuilles de salade et pour conclure le fromage. On rabat alors le deuxième morceau de pain sur le premier, on serre le tout dans ses mains et on attaque par l’entrée c'est-à-dire le quignon garni d’albacore, en fait avec un seul casse-dalle de ce type, on a fait un repas complet et entier. Deuxième jour de mer. Nous avançons toujours dans la direction du soleil levant lorsqu’une voix se fait entendre au diffuseur : « plus de sorties en baignoire, plus de haut parleur, les ordres seront passés directement». Putain de moine, cette fois, on y est ! Un officier marinier arrive dans le poste avant et presque en chuchotant nous dit « les nageurs, dans une heure c’est à vous ». Au bout d’un moment, j’enlève mon treillis que je roule en boule dans un coin, je sors mon oxygers de sa panière, mon néoprène, palmes, ceinture et tout le harnachement du sac boudin. L’équipage du submersible a déserté le poste avant afin de nous laisser le maximum de place pour nous préparer. Tout le matériel est déposé sur les panneaux métalliques formant le plancher, les charges, les armes enveloppées dans la housse plastique, chargeur engagé, il ne restera qu’à actionner le levier d’armement, appuyer sur la détente à travers la housse pour tirer la rafale en surface si cela s’avère nécessaire. J’enfile doucement ma tenue de plongée et à ce moment-là me reviennent à l’esprit quelques images qui me font oublier l’instant présent. Le visage de mes parents, mon frangin, ma petite chambre de jeune garçon, mes amis du Mourillon et le visage de Josette. Josette, je l’avais oubliée celle-là, mais pourquoi venait-elle hanter mes pensées en cet instant précis ? En fait elle était mon petit amour secret de jeunesse. Nous étions voisins de rue et nous nous croisions souvent au détour de nos rentrées d’école ou le dimanche à l’unique cinéma de quartier. Elle était belle, le genre blondinette, cheveux longs descendant légèrement sur les épaules et des lèvres suaves que j’avais souvent croquées en rêve. Lorsque je fis l’acquisition de ma première voiture, je l’avais emmenée en balade du coté de Bandol, en bordure de mer, c’était l’été et j’avais garé ma caisse devant le Casino, je m’en souviens aujourd’hui encore dans les moindres détails. Je lui ai proposé d’aller un peu marcher en bordure de plage et éventuellement boire un verre pour nous rafraîchir. Tout en promenant, je lui ai commenté en détail le panorama nautique situé devant nous et qu’elle ne connaissait pas. L’île des Embiez, les rochers et la tourelle des Magnons où je venais souvent pratiquer la pèche sous marine, l’île de Bendor de Monsieur Ricard dont le nom est souvent inscrit sur quelques bouteilles de mon bar. Nous nous sommes arrêtés sur la terrasse d’un petit bistrot de plage où moyennant quelques biftons, le serveur accepta de lui préparer une belle coupe de ma composition. Quelques rondelles de bananes entourées de boules de glace au parfum chocolat vanille et fraise, quelques giclées de chantilly, un nappage de chocolat fondant sur le tout et quelques pignons de pins jetés négligemment sur l’ensemble. Elle avait des gestes de grande classe et pendant qu’elle se délectait de ce rafraîchissement, je la dévorais du regard. Elle s’en aperçut et décrocha un petit sourire qui en disait long sur les sentiments qu’elle éprouvait pour moi en ce moment précis. Je serais resté des heures comme cela à la regarder et ainsi profiter plus longuement de son sourire, ses lèvres et ses yeux semblables à deux perles brunes au milieu d’une coquille nacrée. Si elle parcourt un jour ces lignes, elle se souviendra certainement de cette journée... J’étais toujours dans mes pensées les plus agréables, lorsque quatre marins du bord vinrent nous rejoindre ce qui me ramena à la réalité du moment. « Messieurs, c’est à vous dans 10 minutes, nous sommes en immersion périscopique depuis un bon moment, on va vous évacuer à l’heure et à l’endroit prévus ». Les montres sont réglées heure H, le tube avant droit le plus bas est ouvert, une équipe s’y engouffre, c’est Duduche et Moulinari, un binôme de choc. Un silence religieux règne à l’intérieur du poste avant et comme nous connaissons parfaitement la manip, nous pouvons suivre toutes les phases de la manœuvre en écoutant simplement les bruits environnants. Fermeture et remplissage du tube, mise en pression, équilibrage, ouverture contre porte et porte avant, l’évacuation de nos camarades a duré quelques minutes, ils sont maintenant à l’extérieur et en route vers l’objectif. Fermeture, vidange, le tube est à nouveau vide, la porte intérieure est ouverte, c’est à nous. J’ai l’oxy sur le ventre, la charge sur le dos, mon arme dans une main; mon chef a son oxygers, sa charge, la planchette qui comporte le compas de navigation et le profondimètre ainsi que sa pétoire à faire des trous sur un éventuel emmerdeur. Par reptation, puisque le tube qui ne fait que 55 centimètres de diamètre a été généreusement graissé, nous rentrons à la place prévue pour une torpille, la porte intérieure se referme sur nous. Le tube se remplit d’eau de mer, il est mis en pression, la porte avant s’ouvre dans un bruit de charnière rouillé, le sous marin est à l’arrêt, nous sortons. Nous rejoignons la surface. Nous allons faire trois kilomètres de natation discrète pour nous rapprocher, peut-être un peu plus si tout est calme, puis prendre un cap et plonger en direction de notre cible. Il fait nuit noire, l'ambiance est presque lugubre, il n’y a pas de bruit, nous nageons vers l’entrée du port tous les sens en éveil. Tout à coup des explosions à terre, des flammes, un incendie a été allumé certainement sur les réserves de carburant de la ville, des coups de feu claquent. C’est parti comme avait dit le pacha du sous-marin, oui et cette fois c’est bien la bonne. Mon chef prend un cap, on se souhaite chacun bonne chance, on se branche sur oxygène, on coule, arrivés à sept mètres c’est d’une nage soutenue que nous fonçons sur notre objectif.................................................:shout::shout::shout: Modifié 27 juin 2012 par ROYCO Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
Invité Posté(e) 27 juin 2012 Signaler Posté(e) 27 juin 2012 (modifié) Franchement, très bon récit, hâte de lire la suite. Continue :D Modifié 27 juin 2012 par Invité Citer
--vincent-- Posté(e) 27 juin 2012 Signaler Posté(e) 27 juin 2012 Superbe style ... j'adore ! Citer Incorporation le 3 Septembre prochain au 13ème RDP.
guy Posté(e) 27 juin 2012 Signaler Posté(e) 27 juin 2012 La suite, la suite! Citer Ad sidera ductus...
Mow73 Posté(e) 27 juin 2012 Signaler Posté(e) 27 juin 2012 Ton récit est captivant.. Vivement la suite ! Citer Masquer la signature de Mow73Masquer toutes les signatures"Selon les statistiques, il y a une personne sur cinq qui est déséquilibrée. S'il y a 4 personnes autour de toi et qu'elles te semblent normales, c'est pas bon." JC Van dame"Il n'y a qu'une chose qui puisse rendre un rêve impossible, c'est la peur d'échouer" Paulo CoelhoPrésentation obligatoire https://www.aumilitaire.com/forum/forum/22-présentation-des-membres/
FUSCO Posté(e) 27 juin 2012 Signaler Posté(e) 27 juin 2012 J'aime. Citer "L'insigne de notre division sera notre plus belle décoration." 2ème D.B. civil - secouriste à la Protection Civile de Paris
FUSCO Posté(e) 27 juin 2012 Signaler Posté(e) 27 juin 2012 Je dirai que c'est réel, mais quelque chose me dit que c'est imaginaire. Un peu des deux ! ;( Citer "L'insigne de notre division sera notre plus belle décoration." 2ème D.B. civil - secouriste à la Protection Civile de Paris
Lion Posté(e) 27 juin 2012 Signaler Posté(e) 27 juin 2012 J'ai vraiment hâte de dévorer votre livre, quand sort-il? Citer Bienvenue sur le Forum militaire Aumilitaire.com ! "La nature nous a donné une langue et deux oreilles, afin que nous écoutions le double de ce que nous disons." ZENON de Cittium, Lettres à Lucilius
03Noé19 Posté(e) 27 juin 2012 Signaler Posté(e) 27 juin 2012 Bon récit, j'aime beaucoup. :) Citer La douleur, c'est la faiblesse qui s'échappe du corps.
ROYCO Posté(e) 27 juin 2012 Auteur Signaler Posté(e) 27 juin 2012 (modifié) Désolé mais je ne maîtrise pas l'édition..... Moi j'ai écrit, c'est à mon éditeur de faire son boulot et il faudrait qu'il se magne la rondelle car je reçois des mails tous les jours de divers camarades pour savoir où en est "notre histoire commune"...... Mais je suis aussi impatient que vous et j'essaie de contenir mon impatience...... Un dernier petit extrait juste pour vous tenir les pieds chauds..... ..................................................C’était le vieux sac tyrolien type Bergam en toile marron avec l’armature métallique dans le dos et que l’on remplissait jusqu’à la gueule. J’y dépose une tenue de rechange, un calbut, une paire de chaussettes, un tricot en laine, le sac de couchage avec sa housse, le poncho ( toile caoutchoutée carrée comportant en son centre un trou pour la tête et qui sert d’imperméable) , une gourde, trois boites de ration, les munitions, le pain, la charcutaille et diverses autres conneries utiles sur le terrain. Pour les godasses pas de problème, je sauterai en rangers et les garderai aux pieds, ce sera mieux que les pataugas surtout dans la neige car il y en a déjà un peu et la météo annonce de prochaines chutes. Je charge le Bergam, mais je dois me rendre à l’évidence, le sac est presque trop petit pour tout ce que j’ai prévu d’emmener, il en est de même pour mes camarades qui ne veulent pas crever de faim. Qu’importe, je bourre tout dedans, les provisions fraiches seront sur le dessus enveloppées dans le poncho afin de les protéger. Le sac est lourd, mais il pourra quand-même être capelé sur la barrette une fois que j’aurai détendu les sangles, ensuite il ne me suffira qu’à mettre le ventral par-dessus. Nous arrivons sur le terrain d’embarquement de l’aéroport d’Entzheim dans la soirée du 28 janvier où le nord 2501 nous attend moteurs en marche. Je capelle le parachute dorsal, passe les bretelles du sac Bergam puis celle de la MAT 49 sur la barrette de poitrine et je ferme avec l’épingle. Pour terminer je place le ventral que je serre au maximum pour bloquer mes colis. Je suis chargé comme une mule, c’est trop lourd, je peux tout juste avancer, mes équipiers sont dans le même cas et nous sommes aidés pour monter la petite échelle alu qui nous donne accès à l’intérieur de l’avion où nous prenons place sur les sièges de toile. Le Nord fait son cinéma habituel, point fixe, moteurs à fond, le pilote lâche tout, libère la bête et c’est parti, tout le monde est penché sur le coté tant que ça roule à cause de l’accélération et enfin nous décollons. Tout est éteint à l’intérieur dans un souci de discrétion, mais je me demande à quoi ça sert dans la mesure où les moteurs s’entendent à des kilomètres. Au sol, une équipe, doit baliser la DZ, du moins l’axe de largage avec des lampes à faisceaux directionnels, car celle-ci n’est pas très grande. Vue d’en haut et de jour, elle ressemblerait plutôt à une carte de tarot dans laquelle Madame Irma pourrait lire les prochains numéros du tiercé, mais du fait de sa surface limitée, il n’y aura qu’un passage, c'est-à-dire que le saut se fera « bite à cul ». Nous volons depuis quelques minutes lorsque le largueur signale « debout, accrochez », la lampe rouge est allumée au dessus de la porte, nous sommes serrés les uns contre les autres afin de sortir vite car la zone de largage est courte. Puis, après quelques secondes d’attente et simultanément avec le son particulier fait par le klaxon, la lampe rouge fait place à la verte qui est le signe du GO ! Afin de sortir au plus vite pour ne pas se retrouver dans les choux, ça court dans l’appareil et je me retrouve dehors au milieu de mes camarades sans même avoir pris la peine de m’éjecter moi-même. Une première claque dès le passage de la porte à cause de la vitesse, une deuxième à cause du froid, en fait je ne saurais dire laquelle fut la première. Pour un saut de nuit, ça c’est un saut de nuit, je ne vois rien ou plutôt si, tout ce qui est en l’air est noir et dessous blanc car il y a de la neige au sol. J’essaie d’apercevoir les petites lampes censées baliser la zone d’atterrissage, elles sont bien là, avec leur cache rouge, je suis bien sur la zone et ne perçois aucune dérive, par contre j’appréhende l’impact parce que je suis chargé et ignore ce que je vais trouver sous le manteau neigeux. Vais-je m’enfoncer jusqu’au cou, arriver sur un obstacle en travers, ou tout simplement dans un arbre? Tant pis, pas le temps de se poser des questions maintenant que je suis en l’air, j’attends d’être assez près du sol, je serre les cannes, rentre les coudes, la tronche et j’attends. Le choc de l’atterrissage n’est pas aussi rude que celui auquel je m’attendais, j’ai touché terre, je suis dans un petit creux de la grandeur de mon corps que l’impact a fait dans la blanche, tout à l’air d’aller, je ne ressens pas de douleur particulière. Quelques coups de phares d’un bahut qui était là pour récupérer les pébrocs nous indique le point de ralliement, je me déséquipe, j’effectue un brassage sommaire de la voilure, capèle le sac sur le dos et rejoins le camion où je dépose mes pépins. Je retrouve Milou, La Berge et Dédé, nous faisons un petit topo de la situation et nous fondons dans la nuit. Nous savons que des militaires nous cherchent, la gendarmerie est aussi sur les dents, nous évitons les villages, les fermes pour les chiens qui en aboyant nous feraient repérer et comme cela nous nous dirigeons........ Maintenant vous attendez la suite ou si vous ne l'avez déjà fait....allez lire toujours dans le bar Lounge l'anecdote ""une aventure peu ordinaire" Modifié 27 juin 2012 par ROYCO Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
Patraque Posté(e) 27 juin 2012 Signaler Posté(e) 27 juin 2012 Si c'était le coup de Drach ? J'étais devant ou derrière toi. On a même traversé queques bleds de nuit sur le cul tellement ça glissait, la neige étant gelée, et un que je me souviens bien, Langensoultzbach que ça se nommait, je vois encore la pancarte imprononçable pour nous sudistes. Citer "Give blood, play rugby !"
ROYCO Posté(e) 28 juin 2012 Auteur Signaler Posté(e) 28 juin 2012 Si c'était le coup de Drach ? J'étais devant ou derrière toi. On a même traversé queques bleds de nuit sur le cul tellement ça glissait, la neige étant gelée, et un que je me souviens bien, Langensoultzbach que ça se nommait, je vois encore la pancarte imprononçable pour nous sudistes. Gagné c'est bien là !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!:shout::shout::shout: Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
FUSCO Posté(e) 28 juin 2012 Signaler Posté(e) 28 juin 2012 vs étiez cdos ensembles ? :s Citer "L'insigne de notre division sera notre plus belle décoration." 2ème D.B. civil - secouriste à la Protection Civile de Paris
ROYCO Posté(e) 28 juin 2012 Auteur Signaler Posté(e) 28 juin 2012 (modifié) vs étiez cdos ensembles ? :s DEVINE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Bien entendu !!!!!!!!!!!:shout::shout::shout: Modifié 28 juin 2012 par ROYCO Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
FUSCO Posté(e) 28 juin 2012 Signaler Posté(e) 28 juin 2012 et qd sort ton livre? si tu veux je peux aller faire un tour chez ton éditeur...... ;) Citer "L'insigne de notre division sera notre plus belle décoration." 2ème D.B. civil - secouriste à la Protection Civile de Paris
ROYCO Posté(e) 29 juin 2012 Auteur Signaler Posté(e) 29 juin 2012 et qd sort ton livre? si tu veux je peux aller faire un tour chez ton éditeur...... Si tous ceux qui attendent comme toi doivent aller voir l'éditeur, il risque d'y avoir du monde devant sa chapelle...... Laisse pisser le mérinos, ça va venir !!!!!!!!!!!!!!! Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
Condorcet Posté(e) 29 juin 2012 Signaler Posté(e) 29 juin 2012 Récit captivant , une vrai plume ...devrait être édité Mais des éléments pour nous convaincre de la véracité seraient les bienvenus! Entre temps merci et porte toi bien Citer Chaque jour plus fort Civil 48ans PMS cherche établir liens camaraderie région lorraine nord
Timshel Posté(e) 29 juin 2012 Signaler Posté(e) 29 juin 2012 Récit captivant , une vrai plume ...devrait être édité Mais des éléments pour nous convaincre de la véracité seraient les bienvenus! Entre temps merci et porte toi bien A lire https://www.aumilitaire.com/forum/8135-une-aventure-peu-ordinaire.html Et tous les messages de Royco... Puis quand l éditeur aura réglé le problème, le livre tant attendu. Citer 1) Présentation obligatoire : cliquez ici 2) Vu le contexte actuel : attention aux informations livrées sur l'Armée
FUSCO Posté(e) 29 juin 2012 Signaler Posté(e) 29 juin 2012 Récit captivant , une vrai plume ...devrait être édité Mais des éléments pour nous convaincre de la véracité seraient les bienvenus! Entre temps merci et porte toi bien Son livre est attendu de tous ! > Mes rêves avaient un goût de sel Citer "L'insigne de notre division sera notre plus belle décoration." 2ème D.B. civil - secouriste à la Protection Civile de Paris
Condorcet Posté(e) 29 juin 2012 Signaler Posté(e) 29 juin 2012 Une belle plume qui cite du Mark Twain ...c'est pas très très ...esprit maison. C'est la nègre d'un de vos camarades alors! Ou alors des indices de véracité , des lieux par exemple! Citer Chaque jour plus fort Civil 48ans PMS cherche établir liens camaraderie région lorraine nord
ROYCO Posté(e) 29 juin 2012 Auteur Signaler Posté(e) 29 juin 2012 Récit captivant , une vrai plume ...devrait être édité Mais des éléments pour nous convaincre de la véracité seraient les bienvenus! Entre temps merci et porte toi bien Mais des éléments pour nous convaincre de la véracité seraient les bienvenus! Que faut-il faire pour ça..... Rentrer par les égouts de ta ville, puis suivre les canalisations pour terminer dans ta salle de bain et mettre un piège à la con pour que ton armoire à pharmacie se transforme en confettis ...??????? Dis toi bien que je fais partie d'une corporation où il n'y a pas de mythos et si tu veux aller jeter un oeil sur le forum concurrent "combattants venus de la mer" ( où je suis un peu à l'origine), tu verras qu'il y a beaucoup de camarades de ma génération avec qui j'ai vécu quelques aventures ainsi que quelques anciens élèves que j'ai eu le privilège de former au niveau tactique, guérilla et contre guérilla... Les anecdotes dont je parle, ce sont mes camarades du forum qui m'ont demandé de les raconter, soit qu'ils ont trouvés que j'avais une bonne plume, soit qu'ils en avaient entendu parler au sein des 6 compagnies de commandos marine. Alors douter de la véracité de mes écrits, c'est un peu une insulte à mon honnêteté.... Mais si tel était le cas sois assuré que je m'en tamponne la rondelle. Sur le site en question, tu vas dans la rubrique "anecdotes" et tu pourras voir comment j'ai arrêté un express (à l'époque des attentas contre De Gaulle), comment je me suis retrouvé nez à nez sous l'eau avec un requin tigre de 5 m, comment j'ai chevauché un sous marin en plongée alors qu'il était en route libre, et bien d'autres choses qui dépassent tout ce que tu peux imaginer... Enfin, lorsque tu auras lu mon bouquin, dans le cas où tu serais un éventuel lecteur, tu pourras dire à ceux qui pensent comme toi que tu as lu les aventures d'un vieux soldat !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
Condorcet Posté(e) 29 juin 2012 Signaler Posté(e) 29 juin 2012 Ne vous formalisez pas , il y a une forme et un fond dans chaque chose et bien sur , sur un ton narquois j'évoquais la forme sans aucun irrespect quelconque bien sur. Merci de le comprendre ainsi Citer Chaque jour plus fort Civil 48ans PMS cherche établir liens camaraderie région lorraine nord
ROYCO Posté(e) 29 juin 2012 Auteur Signaler Posté(e) 29 juin 2012 Ne vous formalisez pas , il y a une forme et un fond dans chaque chose et bien sur , sur un ton narquois j'évoquais la forme sans aucun irrespect quelconque bien sur. Merci de le comprendre ainsi Bonsoir. Tout d'abord, comme je l'ai déjà signalé sur ce forum, j'ai horreur que l'on me dise "vous"....j 'ai l'impression d'être un centenaire mis sur le trottoir lors d'un vide grenier alors que je n'ai que 65 ans. Mes études se sont arrêtées au niveau certificat d'études, diplôme que j'ai eu grâce à quelques anti-sèches (écrites au stylo noir sur un protège cahier noir et dont l’écriture sortait en rouge en fonction de son orientation par rapport à la source de lumière.... )et aux seules questions que j'avais révisées et qui m'ont été posées ..... un coup de bol terrible. Je n'ai pas les moyens de me payer "un nègre", déjà que je n'en ai pas trouvé un pour faire le ménage, si en plus il doit savoir écrire ça me coûterait un bras. Toutefois sache qu'à l'image de Madame Morano, j'aime le couscous et j'ai des amis noirs!!!! Ceci dit et pour te rassurer quant-à la véracité de mes récits, je te poste une partie de la lettre que j'ai expédiée à tous mes camarades NC de la marine..... Amiral, officiers, officiers mariniers et tous ceux de notre spécialité, bonsoir, Cette fois c’est la bonne et après un petit retard à l’allumage, « l’histoire » des commandos marine au sein du GROUFUMACO durant la période 1965/1975 sera bientôt disponible. Comme je l’ai expliqué précédemment, vous y retrouverez toutes les étapes de notre formation « classique » dont les 3 jours, Hourtin, l’école des fusiliers sur le Chateaurenault, le stage commando St Elme, la vie en compagnie, le bizutage, la gloute, le stage parachutiste, la Corse avec les unités « US» , Chicago. Pour ceux attirés par le domaine sous marin il sera question du cours de plongeur de bord, le cours NC avec le stage survie en Corse sans oublier Cercottes et l’attaque de l’express, le ramassage rapide, les sauts en mer, les exercices de fin de cours, le commando Hubert, les sorties STLT, les périodes de sauts à terre et en mer à St Raphael avec pliage de nuit au camp marin où la seule source de lumière était dispensée par les phares de GMC, l’embarquement sur un navire de l’escadre avant accès au cours du CS …etc.. le tout dans un langage simple et jovial assez inhabituel pour le genre et loin des écritures conventionnelles sur le sujet. Il y aura aussi en final un petit « coup de gueule perso » sur notre spécialité dont j’assume l’entière responsabilité et qui constituera la cerise sur le gâteau (ou la merguez sur le couscous), libre à chacun d’en apprécier le contenu. Beaucoup de détails sur les équipements, les lieux, les divers exercices ainsi que les moyens utilisés seront décris, afin que le profane puisse se faire une idée de ce que furent ces années particulièrement riches en émotions. Bien évidement, en accord avec mon éditeur, je n’ai parlé que des moyens et techniques obsolètes aujourd’hui et si vous remarquez quelques petites erreurs ou oublis sachez qu’ils sont volontaires afin de ne pas tomber sous le coup de la censure militaire…………. Certains parmi vous ont déjà eu l’occasion de lire quelques anecdotes pittoresques de ce qui fut « notre aventure commune » et mon seul plaisir serait que chacun au détour d’une page ou d’un chapitre puisse retrouver des ambiances, des visages parfois oubliés, mais aussi nos rires et nos craintes. Ce livre répondra aussi aux questions qui nous sont parfois posées par les plus jeunes à savoir « quels étaient votre univers et vie en ce temps là». Aucun nom n’a été cité, que des pseudonymes, (surtout pour Hubert) mais chacun saura mettre un visage sur la personne désignée ……. Ce sera aussi l’occasion de rendre hommage à certains camarades disparus aujourd’hui. Les évènements racontés ne sont entachés d’aucune exagération, certains les ont vécus en ma compagnie, toutefois j’y ai simplement mis la touche méridionale nécessaire pour que cette histoire « d’hommes ordinaires ayant des activités peu communes » ne tombe pas dans le récit basique ou simplement documentaire. J’ai pris contact avec certains d’entre vous afin de m’assurer que ma mémoire était fidèle à la réalité, votre correspondance l’a confirmé. Je remercie tous ceux qui m’ont poussé et encouragé dans cette entreprise, ainsi que mon éditeur ancien officier de l’ECPA, et soyez assurés que j’ai eu un immense plaisir à me remémorer ces années inoubliables en votre compagnie. Je ne pouvais malheureusement citer tout le monde, j’ai privilégié ceux qui me furent proches dans un groupe ou plus simplement en binôme, mais sans vous tous, ceux du BE, de Montfort, d’Hubert et autres affectations, ce livre n’aurait jamais eu sa place dans la catégorie « souvenirs ». La sortie officielle ne saurait tarder mais je crois que vous pouvez déjà le commander sur Amazon, la Fnac, l’éditeur (le fantascope) et bientôt dans les boutiques spécialisées. Merci à tous pour ces belles années en votre compagnie et un grand merci à ceux qui m’ont fait l’honneur et le privilège de devenir et rester mes amis. Bien cordialement à vous tous. Roybon JP Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
Condorcet Posté(e) 30 juin 2012 Signaler Posté(e) 30 juin 2012 Merci pour ta réponse, j'ai au cours de ma PMS été exempté Y4.Je voulais devenir médecin militaire pour aider ET surtout sur le point de vue psychologique donc devenir médecin psychiatre mais la vie en a décidé autrement. C'est une specialité trop negligée encore maintenant et les soldats sont toujours mal evalués , d'apres moi, comme par exemple pour les retours d'Afganistan.j'ai un grand respect pour les faits d'armes et dis moi les références sur Amazon pour que je puisque me procurer ces récits. Je te devais cette petite confidence il me semble. Bonne continuation , porte toi toujours aussi bien Pascal Citer Chaque jour plus fort Civil 48ans PMS cherche établir liens camaraderie région lorraine nord
ROYCO Posté(e) 30 juin 2012 Auteur Signaler Posté(e) 30 juin 2012 Pour Condorcet ( parent éloigné avec le philosophe mathématicien ????) Lorsque ce sera en rayons, je préviendrai les éventuels lecteurs ........ Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
FUSCO Posté(e) 30 juin 2012 Signaler Posté(e) 30 juin 2012 tu me le dédicasses ? :s Citer "L'insigne de notre division sera notre plus belle décoration." 2ème D.B. civil - secouriste à la Protection Civile de Paris
Patraque Posté(e) 30 juin 2012 Signaler Posté(e) 30 juin 2012 (modifié) vs étiez cdos ensembles ? :s Nous avons eu quelques années d'affectation opérationnelle ensemble. Puis nos routes ont divergé, carrières post commandos différentes. Un jour d'automne 2001 ou 2002, je rentrais de mission (bien usante et fatigante en Afrique) et j'ai voulu faire un tour à Toulon afin de me ressourcer, là on s'est croisé en plein place Puget, tu ne peux pas oublier les collègues même ceux plus revus pendant les 30 dernières années. Depuis on s'est revu, échangeons des mails mais aussi partageons avec d'autres collègues de notre génération quelques rassemblements amicaux annuels. Rien de plus, mais rien de moins non plus. Modifié 30 juin 2012 par Patraque Citer "Give blood, play rugby !"
FUSCO Posté(e) 30 juin 2012 Signaler Posté(e) 30 juin 2012 C'est beau! A quel âge vous avez arrêtez votre carrière de commando ? Citer "L'insigne de notre division sera notre plus belle décoration." 2ème D.B. civil - secouriste à la Protection Civile de Paris
ROYCO Posté(e) 30 juin 2012 Auteur Signaler Posté(e) 30 juin 2012 C'est beau! A quel âge vous avez arrêtez votre carrière de commando ? COMMANDO UN JOUR, COMMANDO TOUJOURS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!:shout::shout::shout: Citer Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait (Mark Twain) Celui qui abandonne une fois abandonnera toute sa vie (devise stage commando)
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