Les équipages de SNA/SNLE passent facilement 60 à 72 jours totalement confinés ...
Sur le Le Monde.fr :
....Trente jours bloqué chez soi, avec la possibilité de voir le soleil par la fenêtre, d’entendre les oiseaux, de sortir faire trois courses, de rester scotché sur MyCanal, Netflix, BFM ou LCI, et papoter des heures avec pépé, mémé, maman, Ginette ou Albert… A PIECE OF CAKE !!! [c’est de la tarte] », écrit ainsi Denis sur Facebook.
Car, rappelle cet ancien des SNLE, « il fut un temps où c’était soixante-douze jours enfermé, sans voir le jour, le ciel, le soleil, les oiseaux. Quand on marchait plus de 100 mètres, on était content. Un film par jour, pas de radio, pas de TV, encore moins de portable ou de vidéo pour la conversation. Sois sous-marinier et tu comprendras ! ». Un professionnel des SNA, Marc, relativise les contraintes actuelles : « Il fait bon être à 200 mètres sous l’eau par forte mer ! Et au final, c’est toujours sorti de la boîte qu’on est embêté. » ....
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Dans son post, Chris fournit donc, avec humour, une transposition de cette vie militaire dans le confinement civil.
« – Brûle tes attestations de déplacement dérogatoire, elles ne te serviront à rien quelle que soit ton excuse,
– Remplace tous les lits de la maison par des couchettes SNCF avec un rideau que vous partagerez à tour de rôle,
– De temps en temps, et à n’importe quelle heure sans raison précise, hurle « INCENDIE » et le nom de la pièce où tu te trouves. Chronomètre le temps que mettent les personnes à arriver équipées en pompier l’extincteur à la main,
– Donne la machine à laver, le sèche-linge ou les canalisations à démonter et remonter aux plus bricoleurs d’entre vous,
– Monte une équipe de quart pour surveiller l’écran de télé, réglé sans chaîne, avec un casque 24/24 au cas où il se passe quelque chose »… – à la façon de l’oreille d’or guettant l’ennemi au sonar dans le film Le Chant du loup. ...
C'est vrai quoi, de quoi se plaint-on ....