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  1. https://www.opex360.com/2025/12/07/la-dga-a-recu-le-premier-patrouilleur-cotier-de-nouvelle-generation-destine-a-la-gendarmerie/ En septembre 2022, la Direction générale de l’armement [DGA] fit savoir qu’elle venait de notifier à un groupement industriel formé par SOCARENAM et CNN MCO un marché d’une valeur maximale de 110 millions d’euros pour développer et construire jusqu’à six patrouilleurs côtiers de nouvelle génération [PCG NG] pour la Gendarmerie maritime. Il s’agissait alors de remplacer non seulement les deux patrouilleurs côtiers Athos et Aramis, désarmés en 2022 après plus de quarante ans de service, mais aussi quatre autres unités, à savoir La Jonquille, Le Jasmin, le Géranium et la Violette, acquises dans les années 1990 et respectivement basées à Toulon, Papeete, Lorient et Pointe-à-Pitre. Pour compenser le retrait de l’Athos et de l’Aramis, la Gendarmerie maritime dispose de la vedette de surveillance régionale « Armoise », celle-ci lui ayant été cédée par la Direction des affaires maritimes en juillet 2022 (ci-dessus). Évidemment, elle doit être également remplacée dans le cadre du programme PCG NG. Il n’est pas impossible que la Marine nationale la récupère par la suite. Quoi qu’il en soit, il y a trois ans, la DGA avait indiqué que le premier PCG NG, le Rozel, serait livré dans le courant du second semestre 2024. Finalement, mis à flot en 2024 et ayant réalisé des essais à quai et en mer à Boulogne-sur-mer, ce navire n’a rejoint Cherbourg, son port d’attache, qu’en juin dernier. Et, à l’issue de « sept semaines de formation intensive » pour son équipage, il vient d’être officiellement réceptionné par la DGA. C’est en effet ce qu’elle a annoncé le 3 décembre, via le réseau social X. Affichant un déplacement d’environ 350 tonnes pour une longueur de 46 mètres, le Rozel peut naviguer à la vitesse maximale de 21 nœuds grâce à ses deux moteurs diesel de 1640 kW chacun. En outre, il répond à la norme IMO TIER III, laquelle vise à réduire les émissions d’oxyde d’azote afin de pouvoir naviguer dans les zones ECA [zones à réglementation des émissions de polluants atmosphériques]. Mis en œuvre par quinze gendarmes, il est en mesure d’accueillir dix personnes supplémentaires, le Rozel a un rayon d’action de 1 200 nautiques, en naviguant à 12 nœuds en régime de croisière. Son autonomie, sans ravitaillement, est de sept jours. Doté d’un radar de surveillance, d’un radar de navigation et d’un système électro-optique, le Rozel est armé d’une mitrailleuse de 12,7 mm et de fusils mitrailleurs MAG58. Il est en mesure de déployer une embarcation rapide filant les 40 nœuds ainsi qu’un petit drone aérien. Pour la DGA, ces équipements sont « en cohérence » avec les missions qu’un PCG NG aura à effectuer, comme la sauvegarde maritime, la police de pêches, la lutte contre les trafics et le renseignement d’intérêt maritime. Pour le moment, seulement deux unités ont fait l’objet d’une commande ferme. Par ailleurs, le renouvellement des moyens nautiques de la Gendarmerie maritime va se poursuivre, la DGA ayant émis, en février, un appel d’offres en vue d’acquérir vingt-quatre vedettes côtières de surveillance maritime. Pour rappel, placée pour emploi auprès du chef d’état-major de la Marine nationale [CEMM], la Gendarmerie maritime est l’une des formations spécialisées de la Gendarmerie nationale assurant des missions relevant de l’action de l’État en mer. Elle compte environ un millier de militaires, dont 50% d’officiers de police judiciaire.
  2. https://www.legionetrangere.fr/la-fsale/actualites-de-la-fsale/6023-a-a-l-e-daubagne-et-sa-region-major-er-horst-roos.html Mardi 2 décembre 2025 matin au siège de l'amicale, se sont retrouvés autour du Major (er) Horst Roos, le commandant Jérémie Saint-Denis chef cabinet, le Lieutenant John Pezat, adjoint au chancelier COMLE, le président, le caporal (er) Loriot et madame Jeanne, Autour d'un café pour passer un moment de convivialité et écouter "religieusement" quelques souvenirs et anecdotes de notre grand Ancien. Moment magique, merci Major de votre visite, venez plus souvent nous rendre visite... Capitaine (er) José GIL Président de l’A.A.L.E. d’Aubagne et sa région PS. Le Major Horst ROOS, grand officier de la LH, est âgé de 93 ans.
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  3. https://theatrum-belli.com/larmee-de-terre-se-projette-vers-2040-une-vision-du-combat-aeroterrestre-face-aux-ruptures-strategiques/ Crédit : armée de Terre. Le Commandement du combat futur vient de publier « Action aéroterrestre future », un document de prospective qui dessine les contours de l’engagement terrestre français à l’horizon 2040. Face aux bouleversements technologiques et géopolitiques, l’état-major mise sur une transformation radicale de ses capacités. Le document, présenté le 1er décembre 2025 à l’École militaire dans le cadre d’un séminaire du Centre d’Études Stratégiques-Terre (CEST), ne se contente pas d’une simple actualisation doctrinale du document « Action Terrestre Future » publié en 2016 : il propose une refonte de la vision du combat au sol, intégrant les accélérations technologiques et les évolutions géopolitiques qui redessinent les conflictualités mondiales. La conviction est forte : quelle que soit la sophistication des technologies, « la guerre commence et se termine au sol ». La maîtrise du terrain reste le pilier de la puissance militaire. C’est là que s’affrontent les volontés, que vivent les populations et que se concrétise finalement la victoire. Une centralité qui confère à l’action aéroterrestre un rôle incontournable dans les opérations multi-milieux multi-champs (M2MC), concept qui englobe désormais les dimensions terrestre, aérienne, maritime, spatiale, cyber et cognitive. Cette permanence du combat au sol s’explique par trois dimensions invariantes : la rugosité physique du terrain (relief, urbanisation, climat), la complexité humaine (multiplication des acteurs, poids des populations civiles) et les contraintes temporelles propres aux opérations terrestres, qui imposent un rythme différent de l’accélération générale des cycles décisionnels. Un monde en recomposition profonde Le document dresse un tableau sans concession de l’environnement stratégique. La rivalité sino-américaine structure la scène internationale, tandis que la supériorité militaire occidentale, longtemps considérée comme acquise, est ouvertement contestée. Les BRICS et d’autres puissances émergentes redéfinissent les équilibres mondiaux. À cette recomposition géopolitique s’ajoutent des défis technologiques majeurs : intelligence artificielle, robotique, systèmes spatiaux, hyperconnectivité bouleversent les modes d’action militaires. La crise écologique n’est pas oubliée : raréfaction des ressources, tensions autour de l’accès à l’eau, migrations massives instrumentalisées comme armes hybrides. Sur le plan sociétal, les armées devront composer avec le vieillissement des populations, l’individualisation croissante et la fragilisation du lien social qui complique la mobilisation collective. Plus préoccupant encore, le document insiste sur la convergence des menaces : États adverses, groupes armés non étatiques, crime organisé et acteurs hybrides articulent désormais leurs actions, du banditisme de prédation aux affrontements majeurs sous parapluie nucléaire, en passant par la guerre cognitive et informationnelle. Représentation de spectre de la conflictualité – panorama des menaces Crédit : CEST/armée de Terre Cinq dynamiques qui transforment le combat L’état-major identifie plusieurs tendances lourdes qui vont métamorphoser le visage du combat aéroterrestre. L’accélération, d’abord : portée par la 6G, les constellations de satellites et l’intelligence artificielle, elle comprime drastiquement les délais entre détection, décision et frappe, permettant un « ciblage de masse » inédit. La complexification, ensuite, résulte de la multiplication vertigineuse des acteurs et de l’élargissement du champ de bataille. Celui-ci s’étend désormais du sous-sol à l’espace, du domaine cyber à la sphère cognitive. Les dispositifs militaires doivent se disperser pour échapper à une observation quasi permanente. Le durcissement du combat constitue la troisième dynamique : les stratégies d’interdiction d’accès se généralisent, la létalité s’accumule, les feux saturent l’espace de bataille, créant des no man’s land battus en permanence. Parallèlement, la vulnérabilité des armées occidentales s’accroît : leur dépendance aux réseaux, aux systèmes spatiaux et à des chaînes logistiques mondialisées devient un talon d’Achille exploitable. Huit facteurs de supériorité à maîtriser Pour conserver l’initiative dans ce contexte hostile, le document définit huit « facteurs de supériorité opérationnelle ». La supériorité décisionnelle, fondée sur la maîtrise des données, la connectivité et l’IA, arrive en tête, tout en soulevant le paradoxe de centres de commandement hyperconnectés mais potentiellement vulnérables. Les forces morales – savoir, vouloir, pouvoir, agir – sont érigées en capital stratégique, tant pour le combattant individuel que pour la société dans son ensemble. S’y ajoutent la masse (disposer d’effectifs suffisants), l’agilité (s’adapter rapidement), la protection (survivre dans un environnement hostile), la coopération (agir en synergie multi-milieux), l’endurance (tenir dans la durée) et l’initiative (saisir les opportunités tactiques). Ces principes se déclinent en dix aptitudes opérationnelles concrètes : mobiliser rapidement les forces vives de la Nation, déployer des capacités sur tous les théâtres, résister à l’usure et à l’attrition, combiner les effets dans tous les milieux, frapper au contact comme en profondeur, innover en permanence, aveugler et sidérer l’adversaire, comprendre finement l’environnement, diriger des coalitions complexes et influencer les perceptions. Chaque aptitude répond à des défis identifiés : accélération de la montée en puissance, résilience logistique, orchestration des drones et robots, maîtrise de la guerre informationnelle, ou conduite d’opérations multinationales dans un contexte dégradé. Trois axes de transformation prioritaires La conclusion du document fixe les priorités d’adaptation. L’augmentation drastique de la létalité, par la puissance de feu, l’allonge des systèmes d’armes et la capacité à saturer les défenses adverses. La réinvention de la manœuvre, face à un champ de bataille devenu transparent et à des contraintes technologiques inédites. Le renforcement multidimensionnel de la protection – défense sol-air et anti-drones, cybersécurité, dispersion tactique, mais aussi protection cognitive face aux opérations d’influence. L’état-major plaide pour une véritable « économie de guerre » capable de soutenir un effort prolongé, une culture de l’innovation ouverte associant industrie de défense et acteurs civils, et une préparation en amont des conflits, notamment dans la mobilisation nationale et la cohérence des fonctions stratégiques. « Action aéroterrestre future » se veut ainsi bien plus qu’un simple exercice prospectif : c’est une feuille de route pour transformer en profondeur l’armée de Terre, face à un environnement stratégique radicalement plus exigeant que celui auquel elle s’est préparée depuis la fin de la guerre froide. View Fullscreen Skip to PDF content
  4. https://theatrum-belli.com/le-general-jean-philippe-crach-sur-la-gestion-des-reservistes-assemblee-nationale/ Interessant notamment le temps des questions.................
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  5. Félicitations. Mieux ou aussi bien que les chocolats, inviter votre parrain à vous remettre les galons de sergent (les chevrons) le moment venu. Il en sera très touché de la part de celui qui deviendra ainsi son "filleul de coeur". BTX
  6. Je partage vos deux avis, de bon sens et objectifs. Nos sociétés occidentales se sont endormies pendant des années se persuadant - discours lénifiants de nos politiques aidant - que la guerre c'était pour les autres, cantonnée au continent africain ou en Asie (Afghanistan) et qu'elle ne pourrait pas les atteindre. Partant de là, l'endormissement de nos consciences et le laxisme de certains magistrats encartés au syndicat de la magistrature ont eu pour conséquence de détourner nos regards de ce qui se passait pourtant dans nos proches banlieues et, désormais, dans nos propres villages. Comme beaucoup de nos concitoyens, je crois qu'il est urgent d'agir. Sommes nous prêts à mener le combat, à admettre des pertes et des dommages collatéraux et à ne rien céder aux appels à la retenue émis par les dirigeants européens et une partie de la classe politique ? Là est la question. BTX
  7. Les fusiliers marins de la base navale de l’Île-Longue ont tenté d’abattre des drones inconnus Après les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Danemark, la Belgique et, plus récemment, les Pays-Bas, la France va-t-elle être à nouveau confrontée à des survols de sites sensibles par des drones inconnus, comme ceux qui avaient été constatés en 2015, principalement au-dessus des centrales nucléaires ? Fin septembre, abritant, entre autres, le 501e Régiment de Chars de Combat [RCC], le 8e Régiment du Matériel [RMAT] et le Centre d’Appui et de Préparation au Combat InterArmes / 51e Régiment d’Infanterie [CAPCIA/51e RI], le camp militaire de Mourmelon-le-Grand a été « visité » par plusieurs drones inconnus. C’est un incident qui « relève de l’exceptionnel », avait alors commenté la Délégation militaire départementale [DMD] de la Marne, en précisant qu’un « renforcement du dispositif de sécurité avait été mis en place pour faire face à cette situation » et qu’une plainte avait été déposée auprès de la Gendarmerie. Puis, en novembre, un convoi transportant des chars Leclerc se trouvant dans la zone de triage ferroviaire de Mulhouse Nord a été survolé à basse altitude, pendant la nuit et sans doute à deux reprises, par un drone, qui a ensuite pris une direction inconnue. Une enquête est en cours. Quelques jours plus tôt, le site de la société Eurenco, qui produit de la poudre pour les obus d’artillerie à Bergerac, avait aussi été survolée par un drone. Là encore, une enquête a été ouverte. Lors d’une audition à l’Assemblée, le 12 novembre, le commandant de la défense aérienne et des opérations aériennes [CDAOA], le général Marc Le Bouil, a précisé que l’usine d’Eurenco avait été survolée par un « drone du commerce classique, de type DJI, donc de volume raisonnable » « La difficulté, c’est d’être sûr de ce qu’on a vu », a souligné le général Le Bouil, au sujet des signalements de vols de drones près des sites sensibles. Et d’ajouter : « De nuit, j’ai vu un certain nombre de bases où des personnes voyaient des drones et qui correspondaient aux traces radar des avions de ligne qui passent à la verticale de la base ». Quoi qu’il en soit, dans la soirée du 4 décembre, vers 19h30 ce sont bien des drones qui ont été repérés au-dessus de la base navale de l’Île-Longue, qui abrite les quatre sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] de la Force océanique stratégiques [FOST]. C’est en effet ce qu’a affirmé la Gendarmerie auprès de l’AFP. Selon la même source, un dispositif de lutte antidrone et de recherche a été mis en place. Et le bataillon de fusiliers marins « de Morsier », qui assure la protection de la base au côté de la Gendarmerie maritime, a effectué plusieurs tirs pour tenter d’abattre les engins inconnus. Pour le moment, faute de précision de la part des autorités militaires et de la préfecture maritime de l’Atlantique, on en ignore le résultat. Cet incident rappelle celui survenu sur la base aérienne de Volkel [Pays-Bas], le 21 novembre. Abritant des bombes nucléaires tactiques B-61 dans le cadre du partage nucléaire de l’Otan, cette emprise avait été survolée par « plusieurs drones » pendant au moins deux heures. « Des militaires de la force aérienne royale ont utilisé des armes depuis le sol pour les abattre. Les drones ont quitté les lieux et n’ont jamais été retrouvés », avait ensuite indiqué le ministère néerlandais de la Défense. Située dans la zone interdite identifiée P112 [et, à ce titre, floutée sur Google Earth et Google Maps], la base de l’Île-Longue avait déjà intéressé des drones inconnus dans la nuit du 28 au 29 janvier 2015. Quelques semaines plus tard, le Centre de transmission de la Marine de Sainte-Assise, relevant de la FOST, avait aussi été survolé par un appareil non identifié. « Tout survol avéré de drone au-dessus d’installations militaires fait l’objet d’une procédure judiciaire pour déterminer la nature et l’origine du survol et poursuivre leurs auteurs, compte tenu de la nature illégale de ces activités », avait rappelé la préfecture maritime de l’Atlantique, à l’époque. Par ailleurs, dans la nuit du 17 au 18 novembre, des drones avaient encore été signalés au-dessus de la presqu’île de Crozon, où est située la base de l’Île-Longue. Mais ils n’avaient pas survolé les installations militaires. Photo : Marine nationale https://www.opex360.com/2025/12/05/les-fusiliers-marins-de-la-base-sous-marine-de-lile-longue-ont-tente-dabattre-des-drones-inconnus/
  8. L’administration Trump a publié dans la nuit de jeudi à vendredi un document sur sa « Stratégie de défense nationale« , présenté comme un « corollaire Trump à la doctrine Monroe »! Ce document était attendu depuis la fin août (voir mon post de septembre). Il annonce un « réajustement » de la présence militaire américaine dans le monde, « pour répondre aux menaces urgentes sur notre continent, et un éloignement des théâtres dont l’importance relative pour la sécurité nationale américaine a diminué ces dernières années ou décennies ». L’administration Trump veut restaurer la « suprématie américaine » en Amérique latine. Ce document de 33 pages, sans nuances, anticipe aussi l' »effacement civilisationnel » de l’Europe: « Si les tendances actuelles se poursuivent, le continent sera méconnaissable dans 20 ans ou moins ». Washington affirme par ailleurs que « l’ère des migrations de masse doit prendre fin. La sécurité des frontières est l’élément principal de la sécurité nationale, affirme même le document alors que Donald Trump a considérablement durci sa politique contre l’immigration. « Nous devons protéger notre pays contre les invasions, non seulement contre les migrations incontrôlées, mais aussi les menaces transfrontalières telles que le terrorisme, les drogues, l’espionnage et la traite des êtres humains », poursuit-il. L’Afrique est à peine citée, tout comme l’Asie. Le Japon et la Corée du Sud sont toutefois appelés à faire davantage pour soutenir la défense de Taïwan face à la Chine. « Nous devons inciter ces pays à augmenter leurs dépenses de défense, en mettant l’accent sur les capacités nécessaires pour dissuader les adversaires » de s’en prendre à l’île, affirme le document. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/la-nouvelle-strategie-de-defense-nationale-anticipe-leffacement-civilisationnel-de-leurope/
  9. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/nouveau-survol-de-drones-au-dessus-du-site-sensible-de-brest/ Nouveau survol de drones au-dessus du site sensible de Brest (actualisé) Une enquête judiciaire a été ouverte vendredi par le parquet militaire de Rennes après un survol de drones dans le Finistère. En effet plusieurs drones non-identifiés ont survolé jeudi soir la base sous-marine de l’Île Longue, située dans la rade de Brest (Finistère). Elle abrite les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la dissuasion nucléaire française. Selon la gendarmerie, cinq drones ont été détectés vers 19h30, au-dessus du site situé en zone interdite (lire plus bas). Un dispositif de lutte antidrones et de recherches a été mis en place. Le bataillon de fusiliers marins, qui assure la protection de la base, a effectué plusieurs tirs antidrones. Selon le capitaine de frégate Guillaume Le Rasle, porte-parole de la préfecture maritime, « il est trop tôt pour caractériser » l’origine des drones. Il a cependant estimé que ces vols au-dessus de la base sous-marine de l’Île Longue avaient « pour objectif d’inquiéter la population ». Pour sa part, le ministère des Armées n’a pas souhaité préciser si les drones ont été abattus, « pour des questions de sécurité opérationnelle ». Protégée par 120 gendarmes maritimes en coordination avec les fusiliers marins, la base de l’île Longue assure la maintenance des quatre SNLE français, dont l’un au moins est en permanence en mer pour assurer la dissuasion nucléaire. Les survols de drones dans cette zone interdite ne sont pas rares. Dans la nuit du 17 au 18 novembre, un survol de drone « au-dessus de la presqu’île de Crozon », dont fait partie l’Île Longue, avait été signalé, mais sans survol d’emprise militaire. Voir mon post du 19 novembre. No Go zone L’arrêté du 23 juillet 2013 portant création d’une zone interdite identifiée LF-P 112 a été remplacé par l’arrêté du 28 juin 2024 portant création d’une zone interdite identifiée LF-P 112 Brest. Cette zone compte parmi les zones aériennes les plus réglementées et surveillées de France. Elle se situe à la pointe bretonne au-dessus de Brest et de la presqu’île de Crozon. Ballon et montgolfière, ULM, deltaplane motorisé, avion de tourisme, hélicoptère privé… y sont interdits. Seuls les services médicaux et de secours sont autorisés ainsi que les vols militaires. L’objectif est de sécuriser la base ultrasensible de l’Ile-Longue qui abrite les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins de la force de dissuasion (la FOST).
  10. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/le-ministere-de-la-defense-estonien-a-decerne-des-medailles-aux-troupes-francaises-deployees-a-tapa/ Le ministère de la Défense estonien a décerné des médailles aux troupes françaises déployées à Tapa Photo Ministry of Defence of Estonia Le secrétaire permanent du ministère de la Défense, Kaimo Kuusk, a remis la Médaille de la participation aux opérations militaires internationales aux troupes françaises déployées sur le camp de Tapa, au sein de la 1re brigade d’infanterie des Forces de défense estoniennes. A Tapa stationnent, outre des unités estoniennes, des contingents britanniques et américains, ainsi que français. « Votre service en Estonie a été remarquable, marqué par une grande disponibilité, un professionnalisme exemplaire et une coopération exemplaire avec les Forces de défense estoniennes. La compagnie d’infanterie légère a participé à l’exercice de l’OTAN PIKNE en septembre, dirigé par la division estonienne – un événement d’entraînement stratégique important où votre performance a renforcé la planification de la défense nationale et alliée », a déclaré le secrétaire permanent Kuusk dans son discours. La précédente remise de médailles à des Fançais avait eu lieu le 2 septembre. « Tout au long de votre déploiement, vous avez soutenu la Ligue de défense estonienne, en particulier le district de Pärnu, et travaillé en étroite collaboration avec le bataillon des Scouts. L’interopérabilité se construit par l’entraînement quotidien, côte à côte, dans toutes les conditions. La France, en tant qu’un de nos alliés clés, a été un contributeur constant à la posture de défense de l’OTAN en Estonie. Votre présence ici a été une partie essentielle de la dissuasion », a ajouté Kuusk. La compagnie française d’infanterie légère, issue de la 11e BP, achèvera son séjour de courte durée en Estonie au cours de ce mois de décembre.
  11. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/la-creation-de-dix-nouvelles-escouades-de-reserve-cotieres-erc-validee-par-la-ministre/ Catherine Vautrin, ministre des Armées et des Anciens combattants, a confirmé la création de dix nouvelles Escouades de réserve côtières (ERC) en 2026, qui s’ajouteront aux sept déjà existantes en métropole et aux deux implantées outre-mer (voir mes nombreux posts sur ce sujet). Ces nouvelles ERC viendront renforcer les moyens mis en œuvre par la Marine nationale dans le cadre de la posture permanente de sauvegarde maritime et dans ses prérogatives en matière d’action de l’État en mer (photo ci-dessus Marine nationale). La ministre a validé les lieux d’implantation de ces dix nouvelles ERC qui seront créées au cours de l’année 2026 et qui s’ajouteront aux neuf déjà existantes de Saint-Malo/Saint-Cast (35/22), Concarneau (29), Saint-Nazaire/Piriac-sur-Mer (44), La Rochelle (17), Bayonne/Anglet (64), Sète (34), Cannes (06), Pointe-à-Pitre (971) et Nouméa (988). Les dix nouvelles escouades seront implantées dans les bassins suivants : – Façade Manche-Mer du Nord : deux escouades seront créées, à Dunkerque (59) et au Havre (76). Elles dépendront de l’état-major de la flottille de réserve côtière Manche-Mer du Nord qui sera également créé à Cherbourg-en-Cotentin (50) en début d’année. – Façade Atlantique, trois escouades seront créées, à Saint-Pol-de-Léon/Roscoff (29), aux Sables-d’Olonne (85) et à Arcachon (33). Elles intégreront la flottille de réserve côtière Atlantique basée à Brest (29), qui comprend déjà les escouades de Saint-Malo/Saint-Cast (35/22), Concarneau (29), Saint-Nazaire/Piriac-sur-Mer (44), La Rochelle (17) et Bayonne/Anglet (64). – Façade Méditerranée, trois escouades seront créées, à Ajaccio (20), à Port-Vendres (66) et à Marseille (13). Elles intégreront la flottille de réserve côtière Méditerranée basée à Toulon (83), qui comprend déjà les escouades de Sète (34) et de Cannes (06). Outre-mer, deux escouades seront créées, au Port (974) et à Papeete (987). Elles s’ajouteront à celles de Pointe-à-Pitre (971) et Nouméa (988). A terme, 30 escouades Des escouades emploieront un total de 3 000 réservistes opérationnels et seront équipées de vecteurs nautiques et routiers. À terme, des micro-drones aériens complèteront leurs capacités. Elles viendront renforcer les moyens mis en œuvre par la Marine nationale dans le cadre de la posture permanente de sauvegarde maritime en métropole et dans les DROM-COM. Elles complèteront le dispositif de surveillance des approches maritimes et seront employées dans un cadre d’action intégré, combinant des missions militaires de défense maritime du territoire et interministérielles d’action de l’État en mer. Elles mèneront ainsi des opérations de défense du littoral par des missions d’observation, de renseignement, et de surveillance. Elles seront également engagées dans une mission de promotion des bonnes pratiques en mer, en particulier dans le domaine de la protection et la préservation de l’environnement. D’ici 2030, trois flottilles de réserve côtières, regroupant chacune dix escouades, seront déployées sur tout le littoral métropolitain. Six escouades seront également implantées outre-mer.
  12. https://www.forcesoperations.com/zagreb-signera-la-semaine-prochaine-pour-18-caesar-mk-2/ Zagreb signera la semaine prochaine pour 18 CAESAR Mk 2 Après les parlementaires, au tour du gouvernement croate d’entériner définitivement l’acquisition de systèmes d’artillerie CAESAR Mk 2 au profit de ses forces armées. Un accord sera signé en France la semaine prochaine, annonce aujourd’hui le ministère de la Défense croate. Dernière ligne droite pour la Défense croate, qui s’apprête à acquérir 18 CAESAR de nouvelle génération pour équiper un bataillon d’artillerie au complet d’ici à 2030. Cet investissement de 328 M€ reposera en grande partie sur le mécanisme européen SAFE. La Croatie a en effet choisi de mobiliser plus de 301 M€ dans l’enveloppe de 1,7 Md€ que l’Europe va lui octroyer sous la forme d’un crédit aux conditions avantageuses. « Il s’agit de la mise en œuvre du prêt que nous avons contracté dans le cadre de l’instrument SAFE de l’UE, et tous ces investissements contribueront à nous permettre d’atteindre les objectifs que nous avons fixé lors du sommet de l’OTAN pour les années à venir », déclarait ce jeudi le Premier ministre croate Andrej Plenković, en marge d’une réunion ayant permis d’approuver trois autres projets capacitaires. L’effort croate est subdivisé en deux paquets. L’un, dit « de base », se concentre sur les pièces d’artillerie. L’autre, dit « complémentaire », comprend un éventail de matériels associés : moyens d’observation et d’acquisition, systèmes de conduite des feux de communication, véhicules blindés et porteurs logistiques pour le transport des munitions de 155 mm. Les CAESAR Mk 2 seront acquis au travers de la Direction générale de l’armement (DGA), pilote d’un dispositif d’achat conjoint auquel ont aussi adhéré l’Estonie, la Bulgarie, le Portugal et la Slovénie. Si la première a déjà signé pour 12 CAESAR Mk 1, les trois autres doivent encore contractualiser leur choix du CAESAR Mk 2. Les autres équipements seront commandés directement auprès de KNDS France et avec l’appui de la DGA. « La conclusion d’un contrat avec KNDS France, fabricant d’origine du CAESAR Mk 2, garantit la compatibilité et l’intégration de tous les équipements, permettant ainsi un fonctionnement optimal ». Selon le ministre de la Défense croate, Ivan Anušić, l’investissement devrait au passage générer « une certaine part » d’activité pour l’industrie locale. Crédits image : KNDS France
  13. https://www.forcesoperations.com/des-vents-contraires-pour-le-prochain-budget-des-armees-francaises/ Et si les armées démarraient l’année 2026 sans budget ? L’inquiétude devient palpable au sein d’un gouvernement qui multiplie les échanges et déclarations pour sensibiliser les parlementaires aux risques encourus en cas d’absence de vote d’ici au 1er janvier. « Si on rate une marche, c’est l’ensemble de la programmation qui déraille », alertait ce lundi le Premier ministre, Sébastien Lecornu, en marge d’un échange avec les deux commissions parlementaires en charge de la Défense nationale. Un point à huis clos, « loin des micros », pour détailler les répercussions d’un non-vote des crédits de défense et éviter de répéter le scénario vécu en début d’année par celui qui était encore ministre des Armées. L’adoption du budget était alors intervenue avec trois mois de retard, se soldant par « une crise particulière » aux multiples conséquences pour les armées. Tout échec se solderait avant tout par un décalage sine die de la marche et de la sur-marche programmées pour l’an prochain. Sans ces 6,7 Md€ supplémentaires, ce sont 3,3 Md€ en moins pour les programmes à effet majeur et plus de 1,2 Md€ en moins pour la préparation opérationnelle et le soutien des matériels. Un nouveau retard serait du plus mauvais effet tant pour les armées que pour les 4500 entreprises de la BITD française dont l’avenir dépend en grande partie de la bonne tenue de la trajectoire fixée dans la loi de programmation militaire. « Derrière cet enjeu budgétaire, il y a un enjeu industriel, de commande publique, de compétences », relevait le chef du gouvernement. Le flottement de l’exercice 2025 s’était déjà soldé par « des décalages de commande importants, décalages que l’on a pas complètement rattrapés », pointait-il tout en rappelant que « beaucoup de PME ont trinqué de l’absence de budget, en tout cas de l’adoption trop tardive d’un budget ». Sans oublier le contrecoup induit sur les travaux d’actualisation de la LPM, dont les grands axes touchant à la guerre électronique, au spatial ou encore au naval ont été rappelés aux parlementaires. Mais, comme l’a souligné Sébastien Lecornu, « tant qu’on a pas la certitude qu’on a bien un budget pour l’année prochaine, 2026, il est compliqué de se lancer dans la mise à jour de la programmation ». Derrière les volets industriel et programmatiques, « les enjeux sont considérables sur le terrain sécuritaire », rappelait le chef du gouvernement. Inutile de rappeler le sursaut à consentir à tous les niveaux et dans tous les domaines pour disposer d’un modèle d’armée crédible à l’heure où « les risques se cumulent » de la façade orientale de l’Europe à l’Indopacifique en passant par le Sahel. Ce maintien ou non du cap fixé « sera noté à la fois par nos alliés, mais aussi par nos compétiteurs », poursuivait-il. « Les dividendes de la paix sont terminés. (…) L’idée c’est d’être en capacité d’être respecté », déclarait à son tour la ministre des Armées, Catherine Vautrin, hier matin sur TF1. L’écueil financier semble pourtant bien connu des deux commissions concernées. Certains de leurs membres sont d’ailleurs directement concernés, leur circonscription hébergeant telle emprise militaire ou tel industriel, parfois les deux. Malgré ce quasi retour à la normale annoncé par le ministère, les alertes se sont multipliées tout au long de l’année quant à l’absence de visibilité sur les commandes et de stabilité financière. Et jusqu’à aujourd’hui à l’occasion de l’examen du PLF 2026. « Les services votés, puis le surgel au premier semestre 2025 suivis de deux dégels, ont décalé les commandes. Les entreprises auditionnées ont fait part de leurs inquiétudes sur la situation économique globale. Elles ont aussi avancé les effets financiers indésirables de l’instabilité, avec un moindre investissement et une prudence accrue des actionnaires », pointe ainsi le député François Cormier-Bouligeon (RE), rapporteur des crédits portant sur l’équipement des forces et la dissuasion. Même son de cloche du côté du Sénat. « Il y a à craindre à la fois pour nos armées qui sont en attente de livraisons de matériels, pour nos industriels qui doivent gérer leurs chaînes de production et leurs sous-traitants et pour l’avenir des programmes qui doivent être financés », résumait la sénatrice Hélène Conway-Mouret (SER) dans un autre rapport sur les crédits alloués l’an prochain aux équipements. « Tel industriel nous indique que l’absence de vote du budget a eu pour effet des reports de commandes avant un rattrapage en cours d’année. Tel autre déplore l’arrêt précoce des paiements de la DGA à la fin de l’année 2024 quand il est apparu que le budget ne serait pas voté. Tel autre, enfin, explique qu’il a dû financer sur ses fonds propres un important programme en 2025 qui est aujourd’hui fragilisé si une solution n’est pas trouvée », relève-t-elle. Face au risque de blocage, la ministre des Armées s’est vu confier le soin d’élaborer un « plan de contingence » pour « documenter les retards, ce à quoi il faudrait renoncer ». Un plan que le gouvernement compte transmettre à la représentation nationale avant le 31 décembre « pour que le débat soit largement éclairé », insiste le Premier ministre. La balle est donc plus que jamais dans le camp parlementaire pour acter ce qui est considéré par la ministre des Armées comme « la première année du futur projet de loi d’actualisation de la LPM 2024-2030 ». Crédits image : EMA COM
  14. Frédéric Marchi-Leccia, l’ancien directeur de la sécurité civile de Nouvelle-Calédonie innocenté des accusations de détournement de fonds et de harcèlement moral A la base il y a plusieurs plaintes pour « malversations financières » et « harcèlement moral ». Le Parquet vient de décider le classement sans suite de ces procédures. Dans un premier temps suspendu, le contrôleur général Marchi-Leccia était, le 9 juillet dernier, démis de ses fonctions par un arrêté pris par le président du gouvernement de Nouvelle-Calédonie (voir post du 17 juillet dernier). Cet ancien n°2 du SDIS du Var était à la tête de la sécurité civile et de la gestion des risques du territoire (DSCGR) depuis 2020. A la base, « il y a une dénonciation du directeur adjoint sur un système de détournement de fonds » expliquait récemment le procureur de la République de Nouméa. Les investigations menées « par le service territorial de police judiciaire de Nouméa n’ont pas démontré l’existence d’un système frauduleux ». L’autre enquête visait des faits de harcèlement moral « reprochés par le même adjoint ainsi qu’un autre fonctionnaire ». Ce même adjoint qui se voit aujourd’hui poursuivi, à son tour, par 5 agents pour...« harcèlement moral ». Comme l’expliquait NC la 1ère, Frédéric Marchi-Leccia n’a jamais été invité à s'expliquer sur les allégations de ses deux collaborateurs. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/12/frederic-marchi-leccia-lancien.html Photo : ©NC la 1ère.
  15. https://ainsi-va-le-monde.blogspot.com/2025/12/un-officier-mis-en-examen-pour-viols-et.html Une information judiciaire vient d’être ouverte pour des faits de viols et d’agressions sexuelles qui se seraient déroulés au sein du RSMA (service militaire adapté) de Nouvelle-Calédonie. A Nouméa, le Procureur de la République, Yves Dupas, a précisé qu’un officier a été mis en examen et placé en détention provisoire. Selon NC la 1ere, l’une des victimes serait une femme officier servant au sein du régiment. « Deux autres militaires ont été identifiés comme ayant été victimes des agissements du même homme » a expliqué le magistrat. L’avocate du mis en cause a déclaré avoir interjeté appel de cette décision de placement en détention provisoire. Le RSMA-NC est situé à Koumac dans la province Nord du territoire. Photo : ©DR
  16. Ne rien lacher ! Dans la salle de sports que Le Grain et ma pomme fréquentons chaque matin à 07h30 7 jours sur 7, les murs sont tapissés de réflexions de sportifs et autres culturistes bodybuildés tel Arnold, philosophe de la fonte.............. " S'il y a une chose que j'ai retenue au cours de toutes ces séances de sport, c'est que nous ne savons pas ce dont nous sommes capables". Le Grain l'a collée au-dessus de son lit
  17. https://www.legionetrangere.fr/la-fsale/actualites-de-la-fsale/6013-a-l-o-c-ceremonie-le-11-novembre.html Mon Général, J’ai l’honneur de vous rendre compte que nous avons participé, le 11 novembre 2025 à 10 h 00, à une cérémonie dans la ville de Suippes, au carré du Bataillon de Corée commandé par le général Monclar (officiellement lieutenant-colonel), à l’occasion de la commémoration de l’Armistice. À cette occasion, l’ALOC a rendu hommage aux victimes des deux guerres mondiales et a pris part à la cérémonie officielle. Respectueusement M. AN Young Kyun Président de l’Association AMICALE DES LÉGIONNAIRES D’ORIGINE CORÉENNE
  18. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/le-wall-street-journal-devoile-le-plan-pas-si-secret-de-lallemagne-en-cas-de-guerre-contre-la-russie/ Photo Bundeswehr A partir de 2022, de hauts responsables allemands dont une douzaine d’officiers supérieurs à Berlin, ont travaillé sur un plan de guerre secret en vue d’un probable conflit avec la Russie. Le Wall Street Journal a eu accès à ce plan d’opérations de 1 200 pages détaillant le transport d’ouest en est de près de 800 000 soldats allemands, américains et d’autres pays de l’OTAN dont la France. Ce document classifié dévoilé par le Wall Street Journal explique pourquoi les armes et les effectifs ne suffiront pas à eux seuls à déterminer l’issue d’un conflit plus large entre la Russie et l’Occident. Ce document décrit ainsi les ports, les fleuves, les voies ferrées et les routes qu’emprunteraient les troupes alliées en mouvement vers l’est européen. Il étudie aussi les modalités de leur ravitaillement et de leur protection tout au long du trajet qui pourrait les conduire des ports de l’Atlantique (au Portugal, en France etc.), de la Manche, de la mer du nord et de la Baltique (en Allemagne et en Pologne…) à un front étiré de la Finlande à la Roumanie. Ce plan accorde donc une attention particulière aux infrastructures qui constituent souvent une source de faiblesses, comme on l’a encore vu lors de l’exercice Dacian Fall 25 qui a eu lieu en Roumanie en octobre. Berlin estime que 20 % de ses autoroutes et plus d’un quart des ponts autoroutiers nécessitent des réparations en raison d’un sous-financement chronique. Selon la Fédération allemande des ports, les infrastructures portuaires allemandes de la mer du Nord et de la mer Baltique requièrent un investissement de 15 milliards d’euros, dont 3 milliards pour des améliorations à double usage (civilo-miltaire), comme le renforcement des quais. Une telle disparité restreindrait la liberté de mouvement des troupes en cas de guerre. C’est d’ailleurs le constat fait il y a quelques jours par l’Union européenne qui a dévoilé une nouvelle mouture de son Plan de mobilité militaire (voir mon post du 19 octobre: « La Commission européenne met le cap vers un espace Schengen militaire« ). Les points de blocage sur la carte de mobilité militaire figurent parmi les secrets les mieux gardés du plan allemand mais ils ne sont que trop connus de l’Otan, des Européens et des Russes. En outre des lacunes juridiques en temps de paix rendraient également plus difficile pour l’Allemagne de se défendre contre les sabotages, l’une des principales menaces mises en évidence dans le plan dévoilé par le WSJ. A ces obstacles rencontrés par les planificateurs militaires allemands figurent aussi des facteurs immatériels : la complexité des règles d’acquisition, les lois sur la protection des données et autres réglementations élaborées dans un contexte plus pacifique mais inadapté au temps de guerre. Malgré tout, la Bundeswehr a dressé un bilan optimiste de ses progrès. « Sachant que nous sommes partis de zéro début 2023, nous sommes très satisfaits du résultat actuel. C’est un produit très abouti », a déclaré un des co-auteurs du plan. Cependant, des tests de résistance récents ont montré qu’il reste encore du travail à accomplir avant que les objectifs du plan et la réalité sur le terrain concordent. En fait, la plus grande incertitude pour les planificateurs est le temps dont disposerait l’Otan pour mobiliser et déployer ses forces terrestres et tenir le choc en attendant l’arrivée des renforts US venant du CONUS (continental US). Des responsables allemands ont récemment déclaré s’attendre à ce que la Russie soit prête à attaquer l’OTAN en 2029. Cependant, une série d’incidents relevant de l’espionnage, de sabotage et de nombreuses incursions de drones dans l’espace aérien européen laissent penser que Moscou pourrait se préparer à frapper plus tôt. Les analystes estiment également qu’un éventuel cessez-le-feu en Ukraine pourrait permettre à la Russie de disposer rapidement de temps et de ressources pour préparer une action contre les membres de l’OTAN en Europe. Les auteurs du plan estiment qu’en renforçant urgemment la résilience de l’Europe, les forces otaniennes pourront non seulement remporter la victoire, mais aussi réduire le risque de guerre. « L’objectif est de prévenir la guerre en faisant clairement comprendre à nos ennemis que s’ils nous attaquent, ils ne parviendront pas » à atteindre leurs objectifs.
  19. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/un-nouveau-service-national-metropolitain-et-militaire-de-dix-mois/ Un nouveau « Service national » volontaire, métropolitain et militaire de dix mois (actualisé) Emmanuel Macron à Varces, le 27 novembre. (Photo by Thomas PADILLA / POOL / AFP) Le président Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi l’instauration d’un « service national » volontaire et « purement militaire » de dix mois, qui se déroulera « exclusivement sur le territoire national ». Ce nouveau service national va être institué, progressivement dès l’été prochain. Le chef de l’Etat s’exprimait lors d’un déplacement auprès de la 27e Brigade d’Infanterie de Montagne (BIM) de Varces, en Isère. Pour écouter son discours, cliquer sur la flèche ci-dessous: Que retenir de ce discours?: – Le service national ne concernera que des volontaires et le coeur sera constitué par les jeunes âgés de 18 à 19 ans. – Ce service national s’inspire des pratiques de partenaires européens, en particulier de la Norvège, selon Emmanuel Macron. – Les volontaires seront à 80% des jeunes hommes et femmes de 18-19 ans, futurs soldats pour lesquels le service fera office d' »année de césure » avant les études supérieures et sera ainsi valorisé dans Parcoursup. Les 20% restant seront des jeunes de moins de 25 ans et futurs aspirants, qui seront sélectionnés sur la base de leur spécialisation (par exemple ingénieurs, infirmiers, traducteurs…). – Le dispositif tiendra compte de capacités d’hébergement limitées, bon nombre de casernes ayant été vendues à l’issue de la conscription obligatoire en 1997. Les premiers conscrits seront au début accueillis sur 70 sites pour leur formation initiale. – Ce nouveau dispositif sera lancé « progressivement dès l’été prochain », avec un début de sélection des candidats dès mi-janvier. Il durera dix mois (un mois de formation, neuf au sein de l’armée). Au cours de la formation, « ils acquerront l’esprit de discipline, se formeront au maniement des armes, à la marche au pas, aux chants, à l’ensemble des rituels qui nourrissent la fraternité de nos armées, et concourent à la grandeur de la Nation », selon le Président. Pendant les 9 mois au sein des unités, ils pourront participer à l’opération Sentinelle, assurer la protection des sites militaires ou encore surveiller les approches maritimes dans les sémaphores disposés le long du littoral. – Les volontaires seront rémunérés 800 euros par mois minimum, hébergés, nourris et équipés. Ils disposeront d’une carte de réduction de 75% dans les trains. – Les crédits nécessaires, soit 2,3 milliards d’euros pour la période 2026-2030, sont prévus par l’actualisation de la loi de programmation militaire voulue par Emmanuel Macron, mais qui doit encore être votée. – Les objectifs annoncés sont les suivants: 3 000 jeunes majeurs en 2026 (1800 dans l’armée de Terre, 600 dans la Marine et 600 dans l’armée de l’Air et de l’Espace). 10 000 en 2030 avec une ambition de rassembler 50000 conscrits par an en 2035 et ainsi de former 100 000 nouveaux réservistes. Quid de la Journée défense et citoyenneté (JDC) ? Cette journée, au cours de laquelle tous les jeunes Français sont sensibilisés à la défense nationale et se voient présenter les métiers de la défense, est rebaptisée « Journée de mobilisation ». Les jeunes recevront alors un questionnaire pour signaler leur candidature au service national. Ils pourront également se signaler sur une nouvelle application « Défense+ », qui permettra aux armées d’avoir connaissance de leurs compétences et aux jeunes de répondre au questionnaire.
  20. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/deux-gardes-nationaux-gravement-blesses-par-un-tireur-afghan-a-washington-dc/ Des agents de police isole le site de la fusillade de Washington (Photo by Drew ANGERER / AFP) Une fusillade a eu lieu mercredi après-midi en plein centre de la capitale fédérale américaine. Deux membres de la Garde nationale ont été sérieusement touchés par balles. Washington DC est investie depuis août par des centaines de Gardes nationaux qui y mènent des patrouilles à pied, à la demande du président américain Donald Trump et contre l’avis des autorités locales démocrates. Une patrouille de la Garde nationale de Virginie-Occidentale a été attaquée par un tireur solitaire. Deux des militaires ont grièvement blessés lors de cette fusillade qui a éclaté dans une zone très fréquentée de Washington. Le tireur a surgi du coin d’une rue et a ouvert le feu, a déclaré Jeff Carroll, chef adjoint de la police métropolitaine. Après un échange de tirs, d’autres membres de la Garde nationale sont parvenus à maîtriser le suspect qui a, lui aussi, été blessé et capturé. Selon un autre responsable sécuritaire US, « un homme armé d’un revolver a tendu une embuscade à une Garde nationale, lui tirant une balle dans la tête, et à un garde national qu’il a touché à plusieurs reprises. Ils n’ont rien vu venir. Les deux Gardes étaient armés. Un commandant de la Garde nationale, non armé et supervisant les actions de la patrouille, se trouvait dans le secteur lorsqu’il a entendu les coups de feu. Il s’est retourné et a aperçu le tireur. Il s’est mis à couvert derrière un camion. Le suspect s’est approché du commandant qui a sorti son couteau de poche et s’est courageusement attaqué à l’individu qui rechargeait son revolver. Le commandant a alors commencé à poignarder le suspect à la tête. Un autre garde national, armé, a sorti son pistolet et a tiré deux fois sur le suspect, une fois à la jambe et une fois à la fesse. Le commandant a déclaré qu’au moment où le suspect a commencé à tirer, il l’a entendu crier : « Allahu akbar ! » » Les deux militaires blessés, et dans un état critique, ont été évacués par hélicoptère: Un tireur afghan Le suspect a été identifié par le département américain de la Sécurité intérieure (DHS) comme étant Rahmanullah Lakanwal, un ressortissant Afghan qui avait déposé une demande d’asile en décembre 2024. Elle a été approuvée le 23 avril dernier, selon un responsable américain qui a requis l’anonymat. Il résidait dans l’Etat de Washington et n’avait aucun antécédent judiciaire connu. Selon la chaîne Fox News, le suspect, âgé de 29 ans, avait travaillé avec l’armée américaine et la CIA en Afghanistan et est arrivé aux Etats-Unis un mois après le retrait précipité des forces américaines de ce pays pendant la présidence du démocrate Joe Biden, en août 2021. Fox News cite le directeur de la CIA, John Ratcliffe, selon qui le suspect avait travaillé avec les Etats-Unis à Kandahar, dans la sud de l’Afghanistan, où se trouvait une des plus importantes bases militaires américaines. Le Secrétaire à la Guerre, Pete Hegseth a aussitôt annoncé l’envoi de 500 militaires en renfort.
  21. https://lignesdedefense.ouest-france.fr/raids-473/ Le numéro 473 de la revue Raids est disponible (100 pages, 8,80€) En voici le sommaire: HAUTE INTENSITÉ: Exercice « Ardennes 2025 ». Les sapeurs français et belges à l’épreuve du terrain. J’ai consacré un post, le 14 septembre, à cet exercice binational associant les sapeurs du 3e RG et leurs camarades belges: « Ardennes 25: les sapeurs belges et français épaules contre épaules« . ARMÉE DE TERRE: L’armée de Terre change de visage. Un sujet de Jean-Marc Tanguy réalisé lors d’une visite de Sébastien Lecornu (il était alors toujours ministre des Armées) à la 6e BLB. FORCES SPÉCIALES: Le GIGN fête la Saint-Michel SOLDATS DE FORTUNE: Colombie. Mercenaires à l’export… Ukraine, Yemen, Darfour et Afghanistan constituent quelques-uns des points de chute récents de mercenaires colombiens recrutés pour leur expérience au combat mais aussi poussés à s’expatrier par la dégradation économique nationale. FORCES ARMÉES: Wojska Ladowe. État des lieux de l’armée de terre polonaise (2e partie) SALON DE DÉFENSE: IDEF 2025. Spectaculaire montée en puissance de la Turquie (2e partie)
  22. Trois ans après avoir reçu le feu vert parlementaire, le ministère de la Défense roumain a formalisé ce mardi la commande de près d’un millier de missiles sol-air MISTRAL 3 auprès de MBDA France. Signé le 25 novembre par l’entremise de la Direction générale de l’armement (DGA), ce contrat annonce la livraison de 231 lanceurs, 934 missiles, de munitions d’entraînement, d’un simulateur et d’un soutien technique. Le tout, pour plus de 625 M€. Ces systèmes de DSA très courte portée bénéficieront à plusieurs unités des forces terrestres roumaines ainsi qu’aux forces spéciales. La commande roumaine représente une part majeure de l’initiative d’acquisition conjointe initiée en juin 2023 en sous l’égide de la France. Hormis la Roumanie, le mécanisme avait initialement été rejoint par la Belgique, Chypre, l’Estonie et la Hongrie. Côté estonien, le système français a fait l’objet d’un nouveau contrat de 200 M€ annoncé mi-juillet. L’achat conjoint de ce missile est également l’un des cinq projets soutenus par le dispositif européen EDIRPA. Proposé par la France, il bénéficiera d’une enveloppe de 60 M€ partagée par une dizaine de pays, dont la Roumanie, la Slovénie et l’Espagne. D’autres commandes devraient suivre prochainement. La Belgique, notamment, a inscrit le MISTRAL dans son programme d’investissements pour 2025. De quoi poursuivre la remontée en puissance de cette capacité, alors qu’un premier peloton MISTRAL belge vient de participer à l’exercice français AEGIS 25 au sein d’une batterie du 54e régiment d’artillerie de l’armée de Terre. Crédits image : Adrien DASTE / MBDA France

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