Re-bonjour Marine,
Je complète ma réponse par deux citations trouvées sur INTERNET et très explicites :
1/ un extrait de l'INSTRUCTION N° 10300/DEF/EMAT/LOG/ASH - DEF/DCCAT/LOG/REG relative aux tenues et uniformes des militaires des armes et services de l'armée de terre. (para 1.3) :
" La tenue doit toujours être conforme à la réglementation. Aucun vêtement ou accessoire autre que ceux autorisés par l'état-major de l'armée de terre (EMAT) ne doit être porté.
Hormis les cas précisés dans la présente instruction et dans le cadre du principe modulaire de la tenue, les militaires masculins et féminins de l'armée de terre, choisissent librement le module réglementaire qu'ils souhaitent porter en fonction des conditions atmosphériques. Le principe de modularité ne s'applique qu'avec des effets d'une même collection.
Pour le personnel féminin, le port apparent de bijoux, d'accessoires de coiffure ainsi que l'utilisation du maquillage et du vernis à ongle ne sont autorisés que s'ils sont parfaitement discrets et compatibles avec l'uniforme. Lors des services collectifs, notamment pour les cérémonies militaires et à l'occasion des manifestations publiques, le commandement peut prescrire le retrait des bijoux et accessoires personnels incompatibles avec l'uniformité souhaitable en la circonstance.".
2/ un avis de la Direction Centrale du Service de Santé des Armées :
"Avec plus de 100 000 actes par an en France, le piercing en général et le piercing lingual en particulier sont désormais un phénomène de société. Avec des complications multiples, très fréquentes (près d’un porteur de piercing lingual sur 2 a au moins une dent fracturée du fait du piercing) et parfois létales, le piercing lingual est devenu un problème de santé publique.
La prise en compte de ces complications se limite actuellement à la maîtrise de la transmission des agents infectieux lors du perçage. Ceci semble extrêmement réducteur comparé aux nombreuses conséquences délétères de la pose, puis du port du piercing lingual qui ont incité plusieurs sociétés savantes civiles à prendre position contre le perçage de la langue.
Dans ce contexte l’armée française, en s’appuyant sur des faits scientifiques avérés, doit pouvoir répondre à une pratique à même de remettre en question la capacité opérationnelle de ses forces.".
BTX